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Annotation IPTC des fichiers RAW

54 réponses
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Sansame
Après enquète (légère) il apparait qu'aucun gestionnaire d'images
(IVMP, Portfolio...) ne sait aujourd'hui annoter convenablement des
fichiers RAW avec des metadonnées IPTC (légende, pays, ville...). IVMP,
par exemple, peut attribuer une donnée IPTC à une image (sa légende...)
mais il ne sait ni l'incorporer dans le fichier RAW, ni l'inscrire dans
un fichier sidecar .xmp lisible par Photoshop. Autrement dit, la
légende apparait dans le logiciel de gestion de media (IVMP) mais elle
n'est lisible par aucun autre logiciel et n'est pas transmise avec le
fichier RAW si vous l'envoyez à un client ou un ami.

Cette situation misérable (pour les malheureux photographes qui gèrent
désormais leur patrimoine en RAW) n'est pourtant pas inéluctable
puisque certains logiciels savent annoter les fichiers RAW en
incorporant les données IPTC dans le fichier. C'est le cas en
particulier des deux outils développés par Chris Breeze : Downloader
Pro (un excellent videur d'APN ou de lecteur de carte) et
BreezeBrowser, un simple Browser de dossiers d'images. Ces deux
logiciels incorporent les données IPTC dans les fichiers RAW (CR2 de
l'EOS 20D en particulier). Les données ainsi incorporées sont
parfaitement vues par Photoshop, ce qui est assez étonnant. Il semble
en revanche que l'incorporation de données IPTC dans des fichiers RAW
Nikon soit un peu plus scabreuse que pour les Canon et que, dans
certains cas, elle rende le fichier impossible à ouvrir par les
logiciels Nikon !!! BreezeBrowser comporte d'ailleurs un paramêtre qui
permet d'interdire l'incorporation de toute metadonnée dans les fichier
RAW Nikon.

Pour mes fichiers CR2, le seul workflow, comme disent les modernes, que
j'ai pu expérimenter est donc l'absurde calvaire dont la description
suit :

- Transférer les données de la carte mémoire sur le PC avec Downloader
Pro, et en profiter pour incorporer les données IPTC génériques, c'est
à dire les données communes à toutes les images présentes sur la carte
(copyright...).

- Incorporer, avec BreezeBrowser, dans chaque fichier RAW, les données
IPTC spécifiques de chaque image (légende...).

- Mettre à jour la base de donnée IVMP en actualisant le dossier
contenant les nouvelle images (miracle, les données IPTC sont
correctement vues par IVMP).

- Tout déplacement de fichier d'un dossier vers un autre doit être
obligatoirement réalisé avec l'explorateur Photoshop (sinon, les
fichiers RAW deviendront orphelins de leurs éventuels sidecars). Mais
ne pas oublier de mettre ensuite à jour IVMP !!!

- Toute modification de donnée IPTC doit être impérativement faite avec
BreezeBrowser, sous peine ne n'être plus vue par Photoshop, ni par
aucune autre application décente !!!

Ma question est simple, en attendant que les gestionnaires d'images
sachent annoter convenablement les fichiers RAW ou que Photoshop 9 (?)
soit capable de gérer une mediathèque, quelqu'un a-t-il un meilleur
workflow à suggérer ?

--
Sansame

10 réponses

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jpw
"Denis Vanneste" a écrit

je t'ai cité parce que tu ty connaissais dans ces trucs...
nan ??


Nan. Je ne sais pas où tu as été pêcher ça, mais je n'ai jamais édité
un champ IPTC de ma vie. J'ai même été obligé de relire le titre du fil
pour ne pas écrire ITPC, c'est dire.


oh on n'est pas obligé de pratiquer pour connaître
et pi même, on n'est pas obligé de connaître pour en causer...

jpw


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Sansame
"Sansame" wrote in message
news:

Merci pour ces informations. Ma question initiale concernait mes
difficultés d'annotation IPTC des fichiers CR2 Canon... et non des NEF...
Mais faire allusion à un problème posé par les fichiers NEF fait
immédiatement sortir les vestales nikonistes de leur temple...


Vestales, vestales, je voudrais t'y voir!


Je parlais des nikonistes énervés, pas de vous...

En fait, la seule procédure à peu près solide que j'ai pu expérimenter

pour l'annotation IPTC des CR2 Canon est celle que j'ai décrite dans
mon premier post. C'est en effet un calvaire, car, par manque de
documentation par Canon, les gestionnaires d'image (IVMP, Portfolio) ne
savent les annoter ni en leur incorporant les données IPTC ni en créant
les fichiers sidecar à la "norme" Adobe XMP. Je suis donc contrainte de
les annoter avec les deux logiciels de Chris Breeze (et je ne suis pas
la seule dans ce cas, il suffit de voir les forums US sur ce sujet).

La situation des nikonistes est plus confortable (IVMP annote les NEF).
Mais il se trouve qu'en cherchant à mettre au point ma procédure pour
les CR2, j'ai découvert que, bien que mieux documentés et annotables
par des gestionnaires d'images, les NEF posaient un problème
particulier : quand on les annote par un outil de mise à jour IPTC
comme ceux de Breeze ou comme le gestionnaire d'image Apple (IMatch),
cette opération peut les "corrompre" et empêcher leur ouverture par les
dernières versions des logiciels Nikon.
Il est plutôt rigolo de voir la panique que cette info à créée juste
entre les oeillères de quelques irréductibles vestals (males), qui
disent igorer tout des IPTC (bravo pour cette franchise) et qui doivent
mettre une photo de leur appareil sur le buffet de leur salle à manger
comme un banquier installe celle de sa femme sur son bureau, pour ne
pas la quitter des yeux et méduser ses visiteurs.

Satisfaction tout de même : on a fait marrer Patrick Peccatte,
spécialiste des metadonnées dont je suis l'heureuse cliente pour son
logiciel Kalimages (salut monsieur Peccatte) et qui ne doit pas rigoler
tous les jours avec les IPTC. Je suggère aux vestals d'aller visiter
son site : http://peccatte.karefil.com/software/Software.html
Ils y trouveront une initiation aux metadonnées (IPTC...) qui devrait
un jour les éclairer :
http://peccatte.karefil.com/software/Metadata.htm#IPTC

Pour finir, voici deux infos assez fraiches qui pourraient leur éviter
certaines déconvenues :

Digital Outback Photo :
The Art of Raw Conversion #013, Nikon Capture 4.1, review by Uwe
Steinmueller (3/28/2004)
Improve your Digital Workflow, 4/27/2004 Note on IPTC fields and Nikon
Capture
I would like to warn you and your readers that test show that when the
IPTC-fields of a NEF-file are changed, for example IMatch, these
NEF-files will become unreadable in Nikon Capture 4 and/or Nikon View
6, both latest release. In fact both programs don't seem to cope with
modified IPTC-fields. These "corrupt" NEF-files can however be read in
other RAW-importers like Capture Pro and Photoshop CS. It seems that
Nikon is informed about this problem.

Chris Breeze (rappel) :
Important note adding IPTC data to Nikon NEF raw files: Some raw
converters are unable to convert raw files after IPTC data has been
added by Downloader Pro. Please check very carefully that your raw
converter is able to convert Nikon NEF raw files after adding IPTC data
before deleting the images from the memory card. IPTC data will not be
added to Nikon NEF files unless "Enable writing of IPTC data to Nikon
NEF raw files is set".

--
Sansame


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François FORNIER
Sansame wrote:
Je parlais des nikonistes énervés, pas de vous...


Bon, c'est oublié.

La situation des nikonistes est plus confortable (IVMP annote les
NEF).

Mais il se trouve qu'en cherchant à mettre au point ma procédure
pour

les CR2, j'ai découvert que, bien que mieux documentés et
annotables

par des gestionnaires d'images, les NEF posaient un problème
particulier : quand on les annote par un outil de mise à jour IPTC
comme ceux de Breeze ou comme le gestionnaire d'image Apple (IMatch),

cette opération peut les "corrompre" et empêcher leur ouverture par
les

dernières versions des logiciels Nikon.


Ca commence à être plus clair. Si je résume, iVMP ne cause pas de
problème avec les NEF dans Nikon Capture, ce qui explique le résultat
du test que j'ai fait hier. Il ne me reste plus qu'à essayer avec
Breeze Browser.

Peux-tu m'indiquer des champs particuliers à tritouiller, je suis
complétement novice dans le sujet, et je dois dire que le comportement
que j'ai observé entre iVMP et NC (voir mon autre post d'hier) m'a
laissé un peu dubitatif. J'ai l'impression que iVMP et NC ne bossent
pas sur les même parties du fichier...

Ils y trouveront une initiation aux metadonnées (IPTC...) qui
devrait

un jour les éclairer :
http://peccatte.karefil.com/software/Metadata.htm#IPTC


Je devrais y aller, j'ai 1 an de photos que j'aimerais indexer avant de
les archiver. :-(

Pour finir, voici deux infos assez fraiches qui pourraient leur
éviter

certaines déconvenues :

Digital Outback Photo :
The Art of Raw Conversion #013, Nikon Capture 4.1, review by Uwe
Steinmueller (3/28/2004)
<snip>

Nikon is informed about this problem.

Chris Breeze (rappel) :
<snip>


Il ne reste plus qu'à voir si le problème a été corrigé par les
versions 4.2 ou 4.2.1.

A+
François

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Patrick Peccatte
Sansame wrote:
Après enquète (légère) il apparait qu'aucun gestionnaire d'images
(IVMP, Portfolio...) ne sait aujourd'hui annoter convenablement des
fichiers RAW avec des metadonnées IPTC (légende, pays, ville...). [...]


Quelques remarques pour essayer d'être un peu constructif dans ce fil:
Je comprend assez bien l'option d'Adobe consistant à "dégager en touche" en
proposant de gérer les métadonnées des RAW dans un sidecar XMP.
J'aurais même tendance à dire que c'est la seule voie qui ne soit pas
casse-gueule. En effet:
- les infos IPTC sont devenues un standard professionnel pour l'annotation
des images bien avant l'apparition des APN. L'intérêt essentiel de cette
technique est de faciliter les échanges d'images accompagnées de leurs
métadonnées internes. L'apparition de formats qui ne sont pas des formats
standards d'échange (comme l'est JPEG) mais des formats de stockage (comme
les RAW) incite à utiliser dans ce cas une base de données stockant des
métadonnées externes à la photo; les sidecars XMP peuvent alors être très
utiles pour manipuler facilement des structures de métadonnées [qui peuvent
être bien plus complexes qu'une simple liste à plat de champs] en
import/export d'une base de données.
- les formats RAW sont multiples, évolutifs, parfois mal documentés. C'est à
mon avis à peu près impossible de développer un outil généraliste capable
d'annoter en IPTC ces divers formats de manière fiable et pérenne. Même avec
les infos IPTC/IIM (les infos IPTC traditionnelles) appliquées à un format
fort bien documenté comme JPEG, on rencontre parfois des choses très
surprenantes: omission du numéro de version IIM, problèmes d'accents, de
champs trop longs, etc. J'ai même vu des photos avec 2 en-têtes IPTC !
- l'IIM va progressivement être remplacé par XMP et IPTC Core. C'est un
sujet suffisamment complexe et qui génèrera probablement son lot de bugs et
d'incompatibilités, même sur de simples JPEG, pour ne pas charger encore
plus la barque avec des formats hétéroclites.
- pour terminer sur une note plus positive, rappelons qu'il est tout de même
plus facile pour un éditeur de logiciels d'afficher ce qu'il a pu lire
d'éventuelles infos IPTC dans un format qu'il ne maîtrise pas complètement.
S'il rate sa lecture, ce n'est pas trop grave, si par contre il lui arrive
de flinguer des photos en proposant une fonction d'annotation (donc
d'écriture dans les fichiers), ça fait désordre.

Cela dit, il serait effectivement très intéressant de pouvoir annoter des
RAW avec un véritable schéma XMP standard comme l'IPTC Core. Peut-être si le
DNG s'impose ?
Vous pouvez aussi consulter la liste de discussion ControlledVocabulary où
des intervenants plus compétents que moi là-dessus pourront vous donner des
renseignements sur leurs expériences d'annotations de RAW (je sais que le
sujet a déjà été abordé sur cette liste):
http://www.controlledvocabulary.com/index.html#subscribe
--
Patrick Peccatte - Soft Experience

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Sansame

Ca commence à être plus clair. Si je résume, iVMP ne cause pas de
problème avec les NEF dans Nikon Capture, ce qui explique le résultat
du test que j'ai fait hier. Il ne me reste plus qu'à essayer avec
Breeze Browser.

Peux-tu m'indiquer des champs particuliers à tritouiller.


Pour l'annotation des NEF avec iVMP, sujet sur lequel je n'ai aucune
expérience, le mieux est de consulter le forum anglais iView, en
particulier sous la signature d'une australienne nicknamée Roberte.
Elle m'a plusieurs fois aidé dans mes essais d'annotation CR2.

Ma propre gestion d'images est fondée sur les données IPTC suivantes
(je donne ci-dessous les désignations iVMP françaises. Patrick Peccatte
(encore lui) a publié un indispensable tableau qui fournit, pour chaque
donnée IPTC, les correspondances entre les désignations employées par
la plupart des logiciels (en particulier iVMP et Adobe) :
http://peccatte.karefil.com/software/IPTCTableau.pdf

Données minimales :
- Copyright (que je renseigne par lot avec Downloader Pro au
déchargement de la carte mémoire)
- Date évènement (que je fais renseigner automatiquement par Downloader
Pro par copie de la date de prise de vue EXIF)
- Légende
- Pays
- Ville (pour simplifier la gestion, je n'utilise pas la donnée Lieu.
J'indique donc ici, pour certains lieux de prise de vue, la ville ET le
lieu dans la ville. Par exemple : "Rangoon chez Jojo". Attention, les
données IPTC ne sont pas organisées hiérarchiquement. Il n'y a dàonc
aucun rapport entre la donnée Pays et la donnée Ville. On peut situer
Rangoon en Papouasie sans que rien ne s'y oppose)

On peu ajouter :
- Evènement (type d'évènement plutôt que la désignation de l'évènement,
que j'incorpore plutôt dans la légende)
- Label (c'est en fait la désignation curieuse iVMP de la donnée
"Urgence" prévue par la norme IPTC et Photoshop)
- Personnes (vocabulaire controlé)
- Mots clés (itou)

Un conseil primordial (que je tient de Patrick Peccatte) : éviter de
créer ses propres champs IPTC (la norme et iVMP permettent cette
aventure) car le risque d'incompatibilité avec les applications est
grand.

Une suggestion : appliquer autant que possible les normes récentes, par
exemple, dans Photoshop, les "XMP Templates" publiés récemment par les
normalisateurs et traduits par Peccatte ici (avec la manière de les
intégrer dans Photoshop CS) :
http://peccatte.karefil.com/so­ftware/IPTCCore_CSPanels_FR.ht­ml

Et d'autres conseils copiés dans un post récent du même Peccatte à
propos de l'évolution de la norme :

1. Privilégier un ensemble restreint de champs gérés par la plupart des
programmes d'édition IPTC: Keywords, Date Created, By-line, City,
Country
Name, Headline, Source, Caption/Abstract
2. Respecter le standard IPTC/IIM concernant la répétabilité et la
longueur
maximale des champs
3. Éviter les champs non standards
4. Éviter les champs qui apparaissent dans l'interface utilisateur du
programme d'édition IPTC que vous utilisez mais qui en fait sont
également
non standards
5. Utilisez les caractères accentués du jeu Latin-1
6. Catégories: utilisez le codage sur 3 caractères de l'IPTC
7. Mots-clés: utilisez un vocabulaire contrôlé
8. Légendes multilingues: vous pouvez rédiger une légende en français
suivi
d'une légende en anglais (ou inversement) dans le champ
Caption/Abstract (n°
120, Légende). Ce champ n'est pas répétable et vous devez donc écrire
les
deux légendes dans le même champ. Veillez à ne pas dépasser la limite
de
2000 caractères du standard IPTC/IIM.
Vous pouvez indexer la photo avec un nombre quelconque de mots-clés
anglais
et/ou français (et éventuellement d'autres langues) puisque le champ
Keywords (n° 25) est répétable.

--
Sansame

Avatar
Sansame
Sansame wrote:
Après enquète (légère) il apparait qu'aucun gestionnaire d'images
(IVMP, Portfolio...) ne sait aujourd'hui annoter convenablement des
fichiers RAW avec des metadonnées IPTC (légende, pays, ville...). [...]


Cela dit, il serait effectivement très intéressant de pouvoir annoter des
RAW avec un véritable schéma XMP standard comme l'IPTC Core. Peut-être si le
DNG s'impose ?


Merci pour ces éclaircissements. J'ai bien compris les risques de non
perrenité des fichiers RAW d'origine si des annotations leur sont
incorporées alors que leur structure est à géométrie variable et mal
documentée. La solution appliquée par Adobe qui consiste à accompagner
chaque fichier image par un fichier annexe sidecar XMP est intelligente
car elle préserve les fichiers originaux de tout risque de "corruption"
par une annotation mal maitrisée. Mais elle est plus difficile à mettre
en oeuvre par les gestionnaires d'images. En effet, elle suppose non
seulement qu'on applique la norme IPTC aux sidecars, mais aussi que
l'on assure leur gestion : chaque sidecar doit accompagner son fichier
de rattachement, dans son statut, dans son dossier... Je remarque tout
de même que, pour le format DNG, ce n'est pas la solution du sidecar
qui a été choisie par Adobe mais celle de l'incorporation...

J'ai échangé qq mails avec les développeurs d'IVMP sur ce sujet qui me
semble les tarauder pas qu'un peu. Ils sont vivement pressés par leurs
utilisateurs d'apporter une solution pérenne à l'annotation des
fichiers RAW (nombreuses demandes dans ce sens sur leur forum). Mais
ils jugent que la gestion des fichiers sidecar est un gros
développement qui ne pourra être envisagée que pour une révision
majeure du logiciel. Ils envisagent (à titre de solution temporaire ?)
de procéder comme Breeze, c'est à dire de d'annoter tous les fichiers
RAW par incorporation des données dans le fichier (ce qui présente les
risques que vous avez évoqués).

Question 1 : je me suis embarquée dans l'annotation de mes CR2 en leur
incorporant des IPTC avec les outils de Breeze. Pensez vous que c'est
une vraie menace qui pèse sur la pérennité de mes images ? Dans ce
cas, quelle politique d'annotation suggérez-vous ? Je pourrais par
exemple annoter mes CR2 avec un gestionnaire comme iVMP sans leur
incorporer de données. Mais comment les voir dans Photoshop, et,
surtout, comment les transmettre à un client avec le fichier ? Je
pourrais aussi remplacer tous mes CR2 par des DNG et les annoter avec
iVMP. Mais n'est-ce pas un risque encore plus grand de perdre à jamais
des informations cruciales inscrites "silencieusement" par mon EOS dans
les fichiers RAW, et non reprises par Adobe dans les DNG ?

Question 2 : la vie serait plus facile si Photoshop (9?) savait opérer
une gestion raisonnable des images (avec leurs metadonnées dans des
sidecars). Je pense à des fonctionnalités dans le style d'iVMP par
exemple. Avez-vous des informations permettant d'espérer une telle
issue ?

--
Sansame


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François FORNIER
Sansame wrote:
Pour l'annotation des NEF avec iVMP, sujet sur lequel je n'ai aucune
expérience, le mieux est de consulter le forum anglais iView, en
particulier sous la signature d'une australienne nicknamée Roberte.
Elle m'a plusieurs fois aidé dans mes essais d'annotation CR2.


Je voulais surtout un moyen de vérifier quelles limitations existaient
sur la gestion des IPTC pour le moment ou je me lancerai, au vu des
problèmes mentionnés par Chris Breeze et Uwe Steinmüller. Je viens
d'installer Breeze Browser.

http://peccatte.karefil.com/software/IPTCTableau.pdf



Très pratique en effet.

Données minimales :
- Copyright (que je renseigne par lot avec Downloader Pro au
déchargement de la carte mémoire)
- Date évènement (que je fais renseigner automatiquement par
Downloader

Pro par copie de la date de prise de vue EXIF)
- Légende


Ce champ est celui utilisé par Nikon View pour renseigner tous les
paramètres de la prise de vue (données EXIF du RAW).

<snip>
Merci de ces informatins qui me donnerons à réfléchir au moment de
me lancer.

Un conseil primordial (que je tient de Patrick Peccatte) : éviter de

créer ses propres champs IPTC (la norme et iVMP permettent cette
aventure) car le risque d'incompatibilité avec les applications est
grand.


Je comprend, c'est noté.

<snip>

1. Privilégier un ensemble restreint de champs gérés par la
plupart des

programmes d'édition IPTC: Keywords, Date Created, By-line, City,
Country
Name, Headline, Source, Caption/Abstract


D'un coup ça parait plus simple...

<snip>
4. Éviter les champs qui apparaissent dans l'interface utilisateur
du

programme d'édition IPTC que vous utilisez mais qui en fait sont
également non standards


Oui, mais comment détermine-t'on que le champ est non standard si le
soft n'utilise pas une nomenclature standard? Est-on obligé de faire
des essais pour déterminer quels sont les champs non standards?

6. Catégories: utilisez le codage sur 3 caractères de l'IPTC


Là, j'ai un petit soucis. Est-ce un champ libre mais limité à 3
caractères, ou bien existe-t'il une liste de catégories standard? De
plus il apparait comme obsolète dans l'initiation à IPTC de Patrick
Peccatte.

<snip>

Encore merci de prendre le temps d'expliquer...

Maintenant, la bonne nouvelle pour ceux que ça intéresse. J'ai pu
modifier des champs IPTC avec Breeze Browser dans un NEF et l'ouvrir
normalement dans Nikon Capture 4.2.1. Et j'ai pu aussi modifier ces
champs et en modifier d'autres dans Nikon Capture, et les modifications
se sont retrouvées dans Breeze Browser. Même constatation avec la
dernière version de Nikon View (6.2.3).

Je suppose que pour Downloader Pro, les constatations seraient les
mêmes.

Il ne me reste plus qu'à trouver:
- Quelles informations je veux appliquer à l'ensemble de mes images
- Comment m'organiser pour trier et renseigner correctement les champs
correspondants pour quelques milliers d'images
- La meilleure manière d'archiver tout ça
- Du temps pour le faire!

Tout un programme,

A+
François


Avatar
François FORNIER
Sansame wrote:
pourrais aussi remplacer tous mes CR2 par des DNG et les annoter avec

iVMP. Mais n'est-ce pas un risque encore plus grand de perdre à
jamais

des informations cruciales inscrites "silencieusement" par mon EOS
dans

les fichiers RAW, et non reprises par Adobe dans les DNG ?


Adobe apporte une réponse très simple à ce problème en permettant
(optionellement) d'incorporer au fichier DNG une version originale du
fichier RAW (CR2 dans ce cas), qui garantie que ces informations
"silencieuses" ne seront pas perdue, au prix d'un encombrement disque
accru. Tant qu'il existe un moyen d'extraire ce fichier du DNG, et un
moyen de le convertir, s'entend. Mais là on retourne vers la
problématique de l'archivage...

A+
François

Avatar
Patrick Peccatte
Sansame wrote:
Merci pour ces éclaircissements.


De rien ;-)

J'ai bien compris les risques de non
perrenité des fichiers RAW d'origine si des annotations leur sont
incorporées alors que leur structure est à géométrie variable et mal
documentée.


Vous avez bien compris.

[...] elle suppose non seulement qu'on applique la norme IPTC aux
sidecars


Attention, les sidecars contiennent des métadonnées XMP qui n'ont pas
obligatoirement quelque chose à voir avec le standard IPTC/IIM. On peut
certes y trouver des infos IIM encodées en XMP (façon Photoshop CS ou façon
IPTC Core) mais aussi, par exemple, des infos Exif encodées en XMP. Ils
peuvent en fait contenir à peu près n'importe quoi (!); c'est mieux
cependant si vous publiez et documentez les schémas XMP utilisés...

mais aussi que l'on assure leur gestion : chaque sidecar
doit accompagner son fichier de rattachement, dans son statut, dans
son dossier...


C'est là où j'aurais tendance à dire que ce n'est pas le rôle des sidecars
(ce n'est pas l'avis de tout le monde, mais on peut en débattre). Pour moi,
ce ne sont pas des fichiers destinés à accompagner les images, mais des vues
sous une forme facile à manipuler et standard (car XMP) des métadonnées
associées. Ils peuvent servir par exemple pour l'application de gabarits
appliqués à des lots d'images, à alimenter une base de données de photos,
etc.

Je remarque tout de même que, pour le format DNG, ce
n'est pas la solution du sidecar qui a été choisie par Adobe mais
celle de l'incorporation...


Bien sûr. La technique dite "XMP Packet" qui permet d'encapsuler des
segments XMP à l'intérieur des fichiers est stratégique pour Adobe en face
de ce que mijote Microsoft dans longhorn. C'est pour cela que tous leurs
formats propriétaires (AI, PDF, etc.) le supporte.

Question 1 : je me suis embarquée dans l'annotation de mes CR2 en leur
incorporant des IPTC avec les outils de Breeze. Pensez vous que c'est
une vraie menace qui pèse sur la pérennité de mes images ? Dans ce
cas, quelle politique d'annotation suggérez-vous ? Je pourrais par
exemple annoter mes CR2 avec un gestionnaire comme iVMP sans leur
incorporer de données. Mais comment les voir dans Photoshop, et,
surtout, comment les transmettre à un client avec le fichier ?


A mon avis aucun format RAW ne peut être considéré comme un format
d'échange. C'est un format de stockage. Donc gardez vos CR2 chez vous et
transmettez à vos clients de bons vieux JPEG avec des annotations IPTC.

Question 2 : la vie serait plus facile si Photoshop (9?) savait opérer
une gestion raisonnable des images (avec leurs metadonnées dans des
sidecars). Je pense à des fonctionnalités dans le style d'iVMP par
exemple. Avez-vous des informations permettant d'espérer une telle
issue ?


Non, aucune info si ce n'est que CS2 (annoncé pour cet été il semble) gèrera
probablement directement l'IPTC Core en version localisée.
--
Patrick Peccatte - Soft Experience

Avatar
Sansame
Sansame wrote:
pourrais aussi remplacer tous mes CR2 par des DNG et les annoter avec

iVMP. Mais n'est-ce pas un risque encore plus grand de perdre à jamais
des informations cruciales inscrites "silencieusement" par mon EOS dans
les fichiers RAW, et non reprises par Adobe dans les DNG ?


Adobe apporte une réponse très simple à ce problème en permettant
(optionellement) d'incorporer au fichier DNG une version originale du
fichier RAW (CR2 dans ce cas), qui garantie que ces informations
"silencieuses" ne seront pas perdue, au prix d'un encombrement disque
accru. Tant qu'il existe un moyen d'extraire ce fichier du DNG, et un
moyen de le convertir, s'entend. Mais là on retourne vers la
problématique de l'archivage...

A+
François


Je n'avais absolument pas vu que la dernière version d'Adobe DNG
Converter permet d'encapsuler les RAW d'origine dans les DNG. C'est une
option très interessante car les RAW, eux, peuvent être annotés par
iVMP (c'est certain) et Portfolio (c'est à vérifier).

Je vais vérifier :

- si l'annotation du DNG ainsi engrossé est exploitable par Photoshop
et par IVMP avec ses fonctions de synchronisation,
- si le RAW extrait ensuite du DNG est identique à son état d'origine,
- si l'extraction du RAW d'origine préserve les données EXIF
"propriétaires". Je suis utilisatrice d'un EOS il devrait me suffire de
controler la donnée de balance des blancs. Comme elle n'est pas
documentée par Canon pour les CR2 elle ne peut pas être exploitée par
les convertisseurs, qui sont donc obligés d'en créer une autre en
analysant l'image (Adobe RawConverter, DNG Converter et autres C1...).
Il est donc assez facile de vérifier qu'elle n'a pas été altérée, et en
particulier, qu'elle n'a pas été remplacée par la nouvelle balance
inventée par le convertisseur.
- si l'augmentation des volumes rend l'opération supportable.

En cas de réponses positives, ce pourrait être, pour l'instant, la
solution idéale pour annoter les RAW de toutes origines et marques,
sans risquer de les "corrompre". L'angoisse étant que l'intégrité des
fichiers ne peut sans doute pas être garantie par des essais car elle
dépend probablement de l'outil d'annotation et de la configuration des
annotations apportées à chaque image. C'est sans doute pourquoi Breeze
prend encore sa précaution "Nikon" dans la récente version de son
Downloader Pro. Sur les risques induits par l'annotation des RAW, voir
aussi les contributions de Patrick Peccatte à ce fil... Je me demande
si je n'ai pas fait une connerie pyramidale en annotant directement mes
RAW...

--
Sansame


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