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Un bijoutier tue un homme qui s'enfuyait

134 réponses
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dmkgbt
C'est un homicide volontaire et il a été placé en garde à vue de ce
chef.
Que cet homme ait été l'un des deux braqueurs à qui il venait de
remettre le contenu de son coffre n'est nullement constitutif de
l'excuse de légitime défense puisqu'il a tiré sur un homme qui
s'enfuyait et ne courait donc plus aucun danger :

<http://www.nicematin.com/nice/videos-un-bijoutier-tue-un-braqueur-a-nic
e.1431538.html>

La vengeance ne peut en aucun cas être assimilée à la légitime défense.

--
Dominique Gobeaut
dmkgbt(at)free(point)fr

10 réponses

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jr
Tardigradus wrote:
Jacquouille14 wrote:


mais je serai pour tant qu'il n'existera






Non, je suis fermement contre la peine de mort mais




Non, tu es pour.



Il est "fermement contre mais".

--
jr
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Cl.Massé
"Dominique" a écrit dans le message de
news:1l91m2l.1k5j9s6sbtk14N%
C'est un homicide volontaire et il a été placé en garde à vue de ce
chef.
Que cet homme ait été l'un des deux braqueurs à qui il venait de
remettre le contenu de son coffre n'est nullement constitutif de
l'excuse de légitime défense puisqu'il a tiré sur un homme qui
s'enfuyait et ne courait donc plus aucun danger :

<http://www.nicematin.com/nice/videos-un-bijoutier-tue-un-braqueur-a-nic
e.1431538.html>

La vengeance ne peut en aucun cas être assimilée à la légitime défense.

--
Dominique Gobeaut
dmkgbt(at)free(point)fr




DNFTT
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dmkgbt
et moi et moi et moi wrote:

Le 13/09/13 09:02, Sylvain a écrit :
> Le bijoutier c'est fait tabasser

Je n'en suis pas certain.
Et même si c'était le cas, il y a eu meurtre avec balle dans le dos d'un
côté, et vol de bijoux avec agression armée de l'autre.



La justice a mis fin aux supputations, pour le moment :
"Vendredi soir, le bijoutier niçois a été mis en examen pour homicide
volontaire et assigné à résidence sous bracelet électronique. Le motif
de légitime défense n'a pas été retenu par le juge."

Et toutes les manifestations de soutien sur les réseaux sociaux
n'empêcheront pas son renvoi aux assises où seul le jury pourra statuer
sur son sort.

Article 221-1 du Code Pénal
"Le fait de donner volontairement la mort à autrui constitue un meurtre.
Il est puni de trente ans de réclusion criminelle."

Je constate que pas grand monde ne soutient la famille du jeune braqueur
(20 ans), mais elle sera bel et bien sur le banc de la partie civile et
donc du côté de la _victime_

Qui va nier ça sur le plan du droit pénal et de la justice et qu'en
pense l'Institut pour la Justice?
"Normalement", tout le monde soutient les _victimes_ contre les
_assassins_

Non?


--
Dominique Gobeaut
dmkgbt(at)free(point)fr
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Laurent Jumet
Hello Dominique !

(Dominique) wrote:

Et toutes les manifestations de soutien sur les réseaux sociaux
n'empêcheront pas son renvoi aux assises où seul le jury pourra statuer
sur son sort.



Ce serait préférable qu'un tel cas soit porté aux Assises, car un juge
professionnel sera ici encombré par sa propre notion de l'ordre public.

Lorsque l'on vit durablement dans un stress, on entre en burn-out; c'est-à-dire
que l'on craque.
Le burn-out s'accompagne de l'apparition de phobies, c'est-à-dire la crainte de
voir se reproduire des situations que l'on a vécues, sur la base d'un détail qui les
rappelle.
Par exemple, dans l'excellent film anglais "Un mois à la campagne" qui se situe en
1920, on voit l'acteur Kenneth Bragath qui ne peut dormir qu'au fond d'un trou creusé
dans le sol, car il a été soumis à l'artillerie durant la Grande Guerre; l'autre
acteur qui était aussi mobilisé, ne peut plus entendre une détonation à proximité sans
tomber à genoux la tête dans les mains.

Quant on a atteint un burn-out, le fait d'être soumis à nouveau à des faits qui
rappellent ceux que l'on a connus, engendre des réactions qu'un observateur extérieur
trouvera aisément illogiques ou excessives, lui qui n'a pas été soumis au même stress.

--
Laurent Jumet - Point de Chat, Liège, BELGIUM
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jr
Dominique wrote:
et moi et moi et moi wrote:

Le 13/09/13 09:02, Sylvain a écrit :
Le bijoutier c'est fait tabasser



Je n'en suis pas certain.
Et même si c'était le cas, il y a eu meurtre avec balle dans le dos d'un
côté, et vol de bijoux avec agression armée de l'autre.



La justice a mis fin aux supputations, pour le moment :
"Vendredi soir, le bijoutier niçois a été mis en examen pour homicide
volontaire et assigné à résidence sous bracelet électronique. Le motif
de légitime défense n'a pas été retenu par le juge."

Et toutes les manifestations de soutien sur les réseaux sociaux
n'empêcheront pas son renvoi aux assises où seul le jury pourra statuer
sur son sort.



Oh, faut voir. L'instruction ne fait que commencer et il y a des appels
possibles.

Qui va nier ça sur le plan du droit pénal et de la justice et qu'en
pense l'Institut pour la Justice?
"Normalement", tout le monde soutient les _victimes_ contre les
_assassins_



Personne ne parle d'assassinat.

--
jr
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dmkgbt
Laurent Jumet wrote:

Hello Dominique !



Salut Laurent!

(Dominique) wrote:

> Et toutes les manifestations de soutien sur les réseaux sociaux
> n'empêcheront pas son renvoi aux assises où seul le jury pourra statuer
> sur son sort.

Ce serait préférable qu'un tel cas soit porté aux Assises, car un juge
professionnel sera ici encombré par sa propre notion de l'ordre public.



Pas encombré : plus serein, plus dans une logique juridique, moins
soumis à des émotions parasites, par contre.

Lorsque l'on vit durablement dans un stress, on entre en burn-out;
c'est-à-dire que l'on craque. Le burn-out s'accompagne de l'apparition de
phobies, c'est-à-dire la crainte de voir se reproduire des situations que
l'on a vécues, sur la base d'un détail qui les rappelle.
Par exemple, dans l'excellent film anglais "Un mois à la campagne" qui
se situe en 1920, on voit l'acteur Kenneth Bragath qui ne peut dormir
qu'au fond d'un trou creusé dans le sol, car il a été soumis à
l'artillerie durant la Grande Guerre; l'autre acteur qui était aussi
mobilisé, ne peut plus entendre une détonation à proximité sans tomber à
genoux la tête dans les mains.

Quant on a atteint un burn-out, le fait d'être soumis à nouveau à des
faits qui rappellent ceux que l'on a connus, engendre des réactions qu'un
observateur extérieur trouvera aisément illogiques ou excessives, lui qui
n'a pas été soumis au même stress.



C'est une bonne analyse du burn-out et il est possible que cet homme ait
effectivement "craqué" mais je vais vous paraître cynique, quand on a
subi un stress pareil en liaison avec la profession qu'on exerce, ne
vaut-il pas mieux cesser d'exercer ( ou vendre des objets à moins gros
potentiel d'intérêt) que risquer de tuer quelqu'un, y compris soi-même,
dans certains cas?

Je pense ici à tous ces gens qui ont une arme à disposition et se
suicident à cause de la pression de leur boulot : les policiers ou les
militaires...

--
Dominique Gobeaut
dmkgbt(at)free(point)fr
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Laurent Jumet
Hello Dominique !

(Dominique) wrote:

Ce serait préférable qu'un tel cas soit porté aux Assises, car un juge
professionnel sera ici encombré par sa propre notion de l'ordre public.



Pas encombré : plus serein, plus dans une logique juridique, moins
soumis à des émotions parasites, par contre.



...non non.
Un juge professionnel est coincé dans sa structure, et l'opinion qu'ont de lui ses
collègues ainsi que les idéologies auxquelles éventuellement il se soumet.
On parlait du "syndicat de la magistrature": si le bijoutier est jugé par l'un de
ses membres, il peut très bien se voir appliquer la "harangue de Baudot".

Lorsque l'on vit durablement dans un stress, on entre en burn-out;
c'est-à-dire que l'on craque. Le burn-out s'accompagne de l'apparition de
phobies, c'est-à-dire la crainte de voir se reproduire des situations que
l'on a vécues, sur la base d'un détail qui les rappelle.
Par exemple, dans l'excellent film anglais "Un mois à la campagne" qui
se situe en 1920, on voit l'acteur Kenneth Bragath qui ne peut dormir
qu'au fond d'un trou creusé dans le sol, car il a été soumis à
l'artillerie durant la Grande Guerre; l'autre acteur qui était aussi
mobilisé, ne peut plus entendre une détonation à proximité sans tomber à
genoux la tête dans les mains.

Quant on a atteint un burn-out, le fait d'être soumis à nouveau à des
faits qui rappellent ceux que l'on a connus, engendre des réactions qu'un
observateur extérieur trouvera aisément illogiques ou excessives, lui qui
n'a pas été soumis au même stress.



C'est une bonne analyse du burn-out et il est possible que cet homme ait
effectivement "craqué" mais je vais vous paraître cynique, quand on a
subi un stress pareil en liaison avec la profession qu'on exerce, ne
vaut-il pas mieux cesser d'exercer ( ou vendre des objets à moins gros
potentiel d'intérêt) que risquer de tuer quelqu'un, y compris soi-même,
dans certains cas?



...si. Mais alors il faut accepter l'idée d'être chassé potentiellement de
partout, et tout recommencer ailleurs. Chassé de sa maison par un voisinage haineux ou
hostile; chassé de son travail par les délinquants impunis.
Certaines personnes n'acceptent pas ce sort; ont-elles raison ou tort?

Je pense ici à tous ces gens qui ont une arme à disposition et se
suicident à cause de la pression de leur boulot : les policiers ou les
militaires...



Les armes sont secondaires. Il y a les ponts, la corde, le métro, le train, etc
etc...

--
Laurent Jumet - Point de Chat, Liège, BELGIUM
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.
"Dominique" a écrit dans le message de news:
1l98h0v.124bx2o2nc444N%

C'est une bonne analyse du burn-out et il est possible que cet homme ait
effectivement "craqué" mais je vais vous paraître cynique,



:-)))))))))))
quand on a
subi un stress pareil en liaison avec la profession qu'on exerce,


elle beurre bien les deux cotés de la tartine la miss
dans ses fils

ne
vaut-il pas mieux cesser d'exercer ( ou vendre des objets à moins gros
potentiel d'intérêt) que risquer de tuer quelqu'un, y compris soi-même,
dans certains cas?

Je pense ici à tous ces gens qui ont une arme à disposition et se
suicident à cause de la pression de leur boulot : les policiers ou les
militaires...


les pauvres ...
la militante socialo qui nous apporte en loucedé
le plat gouvernemental " suicide " bientôt jeté en pature aux frais du
contribuable
aux psys de toute nature


pourriez pas nous décortiquer avec précision les faits
et leur déroulement exact vu la grande expérience
que vous nous affichez dans ce fil sur le maniement des armes


homicide volontaire certes
c'est juste et suffisant comme qualification de départ
mais la balle présumée tueuse
n'est pas issue d'une action obligatoirement volontaire
[ par exemple :
deux coups de sommation en l'air
histoire de faire retourner le porteur de fusil à pompe
( arme à canon scié ? ) et lui en loger legalement une de face
puis le stressé surpris par son arme bute sur la marche de sa boutique ]


Le second braqueur ( euse ) a tué son partenaire blessé en le transportant
sur 100 m au moins comme passager de deux roues motorisé
*au lieu de lui apporter ou faire apporter les premiers soins *
est-ce bien raisonnable ...?
( à défaut eventuellement de l'achever en douce sur place avant de lui
piquer
son arme...)
Porter son arme sur 100m ainsi que le butin témoigne d'une certaine
vitalité du dcd peu avant son passage de l'autre coté

Le dcd a-t-il été impacté par le projectile en tant que* piéton *
ou bien *passager *?
Trois coups de feu ( au moins ) ont été tirés dont un reçu
Où sont les autres impacts ?



Le logo de la justice c'est une balance avec deux plateaux
Y en a un qui n'est pas renseigné au public


V

PS : un ancien militaire n'est pas obligatoirement un ancien combattant
affecté et expert dans le maniement des armes ...
s'accordent bien aviation, artillerie , essences avec la joaillerie civile
dixit V, le young qui ne bourre pas
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jr
Le 15/09/2013 11:02, Laurent Jumet a écrit :

...si. Mais alors il faut accepter l'idée d'être chassé potentiellement de
partout, et tout recommencer ailleurs. Chassé de sa maison par un voisinage haineux ou
hostile; chassé de son travail par les délinquants impunis.



Dans cette affaire, le premier délinquant impuni, par ordre d'apparition
à l'écran, est celui qui garde illégalement une arme de poing chargée.
Ça doit faire dans les 3 ans de prison.

Si on peut dire qu'il n'y aurait pas eu mort d'homme si le voyou n'avait
pas préalablement délinqué, on peut dire exactement pareil à propos du
bijoutier.

--
http://rouillard.org/bd.jpg
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popol
Le 14/09/2013 16:16, Dominique a écrit :
popol wrote:

Le 12/09/2013 20:43, Dominique a écrit :
...
Oui mais là, c'est justement le problème que j'ai voulu aborder : tirer
sur des personnes en fuite, ce n'est pas interrompre un délit puisqu'il
est matériellement terminé et les moyens ne sont pas proportionnés.
...



Votre réponse pose questions.
Quand commence et quand fini un "délit" ?



Quand l'auteur s'enfuit me semble être une bonne réponse.




Ben non : le recel commence alors et par la même personne qui a commis
le vol et dans une autre réponse vous dites qu'on ne saucissonne pas le
délit.

Le "matériellement terminé" ne
s'attache-t-il qu'à la partie visible de l'action (l'agression, les
faits violents ?). La préparation, le repérage, la fuite et le recel ne
feraient donc pas partie du délit ?



Vous mélangez des actes différents pour en faire un seul.
Le recel, par exemple, est parfaitement autonome par rapport au vol.
Quant à la préparation et le repérage, ce ne sont que des intentions et
non des délits s'il n'y a aucun élément matériel.




Je ne mélange rien. Il y a un seul acte commis par un seul groupe
d'individu : un vol avec violence (de la préparation à la fuite). Soit
vous saucissonnez en actes autonomes soit vous "jugez" l'ensemble

Votre réponse sur la peine de mort est aussi un peu courte. Ce qu'une
loi a fait une autre loi peut le défaire.



Pas cette loi là :-)

Parce que, grace à Badinter, la France a ratifié le 6e protocole de la
« Convention de sauvegarde des droits de l'homme » qui interdit le
recours à la peine de mort.
Mais aussi le 13e protocole à la Cour Européenne des Droits de l'Homme,
puis le 2e protocole au Pacte international sur les droits civils et
politiques de l'Onu.
Or, tous interdisent le recours à la peine de mort.
Enfin, l'abolition est inscrite dans la Constitution depuis 2007, à
l'initiative de Jacques Chirac.



Là vous avez raison, il faudra plus qu'une loi. Ce sera plus long c'est
tout.


De même qu'exiger que l'on n'évoque que le droit, comme vous le demandez
fréquemment sur ce forum, ne peut se cantonner aux écrits en vigueur à
l'heure où l'on s'exprime. Il me semble que ce forum peut aussi évoquer
le droit passé et les évolutions possibles et/ou souhaitées.



Absolument.
Si c'est pertinent.





Reste la question : qui juge de la pertinence ?