L'annonce de l'acquisition de National Semiconductor par son concurrent Texas Instruments pour 6,5 milliards de dollars a fait des vagues et les yeux se tournent vers d'autres acteurs pouvant faire l'objet de telles opérations.

La rumeur a fait état en fin de semaine dernière de discussions entre le fondeur néerlandais NXP Semiconductors et plusieurs repreneurs potentiels, plusieurs noms ayant été cités, comme Intel, Broadcom ou Qualcomm.

Richard Clemmer, CEO de NXP, a démenti l'existence de négociations avancées mais il n'a pas caché non plus qu'une offre similaire à celle qu'a faite Texas Instruments sur National Semiconductor, en proposant une surcote de près de 80% par rapport à la valeur de l'action, serait de nature à le faire changer d'avis.


Pas à vendre mais scénario de rachat possible

Un acheteur proposant un montant correspondant à 55 ou 60 dollars par action recevrait ainsi une oreille attentive, d'autant plus que son savoir-faire dans puces pour technologies sans contact et d'identification peut présenter un intérêt certain à l'heure du décollage des services NFC ( Near Field Communications ) sur mobiles.

La plupart des fabricants de terminaux et éditeurs de plates-formes mobiles ont annoncé des projets pour intégrer la technologie NFC à court terme et NXP a su se rapprocher de Google pour proposer ses solutions alors qu' Android est apte à l'exploiter depuis la version 2.3 Gingerbread.

NXP a cédé ses dernières années plusieurs de ses branches d'activité, comme celle des puces mobiles sans fil, fusionnée dans l'entité ST-NXP Wireless, devenue depuis ST-Ericsson, ou des services mobiles autour du NFC, cédés au français Gemalto.