Le nombre de documents anglophones où "Mb" et "MB" sont allègrement mélangés est malheureusement faramineux :-(
C'est même plus vicieux que ça, parce que tout le monde n'est pas d'accord sur le sens de "mega". Pour les informaticiens, qui aiment bien les puissances de 2, 1 Méga c'est 1024*1024 (2 puissance 20), et un megaoctets, c'est donc 8388608bits.
Dans le domaine des transmissions, on a souvent affaire à des électroniciens, qui se fichent complètement des puissances de 2, et un débit d'un mégabit/s c'est un million de bits par seconde.
Donc, un réseau qui a un débit nominal de 100Mbit/s, transmet bien 100 million de bits/s, soit un peu moins de 12 Mégaoctet/s pour un informaticien. Les benchmarks réseaux (iperf, ttcp, netperf...) donnent généralement bien des Mbit/s. Quand au débit affiché par des programmes de transfert de fichiers, tcp, ou autre... ça dépend!
La même incompréhension règne d'ailleurs dans le domaine des disques durs: pour les fabricants, un disque de 80 Go fait bien 80 millions d'octets, alors qu'un informaticien s'attendrait à ce qu'il en fasse presque 86...
On Mon, 27 Mar 2006 22:55:39 +0200, Fabien LE LEZ wrote:
Le nombre de documents anglophones où "Mb" et "MB" sont allègrement
mélangés est malheureusement faramineux :-(
C'est même plus vicieux que ça, parce que tout le monde n'est pas d'accord
sur le sens de "mega". Pour les informaticiens, qui aiment bien les
puissances de 2, 1 Méga c'est 1024*1024 (2 puissance 20), et un
megaoctets, c'est donc 8388608bits.
Dans le domaine des transmissions, on a souvent affaire à des
électroniciens, qui se fichent complètement des puissances de 2, et un
débit d'un mégabit/s c'est un million de bits par seconde.
Donc, un réseau qui a un débit nominal de 100Mbit/s, transmet bien 100
million de bits/s, soit un peu moins de 12 Mégaoctet/s pour un
informaticien. Les benchmarks réseaux (iperf, ttcp, netperf...) donnent
généralement bien des Mbit/s. Quand au débit affiché par des
programmes de transfert de fichiers, tcp, ou autre... ça dépend!
La même incompréhension règne d'ailleurs dans le domaine des disques durs:
pour les fabricants, un disque de 80 Go fait bien 80 millions d'octets,
alors qu'un informaticien s'attendrait à ce qu'il en fasse presque 86...
Le nombre de documents anglophones où "Mb" et "MB" sont allègrement mélangés est malheureusement faramineux :-(
C'est même plus vicieux que ça, parce que tout le monde n'est pas d'accord sur le sens de "mega". Pour les informaticiens, qui aiment bien les puissances de 2, 1 Méga c'est 1024*1024 (2 puissance 20), et un megaoctets, c'est donc 8388608bits.
Dans le domaine des transmissions, on a souvent affaire à des électroniciens, qui se fichent complètement des puissances de 2, et un débit d'un mégabit/s c'est un million de bits par seconde.
Donc, un réseau qui a un débit nominal de 100Mbit/s, transmet bien 100 million de bits/s, soit un peu moins de 12 Mégaoctet/s pour un informaticien. Les benchmarks réseaux (iperf, ttcp, netperf...) donnent généralement bien des Mbit/s. Quand au débit affiché par des programmes de transfert de fichiers, tcp, ou autre... ça dépend!
La même incompréhension règne d'ailleurs dans le domaine des disques durs: pour les fabricants, un disque de 80 Go fait bien 80 millions d'octets, alors qu'un informaticien s'attendrait à ce qu'il en fasse presque 86...
Fabien LE LEZ
On Wed, 29 Mar 2006 11:32:38 +0200, Gilles Berger Sabbatel :
La même incompréhension règne d'ailleurs dans le domaine des disques durs: pour les fabricants, un disque de 80 Go fait bien 80 millions d'octets, alors qu'un informaticien s'attendrait à ce qu'il en fasse presque 86...
Oui, mais là il y a une explication valable : la volonté de tromper le client.
On Wed, 29 Mar 2006 11:32:38 +0200, Gilles Berger Sabbatel
<Gilles.Berger@imag.fr>:
La même incompréhension règne d'ailleurs dans le domaine des disques durs:
pour les fabricants, un disque de 80 Go fait bien 80 millions d'octets,
alors qu'un informaticien s'attendrait à ce qu'il en fasse presque 86...
Oui, mais là il y a une explication valable : la volonté de tromper le
client.
On Wed, 29 Mar 2006 11:32:38 +0200, Gilles Berger Sabbatel :
La même incompréhension règne d'ailleurs dans le domaine des disques durs: pour les fabricants, un disque de 80 Go fait bien 80 millions d'octets, alors qu'un informaticien s'attendrait à ce qu'il en fasse presque 86...
Oui, mais là il y a une explication valable : la volonté de tromper le client.
Dominique ROUSSEAU
Le mer, 29 mar 2006 at 09:32 GMT, Gilles Berger Sabbatel a écrit :
C'est même plus vicieux que ça, parce que tout le monde n'est pas d'accord sur le sens de "mega". Pour les informaticiens, qui aiment bien les puissances de 2, 1 Méga c'est 1024*1024 (2 puissance 20), et un megaoctets, c'est donc 8388608bits.
Dans le domaine des transmissions, on a souvent affaire à des électroniciens, qui se fichent complètement des puissances de 2, et un débit d'un mégabit/s c'est un million de bits par seconde.
C'est pour cette raison qu'un effort de normalisation été fait pour différencier ce merdier : 1 ko = 1000 o 1 kio = 1024 o (et ça se prononce "kibi octet")
Les termes existent pour les autres multiples, aussi : http://fr.wikipedia.org/wiki/Pr%C3%A9fixe_binaire#Norme_C.C3.89I
reste plus qu'à faire rentrer ça dans la tête des informaticiens :o)
Dom
Le mer, 29 mar 2006 at 09:32 GMT, Gilles Berger Sabbatel <Gilles.Berger@imag.fr> a écrit :
C'est même plus vicieux que ça, parce que tout le monde n'est pas d'accord
sur le sens de "mega". Pour les informaticiens, qui aiment bien les
puissances de 2, 1 Méga c'est 1024*1024 (2 puissance 20), et un
megaoctets, c'est donc 8388608bits.
Dans le domaine des transmissions, on a souvent affaire à des
électroniciens, qui se fichent complètement des puissances de 2, et un
débit d'un mégabit/s c'est un million de bits par seconde.
C'est pour cette raison qu'un effort de normalisation été fait pour
différencier ce merdier :
1 ko = 1000 o
1 kio = 1024 o
(et ça se prononce "kibi octet")
Les termes existent pour les autres multiples, aussi :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pr%C3%A9fixe_binaire#Norme_C.C3.89I
reste plus qu'à faire rentrer ça dans la tête des informaticiens :o)
Le mer, 29 mar 2006 at 09:32 GMT, Gilles Berger Sabbatel a écrit :
C'est même plus vicieux que ça, parce que tout le monde n'est pas d'accord sur le sens de "mega". Pour les informaticiens, qui aiment bien les puissances de 2, 1 Méga c'est 1024*1024 (2 puissance 20), et un megaoctets, c'est donc 8388608bits.
Dans le domaine des transmissions, on a souvent affaire à des électroniciens, qui se fichent complètement des puissances de 2, et un débit d'un mégabit/s c'est un million de bits par seconde.
C'est pour cette raison qu'un effort de normalisation été fait pour différencier ce merdier : 1 ko = 1000 o 1 kio = 1024 o (et ça se prononce "kibi octet")
Les termes existent pour les autres multiples, aussi : http://fr.wikipedia.org/wiki/Pr%C3%A9fixe_binaire#Norme_C.C3.89I
reste plus qu'à faire rentrer ça dans la tête des informaticiens :o)
Dom
Pascal Hambourg
Salut,
La même incompréhension règne d'ailleurs dans le domaine des disques durs: pour les fabricants, un disque de 80 Go fait bien 80 millions d'octets,
80 milliards.
alors qu'un informaticien s'attendrait à ce qu'il en fasse presque 86...
Parce que les informaticiens ne savent pas lire. :-p
Salut,
La même incompréhension règne d'ailleurs dans le domaine des disques durs:
pour les fabricants, un disque de 80 Go fait bien 80 millions d'octets,
80 milliards.
alors qu'un informaticien s'attendrait à ce qu'il en fasse presque 86...
Parce que les informaticiens ne savent pas lire. :-p
La même incompréhension règne d'ailleurs dans le domaine des disques durs: pour les fabricants, un disque de 80 Go fait bien 80 millions d'octets,
80 milliards.
alors qu'un informaticien s'attendrait à ce qu'il en fasse presque 86...
Parce que les informaticiens ne savent pas lire. :-p
Pascal Hambourg
C'est pour cette raison qu'un effort de normalisation été fait pour différencier ce merdier : 1 ko = 1000 o 1 kio = 1024 o (et ça se prononce "kibi octet")
Et ça s'écrit "Kio", avec un K majuscule, pour ne pas trop perturber les vieilles habitudes des informaticiens qui n'auront qu'à insérer un "i".
Les termes existent pour les autres multiples, aussi : http://fr.wikipedia.org/wiki/Pr%C3%A9fixe_binaire#Norme_C.C3.89I
reste plus qu'à faire rentrer ça dans la tête des informaticiens :o)
Au vu des réactions de certains réfractaires, c'est pas gagné...
C'est pour cette raison qu'un effort de normalisation été fait pour
différencier ce merdier :
1 ko = 1000 o
1 kio = 1024 o
(et ça se prononce "kibi octet")
Et ça s'écrit "Kio", avec un K majuscule, pour ne pas trop perturber les
vieilles habitudes des informaticiens qui n'auront qu'à insérer un "i".
Les termes existent pour les autres multiples, aussi :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pr%C3%A9fixe_binaire#Norme_C.C3.89I
reste plus qu'à faire rentrer ça dans la tête des informaticiens :o)
Au vu des réactions de certains réfractaires, c'est pas gagné...
C'est pour cette raison qu'un effort de normalisation été fait pour différencier ce merdier : 1 ko = 1000 o 1 kio = 1024 o (et ça se prononce "kibi octet")
Et ça s'écrit "Kio", avec un K majuscule, pour ne pas trop perturber les vieilles habitudes des informaticiens qui n'auront qu'à insérer un "i".
Les termes existent pour les autres multiples, aussi : http://fr.wikipedia.org/wiki/Pr%C3%A9fixe_binaire#Norme_C.C3.89I
reste plus qu'à faire rentrer ça dans la tête des informaticiens :o)
Au vu des réactions de certains réfractaires, c'est pas gagné...
Fabien LE LEZ
On Wed, 29 Mar 2006 11:32:38 +0200, Gilles Berger Sabbatel :
Dans le domaine des transmissions, on a souvent affaire à des électroniciens, qui se fichent complètement des puissances de 2, et un débit d'un mégabit/s c'est un million de bits par seconde.
OK pour les bits...
La même incompréhension règne d'ailleurs dans le domaine des disques durs: pour les fabricants, un disque de 80 Go fait bien 80 millions d'octets,
... mais quand on parle d'octets, on part déjà sur des puissances de 2 (2^3 bits). Donc, si les multiples doivent être des puissances de 10, il ne faut plus parler d'octets, mais de "décabits".
On Wed, 29 Mar 2006 11:32:38 +0200, Gilles Berger Sabbatel
<Gilles.Berger@imag.fr>:
Dans le domaine des transmissions, on a souvent affaire à des
électroniciens, qui se fichent complètement des puissances de 2, et un
débit d'un mégabit/s c'est un million de bits par seconde.
OK pour les bits...
La même incompréhension règne d'ailleurs dans le domaine des disques durs:
pour les fabricants, un disque de 80 Go fait bien 80 millions d'octets,
... mais quand on parle d'octets, on part déjà sur des puissances de 2
(2^3 bits).
Donc, si les multiples doivent être des puissances de 10, il ne faut
plus parler d'octets, mais de "décabits".
On Wed, 29 Mar 2006 11:32:38 +0200, Gilles Berger Sabbatel :
Dans le domaine des transmissions, on a souvent affaire à des électroniciens, qui se fichent complètement des puissances de 2, et un débit d'un mégabit/s c'est un million de bits par seconde.
OK pour les bits...
La même incompréhension règne d'ailleurs dans le domaine des disques durs: pour les fabricants, un disque de 80 Go fait bien 80 millions d'octets,
... mais quand on parle d'octets, on part déjà sur des puissances de 2 (2^3 bits). Donc, si les multiples doivent être des puissances de 10, il ne faut plus parler d'octets, mais de "décabits".
Laurent
Oui, mais là il y a une explication valable : la volonté de tromper le client. Oui, mais comme en plus, ils jouent sur la capacité non formatée, ça
baisse encore :)
Oui, mais là il y a une explication valable : la volonté de tromper le
client.
Oui, mais comme en plus, ils jouent sur la capacité non formatée, ça