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Avoir le choix entre 300 distribs c'est bien !

81 réponses
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pehache-youplaboum
Mais qui en substance a dit =E7a (j'ai modifi=E9 les mots pour que vous ne
googlisiez trop facilement :-), mais l'id=E9e y est) :

"C'est beaucoup plus facile de diffuser un soft qui puisse tourner sur
les diff=E9rentes versions de Windows (depuis XP) que d'en packager un
qui puisse s'installer et tourner sur les quelques distributions Linux
majeures du moment (sans m=EAme parler des versions ant=E9rieures de ces
distributions)"

?

--
pehache

10 réponses

5 6 7 8 9
Avatar
talon
pehache-olino wrote:
Amusant : prétendre vouloir éviter la vénalité tout en parlant de "se
partager le gâteau"...




Je ne vois pas une seconde où est le problème. On peut très bien
imaginer que certains postes de la fonction publique sont très
avantageux, par exemple l'inspection des finances, et néanmoins vouloir
que leur accès résulte d'une procédure qui n'est pas soumise à la
vénalité ou au piston. Autrement dit, pour utiliser le langage d'ancien
régime, la charge est avantageuse, mais elle n'est ni vénale ni
héréditaire. C'est exactement ça l'égalité républicaine.


> Or, la contestation du concours (*), dont tu sembles participer
> activement, c'est le retour au vénal et à l'héréditaire, et on le
> voit tous les jours.

Non, pas du tout, on ne le voit pas tous les jours. Ca existe mais ça n'est
aucunement une règle ni même quelque chose de réellement courant.



Non c'est tout à fait courant. par exemple tu n'as qu'à regarder le
nombre de "fils de" et de "filles de" à la télé, le nombre de colleurs
d'affiche du parti au pouvoir dans les collectivités territoriales, j'en
passe et des meilleures. En fait c'est l'accès républicain au mérite qui
devient exceptionnel et qui est attaqué de toute part, notamment par le
grotesque au pouvoir.

Maintenant si tu me parles de recherche et de créativité, il ne faut pas
être dupe : le recrutement des chercheurs dans le public a beau prendre la
forme d'un concours, il n'en a que la forme une fois passée la sélection sur
dossier : entretien avec un jury composé en grande partie de gens
directement impliqués, et le jury a tout loisir de mieux noter les candidats
qu'il veut privilégier. Ca se passe comme ça, et ça ne me choque pas
particulièrement (à part l'hypocrisie du système).



On dit beaucoup ça, mais j'ai fait partie de la dernière commission de
spécialistes à Montpellier avant que la réforme ne les supprime pour les
remplacer par des comités à géométrie variable, et tu vas me prendre
pour un grand naif mais j'ai vu se dérouler une évaluation relativement
objective des candidats. Tous les candidats retenus pour l'audition
avaient un bon dossier, plusieurs années de postdoc, de nombreuses
publications, et des travaux en rapport avec le profil demandé. Les
rapporteurs n'ont pas massacré de bons candidats ni tressé des couronnes
de laurier aux mauvais. L'un des candidats que j'avais fortement soutenu
n'a pas été pris car son sujet était loin du profil, mais il a été pris
à Tours et a depuis fait des étincelles. Je ne vois rien de scandaleux à
ce qui s'est passé. Il s'est dégagé un consensus pour les candidats
les plus proches du profil, qui n'étaient pas des candidats locaux.
J'ai des copains qui ont fait partie de la commission de Paris 7 et
d'autres du CNRS, et j'entends des sons de cloche similaires. Il ya
toujours des gens formidables qu'on a ratés par suite de circonstances
stratégiques particulières, mais dans la plupart des cas les gens qui se
plaignent partout qu'on les a injustement négligés étaient en fait
tout simplement bien plus mauvais que ceux qui ont été retenus.
Evidemment, ceci se passe dans une matière hyper compétitive, je ne vais
pas te dire que c'est partout pareil.

Pour rebondir sur ce que tu dis, au moins dans ma matière il n'y a
pas d'"entretien avec le jury", que ce soit à la fac ou au CNRS. Il
y a des "auditions" c'est à dire que le mec présente ce qu'il veut de
ses travaux pendant 20 mn environ. Ensuite le jury pose quelques
questions sur le sujet de l'exposé et apprécie la capacité de réponse.

Les candidats défilent les uns derrière les autres toute la matinée
(disons 6 à 8 sont retenus pour les auditions sur dossier) et le jury
délibère l'après midi. Il n'est pas question de noter les gens,
simplement de classer un premier, un second (si le premier se désiste)
et rarement un troisième. Les auditions jouent un rôle très important,
car certains font une audition brillante, là où d'autres n'arrivent pas
à tenir 20 mn en intéressant le jury. C'est le seul moment où chacun
dans le jury se fait une opinion personnelle (pas celle des rapporteurs
ou des lettres de recommandation des personnalités extérieures) sur le
candidat, opinion à laquelle il tient bien sûr plus qu'aux autres.

Souvent, avant le concours les labos qui souhaitent recruter font venir
les candidats pour donner des séminaires de 1 heure. Dans notre labo
on a fait défiler ainsi de nombreux candidats au CNRS (ou à la fac quand
on avait un poste). C'est encore une occasion pour qu'un maximum de
gens se fassent une idée sur un candidat et le fassent savoir aux
membres de la commission (qui sont souvent présents). Contrairement à ce
que tu crois l'ensemble de la procédure est très sérieux.Les
recrutements locaux sont strictement interdits dans notre discipline.


Ensuite il y a concours et concours. Réaliste sur mes capacités je n'ai pas
passé le concours de l'X, mais quand j'étais en prépa on faisait des
épreuves de tous les concours comme exercices, et celles de l'X se
distinguaient nettement J'imagine que Normale Sup c'est pareil.




Je sais je les ai passés.


Mais ne vient pas me dire qu'un obscur concours de cadres de catégorie A de
la fonction publique demande de la créativité ou de l'initiative.




Mais le problème est le même, que ce soit pour un inspecteur des impôts
ou un gendarme. Le concours assure l'égalité républicaine.


>
> (**) Ca n'a rien de typiquement français c'est exactement pareil aux
> USA où pourtant l'"innovation" est portée au pinnacle et les
> universités
> sont toutes puissantes. Là bas comme ici, le doctorat ne rapporte
> rien de plus que le Bac + 5, et donc est une perte nette de 3 ans de
> salaire.

Totalement faux. De ce point de vue la France est une quasi exception. Le
doctorat y est peu valorisé parce que la voie d'excellence c'est
traditionnellement les grandes écoles. Quasiment partout ailleurs le
doctorat est la voie d'excellence tout simplement parce qu'il n'existe pas
d'équivalent aux grandes écoles.



C'est toi qui a tout faux, dire qu'il n'y a pas de grandes écoles US est
une légende. Il y a quelques universités de prestige qui jouent
exactement le même rôle que l'X et Ulm, notamment le MIT, Caltech
pour la technologie, Harvard, Princeton, Stanford, Berkeley pour les maths
et la physique, et aux USA comme en France pour poursuivre une carrière
de haut vol, notamment académique il faut être passé par là, ce qui est
hyper sélectif. Ce sont les thésards de ces endroits qui tournent sur
les postes de la tétrachiée d'universités de second rang où ils
finissent par se stabiliser à moins qu'ils ne brillent particulièrement
auquel cas ils décrochent un poste dans une université de premier rang.
Le système marche bien parceque les anciens en poste dans une
université merdique rabattent leurs étudiants les plus brillants
sur leur fac d'origine pour une thèse ou un post doc. Bref c'est
exactement comme les grandes écoles françaises, qui d'ailleurs
entretiennent des liens serrés avec ces universités et y envoient
beucoup d'anciens élèves.

Tant qu'on y est, sous des dehors différents exactement le même système
en Angleterre avec Oxford et Cambridge, qui ont aussi un recrutement
hyper sélectif.



Dans le milieu professionnel qui est le mien et qui est international, pour
le recrutement français comme tu le dis le doctorat n'est pas mieux placé
que les diplômes de grandes écoles (sauf pour poste très orientés R&D, mais
même là un X, un Supelec, un Telecom Paris sont tout autant appréciés) alors
qu'aux USA le PhD non seulement est très au-dessus du Master (et du doctorat
français, soit-dit en passant) mais est le diplôme requis pour entamer une
carrière à un niveau élevé.



Je ne sais pas où tu as vu ça, moi tous les chiffres que j'ai vus sur les
USA, tous les articles que j'ai lus disent exactement le contraire, c'est
à dire que le Phd n'est pas plus valorisé que le master, donc que c'est
une perte de temps et d'argent. Il y a beaucoup plus de présidents de
grosses sociétés US avec un mba qu'avec un phd. Le seul pays important où
le doctorat est valorisé c'est l'Allemagne. Tu y trouves des pdg qui
sont docteurs et même des ministres (quoique avec un doctorat un peu
radioactif).





--

Michel TALON
Avatar
LBM
Michel Talon vient de nous annoncer :

Il y a beaucoup plus de présidents de
grosses sociétés US avec un mba qu'avec un phd.



Il n'y a rien d'étonnant à cela de part leur philosophie.
On met à la tête d'une société un type qui est censé gérer l'argent de
la boîte pour la faire fructifier.
Et en dessous, les types qui sont censées trouver les idées pour faire
de l'argent.
Il n'est pas question de reconnaissance de diplômes mais de compétences
sur le poste.
Avatar
pehache-olino
"Michel Talon" a écrit dans le message de
news: ilre1d$fsk$

Amusant : prétendre vouloir éviter la vénalité tout en parlant de "se
partager le gâteau"...



Je ne vois pas une seconde où est le problème.



C'est bien ce qui est triste.

On peut très bien
imaginer que certains postes de la fonction publique sont très
avantageux,



Ah bon ? Pourquoi ? Avantageux par rapport à quoi ?


Non, pas du tout, on ne le voit pas tous les jours. Ca existe mais
ça n'est aucunement une règle ni même quelque chose de réellement
courant.



Non c'est tout à fait courant. par exemple tu n'as qu'à regarder le
nombre de "fils de" et de "filles de" à la télé,



Grande découverte : quand tu évolues dans le milieu de tes parents, tu le
connais et tu y seras plus à l'aise que les autres. Et c'est vrai pour TOUS
les milieux.

le nombre de colleurs
d'affiche du parti au pouvoir dans les collectivités territoriales,



Tu veux remplacer les élections par des concours, aussi ?


Maintenant si tu me parles de recherche et de créativité, il ne faut
pas être dupe : le recrutement des chercheurs dans le public a beau
prendre la forme d'un concours, il n'en a que la forme une fois
passée la sélection sur dossier : entretien avec un jury composé en
grande partie de gens directement impliqués, et le jury a tout
loisir de mieux noter les candidats qu'il veut privilégier. Ca se
passe comme ça, et ça ne me choque pas particulièrement (à part
l'hypocrisie du système).



On dit beaucoup ça, mais j'ai fait partie de la dernière commission de
spécialistes à Montpellier avant que la réforme ne les supprime pour
les remplacer par des comités à géométrie variable, et tu vas me
prendre
pour un grand naif mais j'ai vu se dérouler une évaluation
relativement objective des candidats. Tous les candidats retenus pour
l'audition avaient un bon dossier, plusieurs années de postdoc, de
nombreuses publications, et des travaux en rapport avec le profil
demandé. Les rapporteurs n'ont pas massacré de bons candidats ni
tressé des couronnes de laurier aux mauvais. L'un des candidats que
j'avais fortement soutenu n'a pas été pris car son sujet était loin
du profil, mais il a été pris
à Tours et a depuis fait des étincelles. Je ne vois rien de
scandaleux à ce qui s'est passé. Il s'est dégagé un consensus pour
les candidats
les plus proches du profil, qui n'étaient pas des candidats locaux.
J'ai des copains qui ont fait partie de la commission de Paris 7 et
d'autres du CNRS, et j'entends des sons de cloche similaires. Il ya
toujours des gens formidables qu'on a ratés par suite de circonstances
stratégiques particulières, mais dans la plupart des cas les gens qui
se plaignent partout qu'on les a injustement négligés étaient en fait
tout simplement bien plus mauvais que ceux qui ont été retenus.
Evidemment, ceci se passe dans une matière hyper compétitive, je ne
vais pas te dire que c'est partout pareil.




Bref, tu est en train de me décrire un recrutement qui se passe sans
favoritisme et sans piston. Pourtant il pourrait y avoir favoritisme et
piston sans problème : ça a beau être un concours, au final c'est un jury
qui évalue des candidats non anomymes, et où chaque membre du jury est libre
de son appréciation. Tu enlève le cadre du concours et tu fais la même chose
: où est la différence ?


Pour rebondir sur ce que tu dis, au moins dans ma matière il n'y a
pas d'"entretien avec le jury", que ce soit à la fac ou au CNRS. Il
y a des "auditions" c'est à dire que le mec présente ce qu'il veut de
ses travaux pendant 20 mn environ. Ensuite le jury pose quelques
questions sur le sujet de l'exposé et apprécie la capacité de réponse.



Appelle ça comme tu veux. Je veux dire qu'il y a une séance orale non
anonyme.


Les candidats défilent les uns derrière les autres toute la matinée
(disons 6 à 8 sont retenus pour les auditions sur dossier) et le jury
délibère l'après midi. Il n'est pas question de noter les gens,
simplement de classer un premier, un second (si le premier se désiste)
et rarement un troisième. Les auditions jouent un rôle très
important, car certains font une audition brillante, là où d'autres
n'arrivent pas
à tenir 20 mn en intéressant le jury.



Ce qui ne veut pas dire grand-chose au-delà de la capacité à bien savoir
présenter et à être à l'aise face à un public.


Ensuite il y a concours et concours. Réaliste sur mes capacités je
n'ai pas passé le concours de l'X, mais quand j'étais en prépa on
faisait des épreuves de tous les concours comme exercices, et celles
de l'X se distinguaient nettement J'imagine que Normale Sup c'est
pareil.



Je sais je les ai passés.

Mais ne vient pas me dire qu'un obscur concours de cadres de
catégorie A de la fonction publique demande de la créativité ou de
l'initiative.



Mais le problème est le même, que ce soit pour un inspecteur des
impôts ou un gendarme. Le concours assure l'égalité républicaine.



Alléuia


Totalement faux. De ce point de vue la France est une quasi
exception. Le doctorat y est peu valorisé parce que la voie
d'excellence c'est traditionnellement les grandes écoles. Quasiment
partout ailleurs le doctorat est la voie d'excellence tout
simplement parce qu'il n'existe pas d'équivalent aux grandes écoles.



C'est toi qui a tout faux, dire qu'il n'y a pas de grandes écoles US
est une légende. Il y a quelques universités de prestige qui jouent
exactement le même rôle que l'X et Ulm, notamment le MIT, Caltech
pour la technologie, Harvard, Princeton, Stanford, Berkeley pour les
maths et la physique,



Et dans lesquelles le diplôme d'excellence est le PhD, merci de confirmer ce
que j'ai dit.
.

Tant qu'on y est, sous des dehors différents exactement le même
système en Angleterre avec Oxford et Cambridge, qui ont aussi un
recrutement hyper sélectif.



Et où le sommet du cursus est le PhD et non pas un diplôme d'ingénieur type
français.

Dans le milieu professionnel qui est le mien et qui est
international, pour le recrutement français comme tu le dis le
doctorat n'est pas mieux placé que les diplômes de grandes écoles
(sauf pour poste très orientés R&D, mais même là un X, un Supelec,
un Telecom Paris sont tout autant appréciés) alors qu'aux USA le PhD
non seulement est très au-dessus du Master (et du doctorat français,
soit-dit en passant) mais est le diplôme requis pour entamer une
carrière à un niveau élevé.



Je ne sais pas où tu as vu ça, moi tous les chiffres que j'ai vus sur
les USA, tous les articles que j'ai lus disent exactement le
contraire, c'est à dire que le Phd n'est pas plus valorisé que le
master, donc que c'est une perte de temps et d'argent. Il y a
beaucoup plus de présidents de grosses sociétés US avec un mba
qu'avec un phd.



Ne mélange pas tout. Le MBA est un diplôme professionnel très particulier,
qui sanctionne un cursus entamé le plus souvent après avoir déjà travaillé
(je me demande même si ce n'est pas une condition nécessaire, mais pas sûr),
orienté management d'entreprise, et distinct des cursus classiques.

Si on parle du domaine scientifique et technique, c'est bien le PhD qui est
le diplôme d'excellence aux USA.

--
pehache
http://pehache.free.fr
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pehache-olino
"Hugolino" a écrit dans le message de news:


J'ai un frangin, une frangine et son mari qui sont tous trois
ingénieurs (X-Supaéro, X-Supélec, DGA) : ils bossent à La Haye, à
Washington DC...



Tu es le raté de la famille, en quelque sorte...

--
pehache
http://pehache.free.fr
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talon
pehache-olino wrote:
"Michel Talon" a écrit dans le message de
news: ilre1d$fsk$

>> Amusant : prétendre vouloir éviter la vénalité tout en parlant de "se
>> partager le gâteau"...
>
> Je ne vois pas une seconde où est le problème.

C'est bien ce qui est triste.

> On peut très bien
> imaginer que certains postes de la fonction publique sont très
> avantageux,

Ah bon ? Pourquoi ? Avantageux par rapport à quoi ?




Et pourquoi pas, pourquoi un fonctionnaire n'aurait il pas un poste
aussi avantageux ou plus qu'un mec du privé? Il a une nullitude
intrinsèque?

> Non c'est tout à fait courant. par exemple tu n'as qu'à regarder le
> nombre de "fils de" et de "filles de" à la télé,

Grande découverte : quand tu évolues dans le milieu de tes parents, tu le
connais et tu y seras plus à l'aise que les autres. Et c'est vrai pour TOUS
les milieux.



Surtout si ton tonton peut te placer directement au bon endroit.


> le nombre de colleurs
> d'affiche du parti au pouvoir dans les collectivités territoriales,

Tu veux remplacer les élections par des concours, aussi ?



Parce que les élections c'est la distribution des emplois de
fonctionnaires territoriaux?



Bref, tu est en train de me décrire un recrutement qui se passe sans
favoritisme et sans piston. Pourtant il pourrait y avoir favoritisme et
piston sans problème : ça a beau être un concours, au final c'est un jury
qui évalue des candidats non anomymes, et où chaque membre du jury est libre
de son appréciation. Tu enlève le cadre du concours et tu fais la même chose
: où est la différence ?



Tu enlèves le cadre du concours, immédiatement les mandarins vont placer
leurs enfants, leurs maîtresses, comme ça se faisait dans le bon vieux
temps, et comme ça se pratique beaucoup en médecine.


Ce qui ne veut pas dire grand-chose au-delà de la capacité à bien savoir
présenter et à être à l'aise face à un public.



Ca veut dire beaucoup sur la capacité du candidat à comprendre ce
qu'il raconte et ne pas répéter comme un perroquet le laius convenu
avec la peur de se planter qui le fait bafouiller.





Et dans lesquelles le diplôme d'excellence est le PhD, merci de confirmer ce
que j'ai dit.



Non le phd n'est pas le diplome d'excellence, si c'est le phd
de l'université du Nebraska, et oui si c'est celui de Harvard. Donc ce qui
compte c'est pas le phd, c'est de sortir de Harvard ou de Oxford,et en
fait peu importe à quel niveau (*). Tout le monde sait qu'un grand nombre de
phd sont faits par le directeur de thèse en réalité, et dans le cas des
petites universités contiennent pratiquement zéro innovation. Par contre
on sait très bien que pour avoir été admis à Harvard il faut être
balèze, et que pour avoir un phd avec un grand cador de Harvard il faut
mouiller la chemise car il ne va pas "faire du social" Donc en pratique
c'est exactement le même genre de critère que pour entrer dans une
grande école de prestige.

(*) ni Bill Gates, ni Bill Joy (un des fondateurs de Sun) ni les deux
fondateurs de Google etc. n'ont terminé leur PhD, mais ils étaient tous
qui à Harvard, qui à Berkeley, qui à Stanford, etc.

--

Michel TALON
Avatar
pehache-olino
"Michel Talon" a écrit dans le message de
news: im3636$1r6i$

Amusant : prétendre vouloir éviter la vénalité tout en parlant de
"se partager le gâteau"...



Je ne vois pas une seconde où est le problème.



C'est bien ce qui est triste.

On peut très bien
imaginer que certains postes de la fonction publique sont très
avantageux,



Ah bon ? Pourquoi ? Avantageux par rapport à quoi ?



Et pourquoi pas, pourquoi un fonctionnaire n'aurait il pas un poste
aussi avantageux ou plus qu'un mec du privé? Il a une nullitude
intrinsèque?



La question que je me pose, en fait, si il y a un gâteau à se partager,
c'est "qui a préparé le gâteau ?"


Grande découverte : quand tu évolues dans le milieu de tes parents,
tu le connais et tu y seras plus à l'aise que les autres. Et c'est
vrai pour TOUS les milieux.



Surtout si ton tonton peut te placer directement au bon endroit.




Et même sans ça. C'est par exemple, et tout simplement, un fait notoire que
la réussite scolaire est très fortement corrélée au milieu
socio-professionnel des parents. Qu'en pense ta fameuse "égalité
républicaine" (*) ?

(*) qui soit-dit en passant serait tout autant assurée si l'accès au partage
du gâteau était assuré par un tirage au sort plutôt que par un concours.


le nombre de colleurs
d'affiche du parti au pouvoir dans les collectivités territoriales,



Tu veux remplacer les élections par des concours, aussi ?



Parce que les élections c'est la distribution des emplois de
fonctionnaires territoriaux?



J'avais lu la phrase trop vite.

Oui, il y en a (des colleurs d'affiche dans les emplois territoriaux). Mais
1) si ils sont statutaires ils ont passé des concours, donc tout va bien
selon ton propre critère
2) si ils sont contractuels la tranche de gâteau est transparente
3) ça en dit surtout long sur l'irresponsabilité qui règne dans les
collectivités territoriales, et pour lequel le "concours" n'est qu'un
cache-misère. Mais bon, l'égalité républicaine d'accès à la gabegie est
respectée, c'est l'essentiel.


Bref, tu est en train de me décrire un recrutement qui se passe sans
favoritisme et sans piston. Pourtant il pourrait y avoir favoritisme
et piston sans problème : ça a beau être un concours, au final c'est
un jury qui évalue des candidats non anomymes, et où chaque membre
du jury est libre de son appréciation. Tu enlève le cadre du
concours et tu fais la même chose
où est la différence ?





Tu enlèves le cadre du concours, immédiatement les mandarins vont
placer leurs enfants, leurs maîtresses, comme ça se faisait dans le
bon vieux temps, et comme ça se pratique beaucoup en médecine.



Ah bon ? Pourquoi avec la même procédure le jury se comporterait-il
différemment, simplement parce que ce ne serait plus marqué "concours" ?


Ce qui ne veut pas dire grand-chose au-delà de la capacité à bien
savoir présenter et à être à l'aise face à un public.



Ca veut dire beaucoup sur la capacité du candidat à comprendre ce
qu'il raconte et ne pas répéter comme un perroquet le laius convenu
avec la peur de se planter qui le fait bafouiller.



Tu sais très bien qu'il existe des gens intrinsèquement très compétents mais
infoutus de parler clairement en public, et des gens qui sont brillants en
public sans être forcément très solides derrière. Et gratter le vernis pour
voir ce qu'il y a derrière ne se fait pas forcément en 5mn de questions.





Et dans lesquelles le diplôme d'excellence est le PhD, merci de
confirmer ce que j'ai dit.



Non le phd n'est pas le diplome d'excellence, si c'est le phd
de l'université du Nebraska, et oui si c'est celui de Harvard.



Le PhD de l'université du Nebraska est quoi qu'il arrive plus d'excellence
que le Master de cette même université.

Donc
ce qui compte c'est pas le phd, c'est de sortir de Harvard ou de
Oxford,et en
fait peu importe à quel niveau (*).



On se demande donc pourquoi certains s'obstinent à décrocher le PhD une fois
qu'ils y sont, alors...


(*) ni Bill Gates, ni Bill Joy (un des fondateurs de Sun) ni les deux
fondateurs de Google etc. n'ont terminé leur PhD, mais ils étaient
tous
qui à Harvard, qui à Berkeley, qui à Stanford, etc.



Quand tu crées ta propre entreprise, personne ne te demande tes diplômes
pour t'embaucher.

--
pehache
http://pehache.free.fr
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talon
pehache-olino wrote:
La question que je me pose, en fait, si il y a un gâteau à se partager,
c'est "qui a préparé le gâteau ?"



Qui a préparé le gateau, tout le monde. Rien n'est plus grossièrement
faux que la théorie qui dit que seul le privé crée des richesses.
Ainsi une route créée par Bouygues c'est une création de richesse, une
créée par les ponts et chaussées n'en est pas? Une formation dispensée
par une école privée est une création de richesse, alors que ce n'en est
pas si c'est l'école publique? Quand Renault était nationalisée chaque
bagnole n'était pas une création de richesse, maintenant ça l'est?
La vérité c'est qu'ily a des tâches administratives, dont on peut penser
à première vue qu'elles ne créent pas de richesses, et d'autres qui
rendent un service plus évident. Mais en réalité cette division se trouve
partout, y compris dans le privé, et dans le privé comme
ailleurs la fonction administrative tend à s'hypertrophier.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_de_Parkinson
1. « Un fonctionnaire entend multiplier ses subordonnés, pas ses
rivaux » : il a une tendance naturelle à recruter quelqu'un de plus
compétent que lui au moins dans un domaine, mais aussi à diviser le
travail pour éviter d'être remis en cause par l'un de ses
collaborateurs. Il crée ainsi des besoins de coordination interne, qui
entraînent une charge de travail supplémentaire, puis l'embauche de
collaborateurs supplémentaires. On construit ainsi un système «
autarcique » qui va consommer, de manière endogène, une part croissante
de l'énergie disponible, conduisant à la deuxième loi :
2. « Les fonctionnaires se créent mutuellement du travail ». Plus il
y a de fonctionnaires, plus les demandes d'approbation qu'ils se
communiquent mutuellement, ou tâches comparables, les occupent, de sorte
que le travail accompli d'un point de vue extérieur par l'administration
dans son ensemble n'augmente pas.

Bien sûr ici le mot fonctionnaire est à prendre au sens
d'administratif, que ce soit dans le public ou le privé.




Et même sans ça. C'est par exemple, et tout simplement, un fait notoire que
la réussite scolaire est très fortement corrélée au milieu
socio-professionnel des parents. Qu'en pense ta fameuse "égalité
républicaine" (*) ?



Elle n'en pense rien, l'égalité républicaine n'a rien à voir avec
l'égalitarisme. Ca consiste à donner une chance à tout le monde, ceux
qui préfèrent dormir au fond de la classe ou "tenir les murs" des cités,
c'est leur problème. Personne ne leur doit rien au nom d'une soit
disant égalité qui n'est pas dans la constitution.

(*) qui soit-dit en passant serait tout autant assurée si l'accès au partage
du gâteau était assuré par un tirage au sort plutôt que par un concours.



En effet, et ça a été pratiqué dans le passé. Les gens ont peut être
trouvé plus intelligent de remplacer le tirage au sort par un concours
basé sur des compétences, mais qui comporte aussi une dose d'aléa.


Oui, il y en a (des colleurs d'affiche dans les emplois territoriaux). Mais
1) si ils sont statutaires ils ont passé des concours, donc tout va bien
selon ton propre critère
2) si ils sont contractuels la tranche de gâteau est transparente
3) ça en dit surtout long sur l'irresponsabilité qui règne dans les
collectivités territoriales, et pour lequel le "concours" n'est qu'un
cache-misère. Mais bon, l'égalité républicaine d'accès à la gabegie est
respectée, c'est l'essentiel.



Comme Olve te l'a expliqué il existe des concours de recrutement de
la fonction publique territoriale, une sorte d'ENA du pauvre. Mais
une fois reçu il faut se démerder pour se trouver un poste. Dans bien
des cas, sans piston on n'en trouve pas. Dans le même temps les
politicards locaux recrutent des copains hors concours sur des
postes contractuels, et ferment ainsi l'accés au boulot de ceux qui ont
passé le concours régulièrement. Donc ce n'est pas que le concours est
un cache misère, ça va bien au delà - c'est la corruption généralisée qui
règne justement parcequ'on contourne le concours.


Ah bon ? Pourquoi avec la même procédure le jury se comporterait-il
différemment, simplement parce que ce ne serait plus marqué "concours" ?




A cause de la procédure de recrutement du jury lui même, où il y avait
une partie des membres élus, une partie nommée et des membres extérieurs,
ce qui limitait le pouvoir de nuisance des mandarins locaux. Je crains
qu'avec la nouvelle procédure il n'y ait plus que des mandarins et leurs
copains dans les jurys qui sont formés pour chaque concours sous
l'autorité du président de l'université et de ses adjoints. C'est
évident que les grands mandarins auront systématiquement l'oreille de
ces quelques personnes. Et c'est évidemment le mandarinat qui a voulu
cette réforme.


Tu sais très bien qu'il existe des gens intrinsèquement très compétents mais
infoutus de parler clairement en public,



Pour moi, ça c'est encore une légende. Les gens très compétents que je
suis allé écouter, je les ai entendus au moins une fois faire une
conférence brillantissime (pas forcément à chaque fois, s'ils n'ont rien
préparé, ce qui arrive), même s'ils sont affligés de défauts, comme
le bégaiement.


et des gens qui sont brillants en
public sans être forcément très solides derrière. Et gratter le vernis pour
voir ce qu'il y a derrière ne se fait pas forcément en 5mn de questions.



C'est le risque de se faire avoir par un baratineur particulièrement
balèze. Il ne faut pas oublier qu'il y a aussi un dossier écrit, qui
s'il est calamiteux va être nécessairement ressorti par les gens qui
veulent pousser un autre candidat.



Le PhD de l'université du Nebraska est quoi qu'il arrive plus d'excellence
que le Master de cette même université.




L'un comme l'autre ne valent pas grand chose, donc cette distinction est
du coupage de cheveux en 40.


> Donc
> ce qui compte c'est pas le phd, c'est de sortir de Harvard ou de
> Oxford,et en
> fait peu importe à quel niveau (*).

On se demande donc pourquoi certains s'obstinent à décrocher le PhD une fois
qu'ils y sont, alors...



Parceque le Phd est une condition *nécessaire* pour obtenir un poste
académique et qu'ils n'y ont pas encore renoncé? Dans notre labo on a eu
un brésilien sorti de l'X qui a fait ses 3 ans de recherche parceque ça
lui plaisait, puis s'est trouvé un poste chez un trader à New York et
n'est revenu qu'un an après pour soutenir, essentiellement pour rendre
service à son directeur de thèse. Le parchemin il n'en avait rien à
faire. Il y en a pas mal qui font une thèse pour voir ce que donne
la recherche, passent l'agreg en même temps et se servent de la thèse
pour obtenir rapidement un poste de prof de taupe. Il y a plein de
stratégies différentes, mais une constante, le doctorat est
difficilement valorisable. Voici un article que je trouve relativement
équilibré sur la situation américaine:
http://www.4bearsonline.com/sumitg/myEssays/MSvsPhd.shtml
Un point de vue plus typé académique, par un professeur:
http://www.cs.purdue.edu/homes/dec/essay.phd.html
et je te fais remarquer ce qu'il dit:
A way to make more money
While we haven't heard any statistics for the past couple of years,
graduate students used to estimate the ``payoff'' using the starting
salaries of Ph.D. and M.S. positions, the average time required to
obtain a Ph.D., the value of stock options, and current return on
investments. For a period of at least five years that we know, the
payoff was clearly negative. Suffice it to say that one must choose
research because one loves it; a Ph.D. is not the optimum road to
wealth.
En bref, je persiste dans l'opinion que même aux US un Phd n'est pas
valorisable, sauf s'il a été obtenu dans une université prestigieuse,
et en France c'est vrai à fortiori.


--

Michel TALON
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pehache-olino
"Michel Talon" a écrit dans le message de
news: im4n12$2a7p$

La question que je me pose, en fait, si il y a un gâteau à se
partager, c'est "qui a préparé le gâteau ?"



Qui a préparé le gateau, tout le monde. Rien n'est plus grossièrement
faux que la théorie qui dit que seul le privé crée des richesses.



Et ce n'est pas ce que j'ai dit.


...Mais en réalité cette
division se trouve partout, y compris dans le privé, et dans le privé
comme
ailleurs la fonction administrative tend à s'hypertrophier.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_de_Parkinson
1. « Un fonctionnaire entend multiplier ses subordonnés, pas ses
rivaux » : il a une tendance naturelle à recruter quelqu'un de plus
compétent que lui au moins dans un domaine, mais aussi à diviser le
travail pour éviter d'être remis en cause par l'un de ses
collaborateurs. Il crée ainsi des besoins de coordination interne, qui
entraînent une charge de travail supplémentaire, puis l'embauche de
collaborateurs supplémentaires. On construit ainsi un système «
autarcique » qui va consommer, de manière endogène, une part
croissante de l'énergie disponible, conduisant à la deuxième loi :
2. « Les fonctionnaires se créent mutuellement du travail ». Plus il
y a de fonctionnaires, plus les demandes d'approbation qu'ils se
communiquent mutuellement, ou tâches comparables, les occupent, de
sorte que le travail accompli d'un point de vue extérieur par
l'administration dans son ensemble n'augmente pas.

Bien sûr ici le mot fonctionnaire est à prendre au sens
d'administratif, que ce soit dans le public ou le privé.



Oui. Sauf que dans le privé concurrentiel, une boîte qui laisse trop se
développer cette tendance prend le risque de se faire tailler des croupières
par les autres.


Et même sans ça. C'est par exemple, et tout simplement, un fait
notoire que la réussite scolaire est très fortement corrélée au
milieu socio-professionnel des parents. Qu'en pense ta fameuse
"égalité républicaine" (*) ?



Elle n'en pense rien, l'égalité républicaine n'a rien à voir avec
l'égalitarisme. Ca consiste à donner une chance à tout le monde, ceux
qui préfèrent dormir au fond de la classe ou "tenir les murs" des
cités, c'est leur problème. Personne ne leur doit rien au nom d'une
soit
disant égalité qui n'est pas dans la constitution.



Donc l'égalité qui t'arrange est dans la constitution, mais celle qui ne
t'arrange pas ne l'est pas ?

Ta conception de "l'égalité républicaine" consiste visiblement à mettre sur
la même ligne de départ celui qui porte un sac à dos rempli de 20kg de
cailloux et celui qui ne porte que ses runnings airmax de 7 lieues. Le
premier qui franchit la ligne d'arrivée a gagné le concours, tout le monde a
sa chance !

Mais comme c'est un peu gros, tu décrètes que ceux qui portent le sac de
20kg c'est de leur faute : c'est des "mauvais" (handicapés mentaux ?), des
glandeurs, des cons, etc...



Oui, il y en a (des colleurs d'affiche dans les emplois
territoriaux). Mais 1) si ils sont statutaires ils ont passé des
concours, donc tout va bien selon ton propre critère
2) si ils sont contractuels la tranche de gâteau est transparente
3) ça en dit surtout long sur l'irresponsabilité qui règne dans les
collectivités territoriales, et pour lequel le "concours" n'est qu'un
cache-misère. Mais bon, l'égalité républicaine d'accès à la gabegie
est respectée, c'est l'essentiel.



Comme Olve te l'a expliqué il existe des concours de recrutement de
la fonction publique territoriale, une sorte d'ENA du pauvre. Mais
une fois reçu il faut se démerder pour se trouver un poste.



Où est le problème ?

Dans bien
des cas, sans piston on n'en trouve pas.



Si on a des vrais compétences, on trouve.

Dans le même temps les
politicards locaux recrutent des copains hors concours sur des
postes contractuels, et ferment ainsi l'accés au boulot de ceux qui
ont passé le concours régulièrement. Donc ce n'est pas que le
concours est un cache misère, ça va bien au delà - c'est la
corruption généralisée qui règne justement parcequ'on contourne le
concours.



Trop facile comme explication. Dans le privé, pas de concours, et pourtant
le piston (je veux dire le vrai piston) n'est pas si répandu que ça.

La réalité c'est que les collectivités territoriales sont bien souvent des
lieux où l'irresponsabilité est généralisée, et c'est ça qui entraîne le
reste.


Tu sais très bien qu'il existe des gens intrinsèquement très
compétents mais infoutus de parler clairement en public,



Pour moi, ça c'est encore une légende. Les gens très compétents que je
suis allé écouter, je les ai entendus au moins une fois faire une
conférence brillantissime (pas forcément à chaque fois, s'ils n'ont
rien préparé, ce qui arrive), même s'ils sont affligés de défauts,
comme
le bégaiement.



J'en connais un qui est une vrai catastrophe à chaque fois, et qui pourtant
a été embauché à un poste technique dans une grosse multinationale avec un
salaire à me faire pâlir.


Le PhD de l'université du Nebraska est quoi qu'il arrive plus
d'excellence que le Master de cette même université.




L'un comme l'autre ne valent pas grand chose, donc cette distinction
est du coupage de cheveux en 40.


Donc
ce qui compte c'est pas le phd, c'est de sortir de Harvard ou de
Oxford,et en
fait peu importe à quel niveau (*).



On se demande donc pourquoi certains s'obstinent à décrocher le PhD
une fois qu'ils y sont, alors...



Parceque le Phd est une condition *nécessaire* pour obtenir un poste
académique



Alors qu'un Ms ferait tout aussi bien affaire si je t'écoute. Pourquoi
continuer à faire du PhD une condition nécessaire, alors ?

Il y a plein de
stratégies différentes, mais une constante, le doctorat est
difficilement valorisable. Voici un article que je trouve relativement
équilibré sur la situation américaine:
http://www.4bearsonline.com/sumitg/myEssays/MSvsPhd.shtml



Je ne le trouve pas négatif pour le PhD

Un point de vue plus typé académique, par un professeur:
http://www.cs.purdue.edu/homes/dec/essay.phd.html
et je te fais remarquer ce qu'il dit:
A way to make more money
While we haven't heard any statistics for the past couple of years,
graduate students used to estimate the ``payoff'' using the starting
salaries of Ph.D. and M.S. positions, the average time required to
obtain a Ph.D., the value of stock options, and current return on
investments. For a period of at least five years that we know, the
payoff was clearly negative. Suffice it to say that one must choose
research because one loves it; a Ph.D. is not the optimum road to
wealth.
En bref, je persiste dans l'opinion que même aux US un Phd n'est pas
valorisable, sauf s'il a été obtenu dans une université prestigieuse,
et en France c'est vrai à fortiori.



Si tu veux chercher l'optimum du point de vue strictement financier, je
pense que plombier c'est parmi ce qu'il y a de mieux. A 18 ans tu peux
commencer à gagner très bien ta vie et très rapidement à la gagner mieux
qu'un ingénieur. Si en plus t'es pas con tu montes et développes ton
entreprise.

Prothésiste dentaire c'est pas mal aussi, sans doute.

Alors bon, les considérations de ce genre appliquées à la comparaison Ms /
PhD, c'est assez limité.

Moi ce que je vois dans les carrières techniques aux US, ce sont des PhD
embauchés en R&D mais qui passent ensuite (définitivement ou pas) dans des
postes de management technique opérationnel.

--
pehache
http://pehache.free.fr
Avatar
talon
pehache-olino wrote:



Trop facile comme explication. Dans le privé, pas de concours, et pourtant
le piston (je veux dire le vrai piston) n'est pas si répandu que ça.




Ben tiens, regardes le nombre de "fils de" dans les dirigeants des
grandes entreprises françaises.




Si tu veux chercher l'optimum du point de vue strictement financier, je
pense que plombier c'est parmi ce qu'il y a de mieux. A 18 ans tu peux
commencer à gagner très bien ta vie et très rapidement à la gagner mieux
qu'un ingénieur. Si en plus t'es pas con tu montes et développes ton
entreprise.



C'est ce que je me tue à dire depuis le début. Par rapport au type qui
va jusqu'au doctorat, celui ci a perdu 10 ans de salaire et ne gagnera
pas plus. Quand l'ingénieur commencera à décliner le plombier se la
coulera douce et fera travailler ses ouvriers. Donc le système scolaire
actuel qui pousse tout le monde dans des voies sans issues, notamment
pour la grande majorité d'incapables qui s'y pressent, au lieu de les
inciter à prendre des professions où il y a concrètement du boulot ici
et maintenant, bien payé, est une absurdité.




Moi ce que je vois dans les carrières techniques aux US, ce sont des PhD
embauchés en R&D mais qui passent ensuite (définitivement ou pas) dans des
postes de management technique opérationnel.




Parceque tu regardes un domaine précis où il y a de la recherche et
développement, ce qui représente epsilon de l'activité industrielle.


--

Michel TALON
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pehache-olino
"Michel Talon" a écrit dans le message de
news: im9qpa$uje$
pehache-olino wrote:



Trop facile comme explication. Dans le privé, pas de concours, et
pourtant le piston (je veux dire le vrai piston) n'est pas si
répandu que ça.




Ben tiens, regardes le nombre de "fils de" dans les dirigeants des
grandes entreprises françaises.



Pas grand-chose à voir avec du piston, la plupart du temps. Simplement comme
je l'ai dit, quand tu grandis dans un milieu tu en as les codes, tu es
imprégné de cette culture, tes parents savent par où te faire passer pour te
conduire là où il faut, etc etc... C'est pareil dans le milieu artistique :
qui oserait dire que Mathieu Chedid, Emmanuelle Béart ou Guillaume
Depardieu, tous fils et fille de, ne sont pas de bons musiciens ou acteurs
(ou pas plus mauvais que les autres si tu préfères) ? Et les fils de profs
qui réussissent mieux que la moyenne dans les études, c'est du à quoi sinon
à leur milieu familial intellectuellement privilégié ?





Si tu veux chercher l'optimum du point de vue strictement financier,
je pense que plombier c'est parmi ce qu'il y a de mieux. A 18 ans tu
peux commencer à gagner très bien ta vie et très rapidement à la
gagner mieux qu'un ingénieur. Si en plus t'es pas con tu montes et
développes ton entreprise.



C'est ce que je me tue à dire depuis le début.



Non ce n'est pas ce que tu dis depuis le début. Parce que sauf exception tu
ne feras pas un bon plombier, ni un bon chef d'entreprise, avec un gars que
t'as foutu dehors à 14 ans du système scolaire pour aller pousser des
brouettes de béton.





Moi ce que je vois dans les carrières techniques aux US, ce sont des
PhD embauchés en R&D mais qui passent ensuite (définitivement ou
pas) dans des postes de management technique opérationnel.




Parceque tu regardes un domaine précis où il y a de la recherche et
développement, ce qui représente epsilon de l'activité industrielle.



Quel grand secteur industriel ne fait pas de R&D ???

--
pehache
http://pehache.free.fr
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