(avec l'aide des contributeurs pour les arcanes de PShop, qui ne
savait pas gérer ce cas de figure et tout a été fait à la main :)
--
"La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La
pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi.
Ici, nous avons réuni théorie et pratique : Rien ne fonctionne... et
personne ne sait pourquoi !" [ Albert Einstein ]
Le 25/10/2014 23:47, Stephane Legras-Decussy a écrit :
pas de problème, navigation plaisir vintage, c'est un choix...
Il n'y a rien de vintage (que veut dire ce mot ? Bobo, peut-être) à utiliser des moyens de navigations anciens. La question posée est la suivante : « Où suis-je ? » L'essentiel est dans la réponse. Ce qu'il y a entre les deux n'a pas d'importance.
mais c'est aussi plus simple/safe d'avoir des GPS secours, par exemple GPS de randonnée, autonome étanche... ou même une montre GPS. Ca coute rien ...
on sait immédiatement où on est sur la carte, sans le stress de guetter un phare ou un amer dans une meteo pourrie ...
Tu fais comme tu veux. Je me sens plus en sécurité lorsque je peux m'affranchir de toute électronique. Mais tu parles de stress. Imagine le nombre d'erreurs qu'on peut commettre avec un GPS, si on se trouve en difficulté, a fortiori celui d'une montre où on ne peut même pas caler le référentiel géodésique. Comment reportes-tu un point sur une carte si... tu n'as plus de PC donc de logiciel de cartographie et que tu n'as pas de cartes papier ?
Carte papier obligatoire ! Originale en plus. Sauf quelque part au Cap Vert, où un fournisseur se faisait des c.. en or avec des photocopies.
Lorsque j'avais mon mètre d'eau dans les fonds, notre seul souci, c'était que le niveau ne monte pas. Le reste ne posait aucun problème. J'avais mes cartes papier, mon compas de relèvement, ma règle Cras, mon crayon et ma gomme. Je savais en permanence où j'étais.
les passager en sont toujours reconnaissant, tant pis si ça fait moins vieux loup de mer... :-)
Je n'ai jamais eu la sensation que mon équipage était inquiet lorsque je montais sur le pont avec mon compas de relèvement ou mon sextant. Il se moque de l'outil. Ce qu'il veut, c'est naviguer en sécurité et faire de belles croisières. Je naviguerai uniquement au GPS, il s'en ficherait tout autant.
Je te l'avais dit que tu ouvrais là un troll velu des montagnes :-)
Dominique <zzz@aol.com> a formulé :
Le 25/10/2014 23:47, Stephane Legras-Decussy a écrit :
pas de problème, navigation plaisir vintage, c'est un choix...
Il n'y a rien de vintage (que veut dire ce mot ? Bobo, peut-être) à utiliser
des moyens de navigations anciens. La question posée est la suivante : « Où
suis-je ? » L'essentiel est dans la réponse. Ce qu'il y a entre les deux n'a
pas d'importance.
mais c'est aussi plus simple/safe d'avoir des GPS secours, par exemple
GPS de randonnée, autonome étanche... ou même une montre GPS.
Ca coute rien ...
on sait immédiatement où on est sur la carte, sans le stress de guetter
un phare ou un amer dans une meteo pourrie ...
Tu fais comme tu veux. Je me sens plus en sécurité lorsque je peux
m'affranchir de toute électronique. Mais tu parles de stress. Imagine le
nombre d'erreurs qu'on peut commettre avec un GPS, si on se trouve en
difficulté, a fortiori celui d'une montre où on ne peut même pas caler le
référentiel géodésique. Comment reportes-tu un point sur une carte si... tu
n'as plus de PC donc de logiciel de cartographie et que tu n'as pas de cartes
papier ?
Carte papier obligatoire !
Originale en plus.
Sauf quelque part au Cap Vert, où un fournisseur se faisait des c.. en
or avec des photocopies.
Lorsque j'avais mon mètre d'eau dans les fonds, notre seul souci, c'était que
le niveau ne monte pas. Le reste ne posait aucun problème. J'avais mes cartes
papier, mon compas de relèvement, ma règle Cras, mon crayon et ma gomme. Je
savais en permanence où j'étais.
les passager en sont toujours reconnaissant, tant pis si ça fait
moins vieux loup de mer... :-)
Je n'ai jamais eu la sensation que mon équipage était inquiet lorsque je
montais sur le pont avec mon compas de relèvement ou mon sextant. Il se moque
de l'outil. Ce qu'il veut, c'est naviguer en sécurité et faire de belles
croisières. Je naviguerai uniquement au GPS, il s'en ficherait tout autant.
Je te l'avais dit que tu ouvrais là un troll velu des montagnes :-)
Le 25/10/2014 23:47, Stephane Legras-Decussy a écrit :
pas de problème, navigation plaisir vintage, c'est un choix...
Il n'y a rien de vintage (que veut dire ce mot ? Bobo, peut-être) à utiliser des moyens de navigations anciens. La question posée est la suivante : « Où suis-je ? » L'essentiel est dans la réponse. Ce qu'il y a entre les deux n'a pas d'importance.
mais c'est aussi plus simple/safe d'avoir des GPS secours, par exemple GPS de randonnée, autonome étanche... ou même une montre GPS. Ca coute rien ...
on sait immédiatement où on est sur la carte, sans le stress de guetter un phare ou un amer dans une meteo pourrie ...
Tu fais comme tu veux. Je me sens plus en sécurité lorsque je peux m'affranchir de toute électronique. Mais tu parles de stress. Imagine le nombre d'erreurs qu'on peut commettre avec un GPS, si on se trouve en difficulté, a fortiori celui d'une montre où on ne peut même pas caler le référentiel géodésique. Comment reportes-tu un point sur une carte si... tu n'as plus de PC donc de logiciel de cartographie et que tu n'as pas de cartes papier ?
Carte papier obligatoire ! Originale en plus. Sauf quelque part au Cap Vert, où un fournisseur se faisait des c.. en or avec des photocopies.
Lorsque j'avais mon mètre d'eau dans les fonds, notre seul souci, c'était que le niveau ne monte pas. Le reste ne posait aucun problème. J'avais mes cartes papier, mon compas de relèvement, ma règle Cras, mon crayon et ma gomme. Je savais en permanence où j'étais.
les passager en sont toujours reconnaissant, tant pis si ça fait moins vieux loup de mer... :-)
Je n'ai jamais eu la sensation que mon équipage était inquiet lorsque je montais sur le pont avec mon compas de relèvement ou mon sextant. Il se moque de l'outil. Ce qu'il veut, c'est naviguer en sécurité et faire de belles croisières. Je naviguerai uniquement au GPS, il s'en ficherait tout autant.
Je te l'avais dit que tu ouvrais là un troll velu des montagnes :-)
dmkgbt
Stephane Legras-Decussy wrote:
Le 28/10/2014 10:06, Dominique de Corse a écrit : > > Les fusées. > Parce que la détresse automatique, quelquefois ça ne marche pas. > La VHF, chargée, réglée sur la fréquence 16. > Un téléphone portable chargé, gardé éteint pour ne pas bouffer la > batterie. > La bouée fer à cheval, parce que là, comme tu me décris ta chute par > dessus bord, tu as ton gilet mais pas ta ligne de vie. > L'échelle de bord, des fois que tu voudrais remonter à bord avant que > les secours te retrouvent en hypothermie. > Parce que remonter un type inconscient à bord, même avec un semi-rigide, > c'est pas évident quand on a mon âge. > > Et tu désignes un(e) responsable pour tout ça parmi tes passagers, au > cas où tu serais carrément mort.
ok ... c'est un peu overkill mais on n'est jamais trop prudent, tu as raison :-)
J'avoue que ça parait un peu exagéré mais je me suis trouvée une fois dans les Bouches de Bonifacio sur un semi-rigide avec des enfants et une houle croisée de merde (alors qu'on étaient partis avec une mer lisse comme un lac et une météo ne prévoyant même pas une brise) et j'ai beaucoup angoissé. Le fait d'avoir tout préparé et vérifié avant le départ et d'avoir mis moi-même les gilets et les lignes de vie aux enfants a beaucoup fait pour que tout le monde reste calme, y compris moi.
> Et puis, arrive un jour où tu es content d'avoir pensé à tout ce qui > peut merder sur un bateau.
tu ferais visiblement une excellente, non pas skipper, mais chef de bord, avec cet esprit "carré".
Oui, je suis assez organisée quand la sécurité est en jeu. Je ne suis pas assez sûre de moi pour piloter seule mais pour le reste, j'ai toujours assuré. En montagne ou en camping, c'est pareil : je pense toujours à la sécurité avant de me reposer avec une ch'tite bière :-)
l'esprit c'est tout ce qui compte.
A prévoir le pire, je n'ai que de bonnes surprises :-)
Le 28/10/2014 10:06, Dominique de Corse a écrit :
>
> Les fusées.
> Parce que la détresse automatique, quelquefois ça ne marche pas.
> La VHF, chargée, réglée sur la fréquence 16.
> Un téléphone portable chargé, gardé éteint pour ne pas bouffer la
> batterie.
> La bouée fer à cheval, parce que là, comme tu me décris ta chute par
> dessus bord, tu as ton gilet mais pas ta ligne de vie.
> L'échelle de bord, des fois que tu voudrais remonter à bord avant que
> les secours te retrouvent en hypothermie.
> Parce que remonter un type inconscient à bord, même avec un semi-rigide,
> c'est pas évident quand on a mon âge.
>
> Et tu désignes un(e) responsable pour tout ça parmi tes passagers, au
> cas où tu serais carrément mort.
ok ... c'est un peu overkill mais on n'est jamais trop prudent, tu as
raison :-)
J'avoue que ça parait un peu exagéré mais je me suis trouvée une fois
dans les Bouches de Bonifacio sur un semi-rigide avec des enfants et une
houle croisée de merde (alors qu'on étaient partis avec une mer lisse
comme un lac et une météo ne prévoyant même pas une brise) et j'ai
beaucoup angoissé.
Le fait d'avoir tout préparé et vérifié avant le départ et d'avoir mis
moi-même les gilets et les lignes de vie aux enfants a beaucoup fait
pour que tout le monde reste calme, y compris moi.
> Et puis, arrive un jour où tu es content d'avoir pensé à tout ce qui
> peut merder sur un bateau.
tu ferais visiblement une excellente, non pas skipper, mais chef de
bord, avec cet esprit "carré".
Oui, je suis assez organisée quand la sécurité est en jeu.
Je ne suis pas assez sûre de moi pour piloter seule mais pour le reste,
j'ai toujours assuré.
En montagne ou en camping, c'est pareil : je pense toujours à la
sécurité avant de me reposer avec une ch'tite bière :-)
l'esprit c'est tout ce qui compte.
A prévoir le pire, je n'ai que de bonnes surprises :-)
Le 28/10/2014 10:06, Dominique de Corse a écrit : > > Les fusées. > Parce que la détresse automatique, quelquefois ça ne marche pas. > La VHF, chargée, réglée sur la fréquence 16. > Un téléphone portable chargé, gardé éteint pour ne pas bouffer la > batterie. > La bouée fer à cheval, parce que là, comme tu me décris ta chute par > dessus bord, tu as ton gilet mais pas ta ligne de vie. > L'échelle de bord, des fois que tu voudrais remonter à bord avant que > les secours te retrouvent en hypothermie. > Parce que remonter un type inconscient à bord, même avec un semi-rigide, > c'est pas évident quand on a mon âge. > > Et tu désignes un(e) responsable pour tout ça parmi tes passagers, au > cas où tu serais carrément mort.
ok ... c'est un peu overkill mais on n'est jamais trop prudent, tu as raison :-)
J'avoue que ça parait un peu exagéré mais je me suis trouvée une fois dans les Bouches de Bonifacio sur un semi-rigide avec des enfants et une houle croisée de merde (alors qu'on étaient partis avec une mer lisse comme un lac et une météo ne prévoyant même pas une brise) et j'ai beaucoup angoissé. Le fait d'avoir tout préparé et vérifié avant le départ et d'avoir mis moi-même les gilets et les lignes de vie aux enfants a beaucoup fait pour que tout le monde reste calme, y compris moi.
> Et puis, arrive un jour où tu es content d'avoir pensé à tout ce qui > peut merder sur un bateau.
tu ferais visiblement une excellente, non pas skipper, mais chef de bord, avec cet esprit "carré".
Oui, je suis assez organisée quand la sécurité est en jeu. Je ne suis pas assez sûre de moi pour piloter seule mais pour le reste, j'ai toujours assuré. En montagne ou en camping, c'est pareil : je pense toujours à la sécurité avant de me reposer avec une ch'tite bière :-)
l'esprit c'est tout ce qui compte.
A prévoir le pire, je n'ai que de bonnes surprises :-)
-- Signature : ( illisible )
Georges
"Dominique de Corse" a écrit dans le message de news: 1lualtg.3fem366f9eepN%
Je ne suis pas assez sûre de moi pour piloter seule mais pour le reste, j'ai toujours assuré.
Dessus ou dessous ?
"Dominique de Corse" <dmkgbt@free.invalid> a écrit dans le message de news:
1lualtg.3fem366f9eepN%dmkgbt@free.invalid...
Je ne suis pas assez sûre de moi pour piloter seule mais pour le reste,
j'ai toujours assuré.
