Comme prévu, SpaceX a déployé soixante nouveaux minisatellites Starlink sur orbite. Près d'une heure après le lancement d'une fusée Falcon 9 lundi, les satellites Starlink d'une masse unitaire de 260 kg ont été lâchés à une altitude préliminaire de 280 km.

Avec leur propre propulseur ionique à effet Hall expulsant du krypton, les satellites Starlink vont progressivement rejoindre une orbite à une altitude de près de 350 km. Par rapport à la première série de minisatellites Starlink en mai, ils ont été largués à une altitude plus basse.

Le déploiement de la constellation de SpaceX vise essentiellement une orbite basse de 550 km dans un premier temps. Le groupe a toutefois obtenu l'autorisation pour une orbite proche de 350 km d'altitude.

Un objectif est une constellation Starlink de 12 000 minisatellites répartis sur plusieurs orbites basses de 350 km à un peu plus de 1 300 km d'altitude afin de proposer un service Internet à haut débit. Des temps de latence pourraient être de l'ordre de 15 ms.

SpaceX a fait une demande de fréquences pour 30 000 satellites supplémentaires. Dès l'année prochaine, SpaceX escompte une mise en service pour le nord des États-Unis et le Canada à la suite de 6 lancements et table sur 24 lancements pour la couverture du reste du monde.

Pour le lancement du 11 novembre depuis Cap Canaveral en Floride, la fusée Falcon 9 utilisée avait déjà volé lors de trois précédentes missions. C'est la première fois qu'un même premier étage de Falcon 9 a ainsi réalisé quatre vols.

Le premier étage a une nouvelle fois pu être récupéré après à un atterrissage sur une barge automatisée dans l'océan Atlantique. Un tel booster est conçu pour être utilisé dix fois. Une autre première a été la réutilisation d'une coiffe entière.