Les cas irlandais et britanniques (et américain) ont montré que
l'immigration ne pénalisait pas l'emploi, mais qu'au contraire elle le
favorisait :
> The CSO's current (Q3 2005) Quarterly National Household Survey reports
> that approximately 25% of the 40,000 immigrants who joined the labour
> force found work in the construction industry. Interestingly, the same
> release reports a 30,000 increase in employment in that sector in the 12
> months to the end of Q3. That means that an extra 20,000 Irish people
> found work in construction, despite the influx of 10,000 "displacing"
> immigrants into the industry.
>
> So not only is construction employing more immigrants, it is also
> employing more Irish people too. In fact, despite the extra 40,000
> immigrants who joined the labour force, the CSO shows that there are some
> 96,200 extra people in employment in Ireland than there were 12 months
> previously."
(http://www.freedominst.org/2006/01/exposing-immigration-myth.html , trouvé
via http://www.johannorberg.net/)
Certes, mais ces immigrants ne tirent-ils pas les salaires vers le bas ?
rétorqueront sans doute en coeur le porte-parole du gouvernement
réactionnaire français, la fille du borgne d'extrême-droite et la gauche
sociale-nationaliste (celle qui voit des plombiers polonais partout et
demande aux lituaniens d'aller se faire foutre) ?
Là encore, la réponse est clairement négative :
> An examination of wage inflation statistics further casts doubt on (this)
> claim. While construction absorbed the highest percentage of immigrant
> workers, wage inflation in this area stood at 6.0% in the 12 months to
> September 2005. One wonders how the effect of immigrant labour is
> undercutting wages in this industry.
>
> [...] One obvious question is how do construction earnings stack up
> against other industries? The CSO provides the answer. Earnings in the
> Financial Services sector were up just 1.7% in the 12 months to
> September, below the rate of consumer price inflation.
>
> Indeed, average industrial earnings were up 3.0% in the 12 months to
> September, half the rate seen in the construction industry. Earnings
> growth in distribution and business services (3.5% in the 12 months to
> June) and also the public sector (5.5%) were also behind that seen in the
> "displaced" construction industry.
Répétons-le : dans une économie libérale, l'immigration permet de pourvoir
des emplois qui créent d'autres emplois à plus forte valeur ajoutée,
entrainant un cercle vertueux de croissance.
Les politiques étatiques restreignant la liberté d'aller et venir ne font
que tarir cette source de création de richesses.
(sinon il faudra que vous admettiez que les prestations de chômage sont néfastes,
Attention, la joie du Yoki risque de s'exprimer de manière tonitruante en énonçant cela.
de même que le salaire minimum, vous voulez aussi éliminé ça?).
Il veut.
Les politiques étatiques restreignant la liberté d'aller et venir ne font que tarir cette source de création de richesses.
Pas prouvé sauf si on élimine toutes les aides et prestations,
La pensée du Yoki résumée en deux mots.
et dans ce cas il est fort possible que le libéralisme sauvage tue les peuples et soit la cause de conflits ethniques
Le Yoki ne se préoccupe pas de cela.
Yoki
"Bamako sur Seine" a écrit dans le message de news:
Amusant l'immigration n'est pas du tout libre au États-Unis [...]
Je n'ai cité Irlande et USA qu'à titre d'objection au discours FN/noniste "libre circulation des personnes = davantage de chômage", ce qui n'est manifestement pas vrai dans tous les contextes juridico-économiques.
Sans être des modèles d'immigration libre, ils ont accueilli ces dernières années beaucoup plus d'immigrés que nous et ont réussi là où nous avons échoué : 1/ à les intégrer, 2/ à en faire une chance pour la collectivité - il suffit par exemple de constater la transformation économique de la Californie - alors qu'ici ils restent perçus comme "un boulet", pour reprendre l'expression de PGreenfinch.
Pourquoi l'immigration crée-t-elle des opportunités économiques ailleurs, et pas ici ?
Amusant car visiblement vous ne connaissez pas Lou Dobbs de CNN qui condamne sans cesse l'immigration illégale aux États-Unis [...]
L'émission de Lou Dobbs n'est, je pense, plus diffusée sur CNN International. Trop à droite sans doute pour une audience européenne. Je connais bien Pat Buchanan (dans le McLaughlin Group sur CNBC Europe) ou Victor Davis Hanson, ce n'est pas ma famille de pensée...
Je sais qu'il y a une opposition très forte à l'immigration, en France comme aux Etats-Unis (aux USA, une majorité est déjà hostile aux permis de travail provisoire, alors l'immigration permanente ou pire l'immigration clandestine, n'en parlons pas), d'où le subterfuge démagogique ici comme ailleurs du discours gouvernemental anti-libéral sur l'"immigration choisie" (comme si l'Etat et les bureaucrates étaient en mesure 1/ de réguler l'immigration, 2/ de savoir avec précision combien de postes de travail sont laissés vacants par les nationaux, et d'y pourvoir mieux que le marché lui-même).
De toute façon, les habitants d'un pays ont le droit de ne pas se laisser envahir (que veut dire "immigration libre" ?) et voir leur pays changer sans pouvoir assimiler les immigrants au rythme que les habitants du pays décideront.
Bref, j'ai l'impression que ce Mots croisés cherchent à faire revivre le vieux slogan si mal avisé que la misère du monde qui migre en France est une richesse et une chance, de façon automatique et bon marché. Bref, de la propagande sans doute avec vos sous...
Ah, oui, il y a eu une étude en France qui chiffrait le côut de l'immigration à environ 36 milliards d'euros par an, je crois... On a invité les auteurs de cette étude à cette émission ? Quelques représentants du FN, de Villiers, etc. ? Combien ?
Ah mais je suis bien d'accord. L'immigration a un coût, et Marine Le Pen avait bien raison lorsqu'elle disait qu'elle voyait ici "des défenseurs des sans-papiers", "des défenseurs des patrons",... mais personne qui ne parle "des Français" : l'immigration a cessé d'être rationnelle du point de vue de la société accueillante dès lors qu'ici ça ne marche pas. Mais, voyez-vous, entre le discours FN/noniste ("fermons alors les frontières") et celui de la gauche (plein de générosité et de bons sentiments), il en est un troisième : l'immigration est un plus ailleurs, et pas chez nous, faisons donc en sorte qu'elle le devienne (réformons, réformons, réformons).
Cela dit, ill faut éviter que les immigrés ne viennent chez nous que pour toucher des allocations (cas des Africains), et non pour travailler (comme les Italiens, les Portugais, les asiatiques,...). Il est évident que l'existence de l'Etat-Providence fausse les lois du marché qui devraient réguler naturellement la circulation des hommes d'un pays à un autre (selon la théorie de l'action rationnelle, tout être humain est rationnel et ses décisions obéissent à la logique économique, on calcule l'avantage futur à retirer de son comportement : or l'assistance sociale fausse la relation directe entre l'effort individuel et la récompense, l'immigré ne prenant aucun risque à quitter son pays d'origine vu que l'investissement sera rentable dans 100% des cas).
C'est paradoxalement sur ce terrain-là que le libéral rejoindra ce qu'a dit Marine Le Pen hier soir lorsqu'elle a parlé de restreindre l'accès à la citoyenneté (retour du jus sanguinis) et de supprimer l'aide sociale pour les étrangers (même si nous divergeons grandement : elle, c'est à dessein de réduire l'immigration et de fermer les frontières ; en ce qui me concerne, c'est l'inverse, ne plus fausser la rationalité de l'immigrant comme préalable à l'ouverture des frontières).
Sur le premier point, ok (au nom de cette logique, sans les sous-entendus identitaires du FN) ; sur le second, attention, la préférence nationale, c'est discriminatoire. Gary Becker propose une solution : faire payer l'entrée (l'Etat fixerait le prix d'entrée devant couvrir les frais d'accueil : l'immigré paierait donc pour accéder au marché du travail, aux équipements collectifs, à l'aide sociale... Avec une certaine souplesse, l'Etat d'accueil pourrait par exemple modaliser le tarif selon l'origine et la qualification, consentir des prêts avantageux aux plus pauvres, voire carrément dispenser certaines catégories professionnelles lorsque son marché du travail a besoin de ces professions etc.). Dans l'article publié sur le site de l'Institut Hayek, Vincent Bénard parlait, lui, d'un *délai de carence* (avant que l'immigré ne puisse bénéficier de l'Etat-Providence) :
Vincent Bénard, http://www.fahayek.org/index.php?option=com_content&task=view&idS4&Itemid=1 :
L'acceptation des immigrants sur notre sol ne doit pas impliquer que les personnes établies (françaises ou pas) subventionnent leur arrivée. Aussi aucun avantage social ne doit il être obtenu avant que l'immigrant n'ait une certaine durée de présence, et donc de paiement de taxes ou de cotisations, sur le territoire. Ce principe est d'autant plus facile à appliquer que la protection dite sociale est privée, mais il doit être valide même lorsque les prestations sociales sont fournies par des organismes publics. Aussi, pour un immigré de fraîche date, un délai de carence significatif doit être instauré pour bénéficier de l'école publique pour ses enfants, sauf à en payer le coût réel pour la collectivité. Durant cette même période, il ne doit pas pouvoir bénéficier d'aide au logement (HLM ou APL), ni de la sécurité sociale hors médecine d'urgence, mais doit pouvoir souscrire une assurance privée pour compenser ce manque s'il l'estime nécessaire. Il doit bénéficier des services de la police ou des secours civils s'il est victime d'atteinte à ses droits fondamentaux, mais ne doit pouvoir bénéficier d'aucune prestation sociale, notamment d'indemnités de chômage, pour lesquels il n'aurait ni cotisé ni payé les taxes afférentes, sauf à accepter de les payer par avance au moment de l'établissement du titre de séjour, ce qui lui permettrait de « racheter » sa période de carence. Le délai de carence s'appliquerait également au RMI. Toutes ces limitations seraient naturellement connues de l'immigrant au stade de la signature du contrat d'entrée, et ferait l'objet d'une large diffusion dans les services consulaires français des pays d'où le visa d'entrée resterait obligatoire (naturellement, si les mécanismes de prévoyance et d'assistance aux plus démunis étaient privatisés, les problèmes de déficits des régimes sociaux imputables à l'immigration ne se poseraient pas). Ainsi assuré qu'un immigrant ne serait pas immédiatement à la charge de la collectivité, la personne native du pays perdrait quelques raisons de nourrir de la méfiance vis à vis des immigrés.
C'est une piste intéressante (celle de Becker me semblant par trop utopique).
"Bamako sur Seine" <meigret@technologist.com> a écrit dans le message de
news: 1140510121.708683.283280@g47g2000cwa.googlegroups.com...
Amusant l'immigration n'est pas du tout libre au États-Unis [...]
Je n'ai cité Irlande et USA qu'à titre d'objection au discours FN/noniste
"libre circulation des personnes = davantage de chômage", ce qui n'est
manifestement pas vrai dans tous les contextes juridico-économiques.
Sans être des modèles d'immigration libre, ils ont accueilli ces dernières
années beaucoup plus d'immigrés que nous et ont réussi là où nous avons
échoué :
1/ à les intégrer,
2/ à en faire une chance pour la collectivité - il suffit par exemple de
constater la transformation économique de la Californie - alors qu'ici ils
restent perçus comme "un boulet", pour reprendre l'expression de
PGreenfinch.
Pourquoi l'immigration crée-t-elle des opportunités économiques ailleurs,
et pas ici ?
Amusant car visiblement vous ne connaissez pas Lou Dobbs de CNN qui
condamne sans cesse l'immigration illégale aux États-Unis [...]
L'émission de Lou Dobbs n'est, je pense, plus diffusée sur CNN
International. Trop à droite sans doute pour une audience européenne. Je
connais bien Pat Buchanan (dans le McLaughlin Group sur CNBC Europe) ou
Victor Davis Hanson, ce n'est pas ma famille de pensée...
Je sais qu'il y a une opposition très forte à l'immigration, en France
comme aux Etats-Unis (aux USA, une majorité est déjà hostile aux permis de
travail provisoire, alors l'immigration permanente ou pire l'immigration
clandestine, n'en parlons pas), d'où le subterfuge démagogique ici comme
ailleurs du discours gouvernemental anti-libéral sur l'"immigration
choisie" (comme si l'Etat et les bureaucrates étaient en mesure 1/ de
réguler l'immigration, 2/ de savoir avec précision combien de postes de
travail sont laissés vacants par les nationaux, et d'y pourvoir mieux que
le marché lui-même).
De toute façon, les habitants d'un pays ont le droit de ne pas se laisser
envahir (que veut dire "immigration libre" ?) et voir leur pays changer
sans pouvoir assimiler les immigrants au rythme que les habitants du pays
décideront.
Bref, j'ai l'impression que ce Mots croisés cherchent à faire revivre le
vieux slogan si mal avisé que la misère du monde qui migre en France est
une richesse et une chance, de façon automatique et bon marché. Bref, de
la propagande sans doute avec vos sous...
Ah, oui, il y a eu une étude en France qui chiffrait le côut de
l'immigration à environ 36 milliards d'euros par an, je crois... On a
invité les auteurs de cette étude à cette émission ? Quelques
représentants du FN, de Villiers, etc. ? Combien ?
Ah mais je suis bien d'accord. L'immigration a un coût, et Marine Le Pen
avait bien raison lorsqu'elle disait qu'elle voyait ici "des défenseurs des
sans-papiers", "des défenseurs des patrons",... mais personne qui ne parle
"des Français" : l'immigration a cessé d'être rationnelle du point de vue
de la société accueillante dès lors qu'ici ça ne marche pas. Mais,
voyez-vous, entre le discours FN/noniste ("fermons alors les frontières")
et celui de la gauche (plein de générosité et de bons sentiments), il en
est un troisième : l'immigration est un plus ailleurs, et pas chez nous,
faisons donc en sorte qu'elle le devienne (réformons, réformons,
réformons).
Cela dit, ill faut éviter que les immigrés ne viennent chez nous que pour
toucher des allocations (cas des Africains), et non pour travailler (comme
les Italiens, les Portugais, les asiatiques,...). Il est évident que
l'existence de l'Etat-Providence fausse les lois du marché qui devraient
réguler naturellement la circulation des hommes d'un pays à un autre (selon
la théorie de l'action rationnelle, tout être humain est rationnel et ses
décisions obéissent à la logique économique, on calcule l'avantage futur à
retirer de son comportement : or l'assistance sociale fausse la relation
directe entre l'effort individuel et la récompense, l'immigré ne prenant
aucun risque à quitter son pays d'origine vu que l'investissement sera
rentable dans 100% des cas).
C'est paradoxalement sur ce terrain-là que le libéral rejoindra ce qu'a dit
Marine Le Pen hier soir lorsqu'elle a parlé de restreindre l'accès à la
citoyenneté (retour du jus sanguinis) et de supprimer l'aide sociale pour
les étrangers (même si nous divergeons grandement : elle, c'est à dessein
de réduire l'immigration et de fermer les frontières ; en ce qui me
concerne, c'est l'inverse, ne plus fausser la rationalité de l'immigrant
comme préalable à l'ouverture des frontières).
Sur le premier point, ok (au nom de cette logique, sans les sous-entendus
identitaires du FN) ; sur le second, attention, la préférence nationale,
c'est discriminatoire. Gary Becker propose une solution : faire payer
l'entrée (l'Etat fixerait le prix d'entrée devant couvrir les frais
d'accueil : l'immigré paierait donc pour accéder au marché du travail, aux
équipements collectifs, à l'aide sociale... Avec une certaine souplesse,
l'Etat d'accueil pourrait par exemple modaliser le tarif selon l'origine et
la qualification, consentir des prêts avantageux aux plus pauvres, voire
carrément dispenser certaines catégories professionnelles lorsque son
marché du travail a besoin de ces professions etc.). Dans l'article publié
sur le site de l'Institut Hayek, Vincent Bénard parlait, lui, d'un *délai
de carence* (avant que l'immigré ne puisse bénéficier de l'Etat-Providence)
:
Vincent Bénard,
http://www.fahayek.org/index.php?option=com_content&task=view&idS4&Itemid=1
:
L'acceptation des immigrants sur notre sol ne doit pas impliquer que les
personnes établies (françaises ou pas) subventionnent leur arrivée. Aussi
aucun avantage social ne doit il être obtenu avant que l'immigrant n'ait
une certaine durée de présence, et donc de paiement de taxes ou de
cotisations, sur le territoire. Ce principe est d'autant plus facile à
appliquer que la protection dite sociale est privée, mais il doit être
valide même lorsque les prestations sociales sont fournies par des
organismes publics. Aussi, pour un immigré de fraîche date, un délai de
carence significatif doit être instauré pour bénéficier de l'école
publique pour ses enfants, sauf à en payer le coût réel pour la
collectivité. Durant cette même période, il ne doit pas pouvoir
bénéficier d'aide au logement (HLM ou APL), ni de la sécurité sociale
hors médecine d'urgence, mais doit pouvoir souscrire une assurance privée
pour compenser ce manque s'il l'estime nécessaire. Il doit bénéficier des
services de la police ou des secours civils s'il est victime d'atteinte à
ses droits fondamentaux, mais ne doit pouvoir bénéficier d'aucune
prestation sociale, notamment d'indemnités de chômage, pour lesquels il
n'aurait ni cotisé ni payé les taxes afférentes, sauf à accepter de les
payer par avance au moment de l'établissement du titre de séjour, ce qui
lui permettrait de « racheter » sa période de carence. Le délai de
carence s'appliquerait également au RMI. Toutes ces limitations seraient
naturellement connues de l'immigrant au stade de la signature du contrat
d'entrée, et ferait l'objet d'une large diffusion dans les services
consulaires français des pays d'où le visa d'entrée resterait obligatoire
(naturellement, si les mécanismes de prévoyance et d'assistance aux plus
démunis étaient privatisés, les problèmes de déficits des régimes
sociaux imputables à l'immigration ne se poseraient pas). Ainsi assuré
qu'un immigrant ne serait pas immédiatement à la charge de la
collectivité, la personne native du pays perdrait quelques raisons de
nourrir de la méfiance vis à vis des immigrés.
C'est une piste intéressante (celle de Becker me semblant par trop
utopique).
"Bamako sur Seine" a écrit dans le message de news:
Amusant l'immigration n'est pas du tout libre au États-Unis [...]
Je n'ai cité Irlande et USA qu'à titre d'objection au discours FN/noniste "libre circulation des personnes = davantage de chômage", ce qui n'est manifestement pas vrai dans tous les contextes juridico-économiques.
Sans être des modèles d'immigration libre, ils ont accueilli ces dernières années beaucoup plus d'immigrés que nous et ont réussi là où nous avons échoué : 1/ à les intégrer, 2/ à en faire une chance pour la collectivité - il suffit par exemple de constater la transformation économique de la Californie - alors qu'ici ils restent perçus comme "un boulet", pour reprendre l'expression de PGreenfinch.
Pourquoi l'immigration crée-t-elle des opportunités économiques ailleurs, et pas ici ?
Amusant car visiblement vous ne connaissez pas Lou Dobbs de CNN qui condamne sans cesse l'immigration illégale aux États-Unis [...]
L'émission de Lou Dobbs n'est, je pense, plus diffusée sur CNN International. Trop à droite sans doute pour une audience européenne. Je connais bien Pat Buchanan (dans le McLaughlin Group sur CNBC Europe) ou Victor Davis Hanson, ce n'est pas ma famille de pensée...
Je sais qu'il y a une opposition très forte à l'immigration, en France comme aux Etats-Unis (aux USA, une majorité est déjà hostile aux permis de travail provisoire, alors l'immigration permanente ou pire l'immigration clandestine, n'en parlons pas), d'où le subterfuge démagogique ici comme ailleurs du discours gouvernemental anti-libéral sur l'"immigration choisie" (comme si l'Etat et les bureaucrates étaient en mesure 1/ de réguler l'immigration, 2/ de savoir avec précision combien de postes de travail sont laissés vacants par les nationaux, et d'y pourvoir mieux que le marché lui-même).
De toute façon, les habitants d'un pays ont le droit de ne pas se laisser envahir (que veut dire "immigration libre" ?) et voir leur pays changer sans pouvoir assimiler les immigrants au rythme que les habitants du pays décideront.
Bref, j'ai l'impression que ce Mots croisés cherchent à faire revivre le vieux slogan si mal avisé que la misère du monde qui migre en France est une richesse et une chance, de façon automatique et bon marché. Bref, de la propagande sans doute avec vos sous...
Ah, oui, il y a eu une étude en France qui chiffrait le côut de l'immigration à environ 36 milliards d'euros par an, je crois... On a invité les auteurs de cette étude à cette émission ? Quelques représentants du FN, de Villiers, etc. ? Combien ?
Ah mais je suis bien d'accord. L'immigration a un coût, et Marine Le Pen avait bien raison lorsqu'elle disait qu'elle voyait ici "des défenseurs des sans-papiers", "des défenseurs des patrons",... mais personne qui ne parle "des Français" : l'immigration a cessé d'être rationnelle du point de vue de la société accueillante dès lors qu'ici ça ne marche pas. Mais, voyez-vous, entre le discours FN/noniste ("fermons alors les frontières") et celui de la gauche (plein de générosité et de bons sentiments), il en est un troisième : l'immigration est un plus ailleurs, et pas chez nous, faisons donc en sorte qu'elle le devienne (réformons, réformons, réformons).
Cela dit, ill faut éviter que les immigrés ne viennent chez nous que pour toucher des allocations (cas des Africains), et non pour travailler (comme les Italiens, les Portugais, les asiatiques,...). Il est évident que l'existence de l'Etat-Providence fausse les lois du marché qui devraient réguler naturellement la circulation des hommes d'un pays à un autre (selon la théorie de l'action rationnelle, tout être humain est rationnel et ses décisions obéissent à la logique économique, on calcule l'avantage futur à retirer de son comportement : or l'assistance sociale fausse la relation directe entre l'effort individuel et la récompense, l'immigré ne prenant aucun risque à quitter son pays d'origine vu que l'investissement sera rentable dans 100% des cas).
C'est paradoxalement sur ce terrain-là que le libéral rejoindra ce qu'a dit Marine Le Pen hier soir lorsqu'elle a parlé de restreindre l'accès à la citoyenneté (retour du jus sanguinis) et de supprimer l'aide sociale pour les étrangers (même si nous divergeons grandement : elle, c'est à dessein de réduire l'immigration et de fermer les frontières ; en ce qui me concerne, c'est l'inverse, ne plus fausser la rationalité de l'immigrant comme préalable à l'ouverture des frontières).
Sur le premier point, ok (au nom de cette logique, sans les sous-entendus identitaires du FN) ; sur le second, attention, la préférence nationale, c'est discriminatoire. Gary Becker propose une solution : faire payer l'entrée (l'Etat fixerait le prix d'entrée devant couvrir les frais d'accueil : l'immigré paierait donc pour accéder au marché du travail, aux équipements collectifs, à l'aide sociale... Avec une certaine souplesse, l'Etat d'accueil pourrait par exemple modaliser le tarif selon l'origine et la qualification, consentir des prêts avantageux aux plus pauvres, voire carrément dispenser certaines catégories professionnelles lorsque son marché du travail a besoin de ces professions etc.). Dans l'article publié sur le site de l'Institut Hayek, Vincent Bénard parlait, lui, d'un *délai de carence* (avant que l'immigré ne puisse bénéficier de l'Etat-Providence) :
Vincent Bénard, http://www.fahayek.org/index.php?option=com_content&task=view&idS4&Itemid=1 :
L'acceptation des immigrants sur notre sol ne doit pas impliquer que les personnes établies (françaises ou pas) subventionnent leur arrivée. Aussi aucun avantage social ne doit il être obtenu avant que l'immigrant n'ait une certaine durée de présence, et donc de paiement de taxes ou de cotisations, sur le territoire. Ce principe est d'autant plus facile à appliquer que la protection dite sociale est privée, mais il doit être valide même lorsque les prestations sociales sont fournies par des organismes publics. Aussi, pour un immigré de fraîche date, un délai de carence significatif doit être instauré pour bénéficier de l'école publique pour ses enfants, sauf à en payer le coût réel pour la collectivité. Durant cette même période, il ne doit pas pouvoir bénéficier d'aide au logement (HLM ou APL), ni de la sécurité sociale hors médecine d'urgence, mais doit pouvoir souscrire une assurance privée pour compenser ce manque s'il l'estime nécessaire. Il doit bénéficier des services de la police ou des secours civils s'il est victime d'atteinte à ses droits fondamentaux, mais ne doit pouvoir bénéficier d'aucune prestation sociale, notamment d'indemnités de chômage, pour lesquels il n'aurait ni cotisé ni payé les taxes afférentes, sauf à accepter de les payer par avance au moment de l'établissement du titre de séjour, ce qui lui permettrait de « racheter » sa période de carence. Le délai de carence s'appliquerait également au RMI. Toutes ces limitations seraient naturellement connues de l'immigrant au stade de la signature du contrat d'entrée, et ferait l'objet d'une large diffusion dans les services consulaires français des pays d'où le visa d'entrée resterait obligatoire (naturellement, si les mécanismes de prévoyance et d'assistance aux plus démunis étaient privatisés, les problèmes de déficits des régimes sociaux imputables à l'immigration ne se poseraient pas). Ainsi assuré qu'un immigrant ne serait pas immédiatement à la charge de la collectivité, la personne native du pays perdrait quelques raisons de nourrir de la méfiance vis à vis des immigrés.
C'est une piste intéressante (celle de Becker me semblant par trop utopique).
Akhenaton
PGreenfinch wrote:
"Akhenaton" a écrit dans le message de news:
PGreenfinch wrote:
"Utilisateur1" a écrit
S' qu'il est pré-féo notre Grenn....!
§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§
No tan feo, segun lo que dicen las chicas ;-)
Mete las ! Y cala te !
Mejor dicho, calla te. En cuanto a tu cala te puedes ponerla donde sabes.
Desculpe calar è portuguès ! Filho da puta !
PGreenfinch wrote:
"Akhenaton" <Akhenaton@gematon.eg> a écrit dans le message de news:
460huhF8m0sqU1@individual.net...
PGreenfinch wrote:
"Utilisateur1" <andre.collet9@wanadoo.fr> a écrit
S' qu'il est pré-féo notre Grenn....!
§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§
No tan feo, segun lo que dicen las chicas ;-)
Mete las ! Y cala te !
Mejor dicho, calla te. En cuanto a tu cala te puedes
ponerla donde sabes.
Répétons-le : dans une économie libérale, l'immigration permet de pourvoir des emplois qui créent d'autres emplois à plus forte valeur ajoutée, entrainant un cercle vertueux de croissance.
Les politiques étatiques restreignant la liberté d'aller et venir ne font que tarir cette source de création de richesses.
Répétons-le : dans une économie libérale, l'immigration permet de pourvoir
des emplois qui créent d'autres emplois à plus forte valeur ajoutée,
entrainant un cercle vertueux de croissance.
Les politiques étatiques restreignant la liberté d'aller et venir ne font
que tarir cette source de création de richesses.
Répétons-le : dans une économie libérale, l'immigration permet de pourvoir des emplois qui créent d'autres emplois à plus forte valeur ajoutée, entrainant un cercle vertueux de croissance.
Les politiques étatiques restreignant la liberté d'aller et venir ne font que tarir cette source de création de richesses.
Répétons-le : dans une économie libérale, l'immigration permet de pourvoir des emplois qui créent d'autres emplois à plus forte valeur ajoutée, entrainant un cercle vertueux de croissance.
Les politiques étatiques restreignant la liberté d'aller et venir ne font que tarir cette source de création de richesses.
Répétons-le : dans une économie libérale, l'immigration permet de
pourvoir des emplois qui créent d'autres emplois à plus forte valeur
ajoutée, entrainant un cercle vertueux de croissance.
Les politiques étatiques restreignant la liberté d'aller et venir ne
font que tarir cette source de création de richesses.
Répétons-le : dans une économie libérale, l'immigration permet de pourvoir des emplois qui créent d'autres emplois à plus forte valeur ajoutée, entrainant un cercle vertueux de croissance.
Les politiques étatiques restreignant la liberté d'aller et venir ne font que tarir cette source de création de richesses.
Mejor dicho, calla te. En cuanto a tu cala te puedes ponerla donde sabes.
Desculpe calar è portuguès ! Filho da puta !
madre de ella !
Maricón !
UBUjean-jacques viala
On 21 Feb 2006 00:22:01 -0800, "Bamako sur Seine" wrote:
(...)
Ah, oui, il y a eu une étude en France qui chiffrait le côut de l'immigration à environ 36 milliards d'euros par an, je crois... On a invité les auteurs de cette étude à cette émission ? Quelques représentants du FN, de Villiers, etc. ? Combien ?
comme toujours une allouette (marine le pen) contre 7 chevaux de retour. un débat ouvert, comme toujours.
elle s'en est pas trop mal tiré.
--
UBU. Qui eût cru que la tolérance elle-même aurait ses fanatiques? Malesherbes, pleurant lors de l'exécution de Louis XVI
On 21 Feb 2006 00:22:01 -0800, "Bamako sur Seine"
<meigret@technologist.com> wrote:
(...)
Ah, oui, il y a eu une étude en France qui chiffrait le côut de
l'immigration à environ 36 milliards d'euros par an, je crois... On a
invité les auteurs de cette étude à cette émission ? Quelques
représentants du FN, de Villiers, etc. ? Combien ?
comme toujours une allouette (marine le pen) contre 7 chevaux de retour.
un débat ouvert, comme toujours.
elle s'en est pas trop mal tiré.
--
UBU.
Qui eût cru que la tolérance elle-même aurait ses fanatiques?
Malesherbes, pleurant lors de l'exécution de Louis XVI
On 21 Feb 2006 00:22:01 -0800, "Bamako sur Seine" wrote:
(...)
Ah, oui, il y a eu une étude en France qui chiffrait le côut de l'immigration à environ 36 milliards d'euros par an, je crois... On a invité les auteurs de cette étude à cette émission ? Quelques représentants du FN, de Villiers, etc. ? Combien ?
comme toujours une allouette (marine le pen) contre 7 chevaux de retour. un débat ouvert, comme toujours.
elle s'en est pas trop mal tiré.
--
UBU. Qui eût cru que la tolérance elle-même aurait ses fanatiques? Malesherbes, pleurant lors de l'exécution de Louis XVI
Nico#2
"Yoki" :
Lisez donc ceci : http://www.amazon.co.uk/exec/obidos/ASIN/1860646727/ , voyagez en Californie et au Texas, et on en reparlera...
La Californie je ne connais pas {pas encore, c'est prévu}, par contre le Texas je connais, une partie de ma famille assez éloigné est Texane, d'Amarillo.
--
+++++Nico#2 "Flying the MV-22 OSPREY is comparable to trading in your old clunker for a sports car." {USAF Lt. Col. Ron "Curly" Culp}
"Yoki" :
Lisez donc ceci : http://www.amazon.co.uk/exec/obidos/ASIN/1860646727/ ,
voyagez en Californie et au Texas, et on en reparlera...
La Californie je ne connais pas {pas encore, c'est prévu}, par contre le
Texas je connais, une partie de ma famille assez éloigné est Texane,
d'Amarillo.
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+++++Nico#2
"Flying the MV-22 OSPREY is comparable to trading in your old clunker for a
sports car." {USAF Lt. Col. Ron "Curly" Culp}
Lisez donc ceci : http://www.amazon.co.uk/exec/obidos/ASIN/1860646727/ , voyagez en Californie et au Texas, et on en reparlera...
La Californie je ne connais pas {pas encore, c'est prévu}, par contre le Texas je connais, une partie de ma famille assez éloigné est Texane, d'Amarillo.
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+++++Nico#2 "Flying the MV-22 OSPREY is comparable to trading in your old clunker for a sports car." {USAF Lt. Col. Ron "Curly" Culp}