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utilité paramètres en RAW

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astropif
Bonsoir, je m'interroge sur l'utilité des réglages paramétriques sur l'apn
(contraste, accentuation...), étant donné qu'à l'ouverture avec un logiciel
tel que Raw task (pour les apn canon) on peut donner la valeur que l'on veut
à ces paramètres avant d'envoyer à photoshop par exemple...

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Charles VASSALLO
Palmerclaude wrote:


Enfin, pour les arguments contraires, je n'ai jamais entendu que ceux
qui tiennent à la doxodoxie de l'orthodoxie ("c'est parce que c'est
comme ça") et j'aimerais bien un peu plus de développements et
d'arguments de la part d'un anti-recadrage...




Je ne sais pas si c'esy le bon forum pour développer tout ça. Sinon,
dites-moi où continuer et j'y vais. Je vais ailleurs?


bof, aussi bon qu'ailleurs. On est plus orienté cuisine d'ordinaire ici,
ce serait peut-être mieux en place dans frpl, pour une fois que la
discussion décollerait des paquerettes...


Dans ma première vie de photographe (années 50) mes amis et moi
considérions que quand on a quelque chose à dire par l'image, on saisit
l'instant , le cadrage original, la situation, le mouvement. le
caractère unique du noir et blanc.Cela ne souffrait, dans mon esprit,
aucun compromis.le recadrage était considéré comme une bidouille parce
que, sans recadrage on avait LA photo [...]

[.....]
On retrouve toujours cette orthodoxie consistant à exprimer des choses
que l'on ressent et qu'on offre au regard des autres espérant qu'ils y
trouveront quelque chose qui les attire, les retient. [......]
Est-ce que je reste sur les mêmes bases avec le numérique et les
possibilités immenses des logiciels graphiques ? je pense
qu'instinctivement et pour l'essentiel oui..


Ta profession de foi est curieuse. Avec ta première citation du papier
http://www.luminous-landscape.com/essays/und-crop.shtml
j'aurais cru que tu partageais pleinement le point de vue qui s'y exprimait.

Pour moi, comme expliqué dans l'article, le cadrage est un élément
signifiant de la composition que l'on choisit en fonction de ce que l'on
veut dire. Point barre. A la rigueur, je pourrais accepter des compromis
pour des raisons très anecdotiques, comme l'unité de présentation d'une
série dans un lieu particulier, mais s'imposer au départ de travailler
-- et de toujours travailler -- dans un format donné pour la seule et
unique raison que c'est celui de son matériel me paraît débile. Enfin,
libre à chacun de courir le 100 m à cloche pied, certains le feront même
plus vite que moi, mais je préfère pour ma part me servir de tous les
pieds que la nature m'a donnés

Charles


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Palmerclaude
"Charles VASSALLO" a écrit dans le
message de news: 45cf40f2$0$5112$
Palmerclaude wrote:


Enfin, pour les arguments contraires, je n'ai jamais entendu que ceux
qui tiennent à la doxodoxie de l'orthodoxie ("c'est parce que c'est
comme ça") et j'aimerais bien un peu plus de développements et
d'arguments de la part d'un anti-recadrage...



Je ne sais pas si c'esy le bon forum pour développer tout ça. Sinon,
dites-moi où continuer et j'y vais. Je vais ailleurs?


bof, aussi bon qu'ailleurs. On est plus orienté cuisine d'ordinaire ici,
ce serait peut-être mieux en place dans frpl, pour une fois que la
discussion décollerait des paquerettes...


Dans ma première vie de photographe (années 50) mes amis et moi
considérions que quand on a quelque chose à dire par l'image, on saisit
l'instant , le cadrage original, la situation, le mouvement. le caractère
unique du noir et blanc.Cela ne souffrait, dans mon esprit, aucun
compromis.le recadrage était considéré comme une bidouille parce que,
sans recadrage on avait LA photo [...]

[.....]
On retrouve toujours cette orthodoxie consistant à exprimer des choses
que l'on ressent et qu'on offre au regard des autres espérant qu'ils y
trouveront quelque chose qui les attire, les retient. [......]
Est-ce que je reste sur les mêmes bases avec le numérique et les
possibilités immenses des logiciels graphiques ? je pense
qu'instinctivement et pour l'essentiel oui..


Ta profession de foi est curieuse. Avec ta première citation du papier
http://www.luminous-landscape.com/essays/und-crop.shtml
j'aurais cru que tu partageais pleinement le point de vue qui s'y
exprimait.

Pour moi, comme expliqué dans l'article, le cadrage est un élément
signifiant de la composition que l'on choisit en fonction de ce que l'on
veut dire. Point barre. A la rigueur, je pourrais accepter des compromis
pour des raisons très anecdotiques, comme l'unité de présentation d'une
série dans un lieu particulier, mais s'imposer au départ de travailler --
et de toujours travailler -- dans un format donné pour la seule et unique
raison que c'est celui de son matériel me paraît débile. Enfin, libre à
chacun de courir le 100 m à cloche pied, certains le feront même plus vite
que moi, mais je préfère pour ma part me servir de tous les pieds que la
nature m'a donnés

Charles


Sur le point de ne travailler qu'avec un format donné et se limiter à cela
n'est pas un argument, nous travaillions comme professionnels dans tous les
formats du 24x36 au 20x25 et actuellement, je ne pense pas qu'un photographe
travaillant sur un affiche métro le fait ,sauf pour un effet de mosaïque,
avec un 6 mégapixels en APN; Les Hasselblad à 35 000? ou les dos numériques
en grands formats ne sont pas faits pour les chiens...

Par ailleurs je respecte ton point de vue, tout comme la réponse subtile de
Michel-Ange au pape, que je n'avais pas lue ( la photo que j'avais remarquée
était sur le même site une carriole en noir et blanc que j'avais trouvée
bien cadrée mais sans commentaire particulier de ma part.et à laquelle on
pouvait souscrire).
Le développement que l'on peut apporter à cet échange serait le suivant :
C'est la subjectivité du photographe qui définit sa règle du jeu. S'il
ressent qu' à la prise de vue il a ce qu'il veut c'est normal. S'il
s'aperçoit qu'il arrive à ses fins avec photoshop et des bidouilles à base
de masques ou de calques ou d'effets c'est aussi de la création. Mais ce
n'est peut-être plus un photographe, mais un peintre ou un graphiste
puisqu'il ne retranscrit pas une vision instantanée sans artifice de la
réalité qu'il voit. (Est-ce une vision pseudo aristocratique d'un ego
démesuré)
Reste que pour les gens qui visualisent l'image, la perception et l'idée
sensible qu'il s'en font vient bien de la prise du vue, sujet, lumière,
cadrage etc... Donc mon point de vue reste valable.
Maintenant, anecdote pour rééquilibrer nos propos : j'avais eu dans les
années 70 à mener une série de photos tests pour la Caisse Nationale
d'Allocations Familiales dans le cadre d 'une enquête auprès d'assujettis.
Le sociologue avec lequel je travaillais m'avait donné une certaine liberté
mais un trame trés précise pour présenter une série de photos à des
personnes et tenter de les faire décrire des situations trés simples : par
exemple un homme avance un bras vers une femme : pour la frapper ? l'attirer
à lui ? lui montrer quelque chose défini dans un autre document? etc., SOn
bras est-il coupé dans le cadrage parce qu'il est infirme, ou qu'il en fait
autre chose et quoi?
Donc des photos volontairement ambigües.

Autre exemple : gestionnaire des archives de la Coopération pendant 20 ans
de 50 000 photos de 3 photographes amis ayant couvert plusieurs mois
l'Afrique francophone, les commandes de tirages de particuliers , de
journalistes, de pays de la Coopératon sur les planches de contacts
faisaient ressortir le choix de quelques centaines de photos qui revenaient
en permanence. Cet exemple est éclairant c'étaient toujours des photos sans
aucun recadrage, et même les expositions du Ministère qui en organisait
plusieurs diffusées partout, ne demandaient pas de recadrages. Comment
comprendre cela?
Je ne suis pas convaincu que des photos de spectacle par exemple prises
maintenant et néanmoins trés bonnes, soient utilisées et exploitables
recadrées et/ou sensibles longtemps comme la fameuse photo cubaine du Che,
ou comme celles de Gainsbourg de mon ami Terrasson qui exposait cet été à La
Rochelle.(et en plus de l'argentique en noir et blanc...rien que de
l'argentique) !
Il semble bien que les personnes qui observent des photos projettent leur
propre subjectivité sur les signifiés de ces images. Ce n'est pas forcément
le cas de photos d'amateurs des concours Kodak ou des photos retravaillées
considérées seulement comme "jolies" ou "belles". Et d'ailleurs c'est
toujours la prise de vue originelle qui définit l'intérêt dans le temps..
Enfin je le crois..
Mais il est vrai que devant l'énorme accroissement du nombre de prises de
vues et d'exploitants de l'image, presse ou audiovisuel, je me plais, comme
je l'assume maintenant, à faire surtout de la radio qui, culturellement est
beaucoup plus intellectuelle que la photo en terme de hiérarchie des sens
... et de sens.... :-) Mais on ne se refait pas... je refais beaucoup plus
de photos depuis que je suis passé au reflex numérique ces mois derniers...
C'est un peu de la parlote, mais j'en mettrai bientôt en exposition
permanente sur un blog puisque je suis en reportage en permanence avec un
micro... et un appareil photo.. et c'est parfois difficile de faire comme
Edouard Tissé le cameraman d'Eisenstein qui disait pendant la révolution
d'octobre tenir une caméra d'une main et un pistolet de l'autre.. je suppose
que c'était un propos symbolique sur son engagement révolutionnaire, car je
ne crois pas que j'y arriverai et j'ai parfois du mal à tenir les deux en
même temps... :-(











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Charles VASSALLO
Palmerclaude wrote:

C'est la subjectivité du photographe qui définit sa règle du jeu. S'il
ressent qu'à la prise de vue il a ce qu'il veut c'est normal. S'il
s'aperçoit qu'il arrive à ses fins avec photoshop et des bidouilles à
base de masques ou de calques ou d'effets c'est aussi de la création.
Mais ce n'est peut-être plus un photographe, mais un peintre ou un
graphiste puisqu'il ne retranscrit pas une vision instantanée sans
artifice de la réalité qu'il voit. (Est-ce une vision pseudo
aristocratique d'un ego démesuré)


Hum... le photographe choisit son thème ou compose son image... mais il
n'a pas encore sa photo ; d'ailleurs, autant que je sache, beaucoup des
plus grands ne s'en préoccupent ou ne s'en préoccupaient guère. C'est
le tireur d'élite qui travaille dans l'ombre qui va se charger de la
faire sortir, et ça ne change pas grand chose qu'il fasse son boulot
avec les mains ou des bouts de papier sous l'agrandisseur ou avec la
quincaillerie de Photoshop. Autrement dit, je ne crois pas beaucoup à la
vision instantanée de la photo, mais tout au plus à une certaine idée de
ce que pourrait devenir cette photo; il reste à passer de l'idée à
l'objet. Le photographe ne fait que le premier pas ; il faut ensuite
tirer la photo et peu importe que ça se passe dans une chambre noire ou
devant un écran. Si c'est la même personne qui fait tout le boulot,
c'est à lui de savoir s'il se définit lui-même comme photographe ou non,
et ça n'a guère d'importance pour le public qui voit les **images**. Car
il vaut mieux parler d'images avant tout, quitte ensuite à préciser s'il
s'agit d'images photographiques ou non. Il y a une association bien
connue qui s'appelle les Gens d'Image; pas les Gens de Photo : ça doit
bien signifier quelque chose, non ?


Reste que pour les gens qui visualisent l'image, la perception et l'idée
sensible qu'il s'en font vient bien de la prise du vue, sujet, lumière,
cadrage etc... Donc mon point de vue reste valable.


Bah ! le mien aussi. Les gens lambda devant une image ne vont pas
chercher dans le who's who qui est l'auteur et quelles sont ses lubies.
Ils se débrouillent avec ce qu'il y a dans l'image, consciemment ou
inconsciemment, et il y a tout de même quelques règles du jeu que le
créateur de l'image a tout intérêt à connaître s'il veut contrôler la
portée de son travail. Et pour revenir à l'objet du fil, le choix du
cadre compte. On peut très s'arranger celui de l'appareil de prise de
vue (et on le fait généralement spontanément quand on compose sa prise
de vue) mais pourquoi donc s'y scotcherait-on si la qualité de l'image
recadrée peut supporter le recadrage?

Charles

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Palmerclaude
"Charles VASSALLO" a écrit dans le
message de news: 45d03652$0$25948$
Palmerclaude wrote:

C'est la subjectivité du photographe qui définit sa règle du jeu. S'il
ressent qu'à la prise de vue il a ce qu'il veut c'est normal. S'il
s'aperçoit qu'il arrive à ses fins avec photoshop et des bidouilles à
base de masques ou de calques ou d'effets c'est aussi de la création.
Mais ce n'est peut-être plus un photographe, mais un peintre ou un
graphiste puisqu'il ne retranscrit pas une vision instantanée sans
artifice de la réalité qu'il voit. (Est-ce une vision pseudo
aristocratique d'un ego démesuré)


Hum... le photographe choisit son thème ou compose son image... mais il
n'a pas encore sa photo ; d'ailleurs, autant que je sache, beaucoup des
plus grands ne s'en préoccupent ou ne s'en préoccupaient guère. C'est le
tireur d'élite qui travaille dans l'ombre qui va se charger de la faire
sortir, et ça ne change pas grand chose qu'il fasse son boulot avec les
mains ou des bouts de papier sous l'agrandisseur ou avec la quincaillerie
de Photoshop. Autrement dit, je ne crois pas beaucoup à la vision
instantanée de la photo, mais tout au plus à une certaine idée de ce que
pourrait devenir cette photo; il reste à passer de l'idée à l'objet. Le
photographe ne fait que le premier pas ; il faut ensuite tirer la photo et
peu importe que ça se passe dans une chambre noire ou devant un écran. Si
c'est la même personne qui fait tout le boulot, c'est à lui de savoir s'il
se définit lui-même comme photographe ou non, et ça n'a guère d'importance
pour le public qui voit les **images**. Car il vaut mieux parler d'images
avant tout, quitte ensuite à préciser s'il s'agit d'images photographiques
ou non. Il y a une association bien connue qui s'appelle les Gens d'Image;
pas les Gens de Photo : ça doit bien signifier quelque chose, non ?


Reste que pour les gens qui visualisent l'image, la perception et l'idée
sensible qu'il s'en font vient bien de la prise du vue, sujet, lumière,
cadrage etc... Donc mon point de vue reste valable.


Bah ! le mien aussi. Les gens lambda devant une image ne vont pas chercher
dans le who's who qui est l'auteur et quelles sont ses lubies. Ils se
débrouillent avec ce qu'il y a dans l'image, consciemment ou
inconsciemment, et il y a tout de même quelques règles du jeu que le
créateur de l'image a tout intérêt à connaître s'il veut contrôler la
portée de son travail. Et pour revenir à l'objet du fil, le choix du cadre
compte. On peut très s'arranger celui de l'appareil de prise de vue (et on
le fait généralement spontanément quand on compose sa prise de vue) mais
pourquoi donc s'y scotcherait-on si la qualité de l'image recadrée peut
supporter le recadrage?

Charle



Je n'ai pas trop le temps de continuer le deux jours qui viennent, mais ravi
de l'échange. Il serait intéressant que d'autres que nous deux s'y
penchent...






Avatar
Jean-Claude Péclard

Je n'ai pas trop le temps de continuer le deux jours qui viennent, mais ravi
de l'échange. Il serait intéressant que d'autres que nous deux s'y
penchent...


Si peu d'avis sont émis, c'est peut-être simplement que la question n'a que
peu d'importance pour beaucoup...
Je voudrais juste dire que j'ai suivit avec intérêt la discussion (Il
serait intéressant de savoir, comme sur les forums internet, combien de
visite a reçu le sujet)
Devant la profession de foi de Palmerclaude, je ne peux qu'être admiratif,
même si je ne partage pas les exigences auxquelles il s'astreint en matière
de cadrage.
Je suis tout de même surpris qu'avec une telle rigueur sur cette question,
il s'accorde parfois des coups de tampon pour gommer quelques détails...
Comme quoi, les exigences qu'on se pose sont peut-être liées à des modes.
ou des tendances momentannées!
P.S. Si je parle de lui à la troisième personne, il n'y a pas de mépris ou
d'ironie de ma part, c'est parcequ'il est sorti!

--
Salut,
Jean-Claude
www.maintenant.ch

Avatar
Palmerclaude
"Jean-Claude Péclard" <"jean-claude"at"maintenant.ch"> a écrit dans le
message de news:

Je n'ai pas trop le temps de continuer le deux jours qui viennent, mais
ravi
de l'échange. Il serait intéressant que d'autres que nous deux s'y
penchent...


Si peu d'avis sont émis, c'est peut-être simplement que la question n'a
que
peu d'importance pour beaucoup...
Je voudrais juste dire que j'ai suivit avec intérêt la discussion (Il
serait intéressant de savoir, comme sur les forums internet, combien de
visite a reçu le sujet)
Devant la profession de foi de Palmerclaude, je ne peux qu'être admiratif,
même si je ne partage pas les exigences auxquelles il s'astreint en
matière
de cadrage.
Je suis tout de même surpris qu'avec une telle rigueur sur cette question,
il s'accorde parfois des coups de tampon pour gommer quelques détails...
Comme quoi, les exigences qu'on se pose sont peut-être liées à des modes.
ou des tendances momentannées!
P.S. Si je parle de lui à la troisième personne, il n'y a pas de mépris ou
d'ironie de ma part, c'est parcequ'il est sorti!

--
Salut,
Jean-Claude
www.maintenant.ch


Je suis revenu, tant pis pour vous !
et je conforte mon point de vue avec ce lien que je vous suggère de regarder
religieusement :
http://www.worldpressphoto.com/index.php?option=com_photogallery&task=blogsection&id&Itemid6&bandwidth=high
Ces sont des photos des lauréats du World press photo, et je n'y vois guère
de recadrages ?
Cette accumulation de chefs ouvres récents vous paraît-elle de nature à
justifier mon point de vue? Apparemment je ne suis pas le seul à avoir cette
exigence... (Joao Silva, photographe sud africain, pour le New-York Times -
attaque de sniper à Karmah en Irak-octobre 2006)... même sous les balles de
snipers il n'envisage pas de recadrage, ce serait inutile. :-)


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Bour-Brown
Palmerclaude a écrit
( 45d206b3$0$27386$ )

http://www.worldpressphoto.com/index.php?option=com_photogallery&task=blogsection&id&Itemid6&bandwidth=high
Ces sont des photos des lauréats du World press photo, et je n'y vois
guère de recadrages ?


J'ouvre *une* image, quatrième ligne, cinquième photo, celle d'une fille
déshabillée (normal), je ne comprends pas l'image, je la regarde, des femmes
s'adressent à l'objectif, un enfant a une couverture sur la tête, elles ont
des gants, mazout ? brûlures ? je lis la légende, des touristes qui
aideraient des immigrants ? Des touristes avec des gants ??? Les blancs, le
noir, halos clairs dans le ciel au contact des têtes, cette image pue.

Avatar
Jean-Claude Péclard

J'ouvre *une* image, quatrième ligne, cinquième photo, celle d'une fille
déshabillée (normal), je ne comprends pas l'image, je la regarde, des femmes
s'adressent à l'objectif, un enfant a une couverture sur la tête, elles ont
des gants, mazout ? brûlures ? je lis la légende, des touristes qui
aideraient des immigrants ? Des touristes avec des gants ??? Les blancs, le
noir, halos clairs dans le ciel au contact des têtes, cette image pue.


Oui cette image pue, comme l'intrusion de naufragers sur une plage à
touristes de Grand Canarie.
Des gens voulaient un sorbet dans leur entracte annuel et se sont vu offrir
un bol de misère...
ça ne se refuse pas :-/

--
Salut,
Jean-Claude
www.maintenant.ch

Avatar
Palmerclaude
"Bour-Brown" a écrit dans le message de news:
45d20d37$0$27371$
Palmerclaude a écrit
( 45d206b3$0$27386$ )

http://www.worldpressphoto.com/index.php?option=com_photogallery&task=blogsection&id&Itemid6&bandwidth=high
Ces sont des photos des lauréats du World press photo, et je n'y vois
guère de recadrages ?


J'ouvre *une* image, quatrième ligne, cinquième photo, celle d'une fille
déshabillée (normal), je ne comprends pas l'image, je la regarde, des
femmes
s'adressent à l'objectif, un enfant a une couverture sur la tête, elles
ont
des gants, mazout ? brûlures ? je lis la légende, des touristes qui
aideraient des immigrants ? Des touristes avec des gants ??? Les blancs,
le
noir, halos clairs dans le ciel au contact des têtes, cette image pue.
Je n'ai pas tout regardé, et effectivement sur le plan éthique, on peut

discuter. Même en considérant le pire comme une création qui provoque des
réactions, c'est bien un point de vue sur la nécessité ou pas de recadrer un
original et de garder une attitude ferme sur la volonté du photographe
d'avoir un point de vue dès le départ.
ce qui prouve encore une fois à mon avis que ces photos font réagir,
qu'elles ne sont pas simplement le fruit de préoccupations d'esthètes, mais
une volonté de faire partager ou d'impliquer le public dans une vision - la
sienne - qui peut être différente e celle du photographe, mais qui
interpelle...






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Palmerclaude
"Bour-Brown" a écrit dans le message de news:
45d20d37$0$27371$
Palmerclaude a écrit
( 45d206b3$0$27386$ )

http://www.worldpressphoto.com/index.php?option=com_photogallery&task=blogsection&id&Itemid6&bandwidth=high
Ces sont des photos des lauréats du World press photo, et je n'y vois
guère de recadrages ?


J'ouvre *une* image, quatrième ligne, cinquième photo, celle d'une fille
déshabillée (normal), je ne comprends pas l'image, je la regarde, des
femmes
s'adressent à l'objectif, un enfant a une couverture sur la tête, elles
ont
des gants, mazout ? brûlures ? je lis la légende, des touristes qui
aideraient des immigrants ? Des touristes avec des gants ??? Les blancs,
le
noir, halos clairs dans le ciel au contact des têtes, cette image pue.
Je n'ai pas tout regardé, et effectivement sur le plan éthique, on peut

discuter. Même en considérant le pire comme une création qui provoque des
réactions, c'est bien un point de vue sur la nécessité ou pas de recadrer un
original et de garder une attitude ferme sur la volonté du photographe
d'avoir un point de vue dès le départ.
ce qui prouve encore une fois à mon avis que ces photos font réagir,
qu'elles ne sont pas simplement le fruit de préoccupations d'esthètes, mais
une volonté de faire partager ou d'impliquer le public dans une vision - la
sienne - qui peut être différente e celle du photographe, mais qui
interpelle...
Au demeurant on ne peut pas ignorer que ce concours est d'essence
américaine et donc dans la droite ligne de l'idéologie dominante ou du
manque de déontologie de certains photographes de presse, ce qui n'enlève
rien à mon propos.