Après une première année d'utilisation sous le régime de la gratuité pour tous les types de téléphones, WhatsApp demande le paiement d'un abonnement pour 0,99 $ par an. Si, si… Quoi qu'il en soit, cela appartient désormais au passé.
Se faisant les demandes et les réponses, WhatsApp assure que cette gratuité totale ne signifie pas l'introduction de la publicité ciblée. WhatsApp devient gratuit comme pour le réseau social de sa maison mère Facebook mais n'adopte pas une même monétisation basée sur la collecte de données et la vente d'annonces. C'est en tout cas la promesse qui est faite.
À la place, WhatsApp évoque les tests dans le courant de l'année d'outils permettant d'utiliser l'application pour " communiquer avec des entreprises et des organisations avec lesquelles vous voulez être en contact ". Deux exemples sont cités : une communication avec sa banque au sujet d'une transaction frauduleuse et avec sa compagnie aérienne à propos d'un vol retardé. On se souviendra que Facebook Messenger, l'autre application de messagerie gratuite de Facebook, teste une plateforme de transport en partenariat avec Uber.
WhatsApp se rapproche du milliard d'utilisateurs actifs à travers le monde. Un cap qui n'est pas que symbolique. Lors du rachat par Facebook en février 2014, Mark Zuckerberg avait évoqué la monétisation de WhatsApp à partir de ce milliard d'utilisateurs. Fondateur et patron de WhatsApp, Jan Koum a toujours été fermement opposé aux publicités mais également aux jeux dans son application de messagerie.
