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L'art a horreur du vide

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benoit
Bonjour,


Juste pour vous dire que c'est fait : J'ai déposé les statuts de
l'association Breizh Art Squat à la préfecture.

Quel est son objectif : occuper les locaux commerciaux vides pour que
des artistes puissent montrer leur travail, et que le public ait accès
aux artistes contenporains.

Foctionnement :

- Le propriétaire nous donne le local (réduction fiscale à la clef) le
temps qu'il trouve un autre locataire.
- L'artiste participe aux frais de fonctionnement du local (assurance et
électricité)
- Tous les deux/trois mois un vernissage de toutes les galeries aura
lieu, le même jour.

Pour l'instant j'ai contacté cinq propriétaires de local vide (certains
depuis plusieurs années) sur les onze que l'on trouve dans un rayon de
100m. Tous sont a priori d'accord et regardent les différents types de
contrat et bail que je leur ai soumis.


--
Pense à l'étiquette qu'une fois les vendanges faites.

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pehache
Le 05/04/2018 à 08:22, GhostRaider a écrit :
N'oublions pas que c'est un gars d'extrême droite.

Qui comme tout le monde sait ont "rêves de socialos qui passent
leurs vies en réunions de cellules pour refaire un monde qui
n'existe pas en dehors de Paris 20ème"

Ma fille grande et généreuse a fait partie d'une cellule du PS dans
son coin pendant 2 ans. Elle en est partie, catastrophée de leur
médiocrité.

C'est bien. Mais je ne vois pas très bien le rapport avec Madelin, à
moins qu'elle l'y ait croisé.

J'ai fait aussi un peu de politique. C'est un incroyable panier de crabes.

Alors que le monde de l'entreprise c'est le pays de Candy (mais en mieux
car même dans le pays de Candy il y a des méchants, alors que dans
l'entreprise tout le monde est gentil), tout le monde sait ça !
Ce ne sont pas les meilleurs qui font ça. J'ai fui.

Tu as peut-être fui aussi parce que le militantisme politique c'est une
activité souvent ingrate, qui prend du temps, qui ne rapporte rien ou
pas grand-chose la plupart du temps. On peut toujours critiquer assis
dans son fauteuil ou du haut de son cheval, mais ce n'est pas fait ça
qui fait avancer le schmilblick.
--
"...sois ouvert aux idées des autres pour peu qu'elles aillent dans le
même sens que les tiennes.", ST sur fr.bio.medecine
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GhostRaider
Le 07/04/2018 à 09:47, pehache a écrit :
Le 05/04/2018 à 08:16, GhostRaider a écrit :
Et donc ?
Je peux te citer aussi plein de cas croisés de
branleurs/fumistes/véreux non syndiqués.

Oui, mais ils ne sont pas protégés, et ça fait une sacrée différence.

Un délégué du personnel n'est pas protégé contre toutes les
conneries qu'il fait.

Oh que si. Pour virer un salarié protégé, il faut se lever de bonne
heure.

Non, il faut juste avoir un motif valable de licenciement, et pas un
motif bidon ou branlant comme c'est souvent le cas.

Il faut accumuler un dossier haut de 1 mètre.

Pour licencier quelqu'un pour faute, il faut un dossier solide sinon ça
ne tient pas aux prudhommes si le gars attaque et qu'il est bien
défendu. La différence pour le salarié protégé est en quelque sorte que
le "jugement" se fait a priori et pas a posteriori.

D'abord, il faut des preuves, sérieuses, irréfutables.
Ensuite, tout dépend de la qualité des prud'hommes.
Je suis personnellement pour que ce soit des magistrat professionnels
qui jugent et non des gens presque toujours sans formation juridique,
élus sur les listes présentées par les syndicat, que les électeurs ne
connaissent même pas.
Je suis allé plusieurs fois devant les prud'hommes et j'ai vu... Les
gars ne jugent pas en équité, mais selon leurs réflexes de classe.
J'ai toujours préféré faire des transactions art 2044 CC. Ça ne coûte
finalement pas plus cher et le gars est content, il n'a pas à attendre 2
ans que la cour d'appel lui donne raison, ou tort. Lui aussi arbitre
entre les risques et leur coût.
Ce qui change pour un salarié protégé c'est que le motif doit être
validé en amont par l'inspection du travail. Si l'inspecteur du
travail le retoque, c'est que le motif n'est pas très solide.

On

Ce qui est clair en tous c'est qu'on voit tout de suite où tu situes :
pas en observateur, mais avec la direction.

Étant Directeur général, Mandataire social, responsable civilement et
*pénalement*, le contraire serait étonnant, non ? Je dis bien
*pénalement*, car en cas d'accident du travail, je peux me retrouver en
garde à vue puis être condamné parce que l'accidenté n'a pas respecté
les consignes de sécurité. J'ai eu un cas.
a voulu licencier 2 salariés protégés, avec les mêmes motifs : faute
lourde : violences, sabotage etc.

Oui, le truc classique dès qu'il y a des actions syndicales, si les mecs
ne font pas hyper attention à ce qu'ils font il peuvent se faire
facilement piéger.

Oui, mais les prud'hommes sont généralement très à cheval sur les
preuves, il faut vraiment des preuves réelles, s'il y a le moindre
doute, ils ne condamnent pas.
L'inspecteur du travail retoque.
On a fait un recours hiérarchique au ministre.
Décision du ministre : un licenciement accepté, l'autre refusé.
Comme ça, tout le monde a gagné.


J'attends ton commentaire sur ce jugement de Salomon,
Notre prof de judo, on n'a pas pu le coincer, et pourtant.

Un huissier qui aurait constaté qu'il était au judo pendant ses
heures de délégation aurait été un bon point de départ.

Faire faire un contrôle en dehors de l'entreprise, là où on n'a aucun
pouvoir hiérarchique, ç’aurait été déclarer la guerre au syndicat qui
aurait défendu son représentant de toutes façons. On a préféré laisser
couler ; il était moins gênant dehors que dedans.
Et puis, enseigner le judo gratis montrait que c'était un type bien.

Faudrait savoir...

Le monde de l'entreprise n'est pas binaire. Entre deux maux, il faut
savoir choisir le moindre et si une solution foire, il faut pouvoir
retomber sur ses pieds, ne pas couper les ponts.
Entre laisser un gars faire ce qu'il voulait de ses heures de délégation
sans nuire à l'entreprise, et le laisser foutre le désordre parce qu'il
ne pouvait pas enseigner le judo aux enfants, on a choisi.
D'ailleurs, dès qu'un branleur/fumiste/véreux se sentait dans le
collimateur, il se présentait aux élections. Même non élu, il
était protégé pendant 6 mois.


Et les syndicats l'accueillent à bras ouverts, tu penses bien.
Un branleur protégé, le rêve pour foutre le bordel !

La plupart des syndicalistes que je connais sont aussi intègres que
toi ou moi. Il y a évidemment des cons et des brebis galeuses comme
partout, mais pas plus qu'ailleurs.

Mais pas moins. Beaucoup font du militantisme de compensation,
refusent les promotions, sont persuadés d'avoir une mission divine.

Et alors ? Si on commence à analyser les motivations profondes et pas
toujours conscientes de chacun dans la vie... De mon point de vue tu as
aussi un discours un exalté et mystique sur les conceptions sociales.

Il n'y a pas plus pragmatique que moi. Une entreprise, ça doit tourner,
ce n'est pas la maison des rêves.
Une entreprise, ce sont des produits, des clients, des fournisseurs, un
personnel, des moyens techniques, des résultats financiers. Quand on
l'oublie, on va droit dans le mur.
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GhostRaider
Le 07/04/2018 à 10:03, pehache a écrit :
Le 05/04/2018 à 08:22, GhostRaider a écrit :
J'ai fait aussi un peu de politique. C'est un incroyable panier de
crabes.

Alors que le monde de l'entreprise c'est le pays de Candy (mais en mieux
car même dans le pays de Candy il y a des méchants, alors que dans
l'entreprise tout le monde est gentil), tout le monde sait ça !

Tu caricatures.
Un mouvement politique a pour but la conquête du pouvoir.
Une entreprise a pour but de se développer.
C'est radicalement différent.
Ce ne sont pas les meilleurs qui font ça. J'ai fui.

Tu as peut-être fui aussi parce que le militantisme politique c'est une
activité souvent ingrate, qui prend du temps, qui ne rapporte rien ou
pas grand-chose la plupart du temps. On peut toujours critiquer assis
dans son fauteuil ou du haut de son cheval, mais ce n'est pas fait ça
qui fait avancer le schmilblick.

Il faut avoir été dans ce fauteuil, particulièrement éjectable, car un
mandataire social, que j'ai été, est révocable "ad nutum", pour comprendre.
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jdd
Le 07/04/2018 à 12:50, GhostRaider a écrit :
Une entreprise, ce sont des produits, des clients, des fournisseurs, un
personnel, des moyens techniques, des résultats financiers. Quand on
l'oublie, on va droit dans le mur.

ce sont aussi des billets d'avion en classe affaire, un bateau à La
Rochelle et le même à La Réunion...
en participant aux comités de grève intersyndicaux, on voit des choses...
jdd
--
http://dodin.org
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efji
Le 07/04/2018 à 12:50, GhostRaider a écrit :
Le 07/04/2018 à 09:47, pehache a écrit :
Il faut accumuler un dossier haut de 1 mètre.

Pour licencier quelqu'un pour faute, il faut un dossier solide sinon
ça ne tient pas aux prudhommes si le gars attaque et qu'il est bien
défendu. La différence pour le salarié protégé est en quelque sorte
que le "jugement" se fait a priori et pas a posteriori.


C'est tout le principe de la loi Macron 1 (sous Hollande) et de la loi
travail de l'automne dernier, avec le plafonnement des amendes que
peuvent distribuer les prudhommes. D'après un reportage récent sur
France Inter, le nombre de recours auprès des prudhommes a été divisé
par 2 depuis ces deux lois. Les entreprises provisionnent maintenant les
fonds nécessaires et savent que pour des sommes si dérisoires une grande
partie des salariés n'attaquera pas. Ils interviewaient un ingénieur
licencié d'une startup sous des motifs bidons. Il savait qu'il allait
gagner aux prudhommes (une petite somme correspondant à quelques mois de
salaire) mais que serait long et cher en avocat, mais il le faisait
quand même pour le principe. Mais pour un qui fait la démarche, combien
abandonnent.
Donc non il ne faut pas un dossier d'un mètre, très loin de là.
--
F.J.
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pehache
Le 05/04/2018 à 09:03, GhostRaider a écrit :
Le 05/04/2018 à 01:04, pehache a écrit :
Le 05/04/2018 à 00:00, GhostRaider a écrit :

Ben, Je ne sais pas si tu sais car tu es un peu nouveau ici mais je
fais de la muscu

Et un sport d'endurance j'espère ? Sinon la muscu seule ce n'est pas
génial pour le coeur. Et le sport d'endurance à doses raisonnables, il
ne faut pas être dans l'excès.

J'en ai parlé ici il y a quelque temps.
Un sport d'endurance sollicite l'ensemble des muscles du corps à une
intensité moyenne. Les muscles ont besoin de plus d'oxygène et le c½ur
bat donc plus vite mais l'intensité de son travail n'augmente pas
beaucoup. Il se dilate pour augmenter le volume de sang déplacé mais
n'augmente pas sa force car la résistance n'augmente pas ou peu. Cette
dilatation n'est pas pérenne, le coeur retrouve son volume initial au
terme de quelques semaines d'inactivité.

Quelques semaines ça m'étonnerait.
Mais le sport d'endurance est bon pour aussi pour la capacité respiratoire.
Un sport de force sollicite des groupes musculaires spécifiques où la
pression sanguine augmente très fortement. Pour vaincre cette
résistance, le coeur doit augmenter sa force mais pas son volume car le
volume de sang déplacé n'augmente pas beaucoup. Les parois du coeur
s'athlétisent pour vaincre cette résistance.
Le coeur est le muscle le plus important en musculation.
L'épaisseur des parois de mon coeur a augmenté de 15 %.
Cette augmentation est pérenne.

Je ne vois pas ce qu'elle a de plus pérenne que pour n'importe quel
muscle. Si tu arrêtes la muscu les muscles qui avaient pris de la force
et/ou gonflé reviennent à leur état initial au bout d'un moment.
et je monte à cheval avec les copines.

Oulà... sport à risque, et traumatisant.

Au début, on tombe, car on ne sait pas monter à cheval et le cheval le
sait.
Ensuite, on ne tombe plus, car on sait monter à cheval et le cheval le
sait.

Je vais en parler à un ami qui entraîne des chevaux de courses et qui
s'est pourtant fait éjecter il y a deux semaines en faisant travailler
sa jument à lui sur des petits obstacles de rien du tout.
Je n'ai jamais fumé, je ne bois jamais d'alcool, je ne me came
évidemment pas et je mange des protéines en boîte.

La vache, tu dois être chiant comme la mort :-)...

Mais non. Galoper à fond les ballons sur un cheval qui tire une bourre
avec ses copains (ils adorent ça) est autrement plus jouissif qu'un
gâteau au chocolat.
On en a des histoires à raconter, entre cavaliers.
Tiens, un cheval qui galope, c'est 20 km/h.
L'autre jour, j'ai tiré une bourre avec un moniteur : 43 km/h sur 400 m
(GPS).
43 km/h en forêt, sur une allée, entre les arbres, ça commence à être
sérieux.
Les erreurs ne sont pas permises car le cheval "prend la main" et a
tendance à oublier son cavalier. C'est mieux que la moto.

Tu ne m'as pas bien lu.
Ah, j'oubliais : je n'ai pas pris de mutuelle.

Tu es couvert par la sécu pour tout ce qui est sérieux.

Absolument.
Ma femme a passé 17 jours à Villejuif, opérée par une ponte : on n'a
rien payé. >
Et à chaque fois qu'on fait faire une radio, un truc, je dis : "Je n'ai
pas de mutuelle" et du coup, je ne paye pas de dépassement d'honoraires
mais juste le tarif sécu.

Ah, on te fait l'aumône en quelque sorte.
Tu n'as pas la fierté de refuser, là ?
--
"...sois ouvert aux idées des autres pour peu qu'elles aillent dans le
même sens que les tiennes.", ST sur fr.bio.medecine
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pehache
Le 05/04/2018 à 17:18, Stephane Legras-Decussy a écrit :
Le 05/04/2018 16:29, GhostRaider a écrit :
Combien ça coûte une mutuelle lambda pour un couple 71/65 en bonne
santé ?

ton calcul de pas avoir de mutuelle est
logique.

C'est comme toutes les assurances : si tu as les moyens de
t'auto-assurer et de moyenner toi-même les risques, c'est plus rentable
de ne pas s'assurer. Mais il y a bien ces deux conditions.
--
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pehache
Le 05/04/2018 à 19:16, GhostRaider a écrit :
Aux USA il est assez fréquent qu'on meure de maladie faute d'avoir une
bonne assurance santé.

Fréquent ? Je ne sais pas, mais il y a une kyrielle d'organismes
médicaux pour indigents.

Il y a aussi des hôpitaux publics.
Mais si on veut être soigné correctement il vaut mieux éviter.
--
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pehache
Le 05/04/2018 à 09:12, GhostRaider a écrit :
Le 05/04/2018 à 00:49, pehache a écrit :
Le 05/04/2018 à 00:01, GhostRaider a écrit :
Le 04/04/2018 à 22:45, pehache a écrit :
Le 03/04/2018 à 15:07, GhostRaider a écrit :
La pension de retraire a "libéré" les personnes âgées (jusqu'au
moment de la dépendance médicale, qui est un autre sujet). De même
qu'un R.U. libèrerait les jeunes par rapport à leurs parents.

Les vieux ont payé leur devoir à la société en élevant les jeunes.
Ils ont droit à la reconnaissance.

Hein ? Je ne leur ai rien demandé de tel, personnellement. Ils ont
eu des enfants parce qu'ils l'ont voulu, pas par devoir (enfin,
j'espère pour eux en tous cas).

La perpétuation de l'espèce est un instinct auquel on ne se dérobe pas.

S'ils ont fait des gosses par instinct, ils n'ont pas besoin de
reconnaissance non plus.

On ne peut pas, comme Peer Gynt, semer des enfants au gré du vent sans
s'en occuper ensuite.

On peut aussi ne pas en faire. Si si.
--
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pehache
Le 05/04/2018 à 00:06, GhostRaider a écrit :
La retraite par capitalisation c'est aussi du Ponzi : les pensions
"promises" reposent sur l'hypothèse d'une croissance continuelle.

Le meilleur placement pour la retraite, c'est un bon appartement
bien placé.
Le logement est l'un des 3 besoins essentiels qui devra toujours
être satisfait.

L'explosion des prix de l'immobilier depuis 20 ans en fait un
placement très séduisant pour la retraite. Ca n'a pas toujours été
le cas.

Un appartement présente un double avantage :
- tu peux y habiter, donc il te rapporte un loyer virtuel
- tu peux le vendre et sauf à avoir mal acheté, tu n'y perdras rien.
Juste un petit inconvénient : vu cette explosion des prix, les
jeunes n'arrivent plus à se loger sans s'endetter abominablement.

Tu raisonnes en Français.

Ben tu m'excuseras, mais si on parle du contexte français...

Il faut ouvrir tes yeux vers le grand large.

On parlait de l'intérêt de l'immobilier comme placement pour la
retraite. J'ai répondu que cet intérêt était surtout évident dans un
contexte d'explosion des prix de l'immobilier, qui est le contexte en
France. Alors je veux bien qu'on parle de l'immobilier à Bamako, mais ça
ne sera pas très pertinent.
Aux USA,  il existe le système des co-op, immeubles en société où
l'acheteur ne doit pas avoir des revenus supérieurs à une limite
assez basse.

Quels assistés ces américains !

Ils sont souvent bien plus pratiques que nous.

Je vois : l'assistanat en France c'est MAL, mais l'assistanat aux USA
c'est BIEN.
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