Le groupe Siemens s'apprête à supprimer plusieurs milliers de postes dans Siemens Enterprise Networks, une filiale qui n'est plus assez rentable et dont il cherche à se délester.
Le secteur des télécommunications va plutôt mal à en croire les analyses et les grands dirigeants. Les différents acteurs cherchent ainsi à réduire les coûts de développement pour pouvoir rester dans la course tout en étant un maximum rentable afin de satisfaire les actionnaires. C'est pourquoi, tour à tour, grandes alliances et vastes plans sociaux sont annoncés. On peut ainsi rappeler les récentes alliances entre Motorola et Nortel Networks et Alcatel-Lucent et Nec, ainsi que les licenciements massifs orchestrés par Alcatel-Lucent, Ericsson et Nokia.
Il arrive même que certains groupes décident purement et simplement de se séparer de la branche qui pose problème. C'est le cas de l'allemand Siemens, qui négocie en ce moment avec Alcatel-Lucent, Nortel et le fonds d'investissement Cerberus pour la reprise de sa division SEN ( Siemens Enterprise Networks ). Spécialisée dans les systèmes de télécommunication pour les professionnels, cette filiale a subi de plein fouet le succès rencontré par la téléphonie par Internet, autrement appelée VoIP ( Voice over Internet Protocol ). Dans la foulée, Siemens devrait supprimer 7 000 emplois, soit 40% des effectifs de SEN.
Cette page peut contenir des liens affiliés. Si vous achetez un produit depuis ces liens, le site marchand nous reversera une commission sans que cela n'impacte en rien le montant de votre achat. En savoir plus.
Signaler un problème avec ce contenu
Commentaires
Supprimer
Cette action est irreversible, confirmez la suppression du commentaire ?