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Tout HTTP: pourquoi?

67 réponses
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Mihamina Rakotomandimby (R12y)
Bonjour,

J'ai eu avec un ancien collègue une reflexion (c'était quasiment une
question) sur l'interet d'avoir quasiment tout les services qu'un
ordinateur peut apporter via un navigateur:
- Mail: WebMail
- Traitement de texte (AjaxWrite)
- Système de gestion de documents: CMS par le web et autres joyeusetés
- Jeux: Jeux en Flash
- Usenet: Google groups
- Videothèque: Youtube, Dailymotion + flash player

Et il y a "pire" à venir: Google Web App et je ne sais quoi encore...

Ce que je me demande, c'est:
On a des PC super puissants, avec de beaux effets graphiques potentiels,
plein de RAM, plein de "Core" et on en réduit l'usage à "Systeme
d'exploitation + Navigateur". A ce rythme, le plus rentable c'est
d'avoir un navigateur web qui se charge juste apres le BIOS.

Pourquoi donc?

Je n'ai rien contre cet état des choses (c'est quand même mon gagne
pain), j'en cherche juste la raison.

De l'autre coté (celui serveur), je trouve que l'usage de l'ordinateur
est bien plus raisonnable.

10 réponses

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Mickaël Wolff
Thierry a écrit :
Ok pour la mémoire, mais concernant le temps CPU... Le but est d'echanger le
minimum d'info entre le rowser et le serveur... Par exemple pour un webmail,
un nouveau message ne doit pas engendrer plus d'1K de données... Je suis
sceptique sur la charge mémoire et CPU.



IMAP est un protocole bien moins gourmant si on va par là.

Mais le problème n'est pas la taille des données en transit, mais de
la taille qu'elles génèrent une fois manipulées par le navigateur. Un
document Web prend bien plus de place en mémoire une fois parsée,
analysée, l'environnement javascript activé et la page traduite en
image. Sans compter que pour chaque resource graphique, une image en
mémoire vive et en mémoire vidéo est créée, et ce ne sont ni des GIF ni
des JPEG : ce sont des pixmaps.

Quand à la charge CPU, elle est énorme pour ce qui est fait, à savoir
afficher une interface.


Mais ca c'est independant du browser ! On pourrait, comme le disait l'OP, se
contenter d'un OS minimal ou ne tournerait qu'un browser. Plus besoin de
Compiz ou Aero...



Bien sûr que si, puisque le navigateur deviendrait le pourvoyeur de
ces effets. Flash en est un exemple assez flagrant, et aujourd'hui, SVG
combiné au javascript permettent de bientôt atteindre ce type de
fonctionnalités. Et personnellement, je pense que la consommation en
ressource sera bien plus grande dans un navigateur que dans une
application native. Pour des raisons assez évidentes. Bref, moi
j'attends de voir quel sera le premier navigateur à proposer nativement
OpenGL dans Ecmascript.


Firefox a un projet dans cet optique : un browser ou il n'y a que la page
Web préconfigurée et rien d'autre. Je ne me souviens plus du nom.



Moi non-plus.
--
Mickaël Wolff aka Lupus Michaelis
http://lupusmic.org
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grokub
Mickaël Wolff wrote:

Mais le problème n'est pas la taille des données en transit, mais de
la taille qu'elles génèrent une fois manipulées par le navigateur. Un
document Web prend bien plus de place en mémoire une fois parsée,
analysée, l'environnement javascript activé et la page traduite en
image. Sans compter que pour chaque resource graphique, une image en
mémoire vive et en mémoire vidéo est créée, et ce ne sont ni des GIF ni
des JPEG : ce sont des pixmaps.



Les pixmaps, un processeur moderne s'en rie. Ce qui fait du CPU (j'ai le
malheur d'être propriétaire d'un iMac G5, connu pour sa propension à
chauffer, et quand il fait 30 dehors j'entends vite la turbine démarrer)
ce sont les JavaScript lourdingues et la video. On les trouve assez
rarement dans un mail.

Quand on aura calculé l'indice carbone des différents media, je pense
qu'on reviendra au texte brut.
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Nicolas Krebs
Thierry écrivit dans l'article news:4893188a$0$29444$

> La puissance des PCs reste donc un élément primordial, surtout lorsqu'on
> voit des interfaces telles que Compiz, Aero et celle de MacOSX.

Mais ca c'est independant du browser ! On pourrait, comme le disait l'OP, se
contenter d'un OS minimal ou ne tournerait qu'un browser. Plus besoin de
Compiz ou Aero...



Les effets graphiques des systèmes d'exploitation peuvent être
désactivés...

Firefox a un projet dans cet optique : un browser ou il n'y a que la page
Web préconfigurée et rien d'autre. Je ne me souviens plus du nom.



http://labs.mozilla.com/projects/prism/
http://addons.mozilla.org/fr/firefox/addon/6665
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Bruno Desthuilliers
Pierre Goiffon a écrit :
Mickaël Wolff wrote:
Pierre Goiffon a écrit :




(snip)
Vous omettez aussi la facilité de mise à jour des applications, le
fait que l'on n'ait plus à se soucier des dépendances et
compatibilités entre middlewares et autres frameworks, etc etc...



Le problème est résolu depuis maintenant plusieurs années :
<http://www.debian.org>. Les systèmes de package ne permettent plus
d'avoir ce genre de problèmes. Du moins, sur des OS corrects.



Je manque d'information pour avoir un réel jugement là-dessus.

J'en discutais encore pas plus tard qu'hier avec un ami : j'ai très
sensiblement l'impression que ces systèmes de paquets en vogue dans
plusieurs distributions Linux



A vrai dire, le système de gestion de paquetages est presque l'essentiel
d'une distrib linux à lui tout seul.

marchent bien sur un écosystème bien
délimité d'applications qui sont bien livrées en versions stables, etc.

Je ne suis pas persuadé que tous les éditeurs d'applications - et en
particulier les applications métiers, internes à une entreprise -
puissent se permettre d'arriver à ce résultat presque idéal.+



Un problème courant est la gestion sur une même machine de plusieurs
applications métier ayant des dépendances incompatibles. Certains
gestionnaires de paquetages permettent d'avoir plusieurs versions d'un
même paquetage en parallèle (Portage - le gestionnaire de paquetage de
Gentoo - entre autres), mais ça ne simplifie pas nécessairement
l'administration, et ça ne résoud pas forcément tous les cas de figure
possibles.

Ceci étant, c'est également un problème qu'on peut rencontrer sur un
serveur... Et on est quand même assez loin "au dessus" de l'enfer des
DLLs que j'ai pu connaître sous Windows.

Après se pose effectivement la question de la gestion et de la
maintenance du "packaging" d'une appli pour X gestionnaires de paquetage
différents.
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Mickaël Wolff
Bruno Desthuilliers a écrit :
A vrai dire, le système de gestion de paquetages est presque l'essentiel
d'une distrib linux à lui tout seul.



C'est assez réducteur tout de même. Le récent scandale au sein du
projet Debian, à savoir l'application arbitraire d'un patch à une
bibliothèque centrale, est bien la preuve qu'ils vont plus loin que de
simplement maintenir les paquets ;)


Un problème courant est la gestion sur une même machine de plusieurs
applications métier ayant des dépendances incompatibles. Certains
gestionnaires de paquetages permettent d'avoir plusieurs versions d'un
même paquetage en parallèle (Portage - le gestionnaire de paquetage de
Gentoo - entre autres), mais ça ne simplifie pas nécessairement
l'administration, et ça ne résoud pas forcément tous les cas de figure
possibles.



Dans ces cas, je ne pense pas qu'il puisse y avoir de mécanismes
triviaux. Et même avec des gestionnaires de paquets, qui accepte la
présence de version de logiciels incompatibles, on est pas à l'abri de
soucis. Pour exemple, une péripétie qui m'avait bien bloqué six mois.
J'avis développé un module Apache (en C, c'est pour revenir en charte ;)
) permettant de loguer le trafic par vhost dans une base MySQL. Au début
du développement, aucun problèmes, le module se chargeait. Mais vers la
fin, Apache en chargeant le module segfaultait. J'ai réussi à déterminer
que le segfault intervenait lors du chargement du module PHP pour
Apache, quand le module MySQL de PHP était aussi chargé. Et que mon
module se chargeait correctement s'il précédait le chargement du module
PHP, mais dans ce cas là c'était le module MySQL de PHP qui entraînait
le segfault. Ce n'est que de très nombreux mois plus tard que je me suis
rendu compte que, le module MySQL du module PHP pour Apache était
compilé avec une version de la libmysqlclient différente de celle que
j'utilisais pour mon module.
Bref, les versions ça pue, et même avec un système de gestion des
versions, il n'y a que l'expérience qui fait la différence (parce qu'on
ne m'y reprendra pas).


Après se pose effectivement la question de la gestion et de la
maintenance du "packaging" d'une appli pour X gestionnaires de paquetage
différents.



Je penses que dans la pratique le choix du packaging sera en fonction
de la cible. On ne packagera pas un logiciel de la même façon pour le
grand public ou pour un client ayant acheté le développement (sources
comprises).

--
Mickaël Wolff aka Lupus Michaelis
http://lupusmic.org
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Pierre Goiffon
Mickaël Wolff wrote:
Un problème courant est la gestion sur une même machine de plusieurs
applications métier ayant des dépendances incompatibles. Certains
gestionnaires de paquetages permettent d'avoir plusieurs versions d'un
même paquetage en parallèle (Portage - le gestionnaire de paquetage de
Gentoo - entre autres), mais ça ne simplifie pas nécessairement
l'administration, et ça ne résoud pas forcément tous les cas de figure
possibles.



Dans ces cas, je ne pense pas qu'il puisse y avoir de mécanismes
triviaux. Et même avec des gestionnaires de paquets, qui accepte la
présence de version de logiciels incompatibles, on est pas à l'abri de
soucis. Pour exemple, une péripétie qui m'avait bien bloqué six mois.
J'avis développé un module Apache (en C, c'est pour revenir en charte ;)
) permettant de loguer le trafic par vhost dans une base MySQL. Au début
du développement, aucun problèmes, le module se chargeait. Mais vers la
fin, Apache en chargeant le module segfaultait. J'ai réussi à déterminer
que le segfault intervenait lors du chargement du module PHP pour
Apache, quand le module MySQL de PHP était aussi chargé. Et que mon
module se chargeait correctement s'il précédait le chargement du module
PHP, mais dans ce cas là c'était le module MySQL de PHP qui entraînait
le segfault. Ce n'est que de très nombreux mois plus tard que je me suis
rendu compte que, le module MySQL du module PHP pour Apache était
compilé avec une version de la libmysqlclient différente de celle que
j'utilisais pour mon module.
Bref, les versions ça pue, et même avec un système de gestion des
versions, il n'y a que l'expérience qui fait la différence (parce qu'on
ne m'y reprendra pas).



C'est exactement à ces cas auxquels je pensais. Simplifier la vie de
l'administrateur lorsque l'on a 5 applications d'un poste bureautique
standard n'a pas grand intérêt, d'autant qu'aujourd'hui les applications
reposent souvent sur des framework standards ce qui limite les prb tout
de même.

bref
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Bruno Desthuilliers
Antoine a écrit :
"Mihamina Rakotomandimby (R12y)" wrote :

Je n'ai rien contre cet état des choses (c'est quand même mon
gagne pain), j'en cherche juste la raison.



Deux boîtes parmi d'autres - Google et Mozilla - ont tout intérêt
(commercial) à drainer l'utilisateur de son poste avec ses applis
onboard vers internet et les services en ligne.



Google, c'est évident. Mais Mozilla, là, je ne vois pas. D'abord, ce
n'est pas une "boite" (au sens 'entreprise commerciale'). Ensuite, je ne
suis au courant d'aucune appli hébergées fournie par la fondation
mozilla. Là, je veux bien que tu t'expliques...
Avatar
Antoine
Bruno Desthuilliers wrote
:

Google, c'est évident. Mais Mozilla, là, je ne vois pas. D'abord,
ce n'est pas une "boite" (au sens 'entreprise commerciale').



Si. C'est la filiale "Mozilla Corporation" de "Mozilla Foundation".

Un lien au cas où :
<http://www.geckozone.org/articles/2006/05/01/116-mozilla-corporation
-la-societe-de-la-fondation-mozilla-entrevue-avec-tristan-nitot>

Ensuite, je ne suis au courant d'aucune appli hébergées fournie
par la fondation mozilla. Là, je veux bien que tu t'expliques...



Je n'ai pas écrit que que la fondation Mozilla hébergeait des
applications en ligne. En revanche, la fondation a tout intérêt à
promouvoir les applications en ligne, pour renforcer la place de son
navigateur (Firefox) au coeur de la machine de l'utilisateur
(pro/perso et windows/mac/linux).

--
Antoine
Avatar
Thierry
"Mickaël Wolff" a écrit dans le message de news:
4895e2f7$0$2349$
Thierry a écrit :
Ok pour la mémoire, mais concernant le temps CPU... Le but est d'echanger
le minimum d'info entre le rowser et le serveur... Par exemple pour un
webmail, un nouveau message ne doit pas engendrer plus d'1K de données...
Je suis sceptique sur la charge mémoire et CPU.



IMAP est un protocole bien moins gourmant si on va par là.

Mais le problème n'est pas la taille des données en transit, mais de la
taille qu'elles génèrent une fois manipulées par le navigateur. Un
document Web prend bien plus de place en mémoire une fois parsée,
analysée, l'environnement javascript activé et la page traduite en image.
Sans compter que pour chaque resource graphique, une image en mémoire vive
et en mémoire vidéo est créée, et ce ne sont ni des GIF ni des JPEG : ce
sont des pixmaps.



Ben comme pour n'importe quelle appli native qui aurait des images
spécifique en fond...
Reste le JS et l'arbre XML.

Quand à la charge CPU, elle est énorme pour ce qui est fait, à savoir
afficher une interface.


Mais ca c'est independant du browser ! On pourrait, comme le disait l'OP,
se contenter d'un OS minimal ou ne tournerait qu'un browser. Plus besoin
de Compiz ou Aero...



Bien sûr que si, puisque le navigateur deviendrait le pourvoyeur de ces
effets.



Heu... les effets continueront a être geres par l'OS via un truc genre
directX sur lequel se base le navigateur.

Flash en est un exemple assez flagrant, et aujourd'hui, SVG combiné au
javascript permettent de bientôt atteindre ce type de fonctionnalités. Et
personnellement, je pense que la consommation en ressource sera bien plus
grande dans un navigateur que dans une application native. Pour des
raisons assez évidentes.



C'est pas flagrant : pour une appli mail, elle aura tendance a charger tous
les messages en mémoire tandis que l'appli Web n'aura que ceux affichés.
Avatar
Bruno Desthuilliers
Antoine a écrit :
Bruno Desthuilliers wrote
:

Google, c'est évident. Mais Mozilla, là, je ne vois pas. D'abord,
ce n'est pas une "boite" (au sens 'entreprise commerciale').



Si. C'est la filiale "Mozilla Corporation" de "Mozilla Foundation".

Un lien au cas où :
<http://www.geckozone.org/articles/2006/05/01/116-mozilla-corporation
-la-societe-de-la-fondation-mozilla-entrevue-avec-tristan-nitot>

Ensuite, je ne suis au courant d'aucune appli hébergées fournie
par la fondation mozilla. Là, je veux bien que tu t'expliques...



Je n'ai pas écrit que que la fondation Mozilla hébergeait des
applications en ligne. En revanche, la fondation a tout intérêt à
promouvoir les applications en ligne, pour renforcer la place de son
navigateur (Firefox) au coeur de la machine de l'utilisateur
(pro/perso et windows/mac/linux).




Ok, merci pour les précisions. Mais bon, vu sous cet angle ce sont tous
les éditeurs de navigateurs, et par extension tous les éditeurs de
logiciels liés au web (donc tous les éditeurs de logiciels serveur...) -
et par extension encore tous les acteurs du web en fait - qui ont
intérêt à ce que le web se développe...
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