jr vient de nous annoncer :Mais â l'époque on ne faisait pas. Landru était déjà passible de la
relégation avant de commencer. Pas de preuve, pas de risque de le voir
relâché. Il y a de quoi hésiter à raccourcir quelqu'un.
Vous parliez d'absence de preuves, je vous ai répondu sur ce point.
Arrêtez de délirer, on va vous croire concerné. Petiot avait déjà été
interné et suspendu par le Conseil de l'Ordre. Aujourd'hui il serait
ré-interné, point barre.
C'est vous qui manifestez une empathie étrange envers les sociopathes.
Solidarité clinique ?
Si vous aviez quelques notions autres que votre science infuse, vous
sauriez qu'il n'est pas exceptionnel de condamner un ancien pensionnaire
d'asile pour des faits commis après sa sortie, si on le considère comme
guéri.
jr vient de nous annoncer :
Mais â l'époque on ne faisait pas. Landru était déjà passible de la
relégation avant de commencer. Pas de preuve, pas de risque de le voir
relâché. Il y a de quoi hésiter à raccourcir quelqu'un.
Vous parliez d'absence de preuves, je vous ai répondu sur ce point.
Arrêtez de délirer, on va vous croire concerné. Petiot avait déjà été
interné et suspendu par le Conseil de l'Ordre. Aujourd'hui il serait
ré-interné, point barre.
C'est vous qui manifestez une empathie étrange envers les sociopathes.
Solidarité clinique ?
Si vous aviez quelques notions autres que votre science infuse, vous
sauriez qu'il n'est pas exceptionnel de condamner un ancien pensionnaire
d'asile pour des faits commis après sa sortie, si on le considère comme
guéri.
jr vient de nous annoncer :Mais â l'époque on ne faisait pas. Landru était déjà passible de la
relégation avant de commencer. Pas de preuve, pas de risque de le voir
relâché. Il y a de quoi hésiter à raccourcir quelqu'un.
Vous parliez d'absence de preuves, je vous ai répondu sur ce point.
Arrêtez de délirer, on va vous croire concerné. Petiot avait déjà été
interné et suspendu par le Conseil de l'Ordre. Aujourd'hui il serait
ré-interné, point barre.
C'est vous qui manifestez une empathie étrange envers les sociopathes.
Solidarité clinique ?
Si vous aviez quelques notions autres que votre science infuse, vous
sauriez qu'il n'est pas exceptionnel de condamner un ancien pensionnaire
d'asile pour des faits commis après sa sortie, si on le considère comme
guéri.
jr a exposé le 13/09/2013 :puis l'avait hissée au top niveau.
On l'a bien vendue, en effet.
Et Maddox vous a piqué votre blé, c'est pour ça que vous faites
prof en attendant la retraite à 55 ans ! :/
jr a exposé le 13/09/2013 :
puis l'avait hissée au top niveau.
On l'a bien vendue, en effet.
Et Maddox vous a piqué votre blé, c'est pour ça que vous faites
prof en attendant la retraite à 55 ans ! :/
jr a exposé le 13/09/2013 :puis l'avait hissée au top niveau.
On l'a bien vendue, en effet.
Et Maddox vous a piqué votre blé, c'est pour ça que vous faites
prof en attendant la retraite à 55 ans ! :/
Ma question portait donc sur : quand considère-t-on que le délit est terminé
? et le corolaire : quand commence-t-il ?
J'ajouterais éventuellement : un délit peut-il être saucissonné en délits
autonomes sachant que les peines sont ensuite confondues ?
Ma question portait donc sur : quand considère-t-on que le délit est terminé
? et le corolaire : quand commence-t-il ?
J'ajouterais éventuellement : un délit peut-il être saucissonné en délits
autonomes sachant que les peines sont ensuite confondues ?
Ma question portait donc sur : quand considère-t-on que le délit est terminé
? et le corolaire : quand commence-t-il ?
J'ajouterais éventuellement : un délit peut-il être saucissonné en délits
autonomes sachant que les peines sont ensuite confondues ?
Le 12/09/2013 20:43, Dominique a écrit :
> ...
> Oui mais là, c'est justement le problème que j'ai voulu aborder : tirer
> sur des personnes en fuite, ce n'est pas interrompre un délit puisqu'il
> est matériellement terminé et les moyens ne sont pas proportionnés.
> ...
>
Votre réponse pose questions.
Quand commence et quand fini un "délit" ?
Le "matériellement terminé" ne
s'attache-t-il qu'à la partie visible de l'action (l'agression, les
faits violents ?). La préparation, le repérage, la fuite et le recel ne
feraient donc pas partie du délit ?
Votre réponse sur la peine de mort est aussi un peu courte. Ce qu'une
loi a fait une autre loi peut le défaire.
De même qu'exiger que l'on n'évoque que le droit, comme vous le demandez
fréquemment sur ce forum, ne peut se cantonner aux écrits en vigueur à
l'heure où l'on s'exprime. Il me semble que ce forum peut aussi évoquer
le droit passé et les évolutions possibles et/ou souhaitées.
Le 12/09/2013 20:43, Dominique a écrit :
> ...
> Oui mais là, c'est justement le problème que j'ai voulu aborder : tirer
> sur des personnes en fuite, ce n'est pas interrompre un délit puisqu'il
> est matériellement terminé et les moyens ne sont pas proportionnés.
> ...
>
Votre réponse pose questions.
Quand commence et quand fini un "délit" ?
Le "matériellement terminé" ne
s'attache-t-il qu'à la partie visible de l'action (l'agression, les
faits violents ?). La préparation, le repérage, la fuite et le recel ne
feraient donc pas partie du délit ?
Votre réponse sur la peine de mort est aussi un peu courte. Ce qu'une
loi a fait une autre loi peut le défaire.
De même qu'exiger que l'on n'évoque que le droit, comme vous le demandez
fréquemment sur ce forum, ne peut se cantonner aux écrits en vigueur à
l'heure où l'on s'exprime. Il me semble que ce forum peut aussi évoquer
le droit passé et les évolutions possibles et/ou souhaitées.
Le 12/09/2013 20:43, Dominique a écrit :
> ...
> Oui mais là, c'est justement le problème que j'ai voulu aborder : tirer
> sur des personnes en fuite, ce n'est pas interrompre un délit puisqu'il
> est matériellement terminé et les moyens ne sont pas proportionnés.
> ...
>
Votre réponse pose questions.
Quand commence et quand fini un "délit" ?
Le "matériellement terminé" ne
s'attache-t-il qu'à la partie visible de l'action (l'agression, les
faits violents ?). La préparation, le repérage, la fuite et le recel ne
feraient donc pas partie du délit ?
Votre réponse sur la peine de mort est aussi un peu courte. Ce qu'une
loi a fait une autre loi peut le défaire.
De même qu'exiger que l'on n'évoque que le droit, comme vous le demandez
fréquemment sur ce forum, ne peut se cantonner aux écrits en vigueur à
l'heure où l'on s'exprime. Il me semble que ce forum peut aussi évoquer
le droit passé et les évolutions possibles et/ou souhaitées.
Dominique wrote:
> > En plus, la détention c'est au domicile, si on sort sur le trottoir
> > c'est du port. Dans ce cas , il n'y a que les policiers, les militaires
> > et les transporteurs de fonds qui puissent l'obtenir.
>
> Oui, quelques vigiles au casier judiciaire supposé vierge aussi...
> Mais tu oublies les chasseurs...
Si on veut, mais les armes de chasse ne sont pas des armes de poing,
ne sont pas dans la même catégorie et il est permis de les porter à
l'extérieur plutôt que de tirer sur sa belle-mère ;-)
Dominique <dmkgbt@free.invalid> wrote:
> > En plus, la détention c'est au domicile, si on sort sur le trottoir
> > c'est du port. Dans ce cas , il n'y a que les policiers, les militaires
> > et les transporteurs de fonds qui puissent l'obtenir.
>
> Oui, quelques vigiles au casier judiciaire supposé vierge aussi...
> Mais tu oublies les chasseurs...
Si on veut, mais les armes de chasse ne sont pas des armes de poing,
ne sont pas dans la même catégorie et il est permis de les porter à
l'extérieur plutôt que de tirer sur sa belle-mère ;-)
Dominique wrote:
> > En plus, la détention c'est au domicile, si on sort sur le trottoir
> > c'est du port. Dans ce cas , il n'y a que les policiers, les militaires
> > et les transporteurs de fonds qui puissent l'obtenir.
>
> Oui, quelques vigiles au casier judiciaire supposé vierge aussi...
> Mais tu oublies les chasseurs...
Si on veut, mais les armes de chasse ne sont pas des armes de poing,
ne sont pas dans la même catégorie et il est permis de les porter à
l'extérieur plutôt que de tirer sur sa belle-mère ;-)
Le 13/09/2013 14:16, Christian Navis a écrit :
> popol avait soumis l'idée :
>
>> Quand commence et quand fini un "délit" ? Le "matériellement terminé"
>> ne s'attache-t-il qu'à la partie visible de l'action (l'agression, les
>> faits violents ?). La préparation, le repérage, la fuite et le recel
>> ne feraient donc pas partie du délit ?
>
> La préparation et le repérage en vue de commettre un délit ou un crime
> sont, en l'absence de désistement volontaire, considérés comme des
> tentatives.
> Les personnes impliquées dans des tentatives de crimes de même que
> celles apportant une aide quelconque sans participation directe
> (actes de complicité) sont passibles des mêmes peines que les auteurs
> du crime commis.
> Même si, dans la pratique, on accorde plus facilement des circonstances
> atténuantes en l'absence d'exécution ou pour un rôle considéré comme
> secondaire.
> Tout est alors affaire d'interprétation des faits et de l'implication
> personnelle de chacun (l'élément dit "moral" en criminologie classique)
>
> Pour les délits, si les complices sont pénalement responsables,
> seules certaines tentatives définies par la loi sont punissables,
> par exemple : vol, agression sexuelle, évasion.
> D'autres infractionc comme la tentative de corruption de fonctionnaire
> sont des délits autonomes.
> Quant au recel c'est une infraction hybride : autonome, mais en même
> temps pouvant être sanctionnée en fonction de la connaissance
> de la gravité de l'infraction initiale.
>
Soit je n'ai pas compris votre réponse soit j'ai mal posé ma question.
Dans le cas évoqué dans le titre de ce fil, Dominique semble considérer
que la fuite des délinquants ne fait plus partie du délit et, de ce je
comprends de son argumentation, les protagonistes de l'affaire n'étaient
donc plus "en conflit".
Ma question portait donc sur : quand considère-t-on que le délit est
terminé ? et le corolaire : quand commence-t-il ?
J'ajouterais éventuellement : un délit peut-il être saucissonné en
délits autonomes sachant que les peines sont ensuite confondues ?
Le 13/09/2013 14:16, Christian Navis a écrit :
> popol avait soumis l'idée :
>
>> Quand commence et quand fini un "délit" ? Le "matériellement terminé"
>> ne s'attache-t-il qu'à la partie visible de l'action (l'agression, les
>> faits violents ?). La préparation, le repérage, la fuite et le recel
>> ne feraient donc pas partie du délit ?
>
> La préparation et le repérage en vue de commettre un délit ou un crime
> sont, en l'absence de désistement volontaire, considérés comme des
> tentatives.
> Les personnes impliquées dans des tentatives de crimes de même que
> celles apportant une aide quelconque sans participation directe
> (actes de complicité) sont passibles des mêmes peines que les auteurs
> du crime commis.
> Même si, dans la pratique, on accorde plus facilement des circonstances
> atténuantes en l'absence d'exécution ou pour un rôle considéré comme
> secondaire.
> Tout est alors affaire d'interprétation des faits et de l'implication
> personnelle de chacun (l'élément dit "moral" en criminologie classique)
>
> Pour les délits, si les complices sont pénalement responsables,
> seules certaines tentatives définies par la loi sont punissables,
> par exemple : vol, agression sexuelle, évasion.
> D'autres infractionc comme la tentative de corruption de fonctionnaire
> sont des délits autonomes.
> Quant au recel c'est une infraction hybride : autonome, mais en même
> temps pouvant être sanctionnée en fonction de la connaissance
> de la gravité de l'infraction initiale.
>
Soit je n'ai pas compris votre réponse soit j'ai mal posé ma question.
Dans le cas évoqué dans le titre de ce fil, Dominique semble considérer
que la fuite des délinquants ne fait plus partie du délit et, de ce je
comprends de son argumentation, les protagonistes de l'affaire n'étaient
donc plus "en conflit".
Ma question portait donc sur : quand considère-t-on que le délit est
terminé ? et le corolaire : quand commence-t-il ?
J'ajouterais éventuellement : un délit peut-il être saucissonné en
délits autonomes sachant que les peines sont ensuite confondues ?
Le 13/09/2013 14:16, Christian Navis a écrit :
> popol avait soumis l'idée :
>
>> Quand commence et quand fini un "délit" ? Le "matériellement terminé"
>> ne s'attache-t-il qu'à la partie visible de l'action (l'agression, les
>> faits violents ?). La préparation, le repérage, la fuite et le recel
>> ne feraient donc pas partie du délit ?
>
> La préparation et le repérage en vue de commettre un délit ou un crime
> sont, en l'absence de désistement volontaire, considérés comme des
> tentatives.
> Les personnes impliquées dans des tentatives de crimes de même que
> celles apportant une aide quelconque sans participation directe
> (actes de complicité) sont passibles des mêmes peines que les auteurs
> du crime commis.
> Même si, dans la pratique, on accorde plus facilement des circonstances
> atténuantes en l'absence d'exécution ou pour un rôle considéré comme
> secondaire.
> Tout est alors affaire d'interprétation des faits et de l'implication
> personnelle de chacun (l'élément dit "moral" en criminologie classique)
>
> Pour les délits, si les complices sont pénalement responsables,
> seules certaines tentatives définies par la loi sont punissables,
> par exemple : vol, agression sexuelle, évasion.
> D'autres infractionc comme la tentative de corruption de fonctionnaire
> sont des délits autonomes.
> Quant au recel c'est une infraction hybride : autonome, mais en même
> temps pouvant être sanctionnée en fonction de la connaissance
> de la gravité de l'infraction initiale.
>
Soit je n'ai pas compris votre réponse soit j'ai mal posé ma question.
Dans le cas évoqué dans le titre de ce fil, Dominique semble considérer
que la fuite des délinquants ne fait plus partie du délit et, de ce je
comprends de son argumentation, les protagonistes de l'affaire n'étaient
donc plus "en conflit".
Ma question portait donc sur : quand considère-t-on que le délit est
terminé ? et le corolaire : quand commence-t-il ?
J'ajouterais éventuellement : un délit peut-il être saucissonné en
délits autonomes sachant que les peines sont ensuite confondues ?
Le 13/09/2013 12:03, Dominique a écrit :
> Jacquouille14 wrote:
>> Ce que vous écrivez là, Dominique, c'est la loi qui est faite en
>> faveur des coupables:
>
> C'est la loi qui est votée par le Parlement français.
Justement, il est peut être temps de faire quelques changements.
>> il suffit de tourner le dos pour être théoriquement à l'abri puisque les
>> victimes n'ont à ce moment plus aucun droit.
>
> Allez dire ça aux parents de celui qui est mort pour avoir tourné le
> dos.
La mort du jeune braqueur je la déplore, mais selon mon journal du jour
il a été condamné plusieurs fois au tribunal pour mineurs et au
tribunal correctionnel. Pas au courant les parents ? pas au courant
des récidives les juges et tribunaux ?
>> les braqueurs n'ont-ils pas fait un usage illégitime
>> de la force en tabassant une personne ne pouvant se défendre à ce
>> moment ?
>
> La notion d'"usage légitime de la force" ne concerne que les
> fonctionnaires et les militaires chargés du maintien de l'ordre.
> A défaut, toute personne ayant commis des violences doit s'en expliquer
> devant un magistrat.
J'ai écrit "illégitime" et cela concernait les braqueurs. Je le refais
autrement: était-il normal de tabasser le bijoutier alors qu'il était
tenu en joue par une arme ?
>> La légitime défense proportionnée prévue par la loi est une vaste
>> plaisanterie: aucun braqueur, cambrioleur et autre malfaiteur
>> ne montre à l'avance ses moyens.
>
> Il existe deux cas où la légitime défense est présumée (article 122-6)
> pour repousser, de nuit, l'entrée par effraction, violence ou ruse dans
> un lieu habité et pour se défendre contre les auteurs de vols ou de
> pillages exécutés avec violence.
>
> Notez bien les mots 1: "repousser" et 2: "se défendre".
> Ils signifient que si vous attendez que l'infraction soit terminée, les
> biens volés emballés et emportés et que le cambrioleur ou le voleur
> s'éloigne pour lui tirer dessus, il n'y a plus présomption de légitime
> défense.
C'est là notre différence.
>> Fin de ce fil pour moi.
>
> De toute façon vous n'étiez pas en thème.
Si, en plein dans le thème; il s'agit d'un bijoutier qui a réagit
à sa façon à une agression et qui va avoir bien des problèmes
parce que la loi a des lacunes.
Le 13/09/2013 12:03, Dominique a écrit :
> Jacquouille14 <lameme@free.fr> wrote:
>> Ce que vous écrivez là, Dominique, c'est la loi qui est faite en
>> faveur des coupables:
>
> C'est la loi qui est votée par le Parlement français.
Justement, il est peut être temps de faire quelques changements.
>> il suffit de tourner le dos pour être théoriquement à l'abri puisque les
>> victimes n'ont à ce moment plus aucun droit.
>
> Allez dire ça aux parents de celui qui est mort pour avoir tourné le
> dos.
La mort du jeune braqueur je la déplore, mais selon mon journal du jour
il a été condamné plusieurs fois au tribunal pour mineurs et au
tribunal correctionnel. Pas au courant les parents ? pas au courant
des récidives les juges et tribunaux ?
>> les braqueurs n'ont-ils pas fait un usage illégitime
>> de la force en tabassant une personne ne pouvant se défendre à ce
>> moment ?
>
> La notion d'"usage légitime de la force" ne concerne que les
> fonctionnaires et les militaires chargés du maintien de l'ordre.
> A défaut, toute personne ayant commis des violences doit s'en expliquer
> devant un magistrat.
J'ai écrit "illégitime" et cela concernait les braqueurs. Je le refais
autrement: était-il normal de tabasser le bijoutier alors qu'il était
tenu en joue par une arme ?
>> La légitime défense proportionnée prévue par la loi est une vaste
>> plaisanterie: aucun braqueur, cambrioleur et autre malfaiteur
>> ne montre à l'avance ses moyens.
>
> Il existe deux cas où la légitime défense est présumée (article 122-6)
> pour repousser, de nuit, l'entrée par effraction, violence ou ruse dans
> un lieu habité et pour se défendre contre les auteurs de vols ou de
> pillages exécutés avec violence.
>
> Notez bien les mots 1: "repousser" et 2: "se défendre".
> Ils signifient que si vous attendez que l'infraction soit terminée, les
> biens volés emballés et emportés et que le cambrioleur ou le voleur
> s'éloigne pour lui tirer dessus, il n'y a plus présomption de légitime
> défense.
C'est là notre différence.
>> Fin de ce fil pour moi.
>
> De toute façon vous n'étiez pas en thème.
Si, en plein dans le thème; il s'agit d'un bijoutier qui a réagit
à sa façon à une agression et qui va avoir bien des problèmes
parce que la loi a des lacunes.
Le 13/09/2013 12:03, Dominique a écrit :
> Jacquouille14 wrote:
>> Ce que vous écrivez là, Dominique, c'est la loi qui est faite en
>> faveur des coupables:
>
> C'est la loi qui est votée par le Parlement français.
Justement, il est peut être temps de faire quelques changements.
>> il suffit de tourner le dos pour être théoriquement à l'abri puisque les
>> victimes n'ont à ce moment plus aucun droit.
>
> Allez dire ça aux parents de celui qui est mort pour avoir tourné le
> dos.
La mort du jeune braqueur je la déplore, mais selon mon journal du jour
il a été condamné plusieurs fois au tribunal pour mineurs et au
tribunal correctionnel. Pas au courant les parents ? pas au courant
des récidives les juges et tribunaux ?
>> les braqueurs n'ont-ils pas fait un usage illégitime
>> de la force en tabassant une personne ne pouvant se défendre à ce
>> moment ?
>
> La notion d'"usage légitime de la force" ne concerne que les
> fonctionnaires et les militaires chargés du maintien de l'ordre.
> A défaut, toute personne ayant commis des violences doit s'en expliquer
> devant un magistrat.
J'ai écrit "illégitime" et cela concernait les braqueurs. Je le refais
autrement: était-il normal de tabasser le bijoutier alors qu'il était
tenu en joue par une arme ?
>> La légitime défense proportionnée prévue par la loi est une vaste
>> plaisanterie: aucun braqueur, cambrioleur et autre malfaiteur
>> ne montre à l'avance ses moyens.
>
> Il existe deux cas où la légitime défense est présumée (article 122-6)
> pour repousser, de nuit, l'entrée par effraction, violence ou ruse dans
> un lieu habité et pour se défendre contre les auteurs de vols ou de
> pillages exécutés avec violence.
>
> Notez bien les mots 1: "repousser" et 2: "se défendre".
> Ils signifient que si vous attendez que l'infraction soit terminée, les
> biens volés emballés et emportés et que le cambrioleur ou le voleur
> s'éloigne pour lui tirer dessus, il n'y a plus présomption de légitime
> défense.
C'est là notre différence.
>> Fin de ce fil pour moi.
>
> De toute façon vous n'étiez pas en thème.
Si, en plein dans le thème; il s'agit d'un bijoutier qui a réagit
à sa façon à une agression et qui va avoir bien des problèmes
parce que la loi a des lacunes.
popol avait soumis l'idée :
> Quand commence et quand fini un "délit" ? Le "matériellement terminé" ne
> s'attache-t-il qu'à la partie visible de l'action (l'agression, les faits
> violents ?). La préparation, le repérage, la fuite et le recel ne feraient
> donc pas partie du délit ?
La préparation et le repérage en vue de commettre un délit ou un crime
sont, en l'absence de désistement volontaire,
considérés comme des tentatives.
Les personnes impliquées dans des tentatives de crimes
Quant au recel c'est une infraction hybride
autonome, mais en même temps pouvant être sanctionnée en fonction de la
connaissance de la gravité de l'infraction initiale.
popol avait soumis l'idée :
> Quand commence et quand fini un "délit" ? Le "matériellement terminé" ne
> s'attache-t-il qu'à la partie visible de l'action (l'agression, les faits
> violents ?). La préparation, le repérage, la fuite et le recel ne feraient
> donc pas partie du délit ?
La préparation et le repérage en vue de commettre un délit ou un crime
sont, en l'absence de désistement volontaire,
considérés comme des tentatives.
Les personnes impliquées dans des tentatives de crimes
Quant au recel c'est une infraction hybride
autonome, mais en même temps pouvant être sanctionnée en fonction de la
connaissance de la gravité de l'infraction initiale.
popol avait soumis l'idée :
> Quand commence et quand fini un "délit" ? Le "matériellement terminé" ne
> s'attache-t-il qu'à la partie visible de l'action (l'agression, les faits
> violents ?). La préparation, le repérage, la fuite et le recel ne feraient
> donc pas partie du délit ?
La préparation et le repérage en vue de commettre un délit ou un crime
sont, en l'absence de désistement volontaire,
considérés comme des tentatives.
Les personnes impliquées dans des tentatives de crimes
Quant au recel c'est une infraction hybride
autonome, mais en même temps pouvant être sanctionnée en fonction de la
connaissance de la gravité de l'infraction initiale.
Jacquouille14 wrote:
> >> mais je serai pour tant qu'il n'existera pas une vraie peine de prison
> >> à vie car quelques cas exigent une mise à l'écart définitive.
> >
> > Ha, voilà.
> > Vous êtes _pour_ la peine de mort à défaut d'une peine de torture à vie.
>
> Non, je suis fermement contre la peine de mort mais le laxisme de la
> justice, le vôtre quand il s'agit de quelques cas particuliers
> m'obligent à préciser ma pensée.
Non, tu es pour. On ne peut pas être contre sauf... On est contre tout
court.
Jacquouille14 <lameme@free.fr> wrote:
> >> mais je serai pour tant qu'il n'existera pas une vraie peine de prison
> >> à vie car quelques cas exigent une mise à l'écart définitive.
> >
> > Ha, voilà.
> > Vous êtes _pour_ la peine de mort à défaut d'une peine de torture à vie.
>
> Non, je suis fermement contre la peine de mort mais le laxisme de la
> justice, le vôtre quand il s'agit de quelques cas particuliers
> m'obligent à préciser ma pensée.
Non, tu es pour. On ne peut pas être contre sauf... On est contre tout
court.
Jacquouille14 wrote:
> >> mais je serai pour tant qu'il n'existera pas une vraie peine de prison
> >> à vie car quelques cas exigent une mise à l'écart définitive.
> >
> > Ha, voilà.
> > Vous êtes _pour_ la peine de mort à défaut d'une peine de torture à vie.
>
> Non, je suis fermement contre la peine de mort mais le laxisme de la
> justice, le vôtre quand il s'agit de quelques cas particuliers
> m'obligent à préciser ma pensée.
Non, tu es pour. On ne peut pas être contre sauf... On est contre tout
court.
Le 13/09/2013 14:16, Christian Navis a écrit :
> popol avait soumis l'idée :
>
>> Quand commence et quand fini un "délit" ? Le "matériellement terminé"
>> ne s'attache-t-il qu'à la partie visible de l'action (l'agression, les
>> faits violents ?). La préparation, le repérage, la fuite et le recel
>> ne feraient donc pas partie du délit ?
>
> La préparation et le repérage en vue de commettre un délit ou un crime
> sont, en l'absence de désistement volontaire, considérés comme des
> tentatives.
> Les personnes impliquées dans des tentatives de crimes de même que
> celles apportant une aide quelconque sans participation directe
> (actes de complicité) sont passibles des mêmes peines que les auteurs
> du crime commis.
> Même si, dans la pratique, on accorde plus facilement des circonstances
> atténuantes en l'absence d'exécution ou pour un rôle considéré comme
> secondaire.
> Tout est alors affaire d'interprétation des faits et de l'implication
> personnelle de chacun (l'élément dit "moral" en criminologie classique)
>
> Pour les délits, si les complices sont pénalement responsables,
> seules certaines tentatives définies par la loi sont punissables,
> par exemple : vol, agression sexuelle, évasion.
> D'autres infractionc comme la tentative de corruption de fonctionnaire
> sont des délits autonomes.
> Quant au recel c'est une infraction hybride : autonome, mais en même
> temps pouvant être sanctionnée en fonction de la connaissance
> de la gravité de l'infraction initiale.
>
Soit je n'ai pas compris votre réponse soit j'ai mal posé ma question.
Dans le cas évoqué dans le titre de ce fil, Dominique semble considérer
que la fuite des délinquants ne fait plus partie du délit et, de ce je
comprends de son argumentation, les protagonistes de l'affaire n'étaient
donc plus "en conflit".
Ma question portait donc sur : quand considère-t-on que le délit est
terminé ? et le corolaire : quand commence-t-il ?
J'ajouterais éventuellement : un délit peut-il être saucissonné en
délits autonomes sachant que les peines sont ensuite confondues ?
Le 13/09/2013 14:16, Christian Navis a écrit :
> popol avait soumis l'idée :
>
>> Quand commence et quand fini un "délit" ? Le "matériellement terminé"
>> ne s'attache-t-il qu'à la partie visible de l'action (l'agression, les
>> faits violents ?). La préparation, le repérage, la fuite et le recel
>> ne feraient donc pas partie du délit ?
>
> La préparation et le repérage en vue de commettre un délit ou un crime
> sont, en l'absence de désistement volontaire, considérés comme des
> tentatives.
> Les personnes impliquées dans des tentatives de crimes de même que
> celles apportant une aide quelconque sans participation directe
> (actes de complicité) sont passibles des mêmes peines que les auteurs
> du crime commis.
> Même si, dans la pratique, on accorde plus facilement des circonstances
> atténuantes en l'absence d'exécution ou pour un rôle considéré comme
> secondaire.
> Tout est alors affaire d'interprétation des faits et de l'implication
> personnelle de chacun (l'élément dit "moral" en criminologie classique)
>
> Pour les délits, si les complices sont pénalement responsables,
> seules certaines tentatives définies par la loi sont punissables,
> par exemple : vol, agression sexuelle, évasion.
> D'autres infractionc comme la tentative de corruption de fonctionnaire
> sont des délits autonomes.
> Quant au recel c'est une infraction hybride : autonome, mais en même
> temps pouvant être sanctionnée en fonction de la connaissance
> de la gravité de l'infraction initiale.
>
Soit je n'ai pas compris votre réponse soit j'ai mal posé ma question.
Dans le cas évoqué dans le titre de ce fil, Dominique semble considérer
que la fuite des délinquants ne fait plus partie du délit et, de ce je
comprends de son argumentation, les protagonistes de l'affaire n'étaient
donc plus "en conflit".
Ma question portait donc sur : quand considère-t-on que le délit est
terminé ? et le corolaire : quand commence-t-il ?
J'ajouterais éventuellement : un délit peut-il être saucissonné en
délits autonomes sachant que les peines sont ensuite confondues ?
Le 13/09/2013 14:16, Christian Navis a écrit :
> popol avait soumis l'idée :
>
>> Quand commence et quand fini un "délit" ? Le "matériellement terminé"
>> ne s'attache-t-il qu'à la partie visible de l'action (l'agression, les
>> faits violents ?). La préparation, le repérage, la fuite et le recel
>> ne feraient donc pas partie du délit ?
>
> La préparation et le repérage en vue de commettre un délit ou un crime
> sont, en l'absence de désistement volontaire, considérés comme des
> tentatives.
> Les personnes impliquées dans des tentatives de crimes de même que
> celles apportant une aide quelconque sans participation directe
> (actes de complicité) sont passibles des mêmes peines que les auteurs
> du crime commis.
> Même si, dans la pratique, on accorde plus facilement des circonstances
> atténuantes en l'absence d'exécution ou pour un rôle considéré comme
> secondaire.
> Tout est alors affaire d'interprétation des faits et de l'implication
> personnelle de chacun (l'élément dit "moral" en criminologie classique)
>
> Pour les délits, si les complices sont pénalement responsables,
> seules certaines tentatives définies par la loi sont punissables,
> par exemple : vol, agression sexuelle, évasion.
> D'autres infractionc comme la tentative de corruption de fonctionnaire
> sont des délits autonomes.
> Quant au recel c'est une infraction hybride : autonome, mais en même
> temps pouvant être sanctionnée en fonction de la connaissance
> de la gravité de l'infraction initiale.
>
Soit je n'ai pas compris votre réponse soit j'ai mal posé ma question.
Dans le cas évoqué dans le titre de ce fil, Dominique semble considérer
que la fuite des délinquants ne fait plus partie du délit et, de ce je
comprends de son argumentation, les protagonistes de l'affaire n'étaient
donc plus "en conflit".
Ma question portait donc sur : quand considère-t-on que le délit est
terminé ? et le corolaire : quand commence-t-il ?
J'ajouterais éventuellement : un délit peut-il être saucissonné en
délits autonomes sachant que les peines sont ensuite confondues ?