Riquer Vincent a pensé très fort :
> clockman wrote:
> [...]
>
> On essaye de télécharger le beta de Windows 7 (un système léger et
> performant, qui ne nécessite *que* 1Go de RAM, 16Go d'espace disque, et
> un processeur cadencé à 1GHz au moins (cf.
> http://www.microsoft.com/windows/windows-7/beta-download.aspx)
>
> Manque de bol, le téléchargement semble ne pas fonctionner avec
> Firefox/Linux...
Le prérequis est le mêm pour une Ubuntu 64 bits avec KDE, surtout la 4
J'ai testé, et le système au démarrage bouffe dans les 700 MB, sans
antivirus
W7 a une interface en effet plus réactive que Vista, et la consommation
de ressources...Bon, c'est fait pour les machines qui sortiront dès
qu'il sera dipos
Metre du nouveau soft sur du vieux matos, c'est idiot, c'est plus une
perte de temps qu'autre chose
W7, après l'avoir testé, est bien le meilleur Windows jamais fait par
Microsoft
C'est même le meilleur système jamais concu
Linux est pas mal aussi, mais avec son architecture héritée, et même
piquée, aux UNIX des années 70, sera toujours grotesque
C'est la vie: Des programmeurs bien payés font du meilleur boulot que
des crèves la faim
C'est vrai pour tout d'ailleurs: Même le communisme est mort !
La preuve, même MAC OS X, un UNIX bricolé par des gens bien payés, et
de trèèèèès loin supérieur à Linux
Linux fait fausse route sur tous les plans, rien de juste. Il n'est bon
que pour une "Elite" qui impressionne les ménagères avec des lignes de
commandes incompréhensibles
C'est rigolo ou triste, suivant l'humeur, mais ca va pas très loin, et
le système reeste confiné dans cette élite, qui de toute facon n'aime
pas les gens qui ne "connaissent rien" à l'informatique, ce qui les
rends eux-même pas très cool à fréquenter
L'immaturité des Linuxiens est totale: Alors que pour eux, la seule
chose utile à faire est encore de recompiler son noyau et tester des
programmes jamais terminé, les utilsateurs de Windows ou Appple
préfèrent faire de la musique, commuqier sur les résaux sociaux, ou
créer des choses compréhensibles par les gens normalements constitués
Le Linuxien parle de process, d'ordonancment, de compilation, de SWAP,
de fichiers à modifier pour configurer un démarrage de deamon, etc.
Le Windowsien parle amitié, réseau sociale, ouverture, créativité, et
il va faire la fête
Le premier est clairmenten rupture avec la société
Ce qui est la seule hypothèse que vise celui qui crée une boite.
Non. Certains y rêvent, mais très peu ont ce but.
Viser la fortune quand tu ouvres un kebab, un salon de coiffure ou une entreprise de peinture... La tronche du banquier devant le business plan avec objectif entrée en bourse et rachat par une multinationale pour quelques millions... :-D
A+ JF
Michel Talon a écrit :
- tu fais fortune (ton second cas de figure).
Ce qui est la seule hypothèse que vise celui qui crée une boite.
Non. Certains y rêvent, mais très peu ont ce but.
Viser la fortune quand tu ouvres un kebab, un salon de coiffure ou une
entreprise de peinture... La tronche du banquier devant le business plan
avec objectif entrée en bourse et rachat par une multinationale pour
quelques millions... :-D
Ce qui est la seule hypothèse que vise celui qui crée une boite.
Non. Certains y rêvent, mais très peu ont ce but.
Viser la fortune quand tu ouvres un kebab, un salon de coiffure ou une entreprise de peinture... La tronche du banquier devant le business plan avec objectif entrée en bourse et rachat par une multinationale pour quelques millions... :-D
A+ JF
talon
JKB wrote:
inspecteurs du corps enseignant comme exemple), le système demande pour fonctionner toujours plus de fonctionnaires alors que si tous ceux-ci travaillaient _normalement_ (juste normalement, sans exploiter personne), on aurait besoin de deux fois moins de fonctionnaires. Le nombre de fonctionnaires a été doublé en France depuis 1992 (chiffres officiels), que je sache, en 1992, la France n'était pas sous-administrée.
Une grande partie de cette augmentation directement liée à l'augmentation des effectifs de l'éducation nationale, elle même liée à l'augmentation des effectifs scolarisés dans les écoles, lycées, universités. A mon époque, il y avait peut être 20% des gens commençant à l'école primaire qui finissaient avec le bac et allaient en fac. Maintenant il doit y en avoir 60% au moins. Ca change tous les chiffres. Que ce soit une bonne ou une mauvaise chose, est un autre problème. Ca a été un choix de l'équipe Jospin Allègre notamment, mais aussi de bien d'autres. Par la suite Allègre a écrit noir sur blanc que c'était une connerie (dans le Monde, en particulier). L'autre facteur d'inflation administrative, la décentralisation, dont on nous a rebattu les oreilles sur combien c'était génial. Chaque potentat local a multiplié son administration a l'infini pour caser tous ses clients. Maintenant avec l'autonomie des universités on voit la même chose se reproduire, chaque président veut se constituer une armada d'administratifs pour gérer son nouveau pouvoir.
intérêts des salariés et des patrons des PME sont à peu près les mêmes. Après, qu'ils se fassent bourrer le mou par les dernières conneries comme le SMIC à 1500 euros, c'est autre chose, mais il ne faudra pas qu'il viennent pleurer. Les plus anciens ici se rappelleront les promesses de 1981 et les deux ou trois dévaluations qui ont suivi...
Bien enfin un point sur lequel je suis d'accord, le SMIC trop élevé est la cause principale du différentiel de chômage entre la France et les pays voisins, accessoirement la cause principale du fait que la classe moyenne se retrouve voisine du SMIC et donc se sent paupérisée, aussi la cause principale de l'augmentation vertigineuse des couts de construction qui ont nourri la spéculation immobilière et là encore paupérisé les classes moyennes qui ne peuvent plus se loger. Or la gauche comme la droite ont trouvé bon de flatter les couches inférieures de la poulation en augmentant sans arrêt le SMIC - pour la droite c'était le moyen de gagner des voix sur la gauche et de contrer les classes moyennes qui sont vues comme essentiellement socialistes, pour la gauche c'est de la connerie dogmatique pure et simple. L'une des rares choses bien que je reconnais à Sarkozy, il a décidé de rompre avec cette politique de flatterie et de ne pas donner de "coup de pouce" au SMIC.
--
Michel TALON
JKB <knatschke@koenigsberg.fr> wrote:
inspecteurs du corps enseignant comme exemple), le système demande pour
fonctionner toujours plus de fonctionnaires alors que si tous ceux-ci
travaillaient _normalement_ (juste normalement, sans exploiter
personne), on aurait besoin de deux fois moins de fonctionnaires. Le
nombre de fonctionnaires a été doublé en France depuis 1992 (chiffres
officiels), que je sache, en 1992, la France n'était pas
sous-administrée.
Une grande partie de cette augmentation directement liée à
l'augmentation des effectifs de l'éducation nationale, elle même liée à
l'augmentation des effectifs scolarisés dans les écoles, lycées,
universités. A mon époque, il y avait peut être 20% des gens commençant
à l'école primaire qui finissaient avec le bac et allaient en fac.
Maintenant il doit y en avoir 60% au moins. Ca change tous les chiffres.
Que ce soit une bonne ou une mauvaise chose, est un autre problème.
Ca a été un choix de l'équipe Jospin Allègre notamment, mais aussi de
bien d'autres. Par la suite Allègre a écrit noir sur blanc que c'était
une connerie (dans le Monde, en particulier). L'autre facteur
d'inflation administrative, la décentralisation, dont on nous a rebattu
les oreilles sur combien c'était génial. Chaque potentat local a
multiplié son administration a l'infini pour caser tous ses clients.
Maintenant avec l'autonomie des universités on voit la même chose se
reproduire, chaque président veut se constituer une armada
d'administratifs pour gérer son nouveau pouvoir.
intérêts des salariés et des patrons des PME sont à peu près les mêmes.
Après, qu'ils se fassent bourrer le mou par les dernières conneries
comme le SMIC à 1500 euros, c'est autre chose, mais il ne faudra pas
qu'il viennent pleurer. Les plus anciens ici se rappelleront les
promesses de 1981 et les deux ou trois dévaluations qui ont suivi...
Bien enfin un point sur lequel je suis d'accord, le SMIC trop élevé est
la cause principale du différentiel de chômage entre la France et les
pays voisins, accessoirement la cause principale du fait que la classe
moyenne se retrouve voisine du SMIC et donc se sent paupérisée, aussi
la cause principale de l'augmentation vertigineuse des couts de
construction qui ont nourri la spéculation immobilière et là encore
paupérisé les classes moyennes qui ne peuvent plus se loger. Or la
gauche comme la droite ont trouvé bon de flatter les couches inférieures
de la poulation en augmentant sans arrêt le SMIC - pour la droite
c'était le moyen de gagner des voix sur la gauche et de contrer les
classes moyennes qui sont vues comme essentiellement socialistes, pour
la gauche c'est de la connerie dogmatique pure et simple. L'une des
rares choses bien que je reconnais à Sarkozy, il a décidé de rompre avec
cette politique de flatterie et de ne pas donner de "coup de pouce" au
SMIC.
inspecteurs du corps enseignant comme exemple), le système demande pour fonctionner toujours plus de fonctionnaires alors que si tous ceux-ci travaillaient _normalement_ (juste normalement, sans exploiter personne), on aurait besoin de deux fois moins de fonctionnaires. Le nombre de fonctionnaires a été doublé en France depuis 1992 (chiffres officiels), que je sache, en 1992, la France n'était pas sous-administrée.
Une grande partie de cette augmentation directement liée à l'augmentation des effectifs de l'éducation nationale, elle même liée à l'augmentation des effectifs scolarisés dans les écoles, lycées, universités. A mon époque, il y avait peut être 20% des gens commençant à l'école primaire qui finissaient avec le bac et allaient en fac. Maintenant il doit y en avoir 60% au moins. Ca change tous les chiffres. Que ce soit une bonne ou une mauvaise chose, est un autre problème. Ca a été un choix de l'équipe Jospin Allègre notamment, mais aussi de bien d'autres. Par la suite Allègre a écrit noir sur blanc que c'était une connerie (dans le Monde, en particulier). L'autre facteur d'inflation administrative, la décentralisation, dont on nous a rebattu les oreilles sur combien c'était génial. Chaque potentat local a multiplié son administration a l'infini pour caser tous ses clients. Maintenant avec l'autonomie des universités on voit la même chose se reproduire, chaque président veut se constituer une armada d'administratifs pour gérer son nouveau pouvoir.
intérêts des salariés et des patrons des PME sont à peu près les mêmes. Après, qu'ils se fassent bourrer le mou par les dernières conneries comme le SMIC à 1500 euros, c'est autre chose, mais il ne faudra pas qu'il viennent pleurer. Les plus anciens ici se rappelleront les promesses de 1981 et les deux ou trois dévaluations qui ont suivi...
Bien enfin un point sur lequel je suis d'accord, le SMIC trop élevé est la cause principale du différentiel de chômage entre la France et les pays voisins, accessoirement la cause principale du fait que la classe moyenne se retrouve voisine du SMIC et donc se sent paupérisée, aussi la cause principale de l'augmentation vertigineuse des couts de construction qui ont nourri la spéculation immobilière et là encore paupérisé les classes moyennes qui ne peuvent plus se loger. Or la gauche comme la droite ont trouvé bon de flatter les couches inférieures de la poulation en augmentant sans arrêt le SMIC - pour la droite c'était le moyen de gagner des voix sur la gauche et de contrer les classes moyennes qui sont vues comme essentiellement socialistes, pour la gauche c'est de la connerie dogmatique pure et simple. L'une des rares choses bien que je reconnais à Sarkozy, il a décidé de rompre avec cette politique de flatterie et de ne pas donner de "coup de pouce" au SMIC.
--
Michel TALON
Stephane TOUGARD
Mihamina Rakotomandimby (R12y) wrote:
Dans ce cas, que proposerais-tu aux cheminots pour "faire pression"? Ont-ils d'autres moyens? (en tenant compte de leurs antécédents)
Rien. Je leur propose deja de faire leur travail. En fait, je comprends meme pas la necessite de faire pression pour quoi que ce soit. Si le boulot est pas bien, ils demissionnent et trouvent un boulot qui leur convient et on en parle plus.
Mihamina Rakotomandimby (R12y) wrote:
Dans ce cas, que proposerais-tu aux cheminots pour "faire pression"?
Ont-ils d'autres moyens? (en tenant compte de leurs antécédents)
Rien. Je leur propose deja de faire leur travail. En fait, je comprends
meme pas la necessite de faire pression pour quoi que ce soit. Si le
boulot est pas bien, ils demissionnent et trouvent un boulot qui leur
convient et on en parle plus.
Dans ce cas, que proposerais-tu aux cheminots pour "faire pression"? Ont-ils d'autres moyens? (en tenant compte de leurs antécédents)
Rien. Je leur propose deja de faire leur travail. En fait, je comprends meme pas la necessite de faire pression pour quoi que ce soit. Si le boulot est pas bien, ils demissionnent et trouvent un boulot qui leur convient et on en parle plus.
remy
Cumbalero a écrit :
remy a écrit :
c'est un moteur comme un autre tiens à ce sujet je te fais le pari que la crise purement financière va occasionner des changements politiques profonds du côté du soleil levant
Ouaip. Selon pas mal d'analystes, une croissance au dessous de 8% et c'est l'écroulement du système chinois et par conséquent du régime.
j'irai pas jusqu'à l'écroulement mais cela a déjà commencé par un petit symbole comme la condamnation à mort pour les coupables dans l'histoire du lait
cela je crois s'appelle une condamnation du profit à tout crin et en plus cela calme les gens
La démocratie en Chine? Et pourquoi pas un noir à la Maison Blanche tant qu'on y est?
tu rêves:-) , de toute manière il les a bien prise ,il ne peut pas faire grand chose:-(
A+ JF
-- http://remyaumeunier.chez-alice.fr/
Cumbalero a écrit :
remy a écrit :
c'est un moteur comme un autre tiens à ce sujet je te fais
le pari que la crise purement financière va occasionner des
changements politiques profonds du côté du soleil levant
Ouaip. Selon pas mal d'analystes, une croissance au dessous de 8% et
c'est l'écroulement du système chinois et par conséquent du régime.
j'irai pas jusqu'à l'écroulement
mais cela a déjà commencé
par un petit symbole comme la condamnation à mort pour les coupables
dans l'histoire du lait
cela je crois s'appelle une condamnation du profit à tout crin
et en plus cela calme les gens
La démocratie en Chine? Et pourquoi pas un noir à la Maison Blanche tant
qu'on y est?
tu rêves:-)
, de toute manière il les a bien prise ,il ne peut pas faire grand
chose:-(
c'est un moteur comme un autre tiens à ce sujet je te fais le pari que la crise purement financière va occasionner des changements politiques profonds du côté du soleil levant
Ouaip. Selon pas mal d'analystes, une croissance au dessous de 8% et c'est l'écroulement du système chinois et par conséquent du régime.
j'irai pas jusqu'à l'écroulement mais cela a déjà commencé par un petit symbole comme la condamnation à mort pour les coupables dans l'histoire du lait
cela je crois s'appelle une condamnation du profit à tout crin et en plus cela calme les gens
La démocratie en Chine? Et pourquoi pas un noir à la Maison Blanche tant qu'on y est?
tu rêves:-) , de toute manière il les a bien prise ,il ne peut pas faire grand chose:-(
A+ JF
-- http://remyaumeunier.chez-alice.fr/
talon
pehache-tolai wrote:
Comme si en France les postes en labo s'obtenaient autrement que par copinage. Celui qui ne connait pas les bonnes personnes n'a aucune chance. S'ensuit une consanguinité intellectuelle redoutable dans les labos, avec des gens qui manquent totalement d'ouverture d'esprit parce qu'il ont passé leur temps à s'accrocher comme des moules à un endroit pour espérer y faire leur trou un jour, au lieu d'aller prendre l'air ailleurs. Partir faire un post-doc à l'étranger par exemple c'est prendre le risque de ne pas trouver de poste en revenant parce que tous ceux qui sont restés bien au chaud sur place vont passer devant.
J'ai l'impression que tu es, toi aussi complètement désinformé. Dans ma discipline, et je sais que c'est pareil en maths, il est de fait impossible d'être recruté dans son université, et impossible d'être recruté sans avoir fait au moins un et souvent plusieurs post-docs. J'ai fait partie de commissions de spécialistes à Montpellier, il n'y a jamais eu de recrutement local, et on a toujours pris le candidat qui nous paraissait le meilleur - évidemment dans la limite des candidats qui s'étaient présentés, parce que le vrai problème c'est que les gens de valeur se présentent de moins en moins en France. Au CNRS l'an dernier il y a eu tellement de recrutement local que tous les entrants sauf un étaient de nationalité étrangère (je parle de physique théorique). Dans mon université, comme je le disais le poste de MdC que l'on avait obtenu n'a pas été pourvu car on n'avait pas de candidat de valeur dans la thématique qu'on voulait. Les deux derniers recrutements de *professeurs* se sont passés très difficilement, on avait très peu de candidats et il a fallu prendre des gens qui n'étaient pas rééllement dans la thématique qu'on voulait. Les phénomènes que tu décrit se passent peut être dans des universités merdiques de province, ou dans des disciplines où on a recruté massivement des tocards comme l'informatique, vu qu'il fallait assurer beaucoup d'heures de cours, et que tous les gens de valeur allaient dans le privé gagner 4 fois plus. Ils ne sont absolument pas représentatifs de la situation actuelle dans les secteurs qui marchent bien. Je crains fort qu'on y revienne à toute vitesse avec l'autonomie des universités, qui va conduire à ce que tous les pistonnés du président soient casés, comme ça se passe dans toutes les administrations déconcentrées.
--
Michel TALON
pehache-tolai <pehache.7@gmail.com> wrote:
Comme si en France les postes en labo s'obtenaient autrement que par
copinage. Celui qui ne connait pas les bonnes personnes n'a aucune chance.
S'ensuit une consanguinité intellectuelle redoutable dans les labos, avec
des gens qui manquent totalement d'ouverture d'esprit parce qu'il ont passé
leur temps à s'accrocher comme des moules à un endroit pour espérer y faire
leur trou un jour, au lieu d'aller prendre l'air ailleurs. Partir faire un
post-doc à l'étranger par exemple c'est prendre le risque de ne pas trouver
de poste en revenant parce que tous ceux qui sont restés bien au chaud sur
place vont passer devant.
J'ai l'impression que tu es, toi aussi complètement désinformé. Dans ma
discipline, et je sais que c'est pareil en maths, il est de fait
impossible d'être recruté dans son université, et impossible d'être
recruté sans avoir fait au moins un et souvent plusieurs post-docs. J'ai
fait partie de commissions de spécialistes à Montpellier, il n'y a
jamais eu de recrutement local, et on a toujours pris le candidat qui
nous paraissait le meilleur - évidemment dans la limite des candidats
qui s'étaient présentés, parce que le vrai problème c'est que les gens
de valeur se présentent de moins en moins en France. Au CNRS l'an
dernier il y a eu tellement de recrutement local que tous les entrants
sauf un étaient de nationalité étrangère (je parle de physique
théorique). Dans mon université, comme je le disais le poste de MdC que
l'on avait obtenu n'a pas été pourvu car on n'avait pas de candidat de
valeur dans la thématique qu'on voulait. Les deux derniers recrutements
de *professeurs* se sont passés très difficilement, on avait très peu de
candidats et il a fallu prendre des gens qui n'étaient pas rééllement
dans la thématique qu'on voulait. Les phénomènes que tu décrit se
passent peut être dans des universités merdiques de province, ou dans
des disciplines où on a recruté massivement des tocards comme
l'informatique, vu qu'il fallait assurer beaucoup d'heures de cours, et
que tous les gens de valeur allaient dans le privé gagner 4 fois plus.
Ils ne sont absolument pas représentatifs de la situation actuelle dans
les secteurs qui marchent bien. Je crains fort qu'on y revienne à toute
vitesse avec l'autonomie des universités, qui va conduire à ce que tous
les pistonnés du président soient casés, comme ça se passe dans toutes
les administrations déconcentrées.
Comme si en France les postes en labo s'obtenaient autrement que par copinage. Celui qui ne connait pas les bonnes personnes n'a aucune chance. S'ensuit une consanguinité intellectuelle redoutable dans les labos, avec des gens qui manquent totalement d'ouverture d'esprit parce qu'il ont passé leur temps à s'accrocher comme des moules à un endroit pour espérer y faire leur trou un jour, au lieu d'aller prendre l'air ailleurs. Partir faire un post-doc à l'étranger par exemple c'est prendre le risque de ne pas trouver de poste en revenant parce que tous ceux qui sont restés bien au chaud sur place vont passer devant.
J'ai l'impression que tu es, toi aussi complètement désinformé. Dans ma discipline, et je sais que c'est pareil en maths, il est de fait impossible d'être recruté dans son université, et impossible d'être recruté sans avoir fait au moins un et souvent plusieurs post-docs. J'ai fait partie de commissions de spécialistes à Montpellier, il n'y a jamais eu de recrutement local, et on a toujours pris le candidat qui nous paraissait le meilleur - évidemment dans la limite des candidats qui s'étaient présentés, parce que le vrai problème c'est que les gens de valeur se présentent de moins en moins en France. Au CNRS l'an dernier il y a eu tellement de recrutement local que tous les entrants sauf un étaient de nationalité étrangère (je parle de physique théorique). Dans mon université, comme je le disais le poste de MdC que l'on avait obtenu n'a pas été pourvu car on n'avait pas de candidat de valeur dans la thématique qu'on voulait. Les deux derniers recrutements de *professeurs* se sont passés très difficilement, on avait très peu de candidats et il a fallu prendre des gens qui n'étaient pas rééllement dans la thématique qu'on voulait. Les phénomènes que tu décrit se passent peut être dans des universités merdiques de province, ou dans des disciplines où on a recruté massivement des tocards comme l'informatique, vu qu'il fallait assurer beaucoup d'heures de cours, et que tous les gens de valeur allaient dans le privé gagner 4 fois plus. Ils ne sont absolument pas représentatifs de la situation actuelle dans les secteurs qui marchent bien. Je crains fort qu'on y revienne à toute vitesse avec l'autonomie des universités, qui va conduire à ce que tous les pistonnés du président soient casés, comme ça se passe dans toutes les administrations déconcentrées.
--
Michel TALON
talon
remy ;> wrote:
complètement d'accord l'apparence richesse que tu décris vient la plupart du temps des retraités qui arrivent tout droit de la fonction publique
N'importe quoi, c'est pas les retraîtés de la fonction publique qui ont des bateaux à l'appontement, c'est toute la gentry locale, médecins, notaires, patrons de PME de tout poil.
--
Michel TALON
remy <remy@fctpas.fr;> wrote:
complètement d'accord l'apparence richesse que tu décris vient la
plupart du temps des retraités qui arrivent tout droit de la fonction
publique
N'importe quoi, c'est pas les retraîtés de la fonction publique qui ont
des bateaux à l'appontement, c'est toute la gentry locale, médecins,
notaires, patrons de PME de tout poil.
complètement d'accord l'apparence richesse que tu décris vient la plupart du temps des retraités qui arrivent tout droit de la fonction publique
N'importe quoi, c'est pas les retraîtés de la fonction publique qui ont des bateaux à l'appontement, c'est toute la gentry locale, médecins, notaires, patrons de PME de tout poil.
--
Michel TALON
Stephane TOUGARD
Cumbalero wrote:
Et ici, Google et Yahoo ne filtrent pas ce que peut renvoyer une requête "Chine Tibet".
Tu veux que je te donne le resultat de la recherche pour te demontrer qu'ici non plus ?
La premiere entree vient du Figaro, la seconde va sur Wikipedia (que je joins sans probleme non plus) et la troisieme va sur le Monde.
Au moment des JOs, certains journalistes occidentaux avaient du mal à bosser ne serait-ce que parce que le site web de leur journal était interdit depuis la Chine.
Franchement, meme si c'est vrai (et j'attends tes sources et les exemples), c'est vraiment pas dur a contourner (les resultats ci-dessus ont ete retournes sans aucun moyen pour contourner les filtres chinois).
vis d'une situation que tu as choisi d'ignorer, je dirais presque de la fuir, je ne trouve pas d'autre mot, même si je n'aime pas la connotation de lâcheté qu'il y a dans ce verbe, et que je ne te prête pas.
Tu as raison, j'ai fuis la France et je le revendique. "Lache" n'est pas le mot, disons plutot que je ne me sens pas particulierement Francais, je suis ne sur cette planete et je me donne les moyens d'y vivre au mieux. Je n'ai, en soit, aucune raison de vivre en France parce que j'y suis ne.
Certes, tu as fait des choix dont tu nous as expliqué qu'ils te permettent de ne pas avoir de voiture. Si on fait tous les mêmes, ça va être un sacré merdier! C'est sûr que si on se casse tous à l'autre bout du monde, il n'y aura plus une voiture dans nos villes. Mais vu ce que ça consomme un avion, je suis pas certain qu'on y gagne en pollution... :-p
Je n'ai jamais defendu MA solution. Chacun fait ce qu'il veut et ca me regarde pas. Par contre, je pretends que vivre a Paris, travailler en banlieue et utiliser la voiture pour joindre les deux bouts ... c'est une connerie.
Surtout qu'il y a des solutions et qu'on a pas forcement besoin de l'Etat pour nous assister et les mettre en place : co-voiturage, moto, velo, transports en commun, tele-travail (complet ou partiel), prendre un boulot plus pret ... Il y en a d'autres, faut les chercher, mais faut deja avoir la volonte de se dire "bon, qu'est ce que je pourrais faire pour essayer de pas prendre ma bagnole" plutot que de se dire qu'on a pas le choix.
Cumbalero wrote:
Et ici, Google et Yahoo ne filtrent pas ce que peut renvoyer une requête
"Chine Tibet".
Tu veux que je te donne le resultat de la recherche pour te demontrer
qu'ici non plus ?
La premiere entree vient du Figaro, la seconde va sur Wikipedia (que je
joins sans probleme non plus) et la troisieme va sur le Monde.
Au moment des JOs, certains journalistes occidentaux avaient du mal à
bosser ne serait-ce que parce que le site web de leur journal était
interdit depuis la Chine.
Franchement, meme si c'est vrai (et j'attends tes sources et les
exemples), c'est vraiment pas dur a contourner (les resultats ci-dessus
ont ete retournes sans aucun moyen pour contourner les filtres chinois).
vis d'une situation que tu as choisi d'ignorer, je dirais presque de la
fuir, je ne trouve pas d'autre mot, même si je n'aime pas la connotation
de lâcheté qu'il y a dans ce verbe, et que je ne te prête pas.
Tu as raison, j'ai fuis la France et je le revendique. "Lache" n'est pas
le mot, disons plutot que je ne me sens pas particulierement Francais,
je suis ne sur cette planete et je me donne les moyens d'y vivre au
mieux. Je n'ai, en soit, aucune raison de vivre en France parce que j'y
suis ne.
Certes, tu as fait des choix dont tu nous as expliqué qu'ils te
permettent de ne pas avoir de voiture. Si on fait tous les mêmes, ça va
être un sacré merdier! C'est sûr que si on se casse tous à l'autre bout
du monde, il n'y aura plus une voiture dans nos villes. Mais vu ce que
ça consomme un avion, je suis pas certain qu'on y gagne en pollution... :-p
Je n'ai jamais defendu MA solution. Chacun fait ce qu'il veut et ca me
regarde pas. Par contre, je pretends que vivre a Paris, travailler en
banlieue et utiliser la voiture pour joindre les deux bouts ... c'est
une connerie.
Surtout qu'il y a des solutions et qu'on a pas forcement besoin de
l'Etat pour nous assister et les mettre en place : co-voiturage, moto,
velo, transports en commun, tele-travail (complet ou partiel), prendre
un boulot plus pret ... Il y en a d'autres, faut les chercher, mais faut
deja avoir la volonte de se dire "bon, qu'est ce que je pourrais faire
pour essayer de pas prendre ma bagnole" plutot que de se dire qu'on a
pas le choix.
Et ici, Google et Yahoo ne filtrent pas ce que peut renvoyer une requête "Chine Tibet".
Tu veux que je te donne le resultat de la recherche pour te demontrer qu'ici non plus ?
La premiere entree vient du Figaro, la seconde va sur Wikipedia (que je joins sans probleme non plus) et la troisieme va sur le Monde.
Au moment des JOs, certains journalistes occidentaux avaient du mal à bosser ne serait-ce que parce que le site web de leur journal était interdit depuis la Chine.
Franchement, meme si c'est vrai (et j'attends tes sources et les exemples), c'est vraiment pas dur a contourner (les resultats ci-dessus ont ete retournes sans aucun moyen pour contourner les filtres chinois).
vis d'une situation que tu as choisi d'ignorer, je dirais presque de la fuir, je ne trouve pas d'autre mot, même si je n'aime pas la connotation de lâcheté qu'il y a dans ce verbe, et que je ne te prête pas.
Tu as raison, j'ai fuis la France et je le revendique. "Lache" n'est pas le mot, disons plutot que je ne me sens pas particulierement Francais, je suis ne sur cette planete et je me donne les moyens d'y vivre au mieux. Je n'ai, en soit, aucune raison de vivre en France parce que j'y suis ne.
Certes, tu as fait des choix dont tu nous as expliqué qu'ils te permettent de ne pas avoir de voiture. Si on fait tous les mêmes, ça va être un sacré merdier! C'est sûr que si on se casse tous à l'autre bout du monde, il n'y aura plus une voiture dans nos villes. Mais vu ce que ça consomme un avion, je suis pas certain qu'on y gagne en pollution... :-p
Je n'ai jamais defendu MA solution. Chacun fait ce qu'il veut et ca me regarde pas. Par contre, je pretends que vivre a Paris, travailler en banlieue et utiliser la voiture pour joindre les deux bouts ... c'est une connerie.
Surtout qu'il y a des solutions et qu'on a pas forcement besoin de l'Etat pour nous assister et les mettre en place : co-voiturage, moto, velo, transports en commun, tele-travail (complet ou partiel), prendre un boulot plus pret ... Il y en a d'autres, faut les chercher, mais faut deja avoir la volonte de se dire "bon, qu'est ce que je pourrais faire pour essayer de pas prendre ma bagnole" plutot que de se dire qu'on a pas le choix.
Stephane TOUGARD
SL wrote:
Ce n'est pas ce à quoi est cnesé servir une thèse, et il n'y jamais eu l'intention de bosser dans ce milieu professionnel.
A oui, bien sur, si le but d'etudes payees par la collectivite n'est pas de preparer les jeunes a une vie professionnelle, alors je peux rien dire.
SL wrote:
Ce n'est pas ce à quoi est cnesé servir une thèse, et il n'y jamais eu
l'intention de bosser dans ce milieu professionnel.
A oui, bien sur, si le but d'etudes payees par la collectivite n'est pas
de preparer les jeunes a une vie professionnelle, alors je peux rien
dire.
Ce n'est pas ce à quoi est cnesé servir une thèse, et il n'y jamais eu l'intention de bosser dans ce milieu professionnel.
A oui, bien sur, si le but d'etudes payees par la collectivite n'est pas de preparer les jeunes a une vie professionnelle, alors je peux rien dire.
Stephane TOUGARD
Michel Talon wrote:
- ta boite marche bien et te permet d'en vivre bien (disons qu'elle t'apporte un salaire equivalent a un celui d'un fonctionnaire)
Laisse moi rire. Il doit y avoir au plus 5% de fonctionnaires qui sont classés dans la catégorie des classes supérieures, et encore ils y touchent par le bas de la catégorie.
Je n'ai pas parle de salaires des classes superieures.
- tu fais fortune (ton second cas de figure).
Ce qui est la seule hypothèse que vise celui qui crée une boite. Après,
Non, ce n'est pas la seule hypothese d'un type qui monte une boite. Il peut avoir pour simple objectif d'etre libre, de faire ce qu'il lui plait de faire, de choisir ses clients, de simplement creer sa boite pour creer sa boite, de choisir ses propres methodes, de bosser moins/plus, draguer ses secretaires ...
Bref, un createur d'entreprise peut avoir des tas de motivations qui n'ont aucun lien direct avec l'argent. Il peut meme accepter de gagner moins en toutes connaissances de cause pour repondre a ces motivations (ca doit meme etre exact dans la majorite des cas tant il y a des moyens plus efficaces de faire du fric que de monter des entreprises).
évidemment ça ne marche pas à tous les coups, mais le nombre de ceux qui font fortune est infiniment plus grand que ce que tu as l'air de croire.
Peut etre 0.01% font fortune, ce qui est sur, c'est que la moitie va faire faillite dans les 5 ans et que l'immense majorite de ceux qui restent feront une paye de fonctionnaire (normal, le fonctionnaire).
Il suffit de voir les ports de plaisance français, pas moyen de trouver un appontement, et encore pour une somme rondelette, la fréquentation des golfs, sociétés de chasse, voyages réguliers aux Seichelles, etc. Evidemment les gens qui ont fait fortune ne l'ont pas fait en prétendant vendre du temps de calcul sur cluster ou autres foutaises du même genre.
Oui, c'est le 0.01% de gens tres bons qui ont monte un biz pour faire fortune et qui y sont arrives.
Michel Talon wrote:
- ta boite marche bien et te permet d'en vivre bien (disons qu'elle
t'apporte un salaire equivalent a un celui d'un fonctionnaire)
Laisse moi rire. Il doit y avoir au plus 5% de fonctionnaires qui sont
classés dans la catégorie des classes supérieures, et encore ils y
touchent par le bas de la catégorie.
Je n'ai pas parle de salaires des classes superieures.
- tu fais fortune (ton second cas de figure).
Ce qui est la seule hypothèse que vise celui qui crée une boite. Après,
Non, ce n'est pas la seule hypothese d'un type qui monte une boite. Il
peut avoir pour simple objectif d'etre libre, de faire ce qu'il lui
plait de faire, de choisir ses clients, de simplement creer sa boite
pour creer sa boite, de choisir ses propres methodes, de bosser
moins/plus, draguer ses secretaires ...
Bref, un createur d'entreprise peut avoir des tas de motivations qui
n'ont aucun lien direct avec l'argent. Il peut meme accepter de gagner
moins en toutes connaissances de cause pour repondre a ces motivations
(ca doit meme etre exact dans la majorite des cas tant il y a des
moyens plus efficaces de faire du fric que de monter des entreprises).
évidemment ça ne marche pas à tous les coups, mais le nombre de ceux qui
font fortune est infiniment plus grand que ce que tu as l'air de croire.
Peut etre 0.01% font fortune, ce qui est sur, c'est que la moitie va
faire faillite dans les 5 ans et que l'immense majorite de ceux qui
restent feront une paye de fonctionnaire (normal, le fonctionnaire).
Il suffit de voir les ports de plaisance français, pas moyen de trouver
un appontement, et encore pour une somme rondelette, la fréquentation
des golfs, sociétés de chasse, voyages réguliers aux Seichelles, etc.
Evidemment les gens qui ont fait fortune ne l'ont pas fait en prétendant
vendre du temps de calcul sur cluster ou autres foutaises du même genre.
Oui, c'est le 0.01% de gens tres bons qui ont monte un biz pour faire
fortune et qui y sont arrives.
- ta boite marche bien et te permet d'en vivre bien (disons qu'elle t'apporte un salaire equivalent a un celui d'un fonctionnaire)
Laisse moi rire. Il doit y avoir au plus 5% de fonctionnaires qui sont classés dans la catégorie des classes supérieures, et encore ils y touchent par le bas de la catégorie.
Je n'ai pas parle de salaires des classes superieures.
- tu fais fortune (ton second cas de figure).
Ce qui est la seule hypothèse que vise celui qui crée une boite. Après,
Non, ce n'est pas la seule hypothese d'un type qui monte une boite. Il peut avoir pour simple objectif d'etre libre, de faire ce qu'il lui plait de faire, de choisir ses clients, de simplement creer sa boite pour creer sa boite, de choisir ses propres methodes, de bosser moins/plus, draguer ses secretaires ...
Bref, un createur d'entreprise peut avoir des tas de motivations qui n'ont aucun lien direct avec l'argent. Il peut meme accepter de gagner moins en toutes connaissances de cause pour repondre a ces motivations (ca doit meme etre exact dans la majorite des cas tant il y a des moyens plus efficaces de faire du fric que de monter des entreprises).
évidemment ça ne marche pas à tous les coups, mais le nombre de ceux qui font fortune est infiniment plus grand que ce que tu as l'air de croire.
Peut etre 0.01% font fortune, ce qui est sur, c'est que la moitie va faire faillite dans les 5 ans et que l'immense majorite de ceux qui restent feront une paye de fonctionnaire (normal, le fonctionnaire).
Il suffit de voir les ports de plaisance français, pas moyen de trouver un appontement, et encore pour une somme rondelette, la fréquentation des golfs, sociétés de chasse, voyages réguliers aux Seichelles, etc. Evidemment les gens qui ont fait fortune ne l'ont pas fait en prétendant vendre du temps de calcul sur cluster ou autres foutaises du même genre.
Oui, c'est le 0.01% de gens tres bons qui ont monte un biz pour faire fortune et qui y sont arrives.
remy
Michel Talon a écrit :
JKB wrote:
inspecteurs du corps enseignant comme exemple), le système demande pour fonctionner toujours plus de fonctionnaires alors que si tous ceux-ci travaillaient _normalement_ (juste normalement, sans exploiter personne), on aurait besoin de deux fois moins de fonctionnaires. Le nombre de fonctionnaires a été doublé en France depuis 1992 (chiffres officiels), que je sache, en 1992, la France n'était pas sous-administrée.
Une grande partie de cette augmentation directement liée à l'augmentation des effectifs de l'éducation nationale, elle même liée à l'augmentation des effectifs scolarisés dans les écoles, lycées, universités. A mon époque, il y avait peut être 20% des gens commençant à l'école primaire qui finissaient avec le bac et allaient en fac. Maintenant il doit y en avoir 60% au moins. Ca change tous les chiffres. Que ce soit une bonne ou une mauvaise chose, est un autre problème. Ca a été un choix de l'équipe Jospin Allègre notamment, mais aussi de bien d'autres. Par la suite Allègre a écrit noir sur blanc que c'était une connerie (dans le Monde, en particulier). L'autre facteur d'inflation administrative, la décentralisation, dont on nous a rebattu les oreilles sur combien c'était génial. Chaque potentat local a multiplié son administration a l'infini pour caser tous ses clients. Maintenant avec l'autonomie des universités on voit la même chose se reproduire, chaque président veut se constituer une armada d'administratifs pour gérer son nouveau pouvoir.
intérêts des salariés et des patrons des PME sont à peu près les mêmes. Après, qu'ils se fassent bourrer le mou par les dernières conneries comme le SMIC à 1500 euros, c'est autre chose, mais il ne faudra pas qu'il viennent pleurer. Les plus anciens ici se rappelleront les promesses de 1981 et les deux ou trois dévaluations qui ont suivi...
Bien enfin un point sur lequel je suis d'accord, le SMIC trop élevé est la cause principale du différentiel de chômage entre la France et les pays voisins, accessoirement la cause principale du fait que la classe moyenne se retrouve voisine du SMIC et donc se sent paupérisée, aussi la cause principale de l'augmentation vertigineuse des couts de construction qui ont nourri la spéculation immobilière et là encore paupérisé les classes moyennes qui ne peuvent plus se loger. Or la gauche comme la droite ont trouvé bon de flatter les couches inférieures de la poulation en augmentant sans arrêt le SMIC - pour la droite c'était le moyen de gagner des voix sur la gauche et de contrer les classes moyennes qui sont vues comme essentiellement socialistes, pour la gauche c'est de la connerie dogmatique pure et simple. L'une des rares choses bien que je reconnais à Sarkozy, il a décidé de rompre avec cette politique de flatterie et de ne pas donner de "coup de pouce" au SMIC.
je ne suis pas mais alors pas du tout d'accord avec les coûts à la baisse engendrés par la mondialisation (développement des pays émergents)
le fait de ne pas forcer la redistibution via le smic aurait été une connerie sans nom qui aurait accentué les écarts
la vendeuse de fringues aurait continué à être payée au smic le distributeur s'en serait mis un peu plus dans les poches tout en condamnant la production locale
bon bref sans commentaire
le coût de l'immobilier a augmenté à cause des papys boumeurs qui sont heureusement encore là
dans les années 50-60 il y a eu ce que l'on a appelé la désertification des campagnes avec création de logement en ville voire cité dortoir maintenant l'on a quoi rien que dalle
il est là ton surcoût 30 ans de politique immobilière absente
remy
-- http://remyaumeunier.chez-alice.fr/
Michel Talon a écrit :
JKB <knatschke@koenigsberg.fr> wrote:
inspecteurs du corps enseignant comme exemple), le système demande pour
fonctionner toujours plus de fonctionnaires alors que si tous ceux-ci
travaillaient _normalement_ (juste normalement, sans exploiter
personne), on aurait besoin de deux fois moins de fonctionnaires. Le
nombre de fonctionnaires a été doublé en France depuis 1992 (chiffres
officiels), que je sache, en 1992, la France n'était pas
sous-administrée.
Une grande partie de cette augmentation directement liée à
l'augmentation des effectifs de l'éducation nationale, elle même liée à
l'augmentation des effectifs scolarisés dans les écoles, lycées,
universités. A mon époque, il y avait peut être 20% des gens commençant
à l'école primaire qui finissaient avec le bac et allaient en fac.
Maintenant il doit y en avoir 60% au moins. Ca change tous les chiffres.
Que ce soit une bonne ou une mauvaise chose, est un autre problème.
Ca a été un choix de l'équipe Jospin Allègre notamment, mais aussi de
bien d'autres. Par la suite Allègre a écrit noir sur blanc que c'était
une connerie (dans le Monde, en particulier). L'autre facteur
d'inflation administrative, la décentralisation, dont on nous a rebattu
les oreilles sur combien c'était génial. Chaque potentat local a
multiplié son administration a l'infini pour caser tous ses clients.
Maintenant avec l'autonomie des universités on voit la même chose se
reproduire, chaque président veut se constituer une armada
d'administratifs pour gérer son nouveau pouvoir.
intérêts des salariés et des patrons des PME sont à peu près les mêmes.
Après, qu'ils se fassent bourrer le mou par les dernières conneries
comme le SMIC à 1500 euros, c'est autre chose, mais il ne faudra pas
qu'il viennent pleurer. Les plus anciens ici se rappelleront les
promesses de 1981 et les deux ou trois dévaluations qui ont suivi...
Bien enfin un point sur lequel je suis d'accord, le SMIC trop élevé est
la cause principale du différentiel de chômage entre la France et les
pays voisins, accessoirement la cause principale du fait que la classe
moyenne se retrouve voisine du SMIC et donc se sent paupérisée, aussi
la cause principale de l'augmentation vertigineuse des couts de
construction qui ont nourri la spéculation immobilière et là encore
paupérisé les classes moyennes qui ne peuvent plus se loger. Or la
gauche comme la droite ont trouvé bon de flatter les couches inférieures
de la poulation en augmentant sans arrêt le SMIC - pour la droite
c'était le moyen de gagner des voix sur la gauche et de contrer les
classes moyennes qui sont vues comme essentiellement socialistes, pour
la gauche c'est de la connerie dogmatique pure et simple. L'une des
rares choses bien que je reconnais à Sarkozy, il a décidé de rompre avec
cette politique de flatterie et de ne pas donner de "coup de pouce" au
SMIC.
je ne suis pas mais alors pas du tout d'accord
avec les coûts à la baisse engendrés par la mondialisation
(développement des pays émergents)
le fait de ne pas forcer la redistibution via le smic aurait été une
connerie sans nom qui aurait accentué les écarts
la vendeuse de fringues aurait continué à être payée au smic
le distributeur s'en serait mis un peu plus dans les poches tout en
condamnant la production locale
bon bref sans commentaire
le coût de l'immobilier a augmenté à cause des papys boumeurs qui sont
heureusement encore là
dans les années 50-60 il y a eu ce que l'on a appelé la
désertification des campagnes avec création de logement en ville voire
cité dortoir
maintenant l'on a quoi rien que dalle
il est là ton surcoût 30 ans de politique immobilière absente
inspecteurs du corps enseignant comme exemple), le système demande pour fonctionner toujours plus de fonctionnaires alors que si tous ceux-ci travaillaient _normalement_ (juste normalement, sans exploiter personne), on aurait besoin de deux fois moins de fonctionnaires. Le nombre de fonctionnaires a été doublé en France depuis 1992 (chiffres officiels), que je sache, en 1992, la France n'était pas sous-administrée.
Une grande partie de cette augmentation directement liée à l'augmentation des effectifs de l'éducation nationale, elle même liée à l'augmentation des effectifs scolarisés dans les écoles, lycées, universités. A mon époque, il y avait peut être 20% des gens commençant à l'école primaire qui finissaient avec le bac et allaient en fac. Maintenant il doit y en avoir 60% au moins. Ca change tous les chiffres. Que ce soit une bonne ou une mauvaise chose, est un autre problème. Ca a été un choix de l'équipe Jospin Allègre notamment, mais aussi de bien d'autres. Par la suite Allègre a écrit noir sur blanc que c'était une connerie (dans le Monde, en particulier). L'autre facteur d'inflation administrative, la décentralisation, dont on nous a rebattu les oreilles sur combien c'était génial. Chaque potentat local a multiplié son administration a l'infini pour caser tous ses clients. Maintenant avec l'autonomie des universités on voit la même chose se reproduire, chaque président veut se constituer une armada d'administratifs pour gérer son nouveau pouvoir.
intérêts des salariés et des patrons des PME sont à peu près les mêmes. Après, qu'ils se fassent bourrer le mou par les dernières conneries comme le SMIC à 1500 euros, c'est autre chose, mais il ne faudra pas qu'il viennent pleurer. Les plus anciens ici se rappelleront les promesses de 1981 et les deux ou trois dévaluations qui ont suivi...
Bien enfin un point sur lequel je suis d'accord, le SMIC trop élevé est la cause principale du différentiel de chômage entre la France et les pays voisins, accessoirement la cause principale du fait que la classe moyenne se retrouve voisine du SMIC et donc se sent paupérisée, aussi la cause principale de l'augmentation vertigineuse des couts de construction qui ont nourri la spéculation immobilière et là encore paupérisé les classes moyennes qui ne peuvent plus se loger. Or la gauche comme la droite ont trouvé bon de flatter les couches inférieures de la poulation en augmentant sans arrêt le SMIC - pour la droite c'était le moyen de gagner des voix sur la gauche et de contrer les classes moyennes qui sont vues comme essentiellement socialistes, pour la gauche c'est de la connerie dogmatique pure et simple. L'une des rares choses bien que je reconnais à Sarkozy, il a décidé de rompre avec cette politique de flatterie et de ne pas donner de "coup de pouce" au SMIC.
je ne suis pas mais alors pas du tout d'accord avec les coûts à la baisse engendrés par la mondialisation (développement des pays émergents)
le fait de ne pas forcer la redistibution via le smic aurait été une connerie sans nom qui aurait accentué les écarts
la vendeuse de fringues aurait continué à être payée au smic le distributeur s'en serait mis un peu plus dans les poches tout en condamnant la production locale
bon bref sans commentaire
le coût de l'immobilier a augmenté à cause des papys boumeurs qui sont heureusement encore là
dans les années 50-60 il y a eu ce que l'on a appelé la désertification des campagnes avec création de logement en ville voire cité dortoir maintenant l'on a quoi rien que dalle
il est là ton surcoût 30 ans de politique immobilière absente