--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org
On Fri, 18 Nov 2005 22:33:52 +0100, "Octave" wrote:
sur Sophie Ristelhueber. Je tourne autour de son travail depuis quelques temps sans trop savoir où la situer.
Bonjour,
Elle réalise un travail d'auteur, différent de celui d'un journaliste. Elle n'a pas cette obligation morale de s'attacher aux faits et de (par exemple) légender ses images. Ce qui ne veut pas dire que ce travail est inintéressant. Mais quand tu dis :
" Le spectaculaire n'y est plus, elle s'accroche plutôt à des traces, elle raconte à sa façon, loin des images vues cent fois d'actualité." Je pense que ce travail là est aussi un travail photojournalistique.
Il n'y a pas QUE des images d'actu, il y aussi pas mal de reportages de fonds réalisés "a froid" par d'extraordinaires photographes "journalistes". Les fils précédents mettent surtout en évidence une méconnaissance des réalitées de ce métiers. Et le décallage entre cette réalité et l'image que les gens se font de ce métier.
De ce que j'ai vu aussi à Arles cet été, je crois que ces frontières sont en train de se dissoudre depuis quelques années. Peut-être pas dans la presse « mainstream » (mais bon normal hein, on est loin du temps où elle inovait). mais cela va sûrement se diffuser doucement.
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
Cyril fakiri <cyril-@-cylou.com> wrote:
On Fri, 18 Nov 2005 22:33:52 +0100, "Octave"
<thierry..couchoud@wanadoo.fr> wrote:
sur Sophie Ristelhueber. Je tourne autour de son travail depuis quelques
temps sans trop savoir où la situer.
Bonjour,
Elle réalise un travail d'auteur, différent de celui d'un journaliste.
Elle n'a pas cette obligation morale de s'attacher aux faits et de
(par exemple) légender ses images. Ce qui ne veut pas dire que
ce travail est inintéressant.
Mais quand tu dis :
" Le spectaculaire n'y est plus,
elle s'accroche plutôt à des traces, elle raconte à sa façon, loin des
images vues cent fois d'actualité."
Je pense que ce travail là est aussi un travail photojournalistique.
Il n'y a pas QUE des images d'actu, il y aussi pas mal de reportages
de fonds réalisés "a froid" par d'extraordinaires photographes
"journalistes".
Les fils précédents mettent surtout en évidence une méconnaissance
des réalitées de ce métiers. Et le décallage entre cette réalité et
l'image que les gens se font de ce métier.
De ce que j'ai vu aussi à Arles cet été, je crois que ces frontières
sont en train de se dissoudre depuis quelques années. Peut-être pas dans
la presse « mainstream » (mais bon normal hein, on est loin du temps où
elle inovait). mais cela va sûrement se diffuser doucement.
FiLH
--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org
On Fri, 18 Nov 2005 22:33:52 +0100, "Octave" wrote:
sur Sophie Ristelhueber. Je tourne autour de son travail depuis quelques temps sans trop savoir où la situer.
Bonjour,
Elle réalise un travail d'auteur, différent de celui d'un journaliste. Elle n'a pas cette obligation morale de s'attacher aux faits et de (par exemple) légender ses images. Ce qui ne veut pas dire que ce travail est inintéressant. Mais quand tu dis :
" Le spectaculaire n'y est plus, elle s'accroche plutôt à des traces, elle raconte à sa façon, loin des images vues cent fois d'actualité." Je pense que ce travail là est aussi un travail photojournalistique.
Il n'y a pas QUE des images d'actu, il y aussi pas mal de reportages de fonds réalisés "a froid" par d'extraordinaires photographes "journalistes". Les fils précédents mettent surtout en évidence une méconnaissance des réalitées de ce métiers. Et le décallage entre cette réalité et l'image que les gens se font de ce métier.
De ce que j'ai vu aussi à Arles cet été, je crois que ces frontières sont en train de se dissoudre depuis quelques années. Peut-être pas dans la presse « mainstream » (mais bon normal hein, on est loin du temps où elle inovait). mais cela va sûrement se diffuser doucement.
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org