Bonjour,
je me demande si qqn utilise les *BSD pour écouter ou faire de la mozik.
J'ai la chance d'avoir largué Krosoft, mais les drivers des cartes sons
que je déniche sont pour Win ou Mac.
FreeBSD utilise OSS, mais peu de cartes sont réellement supportées,
d'apres opensound.com.
Qqn pourrait-il me dire quelle est sa config?
Et s'il en est content...
> > Après il y a eu l'aventure du temps-réel. Mais la femme de ménage ayant > jeté les schémas qu'on avait bêtement posés un soir sur une corbeille, > faute de place, je suis privé d'archives pour la raconter.
Oooh, Jean-Yves, alors tu as été AUSSI un dinosaure de la MAO? décidément que de casquettes pour un seul homme :)
qu'est-ce que je peut me sentir jeune...
> > Après il y a eu l'aventure du temps-réel. Mais la femme de ménage ayant
> jeté les schémas qu'on avait bêtement posés un soir sur une corbeille,
> faute de place, je suis privé d'archives pour la raconter.
Oooh, Jean-Yves, alors tu as été AUSSI un dinosaure de la MAO?
décidément que de casquettes pour un seul homme :)
> > Après il y a eu l'aventure du temps-réel. Mais la femme de ménage ayant > jeté les schémas qu'on avait bêtement posés un soir sur une corbeille, > faute de place, je suis privé d'archives pour la raconter.
Oooh, Jean-Yves, alors tu as été AUSSI un dinosaure de la MAO? décidément que de casquettes pour un seul homme :)
qu'est-ce que je peut me sentir jeune...
Gerald
Nohare wrote:
> > Après il y a eu l'aventure du temps-réel. Mais la femme de ménage ayant > > jeté les schémas qu'on avait bêtement posés un soir sur une corbeille, > > faute de place, je suis privé d'archives pour la raconter. > > Oooh, Jean-Yves, alors tu as été AUSSI un dinosaure de la MAO? > décidément que de casquettes pour un seul homme :)
qu'est-ce que je peut me sentir jeune...
Tu sais, les mecs qui travaillent à l'Ircam, dans leur grande majorité, qu'ils soient étudiants envoyés par leur pays, élèves du cursus de composition ou simplement adhérents du forum sont probablement plus dans ta tranche d'âge que dans la mienne et à fortiori celle de Jean-Yves. Ça me tue d'ailleurs qu'ils réussissent à aller si vite et à nous devancer, mais c'est heureux aussi.
Je ne déprime pas pour autant : c'est des échanges entre les générations que peut naître un peu de neuf. L'expérience ou les rappels historiques ont aussi leur rôle à jouer et la création musicale, quelle qu'elle soit, a besoin de racines pour s'exprimer. Je suis d'ailleurs très heureux du ton que prend cette discussion.
La question qui se pose est : ça te fait te sentir jeune... et puis ? Comment situes-tu Cubase dans l'informatique musicale, toi ?
-- Gérald ATHANASE
Nohare <nohare@club-internet.fr> wrote:
> > Après il y a eu l'aventure du temps-réel. Mais la femme de ménage ayant
> > jeté les schémas qu'on avait bêtement posés un soir sur une corbeille,
> > faute de place, je suis privé d'archives pour la raconter.
>
> Oooh, Jean-Yves, alors tu as été AUSSI un dinosaure de la MAO?
> décidément que de casquettes pour un seul homme :)
qu'est-ce que je peut me sentir jeune...
Tu sais, les mecs qui travaillent à l'Ircam, dans leur grande majorité,
qu'ils soient étudiants envoyés par leur pays, élèves du cursus de
composition ou simplement adhérents du forum sont probablement plus dans
ta tranche d'âge que dans la mienne et à fortiori celle de Jean-Yves. Ça
me tue d'ailleurs qu'ils réussissent à aller si vite et à nous devancer,
mais c'est heureux aussi.
Je ne déprime pas pour autant : c'est des échanges entre les générations
que peut naître un peu de neuf. L'expérience ou les rappels historiques
ont aussi leur rôle à jouer et la création musicale, quelle qu'elle
soit, a besoin de racines pour s'exprimer. Je suis d'ailleurs très
heureux du ton que prend cette discussion.
La question qui se pose est : ça te fait te sentir jeune... et puis ?
Comment situes-tu Cubase dans l'informatique musicale, toi ?
> > Après il y a eu l'aventure du temps-réel. Mais la femme de ménage ayant > > jeté les schémas qu'on avait bêtement posés un soir sur une corbeille, > > faute de place, je suis privé d'archives pour la raconter. > > Oooh, Jean-Yves, alors tu as été AUSSI un dinosaure de la MAO? > décidément que de casquettes pour un seul homme :)
qu'est-ce que je peut me sentir jeune...
Tu sais, les mecs qui travaillent à l'Ircam, dans leur grande majorité, qu'ils soient étudiants envoyés par leur pays, élèves du cursus de composition ou simplement adhérents du forum sont probablement plus dans ta tranche d'âge que dans la mienne et à fortiori celle de Jean-Yves. Ça me tue d'ailleurs qu'ils réussissent à aller si vite et à nous devancer, mais c'est heureux aussi.
Je ne déprime pas pour autant : c'est des échanges entre les générations que peut naître un peu de neuf. L'expérience ou les rappels historiques ont aussi leur rôle à jouer et la création musicale, quelle qu'elle soit, a besoin de racines pour s'exprimer. Je suis d'ailleurs très heureux du ton que prend cette discussion.
La question qui se pose est : ça te fait te sentir jeune... et puis ? Comment situes-tu Cubase dans l'informatique musicale, toi ?
-- Gérald ATHANASE
Jacti
Jean-Yves Bernier a écrit :
Jacti wrote:
> Tu oublies dans ton historique le CEMAMu de Iannis Xenakis, avec qui j'ai > travaillé.
J'oublie un tas de monde. Oui, le CEMAMU qui développait l'UPIC, entre autres. Le CNET s'intéressait au vocoder, de même que le LIMSI avec son incroyable S/8 sur un channel 370 pour le temps-réel.
GRAME, Cadoz & Florens, travaillaient sur MIDI je crois, ce qui a donné MidiShare, encore en vie aujourd'hui. Ainsi que sur le geste instrumental. Et j'en oublie encore.
C'était une époque féconde, qui a bâti les fondations de pratiquement tout ce qu'on a aujourd'hui. Après, ça a été essentiellement un travail d'adaptation à la technologie galopante, et l'apparition d'interfaces utilisables.
Max concrétisant (enfin) le rêve du studio modulaire. SoundDesigner celui du studio sur disque. Etc...
Aujourd'hui on peut faire une très grande partie du travail chez soi. Il y a 30 ans, quand je côtyais Xenakis, je ne pensais pas qu'on pourrait faire tout ça chez soi. Mais comme le disais Iannis, toute cette technologie ne sert à rien si on n'a pas d'idée. Comme il avait raison..
Jacti
Jean-Yves Bernier a écrit :
Jacti <jacti@jacti-antispam.com> wrote:
> Tu oublies dans ton historique le CEMAMu de Iannis Xenakis, avec qui j'ai
> travaillé.
J'oublie un tas de monde. Oui, le CEMAMU qui développait l'UPIC, entre
autres. Le CNET s'intéressait au vocoder, de même que le LIMSI avec son
incroyable S/8 sur un channel 370 pour le temps-réel.
GRAME, Cadoz & Florens, travaillaient sur MIDI je crois, ce qui a donné
MidiShare, encore en vie aujourd'hui. Ainsi que sur le geste
instrumental. Et j'en oublie encore.
C'était une époque féconde, qui a bâti les fondations de pratiquement
tout ce qu'on a aujourd'hui. Après, ça a été essentiellement un travail
d'adaptation à la technologie galopante, et l'apparition d'interfaces
utilisables.
Max concrétisant (enfin) le rêve du studio modulaire. SoundDesigner
celui du studio sur disque. Etc...
Aujourd'hui on peut faire une très grande partie du travail chez soi.
Il y a 30 ans, quand je côtyais Xenakis, je ne pensais pas
qu'on pourrait faire tout ça chez soi.
Mais comme le disais Iannis, toute cette technologie ne sert à rien
si on n'a pas d'idée.
Comme il avait raison..
> Tu oublies dans ton historique le CEMAMu de Iannis Xenakis, avec qui j'ai > travaillé.
J'oublie un tas de monde. Oui, le CEMAMU qui développait l'UPIC, entre autres. Le CNET s'intéressait au vocoder, de même que le LIMSI avec son incroyable S/8 sur un channel 370 pour le temps-réel.
GRAME, Cadoz & Florens, travaillaient sur MIDI je crois, ce qui a donné MidiShare, encore en vie aujourd'hui. Ainsi que sur le geste instrumental. Et j'en oublie encore.
C'était une époque féconde, qui a bâti les fondations de pratiquement tout ce qu'on a aujourd'hui. Après, ça a été essentiellement un travail d'adaptation à la technologie galopante, et l'apparition d'interfaces utilisables.
Max concrétisant (enfin) le rêve du studio modulaire. SoundDesigner celui du studio sur disque. Etc...
Aujourd'hui on peut faire une très grande partie du travail chez soi. Il y a 30 ans, quand je côtyais Xenakis, je ne pensais pas qu'on pourrait faire tout ça chez soi. Mais comme le disais Iannis, toute cette technologie ne sert à rien si on n'a pas d'idée. Comme il avait raison..
Jacti
Gerald
Jean-Yves Bernier wrote:
GRAME, Cadoz & Florens, travaillaient sur MIDI je crois, ce qui a donné MidiShare, encore en vie aujourd'hui. Ainsi que sur le geste instrumental. Et j'en oublie encore.
Je ne sais pas dans quelle case il faudrait ajouter, pour être complet, ACT INFORMATIQUE qui développa d'une part LE MUSICOLOGUE, tentative de programme d'éducation musicale "à accumulation en réseau" utilisant un moteur d'intelligence artificielle avec de grands noms comme Benoît Widemann, Olivier Koechlin, Pierre Lavoie etc. et d'autre part MIDI LISP, tentative d'intégration profonde du MIDI dans un langage de programmation évolué qui était alors à l'honneur. Société trop tôt coulée par le décès accidentel de la standardiste dans un contexte "d'oubli" du paiement des charges sociales.
C'était une époque féconde, qui a bâti les fondations de pratiquement tout ce qu'on a aujourd'hui. Après, ça a été essentiellement un travail d'adaptation à la technologie galopante, et l'apparition d'interfaces utilisables.
Travaillant alors dans l'industrie de l'instrument de musique numérique, j'apporte une nuance à cette analyse : une partie de la fécondité de cette époque résultait de l'étroitesse du marché qui permettait aux industriels de laisser les ingénieurs aller au bout de leurs aspirations, parfois bien aidés et conseillés par des structures capables de fournir des bases théoriques saines (Ircam entre autres, avec quelques ratés de communication culturelle et linguistique comme l'histoire des microtonalités, mais bon...).
Le tournant a été pris en 1988-1990 avec l'avènement du MT32 et des premiers générateurs échantillonnés ou échantillonneurs grand public (historiquement le Mirage d'Ensoniq, le M1 de Korg et le D50 de Roland, et éventuellement les S-xOO d'Akai) associés à l'essor de l'Atari. Les "malins" y ont trouvé une manière très "économique" de remplacer des musiciens au prix d'un oubli de l'expressivité, le marché a explosé (il se "créait") et les industriels ont décidé de reprendre leurs ingénieurs en main avec une gestion à court terme et sans plus aucune perspective théorique digne de ce nom (sauf poursuite de ce qui était "lancé" et qu'il fallait bien laisser aboutir : il faut 7 ou 8 ans de la genèse thèorique à la commercialisation).
Pour dire aussi que je ne trouve pas que la technologie galope tant que ça, ni que dans ce galop assez relatif elle ait quiconque pour la diriger... hélas, c'est là qu'est l'os !
-- Gérald ATHANASE
Jean-Yves Bernier <grokub@pescadoo.net> wrote:
GRAME, Cadoz & Florens, travaillaient sur MIDI je crois, ce qui a donné
MidiShare, encore en vie aujourd'hui. Ainsi que sur le geste
instrumental. Et j'en oublie encore.
Je ne sais pas dans quelle case il faudrait ajouter, pour être
complet, ACT INFORMATIQUE qui développa d'une part LE MUSICOLOGUE,
tentative de programme d'éducation musicale "à accumulation en
réseau" utilisant un moteur d'intelligence artificielle avec de
grands noms comme Benoît Widemann, Olivier Koechlin, Pierre Lavoie
etc. et d'autre part MIDI LISP, tentative d'intégration profonde
du MIDI dans un langage de programmation évolué qui était alors à
l'honneur. Société trop tôt coulée par le décès accidentel de la
standardiste dans un contexte "d'oubli" du paiement des charges
sociales.
C'était une époque féconde, qui a bâti les fondations de pratiquement
tout ce qu'on a aujourd'hui. Après, ça a été essentiellement un travail
d'adaptation à la technologie galopante, et l'apparition d'interfaces
utilisables.
Travaillant alors dans l'industrie de l'instrument de musique
numérique, j'apporte une nuance à cette analyse : une partie de la
fécondité de cette époque résultait de l'étroitesse du marché qui
permettait aux industriels de laisser les ingénieurs aller au bout
de leurs aspirations, parfois bien aidés et conseillés par des
structures capables de fournir des bases théoriques saines (Ircam
entre autres, avec quelques ratés de communication culturelle et
linguistique comme l'histoire des microtonalités, mais bon...).
Le tournant a été pris en 1988-1990 avec l'avènement du MT32
et des premiers générateurs échantillonnés ou échantillonneurs
grand public (historiquement le Mirage d'Ensoniq, le M1 de Korg et
le D50 de Roland, et éventuellement les S-xOO d'Akai) associés à
l'essor de l'Atari. Les "malins" y ont trouvé une manière très
"économique" de remplacer des musiciens au prix d'un oubli de
l'expressivité, le marché a explosé (il se "créait") et les
industriels ont décidé de reprendre leurs ingénieurs en main avec
une gestion à court terme et sans plus aucune perspective
théorique digne de ce nom (sauf poursuite de ce qui était "lancé"
et qu'il fallait bien laisser aboutir : il faut 7 ou 8 ans de la
genèse thèorique à la commercialisation).
Pour dire aussi que je ne trouve pas que la technologie galope
tant que ça, ni que dans ce galop assez relatif elle ait quiconque
pour la diriger... hélas, c'est là qu'est l'os !
GRAME, Cadoz & Florens, travaillaient sur MIDI je crois, ce qui a donné MidiShare, encore en vie aujourd'hui. Ainsi que sur le geste instrumental. Et j'en oublie encore.
Je ne sais pas dans quelle case il faudrait ajouter, pour être complet, ACT INFORMATIQUE qui développa d'une part LE MUSICOLOGUE, tentative de programme d'éducation musicale "à accumulation en réseau" utilisant un moteur d'intelligence artificielle avec de grands noms comme Benoît Widemann, Olivier Koechlin, Pierre Lavoie etc. et d'autre part MIDI LISP, tentative d'intégration profonde du MIDI dans un langage de programmation évolué qui était alors à l'honneur. Société trop tôt coulée par le décès accidentel de la standardiste dans un contexte "d'oubli" du paiement des charges sociales.
C'était une époque féconde, qui a bâti les fondations de pratiquement tout ce qu'on a aujourd'hui. Après, ça a été essentiellement un travail d'adaptation à la technologie galopante, et l'apparition d'interfaces utilisables.
Travaillant alors dans l'industrie de l'instrument de musique numérique, j'apporte une nuance à cette analyse : une partie de la fécondité de cette époque résultait de l'étroitesse du marché qui permettait aux industriels de laisser les ingénieurs aller au bout de leurs aspirations, parfois bien aidés et conseillés par des structures capables de fournir des bases théoriques saines (Ircam entre autres, avec quelques ratés de communication culturelle et linguistique comme l'histoire des microtonalités, mais bon...).
Le tournant a été pris en 1988-1990 avec l'avènement du MT32 et des premiers générateurs échantillonnés ou échantillonneurs grand public (historiquement le Mirage d'Ensoniq, le M1 de Korg et le D50 de Roland, et éventuellement les S-xOO d'Akai) associés à l'essor de l'Atari. Les "malins" y ont trouvé une manière très "économique" de remplacer des musiciens au prix d'un oubli de l'expressivité, le marché a explosé (il se "créait") et les industriels ont décidé de reprendre leurs ingénieurs en main avec une gestion à court terme et sans plus aucune perspective théorique digne de ce nom (sauf poursuite de ce qui était "lancé" et qu'il fallait bien laisser aboutir : il faut 7 ou 8 ans de la genèse thèorique à la commercialisation).
Pour dire aussi que je ne trouve pas que la technologie galope tant que ça, ni que dans ce galop assez relatif elle ait quiconque pour la diriger... hélas, c'est là qu'est l'os !
-- Gérald ATHANASE
Emmanuel Florac
Le Tue, 13 Jul 2004 21:28:15 +0200, Jean-Yves Bernier a écrit :
J'ai acheté un TG-77 avec cette idée du "tout est programmable", et il n'est plus utile que comme ancre à bateau. J'aurais mieux fait d'acheter un Kyma.
Heu, j'ai pas mal utilisé le TG et franchement on peut faire des choses nettement mieux que caler un bateau avec... Enfin si tu veux le jeter donne moi surtout l'adresse de ta poubelle avant s'il te plait :)
-- Ce qu'il y a d'enivrant dans le mauvais goût c'est le plaisir aristocratique de déplaire. C. Baudelaire.
Le Tue, 13 Jul 2004 21:28:15 +0200, Jean-Yves Bernier a écrit :
J'ai acheté un TG-77 avec cette idée du "tout est programmable", et il
n'est plus utile que comme ancre à bateau. J'aurais mieux fait d'acheter
un Kyma.
Heu, j'ai pas mal utilisé le TG et franchement on peut faire des choses
nettement mieux que caler un bateau avec... Enfin si tu veux le jeter
donne moi surtout l'adresse de ta poubelle avant s'il te plait :)
--
Ce qu'il y a d'enivrant dans le mauvais goût c'est le plaisir
aristocratique de déplaire.
C. Baudelaire.
Le Tue, 13 Jul 2004 21:28:15 +0200, Jean-Yves Bernier a écrit :
J'ai acheté un TG-77 avec cette idée du "tout est programmable", et il n'est plus utile que comme ancre à bateau. J'aurais mieux fait d'acheter un Kyma.
Heu, j'ai pas mal utilisé le TG et franchement on peut faire des choses nettement mieux que caler un bateau avec... Enfin si tu veux le jeter donne moi surtout l'adresse de ta poubelle avant s'il te plait :)
-- Ce qu'il y a d'enivrant dans le mauvais goût c'est le plaisir aristocratique de déplaire. C. Baudelaire.
Emmanuel Florac
Le Tue, 13 Jul 2004 21:28:15 +0200, Jean-Yves Bernier a écrit :
Et nous en sommes là : Je peux tout faire mais je l'ai oublié, trop occupé à suivre la voie que l'industrie à choisie.
Et oui, on achète des boîtes très puissantes mais en fait on n'utilise que les presets. Si on a besoin d'autre chose on achète une carte avec de nouveaux presets, alors que franchement, les sons genre "lead moog", "nappes prophet" et compagnie, tu peux programmer ça en 30 secondes sur n'importe quel synthé soustractif de moins de 10 ans...
Evidemment faut avoir envie de programmer, faut être un technicien dans l'âme, pas seulement un utilisateur. Moi j'ai toujours été technicien et musicien, programmer, pousser le biniou dans ses derniers retranchements m'a toujours passionné. Mais j'ai aussi bricolé des pianos pour les remettre à neuf ou pour mettre des clous entre les cordes, fait défiler la bande 1/2 pouce retournée sur la tête de lecture... Mais si ça m'a aussi permis de gagner ma vie en faisant ça, c'est parce que 99% des zicos sont juste capables d'utiliser les presets de leurs machines. Ils n'ont même pas la curiosité de la démonter pour voir comment c'est fait dedans.
Pareil pour les utilisateurs d'informatique, d'ailleurs. Pour la plupart des gens, l'outil n'est qu'un outil. Il ne savent pas comment il est fait, comment il a été inventé, quelle a été son évolution et pourquoi il est ce qu'il est, ni comment il fonctionne. Il doit y avoir des avantages évolutifs aussi, sinon l'humanité serait faite d'ingénieurs :)
Mais le corollaire de tout ça, c'est qu'il y a 60% des français qui croient en l'astrologie :)
-- Quidquid latine dictum sit, altum sonatur
Le Tue, 13 Jul 2004 21:28:15 +0200, Jean-Yves Bernier a écrit :
Et nous en sommes là : Je peux tout faire mais je l'ai oublié, trop
occupé à suivre la voie que l'industrie à choisie.
Et oui, on achète des boîtes très puissantes mais en fait on n'utilise
que les presets. Si on a besoin d'autre chose on achète une carte avec de
nouveaux presets, alors que franchement, les sons genre "lead moog",
"nappes prophet" et compagnie, tu peux programmer ça en 30 secondes sur
n'importe quel synthé soustractif de moins de 10 ans...
Evidemment faut avoir envie de programmer, faut être un technicien dans
l'âme, pas seulement un utilisateur. Moi j'ai toujours été technicien
et musicien, programmer, pousser le biniou dans ses derniers
retranchements m'a toujours passionné. Mais j'ai aussi bricolé des
pianos pour les remettre à neuf ou pour mettre des clous entre les
cordes, fait défiler la bande 1/2 pouce retournée sur la tête de
lecture... Mais si ça m'a aussi permis de gagner ma vie en faisant ça,
c'est parce que 99% des zicos sont juste capables d'utiliser les presets
de leurs machines. Ils n'ont même pas la curiosité de la démonter pour
voir comment c'est fait dedans.
Pareil pour les utilisateurs d'informatique, d'ailleurs. Pour la plupart
des gens, l'outil n'est qu'un outil. Il ne savent pas comment il est fait,
comment il a été inventé, quelle a été son évolution et pourquoi il
est ce qu'il est, ni comment il fonctionne. Il doit y avoir des avantages
évolutifs aussi, sinon l'humanité serait faite d'ingénieurs :)
Mais le corollaire de tout ça, c'est qu'il y a 60% des français qui
croient en l'astrologie :)
Le Tue, 13 Jul 2004 21:28:15 +0200, Jean-Yves Bernier a écrit :
Et nous en sommes là : Je peux tout faire mais je l'ai oublié, trop occupé à suivre la voie que l'industrie à choisie.
Et oui, on achète des boîtes très puissantes mais en fait on n'utilise que les presets. Si on a besoin d'autre chose on achète une carte avec de nouveaux presets, alors que franchement, les sons genre "lead moog", "nappes prophet" et compagnie, tu peux programmer ça en 30 secondes sur n'importe quel synthé soustractif de moins de 10 ans...
Evidemment faut avoir envie de programmer, faut être un technicien dans l'âme, pas seulement un utilisateur. Moi j'ai toujours été technicien et musicien, programmer, pousser le biniou dans ses derniers retranchements m'a toujours passionné. Mais j'ai aussi bricolé des pianos pour les remettre à neuf ou pour mettre des clous entre les cordes, fait défiler la bande 1/2 pouce retournée sur la tête de lecture... Mais si ça m'a aussi permis de gagner ma vie en faisant ça, c'est parce que 99% des zicos sont juste capables d'utiliser les presets de leurs machines. Ils n'ont même pas la curiosité de la démonter pour voir comment c'est fait dedans.
Pareil pour les utilisateurs d'informatique, d'ailleurs. Pour la plupart des gens, l'outil n'est qu'un outil. Il ne savent pas comment il est fait, comment il a été inventé, quelle a été son évolution et pourquoi il est ce qu'il est, ni comment il fonctionne. Il doit y avoir des avantages évolutifs aussi, sinon l'humanité serait faite d'ingénieurs :)
Mais le corollaire de tout ça, c'est qu'il y a 60% des français qui croient en l'astrologie :)
-- Quidquid latine dictum sit, altum sonatur
François Polloli
Le 13/07/04 21:28, dans 1ggvnhn.410clopissqcN%, « Jean-Yves Bernier » a écrit :
Et nous en sommes là : Je peux tout faire mais je l'ai oublié, trop occupé à suivre la voie que l'industrie à choisie.
Ce tableau n'est pas des plus gais, mais il reflète une certaine réalité.
--
François
Le 13/07/04 21:28, dans 1ggvnhn.410clopissqcN%grokub@pescadoo.net,
« Jean-Yves Bernier » <grokub@pescadoo.net> a écrit :
Et nous en sommes là : Je peux tout faire mais je l'ai oublié, trop
occupé à suivre la voie que l'industrie à choisie.
Ce tableau n'est pas des plus gais, mais il reflète une certaine réalité.
Mais le corollaire de tout ça, c'est qu'il y a 60% des français qui croient en l'astrologie :)
toi, t'as lu le dernier livre de Charpak et Broch ! ;-) -- Gérald
Gerald
François Polloli wrote:
> Et nous en sommes là : Je peux tout faire mais je l'ai oublié, trop > occupé à suivre la voie que l'industrie à choisie.
Ce tableau n'est pas des plus gais, mais il reflète une certaine réalité.
primo : pas la mienne, ni la tienne pour ce que j'en connais, ni sans doute celle de Jean-Yves ou Emmanuel... et on n'a pas fait le tour. allez comptons-nous ! On est combien ? Ça ira ! (Léo F.).
deuxio : pas non plus celle des rappeurs et de certains technoïdes qui détournent à l'envie des machines "de brocante" pour le plus grand désespoir des industriels qui aimeraient bien leur goinfrer la dernière nouveauté avec de nouveaux besoins auxquels ils savent très bien résister.
troisio : Bach en son temps, face à l'infinité des possibilités de d'élaboration verticale de la musique, mais aussi Mahler face à la puissance de l'orchestre symphonique moderne ou Stravinky face aux perspectives ouvertes par l'abolition de la tonalité, ont du éprouver cette sensation et n'en ont pas été réduits à l'inaction pour autant (c'est peu dire !).
quatresio : si ce forum pouvait permettre d'échanger sur nos errances et nos vélléités (et je crois qu'il le fait en partie) il comblerait mon coeur. -- Gérald
François Polloli <f_polloli@hotmail.com> wrote:
> Et nous en sommes là : Je peux tout faire mais je l'ai oublié, trop
> occupé à suivre la voie que l'industrie à choisie.
Ce tableau n'est pas des plus gais, mais il reflète une certaine réalité.
primo : pas la mienne, ni la tienne pour ce que j'en connais, ni sans
doute celle de Jean-Yves ou Emmanuel... et on n'a pas fait le tour.
allez comptons-nous ! On est combien ? Ça ira ! (Léo F.).
deuxio : pas non plus celle des rappeurs et de certains technoïdes qui
détournent à l'envie des machines "de brocante" pour le plus grand
désespoir des industriels qui aimeraient bien leur goinfrer la dernière
nouveauté avec de nouveaux besoins auxquels ils savent très bien
résister.
troisio : Bach en son temps, face à l'infinité des possibilités de
d'élaboration verticale de la musique, mais aussi Mahler face à la
puissance de l'orchestre symphonique moderne ou Stravinky face aux
perspectives ouvertes par l'abolition de la tonalité, ont du éprouver
cette sensation et n'en ont pas été réduits à l'inaction pour autant
(c'est peu dire !).
quatresio : si ce forum pouvait permettre d'échanger sur nos errances et
nos vélléités (et je crois qu'il le fait en partie) il comblerait mon
coeur.
--
Gérald
> Et nous en sommes là : Je peux tout faire mais je l'ai oublié, trop > occupé à suivre la voie que l'industrie à choisie.
Ce tableau n'est pas des plus gais, mais il reflète une certaine réalité.
primo : pas la mienne, ni la tienne pour ce que j'en connais, ni sans doute celle de Jean-Yves ou Emmanuel... et on n'a pas fait le tour. allez comptons-nous ! On est combien ? Ça ira ! (Léo F.).
deuxio : pas non plus celle des rappeurs et de certains technoïdes qui détournent à l'envie des machines "de brocante" pour le plus grand désespoir des industriels qui aimeraient bien leur goinfrer la dernière nouveauté avec de nouveaux besoins auxquels ils savent très bien résister.
troisio : Bach en son temps, face à l'infinité des possibilités de d'élaboration verticale de la musique, mais aussi Mahler face à la puissance de l'orchestre symphonique moderne ou Stravinky face aux perspectives ouvertes par l'abolition de la tonalité, ont du éprouver cette sensation et n'en ont pas été réduits à l'inaction pour autant (c'est peu dire !).
quatresio : si ce forum pouvait permettre d'échanger sur nos errances et nos vélléités (et je crois qu'il le fait en partie) il comblerait mon coeur. -- Gérald
ol.g+news
Gerald wrote:
etc. et d'autre part MIDI LISP, tentative d'intégration profonde du MIDI dans un langage de programmation évolué qui était alors à l'honneur.
Ah, MIDI LISP, j'en avais vu une démonstration à l'époque, cela m'avait laissé un grand souvenir. Que peut-on trouver maintenant comme jolies intégrations entre un langage dynamique et MIDI ? J'ai vu un vague package Python, mais pas grand chose d'autre.
Ol. -- Olivier Gutknecht
Gerald <Gerald@alussinan.org> wrote:
etc. et d'autre part MIDI LISP, tentative d'intégration profonde
du MIDI dans un langage de programmation évolué qui était alors à
l'honneur.
Ah, MIDI LISP, j'en avais vu une démonstration à l'époque, cela m'avait
laissé un grand souvenir.
Que peut-on trouver maintenant comme jolies intégrations entre un
langage dynamique et MIDI ? J'ai vu un vague package Python, mais pas
grand chose d'autre.
etc. et d'autre part MIDI LISP, tentative d'intégration profonde du MIDI dans un langage de programmation évolué qui était alors à l'honneur.
Ah, MIDI LISP, j'en avais vu une démonstration à l'époque, cela m'avait laissé un grand souvenir. Que peut-on trouver maintenant comme jolies intégrations entre un langage dynamique et MIDI ? J'ai vu un vague package Python, mais pas grand chose d'autre.