--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org
AU fait tu peux me citer un vrai intellectuel selon Weill ?
Oui, le contraire de toi...
Ah ben non tu ne peux pas...
Amusant comme les pourfendeurs de « faux » intellectuels n'ont jamais aucun exemple de vrai intellectuel.
Comment expliquer cette vacuité de leur pensée ?
FiLH -- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
WEILL <nospam@wanadoo.fr> wrote:
AU fait tu peux me citer un vrai intellectuel selon Weill ?
Oui, le contraire de toi...
Ah ben non tu ne peux pas...
Amusant comme les pourfendeurs de « faux » intellectuels n'ont jamais
aucun exemple de vrai intellectuel.
Comment expliquer cette vacuité de leur pensée ?
FiLH
--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org
AU fait tu peux me citer un vrai intellectuel selon Weill ?
Oui, le contraire de toi...
Ah ben non tu ne peux pas...
Amusant comme les pourfendeurs de « faux » intellectuels n'ont jamais aucun exemple de vrai intellectuel.
Comment expliquer cette vacuité de leur pensée ?
FiLH -- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
filh
Jean-Claude Ghislain wrote:
Espèce d'optimiste !
On ne se refait pas...
Et puis une humanité qui a inventé la bière ne peut pas être fondamentalement mauvaise ;-))
T'oublies la Kronembourg...
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
Jean-Claude Ghislain <jcg@grimart.com> wrote:
Espèce d'optimiste !
On ne se refait pas...
Et puis une humanité qui a inventé la bière ne peut pas être
fondamentalement mauvaise ;-))
T'oublies la Kronembourg...
FiLH
--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org
Et puis une humanité qui a inventé la bière ne peut pas être fondamentalement mauvaise ;-))
T'oublies la Kronembourg...
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
Jean-Claude Ghislain <jcg@grimart.com> wrote:
T'oublies la Kronembourg...
Ah ben, y a toujours des exceptions...
Et la Valstar !
FiLH
--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
WEILL
Je ne crois pas avoir exprimé de tels critères. Je trouve positif la subjectivité de la presse.
Pour le coup, relis-toi :)
Cette image élue photographie de l'année par la Fondation World Press en 1991.
Qui sont les jurés? Autrement dit "Qui t'a fait Roi?"... Figure-toi que le petit monde de la "mediacratie" a ses règles bien en accord avec les désirs des propriétaires de journaux actuels. Ce n'est donc pas une référence, tout au plus une sorte d'aveu.
Je t'invite moi aussi... à ne plus regarder la télé, parce que des jeux cons, il y en a beaucoup là-dedans.
Un peu simplet comme réponse non? Car ce n'est pas de la connerie mais de "l'enconnage" délibéré.
C'est l'Image qui m'intéresse. Pour cela, je me permets de dénoncer des images qui se contredisent elles-mêmes. Et puis, à côté de la faim dans le monde, mes questions doivent paraître bien légères.
L'image en soi-même n'est guère criticable, c'est même carrément un modèle du genre sur le plan des canons iconographiques classiques... Mais c'est une photo de Presse NULLE. Et en matière de Presse, image ou texte, on ne peut faire de dichotomie entre qualité artistique de l'image ou style du texte et capacité de transmettre de... l'information, du SENS. Et contrairement à ce que tu penses, la faim dans le monde (qui dixit l'ONU n'est plus aujourd'hui une question de volume de production mais d'absence de volonté poltique) ne peut être dissociée du fonctionnement global de notre monde (y compris les méthodes employées pour en masquer ses règles réelles de fonctionnement entre-autres).
une conclusion pourrait être que le monde s'intéresse moins à ce qui se passe autour de lui, qu'il est plus narcissique.
Exactement le genre d'explication appartenant au monde de la psycho-sociologie politiquement correcte que j'abhorre... Personne n'est responsable et tout le monde l'est à égalioté... comme ça, ça devient une règle naturelle incontournable. Reste, pour les gens sensibles la charité, présentée comme seule alternative à la noirceur du monde. C'est bien ce à quoi on veut te faire croire et tu sembles marcher dedans à fond.
Il ne s'agissait pas d'une image mais du festival de Perpignan, et même au départ du hors-série de Libération : "L'année photo". En cherchant l'image de la Pietà sur le net, je suis tombé sur des articles qui posaient la question, déjà lors de la remise de son prix, de l'intérêt de telles images et aussi de tels prix (des prix à des femmes en pleur).
Pour moi le point important n'est pas l'intérêt ou non de telles images, mais pourquoi elles sont primées et publiées tandis que les images réellement signifiantes et dérangeante pour l'ordre établi sont systématiquement étouffées. En reprenant ce faux débat intellectualiste tu ne fais que donner de l'importance à une question secondaire en omettant de poser les questions principales. Il exsite des gens qui arrivent à allier qualité artistique et qualités informationnelles... Salgado reste un des rares à encore être publié (sous nos latitudes, car la misère qu'il montre n'est que celle du tiers monde).
François P. WEILL
Je ne crois pas avoir exprimé de tels critères. Je trouve positif la
subjectivité de la presse.
Pour le coup, relis-toi :)
Cette image élue photographie de l'année par la Fondation World Press en
1991.
Qui sont les jurés? Autrement dit "Qui t'a fait Roi?"... Figure-toi que
le petit monde de la "mediacratie" a ses règles bien en accord avec les
désirs des propriétaires de journaux actuels. Ce n'est donc pas une
référence, tout au plus une sorte d'aveu.
Je t'invite moi aussi... à ne plus regarder la télé, parce que des jeux
cons, il y en a beaucoup là-dedans.
Un peu simplet comme réponse non? Car ce n'est pas de la connerie mais
de "l'enconnage" délibéré.
C'est l'Image qui m'intéresse. Pour cela, je me permets de dénoncer des
images qui se contredisent elles-mêmes. Et puis, à côté de la faim dans le
monde, mes questions doivent paraître bien légères.
L'image en soi-même n'est guère criticable, c'est même carrément un
modèle du genre sur le plan des canons iconographiques classiques...
Mais c'est une photo de Presse NULLE. Et en matière de Presse, image ou
texte, on ne peut faire de dichotomie entre qualité artistique de
l'image ou style du texte et capacité de transmettre de...
l'information, du SENS. Et contrairement à ce que tu penses, la faim
dans le monde (qui dixit l'ONU n'est plus aujourd'hui une question de
volume de production mais d'absence de volonté poltique) ne peut être
dissociée du fonctionnement global de notre monde (y compris les
méthodes employées pour en masquer ses règles réelles de fonctionnement
entre-autres).
une conclusion pourrait être que le monde s'intéresse moins à ce qui se
passe autour de lui, qu'il est plus narcissique.
Exactement le genre d'explication appartenant au monde de la
psycho-sociologie politiquement correcte que j'abhorre... Personne n'est
responsable et tout le monde l'est à égalioté... comme ça, ça devient
une règle naturelle incontournable. Reste, pour les gens sensibles la
charité, présentée comme seule alternative à la noirceur du monde. C'est
bien ce à quoi on veut te faire croire et tu sembles marcher dedans à fond.
Il ne s'agissait pas d'une image mais du festival de Perpignan, et même au
départ du hors-série de Libération : "L'année photo". En cherchant l'image
de la Pietà sur le net, je suis tombé sur des articles qui posaient la
question, déjà lors de la remise de son prix, de l'intérêt de telles images
et aussi de tels prix (des prix à des femmes en pleur).
Pour moi le point important n'est pas l'intérêt ou non de telles images,
mais pourquoi elles sont primées et publiées tandis que les images
réellement signifiantes et dérangeante pour l'ordre établi sont
systématiquement étouffées. En reprenant ce faux débat intellectualiste
tu ne fais que donner de l'importance à une question secondaire en
omettant de poser les questions principales. Il exsite des gens qui
arrivent à allier qualité artistique et qualités informationnelles...
Salgado reste un des rares à encore être publié (sous nos latitudes, car
la misère qu'il montre n'est que celle du tiers monde).
Je ne crois pas avoir exprimé de tels critères. Je trouve positif la subjectivité de la presse.
Pour le coup, relis-toi :)
Cette image élue photographie de l'année par la Fondation World Press en 1991.
Qui sont les jurés? Autrement dit "Qui t'a fait Roi?"... Figure-toi que le petit monde de la "mediacratie" a ses règles bien en accord avec les désirs des propriétaires de journaux actuels. Ce n'est donc pas une référence, tout au plus une sorte d'aveu.
Je t'invite moi aussi... à ne plus regarder la télé, parce que des jeux cons, il y en a beaucoup là-dedans.
Un peu simplet comme réponse non? Car ce n'est pas de la connerie mais de "l'enconnage" délibéré.
C'est l'Image qui m'intéresse. Pour cela, je me permets de dénoncer des images qui se contredisent elles-mêmes. Et puis, à côté de la faim dans le monde, mes questions doivent paraître bien légères.
L'image en soi-même n'est guère criticable, c'est même carrément un modèle du genre sur le plan des canons iconographiques classiques... Mais c'est une photo de Presse NULLE. Et en matière de Presse, image ou texte, on ne peut faire de dichotomie entre qualité artistique de l'image ou style du texte et capacité de transmettre de... l'information, du SENS. Et contrairement à ce que tu penses, la faim dans le monde (qui dixit l'ONU n'est plus aujourd'hui une question de volume de production mais d'absence de volonté poltique) ne peut être dissociée du fonctionnement global de notre monde (y compris les méthodes employées pour en masquer ses règles réelles de fonctionnement entre-autres).
une conclusion pourrait être que le monde s'intéresse moins à ce qui se passe autour de lui, qu'il est plus narcissique.
Exactement le genre d'explication appartenant au monde de la psycho-sociologie politiquement correcte que j'abhorre... Personne n'est responsable et tout le monde l'est à égalioté... comme ça, ça devient une règle naturelle incontournable. Reste, pour les gens sensibles la charité, présentée comme seule alternative à la noirceur du monde. C'est bien ce à quoi on veut te faire croire et tu sembles marcher dedans à fond.
Il ne s'agissait pas d'une image mais du festival de Perpignan, et même au départ du hors-série de Libération : "L'année photo". En cherchant l'image de la Pietà sur le net, je suis tombé sur des articles qui posaient la question, déjà lors de la remise de son prix, de l'intérêt de telles images et aussi de tels prix (des prix à des femmes en pleur).
Pour moi le point important n'est pas l'intérêt ou non de telles images, mais pourquoi elles sont primées et publiées tandis que les images réellement signifiantes et dérangeante pour l'ordre établi sont systématiquement étouffées. En reprenant ce faux débat intellectualiste tu ne fais que donner de l'importance à une question secondaire en omettant de poser les questions principales. Il exsite des gens qui arrivent à allier qualité artistique et qualités informationnelles... Salgado reste un des rares à encore être publié (sous nos latitudes, car la misère qu'il montre n'est que celle du tiers monde).
François P. WEILL
Philippe LAGARDE
C'est ce que j'ai pensé des photos de Salgado, il y avait une expo à Rennes. Qu'il respectait les gens sincérement.
J'ai changé d'avis sur Salgado (qui m'a bcp énervé un moment par son esthétique) en lisant une interview ou il expliquait que son but était la presse, et que les expos, c'était pour faire bouillir la marmite, qu'il se considérait comme un reporter et pas comme un artiste.
Ca permet aussi de changer sa vision de "la terre vue du ciel" d'ailleurs...
Cordialement,
-- Philippe LAGARDE, de retour www.mise-en-lumiere.org
C'est ce que j'ai pensé des photos de Salgado, il y avait une expo à
Rennes. Qu'il respectait les gens sincérement.
J'ai changé d'avis sur Salgado (qui m'a bcp énervé un moment par son
esthétique) en lisant une interview ou il expliquait que son but
était la presse, et que les expos, c'était pour faire bouillir la
marmite, qu'il se considérait comme un reporter et pas comme un
artiste.
Ca permet aussi de changer sa vision de "la terre vue du ciel"
d'ailleurs...
Cordialement,
--
Philippe LAGARDE, de retour
www.mise-en-lumiere.org
C'est ce que j'ai pensé des photos de Salgado, il y avait une expo à Rennes. Qu'il respectait les gens sincérement.
J'ai changé d'avis sur Salgado (qui m'a bcp énervé un moment par son esthétique) en lisant une interview ou il expliquait que son but était la presse, et que les expos, c'était pour faire bouillir la marmite, qu'il se considérait comme un reporter et pas comme un artiste.
Ca permet aussi de changer sa vision de "la terre vue du ciel" d'ailleurs...
Cordialement,
-- Philippe LAGARDE, de retour www.mise-en-lumiere.org
Octave
"WEILL" a écrit dans le message de news: 437b9f8a$0$18324$
Je ne crois pas avoir exprimé de tels critères. Je trouve positif la subjectivité de la presse.
Pour le coup, relis-toi :)
Cette image élue photographie de l'année par la Fondation World Press en 1991.
Qui sont les jurés? Autrement dit "Qui t'a fait Roi?"... Figure-toi que le petit monde de la "mediacratie" a ses règles bien en accord avec les désirs des propriétaires de journaux actuels. Ce n'est donc pas une référence, tout au plus une sorte d'aveu.
Je t'invite moi aussi... à ne plus regarder la télé, parce que des jeux cons, il y en a beaucoup là-dedans.
Un peu simplet comme réponse non? Car ce n'est pas de la connerie mais de "l'enconnage" délibéré.
C'est l'Image qui m'intéresse. Pour cela, je me permets de dénoncer des images qui se contredisent elles-mêmes. Et puis, à côté de la faim dans le monde, mes questions doivent paraître bien légères.
L'image en soi-même n'est guère criticable, c'est même carrément un modèle du genre sur le plan des canons iconographiques classiques... Mais c'est une photo de Presse NULLE. Et en matière de Presse, image ou texte, on ne peut faire de dichotomie entre qualité artistique de l'image ou style du texte et capacité de transmettre de... l'information, du SENS. Et contrairement à ce que tu penses, la faim dans le monde (qui dixit l'ONU n'est plus aujourd'hui une question de volume de production mais d'absence de volonté poltique) ne peut être dissociée du fonctionnement global de notre monde (y compris les méthodes employées pour en masquer ses règles réelles de fonctionnement entre-autres).
une conclusion pourrait être que le monde s'intéresse moins à ce qui se passe autour de lui, qu'il est plus narcissique.
Exactement le genre d'explication appartenant au monde de la psycho-sociologie politiquement correcte que j'abhorre... Personne n'est responsable et tout le monde l'est à égalioté... comme ça, ça devient une règle naturelle incontournable. Reste, pour les gens sensibles la charité, présentée comme seule alternative à la noirceur du monde. C'est bien ce à quoi on veut te faire croire et tu sembles marcher dedans à fond.
Il ne s'agissait pas d'une image mais du festival de Perpignan, et même au départ du hors-série de Libération : "L'année photo". En cherchant l'image de la Pietà sur le net, je suis tombé sur des articles qui posaient la question, déjà lors de la remise de son prix, de l'intérêt de telles images et aussi de tels prix (des prix à des femmes en pleur).
Pour moi le point important n'est pas l'intérêt ou non de telles images, mais pourquoi elles sont primées et publiées tandis que les images réellement signifiantes et dérangeante pour l'ordre établi sont systématiquement étouffées. En reprenant ce faux débat intellectualiste tu ne fais que donner de l'importance à une question secondaire en omettant de poser les questions principales. Il exsite des gens qui arrivent à allier qualité artistique et qualités informationnelles... Salgado reste un des rares à encore être publié (sous nos latitudes, car la misère qu'il montre n'est que celle du tiers monde).
François P. WEILL
Je crois qu'il est impossible de dialoguer avec toi, tout ce que je dis est contredit, je vais te laisser. Octave
"WEILL" <nospam@wanadoo.fr> a écrit dans le message de news:
437b9f8a$0$18324$8fcfb975@news.wanadoo.fr...
Je ne crois pas avoir exprimé de tels critères. Je trouve positif la
subjectivité de la presse.
Pour le coup, relis-toi :)
Cette image élue photographie de l'année par la Fondation World Press en
1991.
Qui sont les jurés? Autrement dit "Qui t'a fait Roi?"... Figure-toi que le
petit monde de la "mediacratie" a ses règles bien en accord avec les
désirs des propriétaires de journaux actuels. Ce n'est donc pas une
référence, tout au plus une sorte d'aveu.
Je t'invite moi aussi... à ne plus regarder la télé, parce que des jeux
cons, il y en a beaucoup là-dedans.
Un peu simplet comme réponse non? Car ce n'est pas de la connerie mais de
"l'enconnage" délibéré.
C'est l'Image qui m'intéresse. Pour cela, je me permets de dénoncer des
images qui se contredisent elles-mêmes. Et puis, à côté de la faim dans
le monde, mes questions doivent paraître bien légères.
L'image en soi-même n'est guère criticable, c'est même carrément un modèle
du genre sur le plan des canons iconographiques classiques... Mais c'est
une photo de Presse NULLE. Et en matière de Presse, image ou texte, on ne
peut faire de dichotomie entre qualité artistique de l'image ou style du
texte et capacité de transmettre de... l'information, du SENS. Et
contrairement à ce que tu penses, la faim dans le monde (qui dixit l'ONU
n'est plus aujourd'hui une question de volume de production mais d'absence
de volonté poltique) ne peut être dissociée du fonctionnement global de
notre monde (y compris les méthodes employées pour en masquer ses règles
réelles de fonctionnement entre-autres).
une conclusion pourrait être que le monde s'intéresse moins à ce qui se
passe autour de lui, qu'il est plus narcissique.
Exactement le genre d'explication appartenant au monde de la
psycho-sociologie politiquement correcte que j'abhorre... Personne n'est
responsable et tout le monde l'est à égalioté... comme ça, ça devient une
règle naturelle incontournable. Reste, pour les gens sensibles la charité,
présentée comme seule alternative à la noirceur du monde. C'est bien ce à
quoi on veut te faire croire et tu sembles marcher dedans à fond.
Il ne s'agissait pas d'une image mais du festival de Perpignan, et même
au départ du hors-série de Libération : "L'année photo". En cherchant
l'image de la Pietà sur le net, je suis tombé sur des articles qui
posaient la question, déjà lors de la remise de son prix, de l'intérêt de
telles images et aussi de tels prix (des prix à des femmes en pleur).
Pour moi le point important n'est pas l'intérêt ou non de telles images,
mais pourquoi elles sont primées et publiées tandis que les images
réellement signifiantes et dérangeante pour l'ordre établi sont
systématiquement étouffées. En reprenant ce faux débat intellectualiste tu
ne fais que donner de l'importance à une question secondaire en omettant
de poser les questions principales. Il exsite des gens qui arrivent à
allier qualité artistique et qualités informationnelles... Salgado reste
un des rares à encore être publié (sous nos latitudes, car la misère qu'il
montre n'est que celle du tiers monde).
François P. WEILL
Je crois qu'il est impossible de dialoguer avec toi, tout ce que je dis est
contredit, je vais te laisser.
Octave
"WEILL" a écrit dans le message de news: 437b9f8a$0$18324$
Je ne crois pas avoir exprimé de tels critères. Je trouve positif la subjectivité de la presse.
Pour le coup, relis-toi :)
Cette image élue photographie de l'année par la Fondation World Press en 1991.
Qui sont les jurés? Autrement dit "Qui t'a fait Roi?"... Figure-toi que le petit monde de la "mediacratie" a ses règles bien en accord avec les désirs des propriétaires de journaux actuels. Ce n'est donc pas une référence, tout au plus une sorte d'aveu.
Je t'invite moi aussi... à ne plus regarder la télé, parce que des jeux cons, il y en a beaucoup là-dedans.
Un peu simplet comme réponse non? Car ce n'est pas de la connerie mais de "l'enconnage" délibéré.
C'est l'Image qui m'intéresse. Pour cela, je me permets de dénoncer des images qui se contredisent elles-mêmes. Et puis, à côté de la faim dans le monde, mes questions doivent paraître bien légères.
L'image en soi-même n'est guère criticable, c'est même carrément un modèle du genre sur le plan des canons iconographiques classiques... Mais c'est une photo de Presse NULLE. Et en matière de Presse, image ou texte, on ne peut faire de dichotomie entre qualité artistique de l'image ou style du texte et capacité de transmettre de... l'information, du SENS. Et contrairement à ce que tu penses, la faim dans le monde (qui dixit l'ONU n'est plus aujourd'hui une question de volume de production mais d'absence de volonté poltique) ne peut être dissociée du fonctionnement global de notre monde (y compris les méthodes employées pour en masquer ses règles réelles de fonctionnement entre-autres).
une conclusion pourrait être que le monde s'intéresse moins à ce qui se passe autour de lui, qu'il est plus narcissique.
Exactement le genre d'explication appartenant au monde de la psycho-sociologie politiquement correcte que j'abhorre... Personne n'est responsable et tout le monde l'est à égalioté... comme ça, ça devient une règle naturelle incontournable. Reste, pour les gens sensibles la charité, présentée comme seule alternative à la noirceur du monde. C'est bien ce à quoi on veut te faire croire et tu sembles marcher dedans à fond.
Il ne s'agissait pas d'une image mais du festival de Perpignan, et même au départ du hors-série de Libération : "L'année photo". En cherchant l'image de la Pietà sur le net, je suis tombé sur des articles qui posaient la question, déjà lors de la remise de son prix, de l'intérêt de telles images et aussi de tels prix (des prix à des femmes en pleur).
Pour moi le point important n'est pas l'intérêt ou non de telles images, mais pourquoi elles sont primées et publiées tandis que les images réellement signifiantes et dérangeante pour l'ordre établi sont systématiquement étouffées. En reprenant ce faux débat intellectualiste tu ne fais que donner de l'importance à une question secondaire en omettant de poser les questions principales. Il exsite des gens qui arrivent à allier qualité artistique et qualités informationnelles... Salgado reste un des rares à encore être publié (sous nos latitudes, car la misère qu'il montre n'est que celle du tiers monde).
François P. WEILL
Je crois qu'il est impossible de dialoguer avec toi, tout ce que je dis est contredit, je vais te laisser. Octave
Noëlle Adam
FiLH wrote:
Jean-Claude Ghislain wrote:
Espèce d'optimiste !
On ne se refait pas...
Et puis une humanité qui a inventé la bière ne peut pas être fondamentalement mauvaise ;-))
T'oublies la Kronembourg... La valstar
FiLH wrote:
Jean-Claude Ghislain <jcg@grimart.com> wrote:
Espèce d'optimiste !
On ne se refait pas...
Et puis une humanité qui a inventé la bière ne peut pas être
fondamentalement mauvaise ;-))
Et puis une humanité qui a inventé la bière ne peut pas être fondamentalement mauvaise ;-))
T'oublies la Kronembourg... La valstar
Octave
Après ce fil, après avoir lu les deux derniers éditos d'André Rouillé sur www.paris-art.com,
étant en train de lire "La Photographie" du même, j'ai lu un autre édito de décembre 2004 : http://www.paris-art.com/edito_detail-andre-rouille-82.html
sur Sophie Ristelhueber. Je tourne autour de son travail depuis quelques temps sans trop savoir où la situer. Je pense maintenant que ce qu'elle fait est une réponse (parmi d'autres) à ce qui est dit sur ce fil de la place des photos-journalistes. Une réponse à la vitesse de l'information par la lenteur de la réflexion, par un temps de digestion de l'actualité pour redonner quelque chose de sans doute plus distant, décalé, mais sûrement plus touchant. Le spectaculaire n'y est plus, elle s'accroche plutôt à des traces, elle raconte à sa façon, loin des images vues cent fois d'actualité. Voilà une interview d'elle dans Le Monde : http://www.lemonde.fr/web/article/0,,36-636899,0.html
Octave
Après ce fil, après avoir lu les deux derniers éditos d'André Rouillé sur
www.paris-art.com,
étant en train de lire "La Photographie" du même, j'ai lu un autre édito de
décembre 2004 :
http://www.paris-art.com/edito_detail-andre-rouille-82.html
sur Sophie Ristelhueber. Je tourne autour de son travail depuis quelques
temps sans trop savoir où la situer.
Je pense maintenant que ce qu'elle fait est une réponse (parmi d'autres) à
ce qui est dit sur ce fil de la place des photos-journalistes. Une réponse à
la vitesse de l'information par la lenteur de la réflexion, par un temps de
digestion de l'actualité pour redonner quelque chose de sans doute plus
distant, décalé, mais sûrement plus touchant. Le spectaculaire n'y est plus,
elle s'accroche plutôt à des traces, elle raconte à sa façon, loin des
images vues cent fois d'actualité.
Voilà une interview d'elle dans Le Monde :
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3246,36-636899,0.html
Après ce fil, après avoir lu les deux derniers éditos d'André Rouillé sur www.paris-art.com,
étant en train de lire "La Photographie" du même, j'ai lu un autre édito de décembre 2004 : http://www.paris-art.com/edito_detail-andre-rouille-82.html
sur Sophie Ristelhueber. Je tourne autour de son travail depuis quelques temps sans trop savoir où la situer. Je pense maintenant que ce qu'elle fait est une réponse (parmi d'autres) à ce qui est dit sur ce fil de la place des photos-journalistes. Une réponse à la vitesse de l'information par la lenteur de la réflexion, par un temps de digestion de l'actualité pour redonner quelque chose de sans doute plus distant, décalé, mais sûrement plus touchant. Le spectaculaire n'y est plus, elle s'accroche plutôt à des traces, elle raconte à sa façon, loin des images vues cent fois d'actualité. Voilà une interview d'elle dans Le Monde : http://www.lemonde.fr/web/article/0,,36-636899,0.html
Octave
Cyril fakiri
On Fri, 18 Nov 2005 22:33:52 +0100, "Octave" wrote:
Après ce fil, après avoir lu les deux derniers éditos d'André Rouillé sur www.paris-art.com,
étant en train de lire "La Photographie" du même, j'ai lu un autre édito de décembre 2004 : http://www.paris-art.com/edito_detail-andre-rouille-82.html
sur Sophie Ristelhueber. Je tourne autour de son travail depuis quelques temps sans trop savoir où la situer. Je pense maintenant que ce qu'elle fait est une réponse (parmi d'autres) à ce qui est dit sur ce fil de la place des photos-journalistes. Une réponse à la vitesse de l'information par la lenteur de la réflexion, par un temps de digestion de l'actualité pour redonner quelque chose de sans doute plus distant, décalé, mais sûrement plus touchant. Le spectaculaire n'y est plus, elle s'accroche plutôt à des traces, elle raconte à sa façon, loin des images vues cent fois d'actualité. Voilà une interview d'elle dans Le Monde : http://www.lemonde.fr/web/article/0,,36-636899,0.html
Octave
Bonjour,
Elle réalise un travail d'auteur, différent de celui d'un journaliste. Elle n'a pas cette obligation morale de s'attacher aux faits et de (par exemple) légender ses images. Ce qui ne veut pas dire que ce travail est inintéressant. Mais quand tu dis :
" Le spectaculaire n'y est plus, elle s'accroche plutôt à des traces, elle raconte à sa façon, loin des images vues cent fois d'actualité." Je pense que ce travail là est aussi un travail photojournalistique.
Il n'y a pas QUE des images d'actu, il y aussi pas mal de reportages de fonds réalisés "a froid" par d'extraordinaires photographes "journalistes". Les fils précédents mettent surtout en évidence une méconnaissance des réalitées de ce métiers. Et le décallage entre cette réalité et l'image que les gens se font de ce métier.
Cyril Fakiri cyril - at - cylou.com http://www.cylou.com
On Fri, 18 Nov 2005 22:33:52 +0100, "Octave"
<thierry..couchoud@wanadoo.fr> wrote:
Après ce fil, après avoir lu les deux derniers éditos d'André Rouillé sur
www.paris-art.com,
étant en train de lire "La Photographie" du même, j'ai lu un autre édito de
décembre 2004 :
http://www.paris-art.com/edito_detail-andre-rouille-82.html
sur Sophie Ristelhueber. Je tourne autour de son travail depuis quelques
temps sans trop savoir où la situer.
Je pense maintenant que ce qu'elle fait est une réponse (parmi d'autres) à
ce qui est dit sur ce fil de la place des photos-journalistes. Une réponse à
la vitesse de l'information par la lenteur de la réflexion, par un temps de
digestion de l'actualité pour redonner quelque chose de sans doute plus
distant, décalé, mais sûrement plus touchant. Le spectaculaire n'y est plus,
elle s'accroche plutôt à des traces, elle raconte à sa façon, loin des
images vues cent fois d'actualité.
Voilà une interview d'elle dans Le Monde :
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3246,36-636899,0.html
Octave
Bonjour,
Elle réalise un travail d'auteur, différent de celui d'un journaliste.
Elle n'a pas cette obligation morale de s'attacher aux faits et de
(par exemple) légender ses images. Ce qui ne veut pas dire que
ce travail est inintéressant.
Mais quand tu dis :
" Le spectaculaire n'y est plus,
elle s'accroche plutôt à des traces, elle raconte à sa façon, loin des
images vues cent fois d'actualité."
Je pense que ce travail là est aussi un travail photojournalistique.
Il n'y a pas QUE des images d'actu, il y aussi pas mal de reportages
de fonds réalisés "a froid" par d'extraordinaires photographes
"journalistes".
Les fils précédents mettent surtout en évidence une méconnaissance
des réalitées de ce métiers. Et le décallage entre cette réalité et
l'image que les gens se font de ce métier.
Cyril Fakiri
cyril - at - cylou.com
http://www.cylou.com
On Fri, 18 Nov 2005 22:33:52 +0100, "Octave" wrote:
Après ce fil, après avoir lu les deux derniers éditos d'André Rouillé sur www.paris-art.com,
étant en train de lire "La Photographie" du même, j'ai lu un autre édito de décembre 2004 : http://www.paris-art.com/edito_detail-andre-rouille-82.html
sur Sophie Ristelhueber. Je tourne autour de son travail depuis quelques temps sans trop savoir où la situer. Je pense maintenant que ce qu'elle fait est une réponse (parmi d'autres) à ce qui est dit sur ce fil de la place des photos-journalistes. Une réponse à la vitesse de l'information par la lenteur de la réflexion, par un temps de digestion de l'actualité pour redonner quelque chose de sans doute plus distant, décalé, mais sûrement plus touchant. Le spectaculaire n'y est plus, elle s'accroche plutôt à des traces, elle raconte à sa façon, loin des images vues cent fois d'actualité. Voilà une interview d'elle dans Le Monde : http://www.lemonde.fr/web/article/0,,36-636899,0.html
Octave
Bonjour,
Elle réalise un travail d'auteur, différent de celui d'un journaliste. Elle n'a pas cette obligation morale de s'attacher aux faits et de (par exemple) légender ses images. Ce qui ne veut pas dire que ce travail est inintéressant. Mais quand tu dis :
" Le spectaculaire n'y est plus, elle s'accroche plutôt à des traces, elle raconte à sa façon, loin des images vues cent fois d'actualité." Je pense que ce travail là est aussi un travail photojournalistique.
Il n'y a pas QUE des images d'actu, il y aussi pas mal de reportages de fonds réalisés "a froid" par d'extraordinaires photographes "journalistes". Les fils précédents mettent surtout en évidence une méconnaissance des réalitées de ce métiers. Et le décallage entre cette réalité et l'image que les gens se font de ce métier.
Cyril Fakiri cyril - at - cylou.com http://www.cylou.com