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L'art a horreur du vide

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benoit
Bonjour,


Juste pour vous dire que c'est fait : J'ai déposé les statuts de
l'association Breizh Art Squat à la préfecture.

Quel est son objectif : occuper les locaux commerciaux vides pour que
des artistes puissent montrer leur travail, et que le public ait accès
aux artistes contenporains.

Foctionnement :

- Le propriétaire nous donne le local (réduction fiscale à la clef) le
temps qu'il trouve un autre locataire.
- L'artiste participe aux frais de fonctionnement du local (assurance et
électricité)
- Tous les deux/trois mois un vernissage de toutes les galeries aura
lieu, le même jour.

Pour l'instant j'ai contacté cinq propriétaires de local vide (certains
depuis plusieurs années) sur les onze que l'on trouve dans un rayon de
100m. Tous sont a priori d'accord et regardent les différents types de
contrat et bail que je leur ai soumis.


--
Pense à l'étiquette qu'une fois les vendanges faites.

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jdd
Le 04/04/2018 à 17:43, Benoit a écrit :
Pareil dans les entreprises.

oui, il y a des planques et des enfers partout :-)
jdd
--
http://dodin.org
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GhostRaider
Le 04/04/2018 à 17:43, Benoit a écrit :
jdd wrote:
Le 04/04/2018 à 15:47, Benoit a écrit :
Tu signes un CDD pour une année scolaire complète (10 mois) pendant
cette période tu prends 2,5 jours de congés payés, 5 semaines de payés.
Les vacances d'été durant neuf semaines tu ne devrais pas être payé les
4 dernières. Tu devrais toucher en tout 5/9 de l'été complet. Or, on te
paye 80% de ton salaire en juillet ET en août. Comme un c'est un CDD tu
as le droit à une prime de fin de contrat et voilà.

tu ne connais visiblement pas tous les emplois d'auxiliaires
deux mois à Toulouse, trois semaines à St Gaudens (sans prime de
transport), deux mois à Luchon, tout ca la même année...
corvéable et taillable à merci

Pareil dans les entreprises.
fr.soc.politique pour la suite et arrêter le bruit ici.

Pourquoi donner des ordres, brusquement ?
Tu ne viens pas débarquer dans ce HS, et même si c'était le cas.
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benoit
GhostRaider wrote:
Et il n'est jamais trop tard. On peut passer ses diplômes à tout âge,
c'est ce que Benoît devrait faire. Il a les compétences, l'expérience,
passer les examens ne devrait pas être insurmontable mais avec beaucoup
de travail quand même.

Master II de General Management à l'ESSEC il y a quatre ans (déjà
quinqua). Ça demande du travail, mais ça m'a surtout rassuré que je
savais ce que je devais savoir et souvent plus dans certaines matières ;
et rien dans d'autres évidemment
Cela ne m'a pas permis de retrouver un job avec une rémunération
beaucoup plus élevée que le SMIC. Je cherche toujours, mais pour
vraiment avancer, et pas tourné en rond, j'ai bossé sur la création de
l'association depuis le début de l'année. Un bon douze heures par jour
en moyenne. Tous les jours sauf certains we où je remontais sur Paris
voir mes enfants.
J'ai commencé le 2 janvier et cela fait donc dans 100 jours de boulot,
un bon millier d'heures. Je viens de calculer la valeur du temps passé
pour mettre dans les comptes (en arrondissant) :
En tant que Président je coûte 5 fois le smic* soit 50¤ brut de l'heure.
Résultat : 50 k¤ de don. Mais en classe 8. Je suis donc toujours à 0
partout sur mon bilan et CdR.
*« note 2007-86 du 3/10/07 » citée partout, y compris des pdfs gouv.fr
mais que je n'ai pas trouvé.
P.S. Concernant la valorisation du temps passé, un étudiant, dans le
cadre de son mémoire d'expertise comptable en 2010, valorise le temps
passé d'un médecin à 60¤. Va comprendre.
--
Pense à l'étiquette qu'une fois les vendanges faites.
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GhostRaider
Le 04/04/2018 à 19:52, Benoit a écrit :
GhostRaider wrote:
Et il n'est jamais trop tard. On peut passer ses diplômes à tout âge,
c'est ce que Benoît devrait faire. Il a les compétences, l'expérience,
passer les examens ne devrait pas être insurmontable mais avec beaucoup
de travail quand même.

Master II de General Management à l'ESSEC il y a quatre ans (déjà
quinqua). Ça demande du travail, mais ça m'a surtout rassuré que je
savais ce que je devais savoir et souvent plus dans certaines matières ;
et rien dans d'autres évidemment

C'est ça ?:
http://executive-education.essec.edu/fr/programme/management-general/management-general/
Je ne suis pas étonné que tu ne trouves rien, ce n'est pas un métier,
c'est une culture.
Personne n'embauche quelqu'un pour sa culture.
On embauche des professionnels.
Cela ne m'a pas permis de retrouver un job avec une rémunération
beaucoup plus élevée que le SMIC. Je cherche toujours, mais pour
vraiment avancer, et pas tourné en rond, j'ai bossé sur la création de
l'association depuis le début de l'année. Un bon douze heures par jour
en moyenne. Tous les jours sauf certains we où je remontais sur Paris
voir mes enfants.

Je suis stupéfait que tu passes autant de temps sur un projet aussi
limité que ce que tu en as dit :
" Juste pour vous dire que c'est fait : J'ai déposé les statuts de
l'association Breizh Art Squat à la préfecture.
Quel est son objectif : occuper les locaux commerciaux vides pour que
des artistes puissent montrer leur travail, et que le public ait accès
aux artistes contenporains.
Foctionnement :
- Le propriétaire nous donne le local (réduction fiscale à la clef) le
temps qu'il trouve un autre locataire.
- L'artiste participe aux frais de fonctionnement du local (assurance et
électricité)
- Tous les deux/trois mois un vernissage de toutes les galeries aura
lieu, le même jour.
Pour l'instant j'ai contacté cinq propriétaires de local vide (certains
depuis plusieurs années) sur les onze que l'on trouve dans un rayon de
100m. Tous sont a priori d'accord et regardent les différents types de
contrat et bail que je leur ai soumis."
Tu n'as pas de boulot et tu passes tout ton temps à ça ?
12 heures par jour ? Depuis des mois ?
Et ça ne te rapportera pas un fifrelin ?
Tu n'as pas de chiffre d'affaires mais uniquement des dons ?
Excuse-moi mais c'est de la folie.
On ne fait jamais fortune avec une association, en vivre est déjà très
difficile car le principe, c'est le bénévolat.
Je serais dans le même cas que toi, avec ton expérience de DAF de
grosses PME, j'irais voir tous les experts-comptables et comptables
agréés du coin et je leur dirais : c'est la période des bilans, vous
avez beaucoup trop de boulot, je me mets à votre disposition et je fais
le job : inventaire, écritures de reclassement, résultats, déclarations
fiscales, arrêté de la paie, rapports de gestion, bilan social,
conseils, assemblées etc... Vous me payez aux honoraires, quand c'est
fini, je pars et je vous signe un engagement de non-concurrence.
Et dans le tas, il y en aura bien un qui te prendra. Et s'il y a une
place de chef de mission à prendre, tu seras dans la place.
Et rien ne t'empêche de faire les déclarations de revenus des Michu, au
noir, de donner des conseils fiscaux, au noir aussi, de faire des payes
de femmes de ménage, au noir etc..
Ou bien alors, je ferais une "vraie" formation professionnelle pour un
"vrai" métier, par exemple dans la logistique, on manque de cadres.
https://www.indeed.fr/Emplois-Responsable-Logistique
J'ai commencé le 2 janvier et cela fait donc dans 100 jours de boulot,
un bon millier d'heures. Je viens de calculer la valeur du temps passé
pour mettre dans les comptes (en arrondissant) :
En tant que Président je coûte 5 fois le smic* soit 50¤ brut de l'heure.
Résultat : 50 k¤ de don. Mais en classe 8. Je suis donc toujours à 0
partout sur mon bilan et CdR.
*« note 2007-86 du 3/10/07 » citée partout, y compris des pdfs gouv.fr
mais que je n'ai pas trouvé.
P.S. Concernant la valorisation du temps passé, un étudiant, dans le
cadre de son mémoire d'expertise comptable en 2010, valorise le temps
passé d'un médecin à 60¤. Va comprendre.

Là, tu te paluches joyeusement.
Tu passes ton temps à valoriser ton activité pour faire un bilan virtuel
alors que tu ne vends rien ?
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pehache
Le 03/04/2018 à 11:54, GhostRaider a écrit :
Le 02/04/2018 à 23:25, pehache a écrit :
Le 02/04/2018 à 18:22, GhostRaider a écrit :
Je ne peux évidemment pas exposer ici les cas concrets, mais je
maintiens ce que j'ai écrit.

Moi, je pourrais. J'ai travaillé dans la sidérurgie, dans la
pharmacie, dans l'industrie alimentaire : on faisait les choses
sérieusement, sans frauder.

Et dans tous ces cas là tu as rédigé des rapports techniques CIR ?
Tu as vu ceux qui étaient rédigés ? Tu t'es assuré de leur
conformité aussi bien avec ce qui avait réellement été fait qu'avec
les critères d'attribution du crédit ?

Oui, j'ai rédigé des rapports, travaux des chercheurs, que je
connaissais, à l'appui.

Euh... Tu es dans la technique ? Parce que les personnes que je
connais qui rédigent ces rapports à la base sont tous des techniciens.

Je suis dans tout.

Ah oui je vois le genre :-)
J'étais Directeur Général gestion-finances dans un groupe international.
Je faisais tous les dossiers, de CIR, ou d'ICPE ou autres.
Ce n'est guère compliqué d'ailleurs, c'est juste dévoreur de temps.
Je prenais avec moi une jeune ingénieure agro du service qualité pour
collecter les pièces, les données, mais c'était moi qui bâtissais le
rapport et qui rédigeais.
Je lui faisais co-signer les rapports, pour son CV.

Oui, en général on confie les étapes finales aux non-techniciens, qui
savent mieux enrobe la mariée.
Dans la pharmacie en particulier, ça ne rigole pas du tout avec leurs
phase1, phase 2, essais cliniques etc...

Dans la pharmacie je veux bien croire que les possibilités de
maquiller la réalité soient plus limitées, compte tenu que c'est un
secteur par ailleurs très surveillé.

Ils n'y pensent même pas.

hum...
Note que je ne parle pas forcément de fraude caractérisée, mais des
zones grises qui permettent de faire passer plein de choses comme de
la "recherche" si on n'y regarde pas de trop près.

Quand une entreprise possède un centre de recherche parfaitement
défini, avec locaux, personnel, matériel et rapports constants à la
DG, justifier le CIR n'est pas vraiment très difficile, et sans frauder.

Encore une fois je ne parle pas tant de fraude caractérisée que
d'embellissement de la réalité. Même dans un centre ou un service de
recherche, toutes les activités ne tombent pas dans les critères
théoriques du CIR. Le jeu est est d'arriver à en faire passer le plus
possible.

Peut-être mais c'est à la marge,

Non, justement. Je vais juste en conclure que tu n'as pas tout vu.
--
"...sois ouvert aux idées des autres pour peu qu'elles aillent dans le
même sens que les tiennes.", ST sur fr.bio.medecine
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Stephane Legras-Decussy
Le 04/04/2018 15:18, GhostRaider a écrit :
en cas de refus, tu les frappes ?

Non, ils n'auront pas à manger et dormiront dehors.

donc ça ne rembourse rien du tout, et en plus ça coûte cher
de les surveiller.
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pehache
Le 03/04/2018 à 11:57, GhostRaider a écrit :
Dans toute ma carrière, je n'ai pratiquement jamais rencontré
d'employé qui ne cherchait pas à bien travailler, ne serait-ce que
pour sa satisfaction personnelle.
Sauf les syndicalistes qui passaient leur temps à se promener pour
"défendre les travailleurs" grâce à leurs généreuses heures de
délégation.


Mais non tu ne parles pas par clichés, pas du tout.

Ah là là, si tu savais !
Deux exemples :
1 - un délégué FO prenait toujours ses heures de délégation le
mercredi après-midi, on a découvert qu'il était professeur de judo
pour les enfants.
2 - lors d'un licenciement économique collectif, les employées sont
parties avec 16 mois de salaire net. Toutes ont accepté, toutes ?
Non, les déléguées CGT voulaient le double, mais juste pour elles,
pour convaincre les copines, sans leur dire évidemment.
J'en ai des wagons comme ça.

Et donc ?
Je peux te citer aussi plein de cas croisés de
branleurs/fumistes/véreux non syndiqués.

Oui, mais ils ne sont pas protégés, et ça fait une sacrée différence.

Un délégué du personnel n'est pas protégé contre toutes les conneries
qu'il fait.
D'ailleurs, dès qu'un branleur/fumiste/véreux se sentait dans le
collimateur, il se présentait aux élections. Même non élu, il était
protégé pendant 6 mois.

--
"...sois ouvert aux idées des autres pour peu qu'elles aillent dans le
même sens que les tiennes.", ST sur fr.bio.medecine
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pehache
Le 03/04/2018 à 15:02, GhostRaider a écrit :
Ce sont des rêves de socialos qui passent leurs vies en réunions de
cellules pour refaire un monde qui n'existe pas en dehors de Paris
20ème.

Comme Madelin ? Un sacré socialo-gauchiste bien connu !
https://www.latribune.fr/opinions/20110502trib000618997/un-revenu-minimum-garanti-pour-tous-.html

"Inscrite dans une idéologie de l'abolition de la contrainte du
travail, elle pose en outre une question morale dès lors que tout
bénéficiaire est exonéré de l'obligation de réciprocité au coeur du
lien social."
30 milliards par an.

Oui, mais contrairement à toi il ne bloque pas là-dessus et est ouvert
au principe.

Comment facilement ratisser des voix par le populisme.

Tu peux arrêter de raconter n'importe quoi ? L'interview est de 2011,
date à laquelle il avait abandonné la vie politique depuis 4 ou 5 ans.
Je suis certain que tu ne l'ignores pas.
N'oublions pas que c'est un gars d'extrême droite.

Qui comme tout le monde sait ont "rêves de socialos qui passent leurs
vies en réunions de cellules pour refaire un monde qui n'existe pas en
dehors de Paris 20ème"
--
"...sois ouvert aux idées des autres pour peu qu'elles aillent dans le
même sens que les tiennes.", ST sur fr.bio.medecine
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Stephane Legras-Decussy
Le 04/04/2018 16:01, Alf92 a écrit :
pour qu'il gagne du blé il faudrait que j'arrête de l'utiliser en
version crackée :-)

:-D
https://www.lesnumeriques.com/vie-du-net/entree-en-bourse-rassurante-pour-spotify-n73029.html

et quand ma boulangère veut un prêt pour un nouveau four, on lui refuse.
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Stephane Legras-Decussy
Le 04/04/2018 16:21, efji a écrit :


wouha... trop bien ce caractère ! je connaissais pas...