Amusant : prétendre vouloir éviter la vénalité tout en parlant de "se
partager le gâteau"...
> Or, la contestation du concours (*), dont tu sembles participer
> activement, c'est le retour au vénal et à l'héréditaire, et on le
> voit tous les jours.
Non, pas du tout, on ne le voit pas tous les jours. Ca existe mais ça n'est
aucunement une règle ni même quelque chose de réellement courant.
Maintenant si tu me parles de recherche et de créativité, il ne faut pas
être dupe : le recrutement des chercheurs dans le public a beau prendre la
forme d'un concours, il n'en a que la forme une fois passée la sélection sur
dossier : entretien avec un jury composé en grande partie de gens
directement impliqués, et le jury a tout loisir de mieux noter les candidats
qu'il veut privilégier. Ca se passe comme ça, et ça ne me choque pas
particulièrement (à part l'hypocrisie du système).
Ensuite il y a concours et concours. Réaliste sur mes capacités je n'ai pas
passé le concours de l'X, mais quand j'étais en prépa on faisait des
épreuves de tous les concours comme exercices, et celles de l'X se
distinguaient nettement J'imagine que Normale Sup c'est pareil.
Mais ne vient pas me dire qu'un obscur concours de cadres de catégorie A de
la fonction publique demande de la créativité ou de l'initiative.
>
> (**) Ca n'a rien de typiquement français c'est exactement pareil aux
> USA où pourtant l'"innovation" est portée au pinnacle et les
> universités
> sont toutes puissantes. Là bas comme ici, le doctorat ne rapporte
> rien de plus que le Bac + 5, et donc est une perte nette de 3 ans de
> salaire.
Totalement faux. De ce point de vue la France est une quasi exception. Le
doctorat y est peu valorisé parce que la voie d'excellence c'est
traditionnellement les grandes écoles. Quasiment partout ailleurs le
doctorat est la voie d'excellence tout simplement parce qu'il n'existe pas
d'équivalent aux grandes écoles.
Dans le milieu professionnel qui est le mien et qui est international, pour
le recrutement français comme tu le dis le doctorat n'est pas mieux placé
que les diplômes de grandes écoles (sauf pour poste très orientés R&D, mais
même là un X, un Supelec, un Telecom Paris sont tout autant appréciés) alors
qu'aux USA le PhD non seulement est très au-dessus du Master (et du doctorat
français, soit-dit en passant) mais est le diplôme requis pour entamer une
carrière à un niveau élevé.
Amusant : prétendre vouloir éviter la vénalité tout en parlant de "se
partager le gâteau"...
> Or, la contestation du concours (*), dont tu sembles participer
> activement, c'est le retour au vénal et à l'héréditaire, et on le
> voit tous les jours.
Non, pas du tout, on ne le voit pas tous les jours. Ca existe mais ça n'est
aucunement une règle ni même quelque chose de réellement courant.
Maintenant si tu me parles de recherche et de créativité, il ne faut pas
être dupe : le recrutement des chercheurs dans le public a beau prendre la
forme d'un concours, il n'en a que la forme une fois passée la sélection sur
dossier : entretien avec un jury composé en grande partie de gens
directement impliqués, et le jury a tout loisir de mieux noter les candidats
qu'il veut privilégier. Ca se passe comme ça, et ça ne me choque pas
particulièrement (à part l'hypocrisie du système).
Ensuite il y a concours et concours. Réaliste sur mes capacités je n'ai pas
passé le concours de l'X, mais quand j'étais en prépa on faisait des
épreuves de tous les concours comme exercices, et celles de l'X se
distinguaient nettement J'imagine que Normale Sup c'est pareil.
Mais ne vient pas me dire qu'un obscur concours de cadres de catégorie A de
la fonction publique demande de la créativité ou de l'initiative.
>
> (**) Ca n'a rien de typiquement français c'est exactement pareil aux
> USA où pourtant l'"innovation" est portée au pinnacle et les
> universités
> sont toutes puissantes. Là bas comme ici, le doctorat ne rapporte
> rien de plus que le Bac + 5, et donc est une perte nette de 3 ans de
> salaire.
Totalement faux. De ce point de vue la France est une quasi exception. Le
doctorat y est peu valorisé parce que la voie d'excellence c'est
traditionnellement les grandes écoles. Quasiment partout ailleurs le
doctorat est la voie d'excellence tout simplement parce qu'il n'existe pas
d'équivalent aux grandes écoles.
Dans le milieu professionnel qui est le mien et qui est international, pour
le recrutement français comme tu le dis le doctorat n'est pas mieux placé
que les diplômes de grandes écoles (sauf pour poste très orientés R&D, mais
même là un X, un Supelec, un Telecom Paris sont tout autant appréciés) alors
qu'aux USA le PhD non seulement est très au-dessus du Master (et du doctorat
français, soit-dit en passant) mais est le diplôme requis pour entamer une
carrière à un niveau élevé.
Amusant : prétendre vouloir éviter la vénalité tout en parlant de "se
partager le gâteau"...
> Or, la contestation du concours (*), dont tu sembles participer
> activement, c'est le retour au vénal et à l'héréditaire, et on le
> voit tous les jours.
Non, pas du tout, on ne le voit pas tous les jours. Ca existe mais ça n'est
aucunement une règle ni même quelque chose de réellement courant.
Maintenant si tu me parles de recherche et de créativité, il ne faut pas
être dupe : le recrutement des chercheurs dans le public a beau prendre la
forme d'un concours, il n'en a que la forme une fois passée la sélection sur
dossier : entretien avec un jury composé en grande partie de gens
directement impliqués, et le jury a tout loisir de mieux noter les candidats
qu'il veut privilégier. Ca se passe comme ça, et ça ne me choque pas
particulièrement (à part l'hypocrisie du système).
Ensuite il y a concours et concours. Réaliste sur mes capacités je n'ai pas
passé le concours de l'X, mais quand j'étais en prépa on faisait des
épreuves de tous les concours comme exercices, et celles de l'X se
distinguaient nettement J'imagine que Normale Sup c'est pareil.
Mais ne vient pas me dire qu'un obscur concours de cadres de catégorie A de
la fonction publique demande de la créativité ou de l'initiative.
>
> (**) Ca n'a rien de typiquement français c'est exactement pareil aux
> USA où pourtant l'"innovation" est portée au pinnacle et les
> universités
> sont toutes puissantes. Là bas comme ici, le doctorat ne rapporte
> rien de plus que le Bac + 5, et donc est une perte nette de 3 ans de
> salaire.
Totalement faux. De ce point de vue la France est une quasi exception. Le
doctorat y est peu valorisé parce que la voie d'excellence c'est
traditionnellement les grandes écoles. Quasiment partout ailleurs le
doctorat est la voie d'excellence tout simplement parce qu'il n'existe pas
d'équivalent aux grandes écoles.
Dans le milieu professionnel qui est le mien et qui est international, pour
le recrutement français comme tu le dis le doctorat n'est pas mieux placé
que les diplômes de grandes écoles (sauf pour poste très orientés R&D, mais
même là un X, un Supelec, un Telecom Paris sont tout autant appréciés) alors
qu'aux USA le PhD non seulement est très au-dessus du Master (et du doctorat
français, soit-dit en passant) mais est le diplôme requis pour entamer une
carrière à un niveau élevé.
Il y a beaucoup plus de présidents de
grosses sociétés US avec un mba qu'avec un phd.
Il y a beaucoup plus de présidents de
grosses sociétés US avec un mba qu'avec un phd.
Il y a beaucoup plus de présidents de
grosses sociétés US avec un mba qu'avec un phd.
Amusant : prétendre vouloir éviter la vénalité tout en parlant de "se
partager le gâteau"...
Je ne vois pas une seconde où est le problème.
On peut très bien
imaginer que certains postes de la fonction publique sont très
avantageux,
Non, pas du tout, on ne le voit pas tous les jours. Ca existe mais
ça n'est aucunement une règle ni même quelque chose de réellement
courant.
Non c'est tout à fait courant. par exemple tu n'as qu'à regarder le
nombre de "fils de" et de "filles de" à la télé,
le nombre de colleurs
d'affiche du parti au pouvoir dans les collectivités territoriales,
Maintenant si tu me parles de recherche et de créativité, il ne faut
pas être dupe : le recrutement des chercheurs dans le public a beau
prendre la forme d'un concours, il n'en a que la forme une fois
passée la sélection sur dossier : entretien avec un jury composé en
grande partie de gens directement impliqués, et le jury a tout
loisir de mieux noter les candidats qu'il veut privilégier. Ca se
passe comme ça, et ça ne me choque pas particulièrement (à part
l'hypocrisie du système).
On dit beaucoup ça, mais j'ai fait partie de la dernière commission de
spécialistes à Montpellier avant que la réforme ne les supprime pour
les remplacer par des comités à géométrie variable, et tu vas me
prendre
pour un grand naif mais j'ai vu se dérouler une évaluation
relativement objective des candidats. Tous les candidats retenus pour
l'audition avaient un bon dossier, plusieurs années de postdoc, de
nombreuses publications, et des travaux en rapport avec le profil
demandé. Les rapporteurs n'ont pas massacré de bons candidats ni
tressé des couronnes de laurier aux mauvais. L'un des candidats que
j'avais fortement soutenu n'a pas été pris car son sujet était loin
du profil, mais il a été pris
à Tours et a depuis fait des étincelles. Je ne vois rien de
scandaleux à ce qui s'est passé. Il s'est dégagé un consensus pour
les candidats
les plus proches du profil, qui n'étaient pas des candidats locaux.
J'ai des copains qui ont fait partie de la commission de Paris 7 et
d'autres du CNRS, et j'entends des sons de cloche similaires. Il ya
toujours des gens formidables qu'on a ratés par suite de circonstances
stratégiques particulières, mais dans la plupart des cas les gens qui
se plaignent partout qu'on les a injustement négligés étaient en fait
tout simplement bien plus mauvais que ceux qui ont été retenus.
Evidemment, ceci se passe dans une matière hyper compétitive, je ne
vais pas te dire que c'est partout pareil.
Pour rebondir sur ce que tu dis, au moins dans ma matière il n'y a
pas d'"entretien avec le jury", que ce soit à la fac ou au CNRS. Il
y a des "auditions" c'est à dire que le mec présente ce qu'il veut de
ses travaux pendant 20 mn environ. Ensuite le jury pose quelques
questions sur le sujet de l'exposé et apprécie la capacité de réponse.
Les candidats défilent les uns derrière les autres toute la matinée
(disons 6 à 8 sont retenus pour les auditions sur dossier) et le jury
délibère l'après midi. Il n'est pas question de noter les gens,
simplement de classer un premier, un second (si le premier se désiste)
et rarement un troisième. Les auditions jouent un rôle très
important, car certains font une audition brillante, là où d'autres
n'arrivent pas
à tenir 20 mn en intéressant le jury.
Ensuite il y a concours et concours. Réaliste sur mes capacités je
n'ai pas passé le concours de l'X, mais quand j'étais en prépa on
faisait des épreuves de tous les concours comme exercices, et celles
de l'X se distinguaient nettement J'imagine que Normale Sup c'est
pareil.
Je sais je les ai passés.Mais ne vient pas me dire qu'un obscur concours de cadres de
catégorie A de la fonction publique demande de la créativité ou de
l'initiative.
Mais le problème est le même, que ce soit pour un inspecteur des
impôts ou un gendarme. Le concours assure l'égalité républicaine.
Totalement faux. De ce point de vue la France est une quasi
exception. Le doctorat y est peu valorisé parce que la voie
d'excellence c'est traditionnellement les grandes écoles. Quasiment
partout ailleurs le doctorat est la voie d'excellence tout
simplement parce qu'il n'existe pas d'équivalent aux grandes écoles.
C'est toi qui a tout faux, dire qu'il n'y a pas de grandes écoles US
est une légende. Il y a quelques universités de prestige qui jouent
exactement le même rôle que l'X et Ulm, notamment le MIT, Caltech
pour la technologie, Harvard, Princeton, Stanford, Berkeley pour les
maths et la physique,
Tant qu'on y est, sous des dehors différents exactement le même
système en Angleterre avec Oxford et Cambridge, qui ont aussi un
recrutement hyper sélectif.
Dans le milieu professionnel qui est le mien et qui est
international, pour le recrutement français comme tu le dis le
doctorat n'est pas mieux placé que les diplômes de grandes écoles
(sauf pour poste très orientés R&D, mais même là un X, un Supelec,
un Telecom Paris sont tout autant appréciés) alors qu'aux USA le PhD
non seulement est très au-dessus du Master (et du doctorat français,
soit-dit en passant) mais est le diplôme requis pour entamer une
carrière à un niveau élevé.
Je ne sais pas où tu as vu ça, moi tous les chiffres que j'ai vus sur
les USA, tous les articles que j'ai lus disent exactement le
contraire, c'est à dire que le Phd n'est pas plus valorisé que le
master, donc que c'est une perte de temps et d'argent. Il y a
beaucoup plus de présidents de grosses sociétés US avec un mba
qu'avec un phd.
Amusant : prétendre vouloir éviter la vénalité tout en parlant de "se
partager le gâteau"...
Je ne vois pas une seconde où est le problème.
On peut très bien
imaginer que certains postes de la fonction publique sont très
avantageux,
Non, pas du tout, on ne le voit pas tous les jours. Ca existe mais
ça n'est aucunement une règle ni même quelque chose de réellement
courant.
Non c'est tout à fait courant. par exemple tu n'as qu'à regarder le
nombre de "fils de" et de "filles de" à la télé,
le nombre de colleurs
d'affiche du parti au pouvoir dans les collectivités territoriales,
Maintenant si tu me parles de recherche et de créativité, il ne faut
pas être dupe : le recrutement des chercheurs dans le public a beau
prendre la forme d'un concours, il n'en a que la forme une fois
passée la sélection sur dossier : entretien avec un jury composé en
grande partie de gens directement impliqués, et le jury a tout
loisir de mieux noter les candidats qu'il veut privilégier. Ca se
passe comme ça, et ça ne me choque pas particulièrement (à part
l'hypocrisie du système).
On dit beaucoup ça, mais j'ai fait partie de la dernière commission de
spécialistes à Montpellier avant que la réforme ne les supprime pour
les remplacer par des comités à géométrie variable, et tu vas me
prendre
pour un grand naif mais j'ai vu se dérouler une évaluation
relativement objective des candidats. Tous les candidats retenus pour
l'audition avaient un bon dossier, plusieurs années de postdoc, de
nombreuses publications, et des travaux en rapport avec le profil
demandé. Les rapporteurs n'ont pas massacré de bons candidats ni
tressé des couronnes de laurier aux mauvais. L'un des candidats que
j'avais fortement soutenu n'a pas été pris car son sujet était loin
du profil, mais il a été pris
à Tours et a depuis fait des étincelles. Je ne vois rien de
scandaleux à ce qui s'est passé. Il s'est dégagé un consensus pour
les candidats
les plus proches du profil, qui n'étaient pas des candidats locaux.
J'ai des copains qui ont fait partie de la commission de Paris 7 et
d'autres du CNRS, et j'entends des sons de cloche similaires. Il ya
toujours des gens formidables qu'on a ratés par suite de circonstances
stratégiques particulières, mais dans la plupart des cas les gens qui
se plaignent partout qu'on les a injustement négligés étaient en fait
tout simplement bien plus mauvais que ceux qui ont été retenus.
Evidemment, ceci se passe dans une matière hyper compétitive, je ne
vais pas te dire que c'est partout pareil.
Pour rebondir sur ce que tu dis, au moins dans ma matière il n'y a
pas d'"entretien avec le jury", que ce soit à la fac ou au CNRS. Il
y a des "auditions" c'est à dire que le mec présente ce qu'il veut de
ses travaux pendant 20 mn environ. Ensuite le jury pose quelques
questions sur le sujet de l'exposé et apprécie la capacité de réponse.
Les candidats défilent les uns derrière les autres toute la matinée
(disons 6 à 8 sont retenus pour les auditions sur dossier) et le jury
délibère l'après midi. Il n'est pas question de noter les gens,
simplement de classer un premier, un second (si le premier se désiste)
et rarement un troisième. Les auditions jouent un rôle très
important, car certains font une audition brillante, là où d'autres
n'arrivent pas
à tenir 20 mn en intéressant le jury.
Ensuite il y a concours et concours. Réaliste sur mes capacités je
n'ai pas passé le concours de l'X, mais quand j'étais en prépa on
faisait des épreuves de tous les concours comme exercices, et celles
de l'X se distinguaient nettement J'imagine que Normale Sup c'est
pareil.
Je sais je les ai passés.
Mais ne vient pas me dire qu'un obscur concours de cadres de
catégorie A de la fonction publique demande de la créativité ou de
l'initiative.
Mais le problème est le même, que ce soit pour un inspecteur des
impôts ou un gendarme. Le concours assure l'égalité républicaine.
Totalement faux. De ce point de vue la France est une quasi
exception. Le doctorat y est peu valorisé parce que la voie
d'excellence c'est traditionnellement les grandes écoles. Quasiment
partout ailleurs le doctorat est la voie d'excellence tout
simplement parce qu'il n'existe pas d'équivalent aux grandes écoles.
C'est toi qui a tout faux, dire qu'il n'y a pas de grandes écoles US
est une légende. Il y a quelques universités de prestige qui jouent
exactement le même rôle que l'X et Ulm, notamment le MIT, Caltech
pour la technologie, Harvard, Princeton, Stanford, Berkeley pour les
maths et la physique,
Tant qu'on y est, sous des dehors différents exactement le même
système en Angleterre avec Oxford et Cambridge, qui ont aussi un
recrutement hyper sélectif.
Dans le milieu professionnel qui est le mien et qui est
international, pour le recrutement français comme tu le dis le
doctorat n'est pas mieux placé que les diplômes de grandes écoles
(sauf pour poste très orientés R&D, mais même là un X, un Supelec,
un Telecom Paris sont tout autant appréciés) alors qu'aux USA le PhD
non seulement est très au-dessus du Master (et du doctorat français,
soit-dit en passant) mais est le diplôme requis pour entamer une
carrière à un niveau élevé.
Je ne sais pas où tu as vu ça, moi tous les chiffres que j'ai vus sur
les USA, tous les articles que j'ai lus disent exactement le
contraire, c'est à dire que le Phd n'est pas plus valorisé que le
master, donc que c'est une perte de temps et d'argent. Il y a
beaucoup plus de présidents de grosses sociétés US avec un mba
qu'avec un phd.
Amusant : prétendre vouloir éviter la vénalité tout en parlant de "se
partager le gâteau"...
Je ne vois pas une seconde où est le problème.
On peut très bien
imaginer que certains postes de la fonction publique sont très
avantageux,
Non, pas du tout, on ne le voit pas tous les jours. Ca existe mais
ça n'est aucunement une règle ni même quelque chose de réellement
courant.
Non c'est tout à fait courant. par exemple tu n'as qu'à regarder le
nombre de "fils de" et de "filles de" à la télé,
le nombre de colleurs
d'affiche du parti au pouvoir dans les collectivités territoriales,
Maintenant si tu me parles de recherche et de créativité, il ne faut
pas être dupe : le recrutement des chercheurs dans le public a beau
prendre la forme d'un concours, il n'en a que la forme une fois
passée la sélection sur dossier : entretien avec un jury composé en
grande partie de gens directement impliqués, et le jury a tout
loisir de mieux noter les candidats qu'il veut privilégier. Ca se
passe comme ça, et ça ne me choque pas particulièrement (à part
l'hypocrisie du système).
On dit beaucoup ça, mais j'ai fait partie de la dernière commission de
spécialistes à Montpellier avant que la réforme ne les supprime pour
les remplacer par des comités à géométrie variable, et tu vas me
prendre
pour un grand naif mais j'ai vu se dérouler une évaluation
relativement objective des candidats. Tous les candidats retenus pour
l'audition avaient un bon dossier, plusieurs années de postdoc, de
nombreuses publications, et des travaux en rapport avec le profil
demandé. Les rapporteurs n'ont pas massacré de bons candidats ni
tressé des couronnes de laurier aux mauvais. L'un des candidats que
j'avais fortement soutenu n'a pas été pris car son sujet était loin
du profil, mais il a été pris
à Tours et a depuis fait des étincelles. Je ne vois rien de
scandaleux à ce qui s'est passé. Il s'est dégagé un consensus pour
les candidats
les plus proches du profil, qui n'étaient pas des candidats locaux.
J'ai des copains qui ont fait partie de la commission de Paris 7 et
d'autres du CNRS, et j'entends des sons de cloche similaires. Il ya
toujours des gens formidables qu'on a ratés par suite de circonstances
stratégiques particulières, mais dans la plupart des cas les gens qui
se plaignent partout qu'on les a injustement négligés étaient en fait
tout simplement bien plus mauvais que ceux qui ont été retenus.
Evidemment, ceci se passe dans une matière hyper compétitive, je ne
vais pas te dire que c'est partout pareil.
Pour rebondir sur ce que tu dis, au moins dans ma matière il n'y a
pas d'"entretien avec le jury", que ce soit à la fac ou au CNRS. Il
y a des "auditions" c'est à dire que le mec présente ce qu'il veut de
ses travaux pendant 20 mn environ. Ensuite le jury pose quelques
questions sur le sujet de l'exposé et apprécie la capacité de réponse.
Les candidats défilent les uns derrière les autres toute la matinée
(disons 6 à 8 sont retenus pour les auditions sur dossier) et le jury
délibère l'après midi. Il n'est pas question de noter les gens,
simplement de classer un premier, un second (si le premier se désiste)
et rarement un troisième. Les auditions jouent un rôle très
important, car certains font une audition brillante, là où d'autres
n'arrivent pas
à tenir 20 mn en intéressant le jury.
Ensuite il y a concours et concours. Réaliste sur mes capacités je
n'ai pas passé le concours de l'X, mais quand j'étais en prépa on
faisait des épreuves de tous les concours comme exercices, et celles
de l'X se distinguaient nettement J'imagine que Normale Sup c'est
pareil.
Je sais je les ai passés.Mais ne vient pas me dire qu'un obscur concours de cadres de
catégorie A de la fonction publique demande de la créativité ou de
l'initiative.
Mais le problème est le même, que ce soit pour un inspecteur des
impôts ou un gendarme. Le concours assure l'égalité républicaine.
Totalement faux. De ce point de vue la France est une quasi
exception. Le doctorat y est peu valorisé parce que la voie
d'excellence c'est traditionnellement les grandes écoles. Quasiment
partout ailleurs le doctorat est la voie d'excellence tout
simplement parce qu'il n'existe pas d'équivalent aux grandes écoles.
C'est toi qui a tout faux, dire qu'il n'y a pas de grandes écoles US
est une légende. Il y a quelques universités de prestige qui jouent
exactement le même rôle que l'X et Ulm, notamment le MIT, Caltech
pour la technologie, Harvard, Princeton, Stanford, Berkeley pour les
maths et la physique,
Tant qu'on y est, sous des dehors différents exactement le même
système en Angleterre avec Oxford et Cambridge, qui ont aussi un
recrutement hyper sélectif.
Dans le milieu professionnel qui est le mien et qui est
international, pour le recrutement français comme tu le dis le
doctorat n'est pas mieux placé que les diplômes de grandes écoles
(sauf pour poste très orientés R&D, mais même là un X, un Supelec,
un Telecom Paris sont tout autant appréciés) alors qu'aux USA le PhD
non seulement est très au-dessus du Master (et du doctorat français,
soit-dit en passant) mais est le diplôme requis pour entamer une
carrière à un niveau élevé.
Je ne sais pas où tu as vu ça, moi tous les chiffres que j'ai vus sur
les USA, tous les articles que j'ai lus disent exactement le
contraire, c'est à dire que le Phd n'est pas plus valorisé que le
master, donc que c'est une perte de temps et d'argent. Il y a
beaucoup plus de présidents de grosses sociétés US avec un mba
qu'avec un phd.
J'ai un frangin, une frangine et son mari qui sont tous trois
ingénieurs (X-Supaéro, X-Supélec, DGA) : ils bossent à La Haye, à
Washington DC...
J'ai un frangin, une frangine et son mari qui sont tous trois
ingénieurs (X-Supaéro, X-Supélec, DGA) : ils bossent à La Haye, à
Washington DC...
J'ai un frangin, une frangine et son mari qui sont tous trois
ingénieurs (X-Supaéro, X-Supélec, DGA) : ils bossent à La Haye, à
Washington DC...
"Michel Talon" a écrit dans le message de
news: ilre1d$fsk$
>> Amusant : prétendre vouloir éviter la vénalité tout en parlant de "se
>> partager le gâteau"...
>
> Je ne vois pas une seconde où est le problème.
C'est bien ce qui est triste.
> On peut très bien
> imaginer que certains postes de la fonction publique sont très
> avantageux,
Ah bon ? Pourquoi ? Avantageux par rapport à quoi ?
> Non c'est tout à fait courant. par exemple tu n'as qu'à regarder le
> nombre de "fils de" et de "filles de" à la télé,
Grande découverte : quand tu évolues dans le milieu de tes parents, tu le
connais et tu y seras plus à l'aise que les autres. Et c'est vrai pour TOUS
les milieux.
> le nombre de colleurs
> d'affiche du parti au pouvoir dans les collectivités territoriales,
Tu veux remplacer les élections par des concours, aussi ?
Bref, tu est en train de me décrire un recrutement qui se passe sans
favoritisme et sans piston. Pourtant il pourrait y avoir favoritisme et
piston sans problème : ça a beau être un concours, au final c'est un jury
qui évalue des candidats non anomymes, et où chaque membre du jury est libre
de son appréciation. Tu enlève le cadre du concours et tu fais la même chose
: où est la différence ?
Ce qui ne veut pas dire grand-chose au-delà de la capacité à bien savoir
présenter et à être à l'aise face à un public.
Et dans lesquelles le diplôme d'excellence est le PhD, merci de confirmer ce
que j'ai dit.
"Michel Talon" <talon@lpthe.jussieu.fr> a écrit dans le message de
news: ilre1d$fsk$1@asmodee.lpthe.jussieu.fr
>> Amusant : prétendre vouloir éviter la vénalité tout en parlant de "se
>> partager le gâteau"...
>
> Je ne vois pas une seconde où est le problème.
C'est bien ce qui est triste.
> On peut très bien
> imaginer que certains postes de la fonction publique sont très
> avantageux,
Ah bon ? Pourquoi ? Avantageux par rapport à quoi ?
> Non c'est tout à fait courant. par exemple tu n'as qu'à regarder le
> nombre de "fils de" et de "filles de" à la télé,
Grande découverte : quand tu évolues dans le milieu de tes parents, tu le
connais et tu y seras plus à l'aise que les autres. Et c'est vrai pour TOUS
les milieux.
> le nombre de colleurs
> d'affiche du parti au pouvoir dans les collectivités territoriales,
Tu veux remplacer les élections par des concours, aussi ?
Bref, tu est en train de me décrire un recrutement qui se passe sans
favoritisme et sans piston. Pourtant il pourrait y avoir favoritisme et
piston sans problème : ça a beau être un concours, au final c'est un jury
qui évalue des candidats non anomymes, et où chaque membre du jury est libre
de son appréciation. Tu enlève le cadre du concours et tu fais la même chose
: où est la différence ?
Ce qui ne veut pas dire grand-chose au-delà de la capacité à bien savoir
présenter et à être à l'aise face à un public.
Et dans lesquelles le diplôme d'excellence est le PhD, merci de confirmer ce
que j'ai dit.
"Michel Talon" a écrit dans le message de
news: ilre1d$fsk$
>> Amusant : prétendre vouloir éviter la vénalité tout en parlant de "se
>> partager le gâteau"...
>
> Je ne vois pas une seconde où est le problème.
C'est bien ce qui est triste.
> On peut très bien
> imaginer que certains postes de la fonction publique sont très
> avantageux,
Ah bon ? Pourquoi ? Avantageux par rapport à quoi ?
> Non c'est tout à fait courant. par exemple tu n'as qu'à regarder le
> nombre de "fils de" et de "filles de" à la télé,
Grande découverte : quand tu évolues dans le milieu de tes parents, tu le
connais et tu y seras plus à l'aise que les autres. Et c'est vrai pour TOUS
les milieux.
> le nombre de colleurs
> d'affiche du parti au pouvoir dans les collectivités territoriales,
Tu veux remplacer les élections par des concours, aussi ?
Bref, tu est en train de me décrire un recrutement qui se passe sans
favoritisme et sans piston. Pourtant il pourrait y avoir favoritisme et
piston sans problème : ça a beau être un concours, au final c'est un jury
qui évalue des candidats non anomymes, et où chaque membre du jury est libre
de son appréciation. Tu enlève le cadre du concours et tu fais la même chose
: où est la différence ?
Ce qui ne veut pas dire grand-chose au-delà de la capacité à bien savoir
présenter et à être à l'aise face à un public.
Et dans lesquelles le diplôme d'excellence est le PhD, merci de confirmer ce
que j'ai dit.
Amusant : prétendre vouloir éviter la vénalité tout en parlant de
"se partager le gâteau"...
Je ne vois pas une seconde où est le problème.
C'est bien ce qui est triste.On peut très bien
imaginer que certains postes de la fonction publique sont très
avantageux,
Ah bon ? Pourquoi ? Avantageux par rapport à quoi ?
Et pourquoi pas, pourquoi un fonctionnaire n'aurait il pas un poste
aussi avantageux ou plus qu'un mec du privé? Il a une nullitude
intrinsèque?
Grande découverte : quand tu évolues dans le milieu de tes parents,
tu le connais et tu y seras plus à l'aise que les autres. Et c'est
vrai pour TOUS les milieux.
Surtout si ton tonton peut te placer directement au bon endroit.
le nombre de colleurs
d'affiche du parti au pouvoir dans les collectivités territoriales,
Tu veux remplacer les élections par des concours, aussi ?
Parce que les élections c'est la distribution des emplois de
fonctionnaires territoriaux?
Bref, tu est en train de me décrire un recrutement qui se passe sans
favoritisme et sans piston. Pourtant il pourrait y avoir favoritisme
et piston sans problème : ça a beau être un concours, au final c'est
un jury qui évalue des candidats non anomymes, et où chaque membre
du jury est libre de son appréciation. Tu enlève le cadre du
concours et tu fais la même choseoù est la différence ?
Tu enlèves le cadre du concours, immédiatement les mandarins vont
placer leurs enfants, leurs maîtresses, comme ça se faisait dans le
bon vieux temps, et comme ça se pratique beaucoup en médecine.
Ce qui ne veut pas dire grand-chose au-delà de la capacité à bien
savoir présenter et à être à l'aise face à un public.
Ca veut dire beaucoup sur la capacité du candidat à comprendre ce
qu'il raconte et ne pas répéter comme un perroquet le laius convenu
avec la peur de se planter qui le fait bafouiller.
Et dans lesquelles le diplôme d'excellence est le PhD, merci de
confirmer ce que j'ai dit.
Non le phd n'est pas le diplome d'excellence, si c'est le phd
de l'université du Nebraska, et oui si c'est celui de Harvard.
Donc
ce qui compte c'est pas le phd, c'est de sortir de Harvard ou de
Oxford,et en
fait peu importe à quel niveau (*).
(*) ni Bill Gates, ni Bill Joy (un des fondateurs de Sun) ni les deux
fondateurs de Google etc. n'ont terminé leur PhD, mais ils étaient
tous
qui à Harvard, qui à Berkeley, qui à Stanford, etc.
Amusant : prétendre vouloir éviter la vénalité tout en parlant de
"se partager le gâteau"...
Je ne vois pas une seconde où est le problème.
C'est bien ce qui est triste.
On peut très bien
imaginer que certains postes de la fonction publique sont très
avantageux,
Ah bon ? Pourquoi ? Avantageux par rapport à quoi ?
Et pourquoi pas, pourquoi un fonctionnaire n'aurait il pas un poste
aussi avantageux ou plus qu'un mec du privé? Il a une nullitude
intrinsèque?
Grande découverte : quand tu évolues dans le milieu de tes parents,
tu le connais et tu y seras plus à l'aise que les autres. Et c'est
vrai pour TOUS les milieux.
Surtout si ton tonton peut te placer directement au bon endroit.
le nombre de colleurs
d'affiche du parti au pouvoir dans les collectivités territoriales,
Tu veux remplacer les élections par des concours, aussi ?
Parce que les élections c'est la distribution des emplois de
fonctionnaires territoriaux?
Bref, tu est en train de me décrire un recrutement qui se passe sans
favoritisme et sans piston. Pourtant il pourrait y avoir favoritisme
et piston sans problème : ça a beau être un concours, au final c'est
un jury qui évalue des candidats non anomymes, et où chaque membre
du jury est libre de son appréciation. Tu enlève le cadre du
concours et tu fais la même chose
où est la différence ?
Tu enlèves le cadre du concours, immédiatement les mandarins vont
placer leurs enfants, leurs maîtresses, comme ça se faisait dans le
bon vieux temps, et comme ça se pratique beaucoup en médecine.
Ce qui ne veut pas dire grand-chose au-delà de la capacité à bien
savoir présenter et à être à l'aise face à un public.
Ca veut dire beaucoup sur la capacité du candidat à comprendre ce
qu'il raconte et ne pas répéter comme un perroquet le laius convenu
avec la peur de se planter qui le fait bafouiller.
Et dans lesquelles le diplôme d'excellence est le PhD, merci de
confirmer ce que j'ai dit.
Non le phd n'est pas le diplome d'excellence, si c'est le phd
de l'université du Nebraska, et oui si c'est celui de Harvard.
Donc
ce qui compte c'est pas le phd, c'est de sortir de Harvard ou de
Oxford,et en
fait peu importe à quel niveau (*).
(*) ni Bill Gates, ni Bill Joy (un des fondateurs de Sun) ni les deux
fondateurs de Google etc. n'ont terminé leur PhD, mais ils étaient
tous
qui à Harvard, qui à Berkeley, qui à Stanford, etc.
Amusant : prétendre vouloir éviter la vénalité tout en parlant de
"se partager le gâteau"...
Je ne vois pas une seconde où est le problème.
C'est bien ce qui est triste.On peut très bien
imaginer que certains postes de la fonction publique sont très
avantageux,
Ah bon ? Pourquoi ? Avantageux par rapport à quoi ?
Et pourquoi pas, pourquoi un fonctionnaire n'aurait il pas un poste
aussi avantageux ou plus qu'un mec du privé? Il a une nullitude
intrinsèque?
Grande découverte : quand tu évolues dans le milieu de tes parents,
tu le connais et tu y seras plus à l'aise que les autres. Et c'est
vrai pour TOUS les milieux.
Surtout si ton tonton peut te placer directement au bon endroit.
le nombre de colleurs
d'affiche du parti au pouvoir dans les collectivités territoriales,
Tu veux remplacer les élections par des concours, aussi ?
Parce que les élections c'est la distribution des emplois de
fonctionnaires territoriaux?
Bref, tu est en train de me décrire un recrutement qui se passe sans
favoritisme et sans piston. Pourtant il pourrait y avoir favoritisme
et piston sans problème : ça a beau être un concours, au final c'est
un jury qui évalue des candidats non anomymes, et où chaque membre
du jury est libre de son appréciation. Tu enlève le cadre du
concours et tu fais la même choseoù est la différence ?
Tu enlèves le cadre du concours, immédiatement les mandarins vont
placer leurs enfants, leurs maîtresses, comme ça se faisait dans le
bon vieux temps, et comme ça se pratique beaucoup en médecine.
Ce qui ne veut pas dire grand-chose au-delà de la capacité à bien
savoir présenter et à être à l'aise face à un public.
Ca veut dire beaucoup sur la capacité du candidat à comprendre ce
qu'il raconte et ne pas répéter comme un perroquet le laius convenu
avec la peur de se planter qui le fait bafouiller.
Et dans lesquelles le diplôme d'excellence est le PhD, merci de
confirmer ce que j'ai dit.
Non le phd n'est pas le diplome d'excellence, si c'est le phd
de l'université du Nebraska, et oui si c'est celui de Harvard.
Donc
ce qui compte c'est pas le phd, c'est de sortir de Harvard ou de
Oxford,et en
fait peu importe à quel niveau (*).
(*) ni Bill Gates, ni Bill Joy (un des fondateurs de Sun) ni les deux
fondateurs de Google etc. n'ont terminé leur PhD, mais ils étaient
tous
qui à Harvard, qui à Berkeley, qui à Stanford, etc.
La question que je me pose, en fait, si il y a un gâteau à se partager,
c'est "qui a préparé le gâteau ?"
Et même sans ça. C'est par exemple, et tout simplement, un fait notoire que
la réussite scolaire est très fortement corrélée au milieu
socio-professionnel des parents. Qu'en pense ta fameuse "égalité
républicaine" (*) ?
(*) qui soit-dit en passant serait tout autant assurée si l'accès au partage
du gâteau était assuré par un tirage au sort plutôt que par un concours.
Oui, il y en a (des colleurs d'affiche dans les emplois territoriaux). Mais
1) si ils sont statutaires ils ont passé des concours, donc tout va bien
selon ton propre critère
2) si ils sont contractuels la tranche de gâteau est transparente
3) ça en dit surtout long sur l'irresponsabilité qui règne dans les
collectivités territoriales, et pour lequel le "concours" n'est qu'un
cache-misère. Mais bon, l'égalité républicaine d'accès à la gabegie est
respectée, c'est l'essentiel.
Ah bon ? Pourquoi avec la même procédure le jury se comporterait-il
différemment, simplement parce que ce ne serait plus marqué "concours" ?
Tu sais très bien qu'il existe des gens intrinsèquement très compétents mais
infoutus de parler clairement en public,
et des gens qui sont brillants en
public sans être forcément très solides derrière. Et gratter le vernis pour
voir ce qu'il y a derrière ne se fait pas forcément en 5mn de questions.
Le PhD de l'université du Nebraska est quoi qu'il arrive plus d'excellence
que le Master de cette même université.
> Donc
> ce qui compte c'est pas le phd, c'est de sortir de Harvard ou de
> Oxford,et en
> fait peu importe à quel niveau (*).
On se demande donc pourquoi certains s'obstinent à décrocher le PhD une fois
qu'ils y sont, alors...
La question que je me pose, en fait, si il y a un gâteau à se partager,
c'est "qui a préparé le gâteau ?"
Et même sans ça. C'est par exemple, et tout simplement, un fait notoire que
la réussite scolaire est très fortement corrélée au milieu
socio-professionnel des parents. Qu'en pense ta fameuse "égalité
républicaine" (*) ?
(*) qui soit-dit en passant serait tout autant assurée si l'accès au partage
du gâteau était assuré par un tirage au sort plutôt que par un concours.
Oui, il y en a (des colleurs d'affiche dans les emplois territoriaux). Mais
1) si ils sont statutaires ils ont passé des concours, donc tout va bien
selon ton propre critère
2) si ils sont contractuels la tranche de gâteau est transparente
3) ça en dit surtout long sur l'irresponsabilité qui règne dans les
collectivités territoriales, et pour lequel le "concours" n'est qu'un
cache-misère. Mais bon, l'égalité républicaine d'accès à la gabegie est
respectée, c'est l'essentiel.
Ah bon ? Pourquoi avec la même procédure le jury se comporterait-il
différemment, simplement parce que ce ne serait plus marqué "concours" ?
Tu sais très bien qu'il existe des gens intrinsèquement très compétents mais
infoutus de parler clairement en public,
et des gens qui sont brillants en
public sans être forcément très solides derrière. Et gratter le vernis pour
voir ce qu'il y a derrière ne se fait pas forcément en 5mn de questions.
Le PhD de l'université du Nebraska est quoi qu'il arrive plus d'excellence
que le Master de cette même université.
> Donc
> ce qui compte c'est pas le phd, c'est de sortir de Harvard ou de
> Oxford,et en
> fait peu importe à quel niveau (*).
On se demande donc pourquoi certains s'obstinent à décrocher le PhD une fois
qu'ils y sont, alors...
La question que je me pose, en fait, si il y a un gâteau à se partager,
c'est "qui a préparé le gâteau ?"
Et même sans ça. C'est par exemple, et tout simplement, un fait notoire que
la réussite scolaire est très fortement corrélée au milieu
socio-professionnel des parents. Qu'en pense ta fameuse "égalité
républicaine" (*) ?
(*) qui soit-dit en passant serait tout autant assurée si l'accès au partage
du gâteau était assuré par un tirage au sort plutôt que par un concours.
Oui, il y en a (des colleurs d'affiche dans les emplois territoriaux). Mais
1) si ils sont statutaires ils ont passé des concours, donc tout va bien
selon ton propre critère
2) si ils sont contractuels la tranche de gâteau est transparente
3) ça en dit surtout long sur l'irresponsabilité qui règne dans les
collectivités territoriales, et pour lequel le "concours" n'est qu'un
cache-misère. Mais bon, l'égalité républicaine d'accès à la gabegie est
respectée, c'est l'essentiel.
Ah bon ? Pourquoi avec la même procédure le jury se comporterait-il
différemment, simplement parce que ce ne serait plus marqué "concours" ?
Tu sais très bien qu'il existe des gens intrinsèquement très compétents mais
infoutus de parler clairement en public,
et des gens qui sont brillants en
public sans être forcément très solides derrière. Et gratter le vernis pour
voir ce qu'il y a derrière ne se fait pas forcément en 5mn de questions.
Le PhD de l'université du Nebraska est quoi qu'il arrive plus d'excellence
que le Master de cette même université.
> Donc
> ce qui compte c'est pas le phd, c'est de sortir de Harvard ou de
> Oxford,et en
> fait peu importe à quel niveau (*).
On se demande donc pourquoi certains s'obstinent à décrocher le PhD une fois
qu'ils y sont, alors...
La question que je me pose, en fait, si il y a un gâteau à se
partager, c'est "qui a préparé le gâteau ?"
Qui a préparé le gateau, tout le monde. Rien n'est plus grossièrement
faux que la théorie qui dit que seul le privé crée des richesses.
...Mais en réalité cette
division se trouve partout, y compris dans le privé, et dans le privé
comme
ailleurs la fonction administrative tend à s'hypertrophier.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_de_Parkinson
1. « Un fonctionnaire entend multiplier ses subordonnés, pas ses
rivaux » : il a une tendance naturelle à recruter quelqu'un de plus
compétent que lui au moins dans un domaine, mais aussi à diviser le
travail pour éviter d'être remis en cause par l'un de ses
collaborateurs. Il crée ainsi des besoins de coordination interne, qui
entraînent une charge de travail supplémentaire, puis l'embauche de
collaborateurs supplémentaires. On construit ainsi un système «
autarcique » qui va consommer, de manière endogène, une part
croissante de l'énergie disponible, conduisant à la deuxième loi :
2. « Les fonctionnaires se créent mutuellement du travail ». Plus il
y a de fonctionnaires, plus les demandes d'approbation qu'ils se
communiquent mutuellement, ou tâches comparables, les occupent, de
sorte que le travail accompli d'un point de vue extérieur par
l'administration dans son ensemble n'augmente pas.
Bien sûr ici le mot fonctionnaire est à prendre au sens
d'administratif, que ce soit dans le public ou le privé.
Et même sans ça. C'est par exemple, et tout simplement, un fait
notoire que la réussite scolaire est très fortement corrélée au
milieu socio-professionnel des parents. Qu'en pense ta fameuse
"égalité républicaine" (*) ?
Elle n'en pense rien, l'égalité républicaine n'a rien à voir avec
l'égalitarisme. Ca consiste à donner une chance à tout le monde, ceux
qui préfèrent dormir au fond de la classe ou "tenir les murs" des
cités, c'est leur problème. Personne ne leur doit rien au nom d'une
soit
disant égalité qui n'est pas dans la constitution.
Oui, il y en a (des colleurs d'affiche dans les emplois
territoriaux). Mais 1) si ils sont statutaires ils ont passé des
concours, donc tout va bien selon ton propre critère
2) si ils sont contractuels la tranche de gâteau est transparente
3) ça en dit surtout long sur l'irresponsabilité qui règne dans les
collectivités territoriales, et pour lequel le "concours" n'est qu'un
cache-misère. Mais bon, l'égalité républicaine d'accès à la gabegie
est respectée, c'est l'essentiel.
Comme Olve te l'a expliqué il existe des concours de recrutement de
la fonction publique territoriale, une sorte d'ENA du pauvre. Mais
une fois reçu il faut se démerder pour se trouver un poste.
Dans bien
des cas, sans piston on n'en trouve pas.
Dans le même temps les
politicards locaux recrutent des copains hors concours sur des
postes contractuels, et ferment ainsi l'accés au boulot de ceux qui
ont passé le concours régulièrement. Donc ce n'est pas que le
concours est un cache misère, ça va bien au delà - c'est la
corruption généralisée qui règne justement parcequ'on contourne le
concours.
Tu sais très bien qu'il existe des gens intrinsèquement très
compétents mais infoutus de parler clairement en public,
Pour moi, ça c'est encore une légende. Les gens très compétents que je
suis allé écouter, je les ai entendus au moins une fois faire une
conférence brillantissime (pas forcément à chaque fois, s'ils n'ont
rien préparé, ce qui arrive), même s'ils sont affligés de défauts,
comme
le bégaiement.
Le PhD de l'université du Nebraska est quoi qu'il arrive plus
d'excellence que le Master de cette même université.
L'un comme l'autre ne valent pas grand chose, donc cette distinction
est du coupage de cheveux en 40.Donc
ce qui compte c'est pas le phd, c'est de sortir de Harvard ou de
Oxford,et en
fait peu importe à quel niveau (*).
On se demande donc pourquoi certains s'obstinent à décrocher le PhD
une fois qu'ils y sont, alors...
Parceque le Phd est une condition *nécessaire* pour obtenir un poste
académique
Il y a plein de
stratégies différentes, mais une constante, le doctorat est
difficilement valorisable. Voici un article que je trouve relativement
équilibré sur la situation américaine:
http://www.4bearsonline.com/sumitg/myEssays/MSvsPhd.shtml
Un point de vue plus typé académique, par un professeur:
http://www.cs.purdue.edu/homes/dec/essay.phd.html
et je te fais remarquer ce qu'il dit:
A way to make more money
While we haven't heard any statistics for the past couple of years,
graduate students used to estimate the ``payoff'' using the starting
salaries of Ph.D. and M.S. positions, the average time required to
obtain a Ph.D., the value of stock options, and current return on
investments. For a period of at least five years that we know, the
payoff was clearly negative. Suffice it to say that one must choose
research because one loves it; a Ph.D. is not the optimum road to
wealth.
En bref, je persiste dans l'opinion que même aux US un Phd n'est pas
valorisable, sauf s'il a été obtenu dans une université prestigieuse,
et en France c'est vrai à fortiori.
La question que je me pose, en fait, si il y a un gâteau à se
partager, c'est "qui a préparé le gâteau ?"
Qui a préparé le gateau, tout le monde. Rien n'est plus grossièrement
faux que la théorie qui dit que seul le privé crée des richesses.
...Mais en réalité cette
division se trouve partout, y compris dans le privé, et dans le privé
comme
ailleurs la fonction administrative tend à s'hypertrophier.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_de_Parkinson
1. « Un fonctionnaire entend multiplier ses subordonnés, pas ses
rivaux » : il a une tendance naturelle à recruter quelqu'un de plus
compétent que lui au moins dans un domaine, mais aussi à diviser le
travail pour éviter d'être remis en cause par l'un de ses
collaborateurs. Il crée ainsi des besoins de coordination interne, qui
entraînent une charge de travail supplémentaire, puis l'embauche de
collaborateurs supplémentaires. On construit ainsi un système «
autarcique » qui va consommer, de manière endogène, une part
croissante de l'énergie disponible, conduisant à la deuxième loi :
2. « Les fonctionnaires se créent mutuellement du travail ». Plus il
y a de fonctionnaires, plus les demandes d'approbation qu'ils se
communiquent mutuellement, ou tâches comparables, les occupent, de
sorte que le travail accompli d'un point de vue extérieur par
l'administration dans son ensemble n'augmente pas.
Bien sûr ici le mot fonctionnaire est à prendre au sens
d'administratif, que ce soit dans le public ou le privé.
Et même sans ça. C'est par exemple, et tout simplement, un fait
notoire que la réussite scolaire est très fortement corrélée au
milieu socio-professionnel des parents. Qu'en pense ta fameuse
"égalité républicaine" (*) ?
Elle n'en pense rien, l'égalité républicaine n'a rien à voir avec
l'égalitarisme. Ca consiste à donner une chance à tout le monde, ceux
qui préfèrent dormir au fond de la classe ou "tenir les murs" des
cités, c'est leur problème. Personne ne leur doit rien au nom d'une
soit
disant égalité qui n'est pas dans la constitution.
Oui, il y en a (des colleurs d'affiche dans les emplois
territoriaux). Mais 1) si ils sont statutaires ils ont passé des
concours, donc tout va bien selon ton propre critère
2) si ils sont contractuels la tranche de gâteau est transparente
3) ça en dit surtout long sur l'irresponsabilité qui règne dans les
collectivités territoriales, et pour lequel le "concours" n'est qu'un
cache-misère. Mais bon, l'égalité républicaine d'accès à la gabegie
est respectée, c'est l'essentiel.
Comme Olve te l'a expliqué il existe des concours de recrutement de
la fonction publique territoriale, une sorte d'ENA du pauvre. Mais
une fois reçu il faut se démerder pour se trouver un poste.
Dans bien
des cas, sans piston on n'en trouve pas.
Dans le même temps les
politicards locaux recrutent des copains hors concours sur des
postes contractuels, et ferment ainsi l'accés au boulot de ceux qui
ont passé le concours régulièrement. Donc ce n'est pas que le
concours est un cache misère, ça va bien au delà - c'est la
corruption généralisée qui règne justement parcequ'on contourne le
concours.
Tu sais très bien qu'il existe des gens intrinsèquement très
compétents mais infoutus de parler clairement en public,
Pour moi, ça c'est encore une légende. Les gens très compétents que je
suis allé écouter, je les ai entendus au moins une fois faire une
conférence brillantissime (pas forcément à chaque fois, s'ils n'ont
rien préparé, ce qui arrive), même s'ils sont affligés de défauts,
comme
le bégaiement.
Le PhD de l'université du Nebraska est quoi qu'il arrive plus
d'excellence que le Master de cette même université.
L'un comme l'autre ne valent pas grand chose, donc cette distinction
est du coupage de cheveux en 40.
Donc
ce qui compte c'est pas le phd, c'est de sortir de Harvard ou de
Oxford,et en
fait peu importe à quel niveau (*).
On se demande donc pourquoi certains s'obstinent à décrocher le PhD
une fois qu'ils y sont, alors...
Parceque le Phd est une condition *nécessaire* pour obtenir un poste
académique
Il y a plein de
stratégies différentes, mais une constante, le doctorat est
difficilement valorisable. Voici un article que je trouve relativement
équilibré sur la situation américaine:
http://www.4bearsonline.com/sumitg/myEssays/MSvsPhd.shtml
Un point de vue plus typé académique, par un professeur:
http://www.cs.purdue.edu/homes/dec/essay.phd.html
et je te fais remarquer ce qu'il dit:
A way to make more money
While we haven't heard any statistics for the past couple of years,
graduate students used to estimate the ``payoff'' using the starting
salaries of Ph.D. and M.S. positions, the average time required to
obtain a Ph.D., the value of stock options, and current return on
investments. For a period of at least five years that we know, the
payoff was clearly negative. Suffice it to say that one must choose
research because one loves it; a Ph.D. is not the optimum road to
wealth.
En bref, je persiste dans l'opinion que même aux US un Phd n'est pas
valorisable, sauf s'il a été obtenu dans une université prestigieuse,
et en France c'est vrai à fortiori.
La question que je me pose, en fait, si il y a un gâteau à se
partager, c'est "qui a préparé le gâteau ?"
Qui a préparé le gateau, tout le monde. Rien n'est plus grossièrement
faux que la théorie qui dit que seul le privé crée des richesses.
...Mais en réalité cette
division se trouve partout, y compris dans le privé, et dans le privé
comme
ailleurs la fonction administrative tend à s'hypertrophier.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_de_Parkinson
1. « Un fonctionnaire entend multiplier ses subordonnés, pas ses
rivaux » : il a une tendance naturelle à recruter quelqu'un de plus
compétent que lui au moins dans un domaine, mais aussi à diviser le
travail pour éviter d'être remis en cause par l'un de ses
collaborateurs. Il crée ainsi des besoins de coordination interne, qui
entraînent une charge de travail supplémentaire, puis l'embauche de
collaborateurs supplémentaires. On construit ainsi un système «
autarcique » qui va consommer, de manière endogène, une part
croissante de l'énergie disponible, conduisant à la deuxième loi :
2. « Les fonctionnaires se créent mutuellement du travail ». Plus il
y a de fonctionnaires, plus les demandes d'approbation qu'ils se
communiquent mutuellement, ou tâches comparables, les occupent, de
sorte que le travail accompli d'un point de vue extérieur par
l'administration dans son ensemble n'augmente pas.
Bien sûr ici le mot fonctionnaire est à prendre au sens
d'administratif, que ce soit dans le public ou le privé.
Et même sans ça. C'est par exemple, et tout simplement, un fait
notoire que la réussite scolaire est très fortement corrélée au
milieu socio-professionnel des parents. Qu'en pense ta fameuse
"égalité républicaine" (*) ?
Elle n'en pense rien, l'égalité républicaine n'a rien à voir avec
l'égalitarisme. Ca consiste à donner une chance à tout le monde, ceux
qui préfèrent dormir au fond de la classe ou "tenir les murs" des
cités, c'est leur problème. Personne ne leur doit rien au nom d'une
soit
disant égalité qui n'est pas dans la constitution.
Oui, il y en a (des colleurs d'affiche dans les emplois
territoriaux). Mais 1) si ils sont statutaires ils ont passé des
concours, donc tout va bien selon ton propre critère
2) si ils sont contractuels la tranche de gâteau est transparente
3) ça en dit surtout long sur l'irresponsabilité qui règne dans les
collectivités territoriales, et pour lequel le "concours" n'est qu'un
cache-misère. Mais bon, l'égalité républicaine d'accès à la gabegie
est respectée, c'est l'essentiel.
Comme Olve te l'a expliqué il existe des concours de recrutement de
la fonction publique territoriale, une sorte d'ENA du pauvre. Mais
une fois reçu il faut se démerder pour se trouver un poste.
Dans bien
des cas, sans piston on n'en trouve pas.
Dans le même temps les
politicards locaux recrutent des copains hors concours sur des
postes contractuels, et ferment ainsi l'accés au boulot de ceux qui
ont passé le concours régulièrement. Donc ce n'est pas que le
concours est un cache misère, ça va bien au delà - c'est la
corruption généralisée qui règne justement parcequ'on contourne le
concours.
Tu sais très bien qu'il existe des gens intrinsèquement très
compétents mais infoutus de parler clairement en public,
Pour moi, ça c'est encore une légende. Les gens très compétents que je
suis allé écouter, je les ai entendus au moins une fois faire une
conférence brillantissime (pas forcément à chaque fois, s'ils n'ont
rien préparé, ce qui arrive), même s'ils sont affligés de défauts,
comme
le bégaiement.
Le PhD de l'université du Nebraska est quoi qu'il arrive plus
d'excellence que le Master de cette même université.
L'un comme l'autre ne valent pas grand chose, donc cette distinction
est du coupage de cheveux en 40.Donc
ce qui compte c'est pas le phd, c'est de sortir de Harvard ou de
Oxford,et en
fait peu importe à quel niveau (*).
On se demande donc pourquoi certains s'obstinent à décrocher le PhD
une fois qu'ils y sont, alors...
Parceque le Phd est une condition *nécessaire* pour obtenir un poste
académique
Il y a plein de
stratégies différentes, mais une constante, le doctorat est
difficilement valorisable. Voici un article que je trouve relativement
équilibré sur la situation américaine:
http://www.4bearsonline.com/sumitg/myEssays/MSvsPhd.shtml
Un point de vue plus typé académique, par un professeur:
http://www.cs.purdue.edu/homes/dec/essay.phd.html
et je te fais remarquer ce qu'il dit:
A way to make more money
While we haven't heard any statistics for the past couple of years,
graduate students used to estimate the ``payoff'' using the starting
salaries of Ph.D. and M.S. positions, the average time required to
obtain a Ph.D., the value of stock options, and current return on
investments. For a period of at least five years that we know, the
payoff was clearly negative. Suffice it to say that one must choose
research because one loves it; a Ph.D. is not the optimum road to
wealth.
En bref, je persiste dans l'opinion que même aux US un Phd n'est pas
valorisable, sauf s'il a été obtenu dans une université prestigieuse,
et en France c'est vrai à fortiori.
Trop facile comme explication. Dans le privé, pas de concours, et pourtant
le piston (je veux dire le vrai piston) n'est pas si répandu que ça.
Si tu veux chercher l'optimum du point de vue strictement financier, je
pense que plombier c'est parmi ce qu'il y a de mieux. A 18 ans tu peux
commencer à gagner très bien ta vie et très rapidement à la gagner mieux
qu'un ingénieur. Si en plus t'es pas con tu montes et développes ton
entreprise.
Moi ce que je vois dans les carrières techniques aux US, ce sont des PhD
embauchés en R&D mais qui passent ensuite (définitivement ou pas) dans des
postes de management technique opérationnel.
Trop facile comme explication. Dans le privé, pas de concours, et pourtant
le piston (je veux dire le vrai piston) n'est pas si répandu que ça.
Si tu veux chercher l'optimum du point de vue strictement financier, je
pense que plombier c'est parmi ce qu'il y a de mieux. A 18 ans tu peux
commencer à gagner très bien ta vie et très rapidement à la gagner mieux
qu'un ingénieur. Si en plus t'es pas con tu montes et développes ton
entreprise.
Moi ce que je vois dans les carrières techniques aux US, ce sont des PhD
embauchés en R&D mais qui passent ensuite (définitivement ou pas) dans des
postes de management technique opérationnel.
Trop facile comme explication. Dans le privé, pas de concours, et pourtant
le piston (je veux dire le vrai piston) n'est pas si répandu que ça.
Si tu veux chercher l'optimum du point de vue strictement financier, je
pense que plombier c'est parmi ce qu'il y a de mieux. A 18 ans tu peux
commencer à gagner très bien ta vie et très rapidement à la gagner mieux
qu'un ingénieur. Si en plus t'es pas con tu montes et développes ton
entreprise.
Moi ce que je vois dans les carrières techniques aux US, ce sont des PhD
embauchés en R&D mais qui passent ensuite (définitivement ou pas) dans des
postes de management technique opérationnel.
pehache-olino wrote:
Trop facile comme explication. Dans le privé, pas de concours, et
pourtant le piston (je veux dire le vrai piston) n'est pas si
répandu que ça.
Ben tiens, regardes le nombre de "fils de" dans les dirigeants des
grandes entreprises françaises.
Si tu veux chercher l'optimum du point de vue strictement financier,
je pense que plombier c'est parmi ce qu'il y a de mieux. A 18 ans tu
peux commencer à gagner très bien ta vie et très rapidement à la
gagner mieux qu'un ingénieur. Si en plus t'es pas con tu montes et
développes ton entreprise.
C'est ce que je me tue à dire depuis le début.
Moi ce que je vois dans les carrières techniques aux US, ce sont des
PhD embauchés en R&D mais qui passent ensuite (définitivement ou
pas) dans des postes de management technique opérationnel.
Parceque tu regardes un domaine précis où il y a de la recherche et
développement, ce qui représente epsilon de l'activité industrielle.
pehache-olino <pehache.7@gmail.com> wrote:
Trop facile comme explication. Dans le privé, pas de concours, et
pourtant le piston (je veux dire le vrai piston) n'est pas si
répandu que ça.
Ben tiens, regardes le nombre de "fils de" dans les dirigeants des
grandes entreprises françaises.
Si tu veux chercher l'optimum du point de vue strictement financier,
je pense que plombier c'est parmi ce qu'il y a de mieux. A 18 ans tu
peux commencer à gagner très bien ta vie et très rapidement à la
gagner mieux qu'un ingénieur. Si en plus t'es pas con tu montes et
développes ton entreprise.
C'est ce que je me tue à dire depuis le début.
Moi ce que je vois dans les carrières techniques aux US, ce sont des
PhD embauchés en R&D mais qui passent ensuite (définitivement ou
pas) dans des postes de management technique opérationnel.
Parceque tu regardes un domaine précis où il y a de la recherche et
développement, ce qui représente epsilon de l'activité industrielle.
pehache-olino wrote:
Trop facile comme explication. Dans le privé, pas de concours, et
pourtant le piston (je veux dire le vrai piston) n'est pas si
répandu que ça.
Ben tiens, regardes le nombre de "fils de" dans les dirigeants des
grandes entreprises françaises.
Si tu veux chercher l'optimum du point de vue strictement financier,
je pense que plombier c'est parmi ce qu'il y a de mieux. A 18 ans tu
peux commencer à gagner très bien ta vie et très rapidement à la
gagner mieux qu'un ingénieur. Si en plus t'es pas con tu montes et
développes ton entreprise.
C'est ce que je me tue à dire depuis le début.
Moi ce que je vois dans les carrières techniques aux US, ce sont des
PhD embauchés en R&D mais qui passent ensuite (définitivement ou
pas) dans des postes de management technique opérationnel.
Parceque tu regardes un domaine précis où il y a de la recherche et
développement, ce qui représente epsilon de l'activité industrielle.