Malgré le succès d'estime de ses terminaux sous WebOS, les ventes  de Palm ont été décevantes lors de son dernier trimestre fiscal et les prévisions pour le trimestre en cours prévoient une très forte baisse de son activité, même si un nouveau partenariat avec un opérateur aux Etats-Unis a été annoncé dans la foulée.

Malgré les promesses de son président Jon Rubinstein, les analystes restent sceptiques quant aux possibilités de redressement des ventes de terminaux, ce qui a fait plonger le titre sur le moment et ouvre une nouvelle fois la porte aux rumeurs d'un possible rachat par un grand groupe, attiré par le savoir-faire de Palm sur un segment en pleine croissance.

On rappellera simplement que les rumeurs d'un rachat de Palm traînent depuis des années et que tous les noms de sociétés pouvant peu ou prou être intéressées ont déjà été cités, avec comme fil rouge Microsoft ou Dell.


Les regards se tournent vers Lenovo

Les spéculateurs n'attendaient donc qu'un nom pour de nouveau tenter de réaliser un joli coup en Bourse. Celui-ci est arrivé d'Asie : il se murmure que le groupe chinois Lenovo pourrait éventuellement  racheter Palm.

On sait que Lenovo s'est soudain repris de passion pour les produits mobiles en rachetant sa propre division de terminaux vendue un an auparavant durant le temps de la crise économique mondiale.

La prise de contrôle de Palm pourrait donc servir ses ambitions de compter dans l'espace mobile. Aussi, quand le président de Lenovo, Yuang Yuanqing, a indiqué qu'il comptait réaliser des acquisitions autour de l'Internet mobile ( sans plus de précisions ), cela a suffi pour doper le titre Palm de 20%.

De quoi rassurer peut-être son principal investisseur, le fonds Elevation Partners, dont les représentants indiquaient il y a quelques mois qu'ils ne croyaient pas à un rachat mais qui ne doivent pas dédaigner cette remontée spectaculaire.