Bonjour
je suis perplexe quant à la règle de base du cadrage 1/3 - 2/3
Je m'explique, enfin , j'essai de m'expliquer!
Ayant fait des photos de communion dernièrement, en respectant les
règles de ce cadrage , et certaines sans en tenir compte
Eh bien, je me vois sollicité d'avantage pour un tirage multiple des
photos prises sans tenir compte des règles de bases ?
Il est vrai que les sujets sont plus grands sur les photos ainsi cadrer
à la husarde !
Que faut-il en retenir ?
Car , si je fais des photos pour d'autres, il faut que ceux-ci
plaisent, non pas à moi mais aux intéressées ! Non ?
Je sens que je vais m'emmêler les pinceaux !
Merci pour vos éventuelles conseils ...
--
Cordialement,
http://www.maurice-photo.com
L'ignorance n'est pas un défaut à condition de ne pas avoir honte des
questions que l'on pose ... Le partage des connaissances est possible ,
voir souhaitable ... alors n'hésitez pas ...
Maurice
C'est ce qu'ont constaté nos ancêtres et ils en ont tiré une série de règles, comme celle des tiers ou celle du nombre d'or.
et je dois dire que l'étude du nombre d'or est assez passionnante
-- daniel.patin et non pas marcel.dugenou (quoique, il y a des jours, je me demande....)
Denis Vanneste
L'éducation artistique est inexistante en France. Que ce soit pour l'image ou le reste.
Inexistante ? Je n'ai pourtant pas l'impression que le travail que je mène depuis bientôt dix ans en école élémentaire soit un cas isolé, tout au moins dans ma région. Il est vrai qu'il y a dix ans, la pratique des ateliers artistiques (avec ou sans l'intervention d'artistes) se heurtait à l'incompréhension de certains enseignants, mais les choses ont considérablement évolué depuis. Ce qui pose encore problème, ce sont les moyens : on t'accorde des crédits pour un projet, et puis à la rentrée scolaire on t'annonce qu'il faudra attendre parce que les caisses sont vides, et finalement le projet se réduit à une peau de chagrin parce que les crédits arrivent trop tard... Personnellement, j'ai réglé la question par le financement coopératif de mes ateliers photo.
Si les gens sont insensibles à des images "non-standards", c'est tout simplement parce que personne ne les a sensibilisé à ces images.
Ce n'est pas si simple. Tu auras beau sensibiliser un enfant à l'image, s'il vit dans un milieu culturellement pauvre, le soufflé retombera très vite. Il faudrait pouvoir sensibiliser les parents en même temps que les enfants, mais ça, c'est une autre paire de manches.
-- Denis Vanneste
L'éducation artistique est inexistante en France. Que ce soit pour
l'image ou le reste.
Inexistante ? Je n'ai pourtant pas l'impression que le travail que je
mène depuis bientôt dix ans en école élémentaire soit un cas isolé,
tout au moins dans ma région. Il est vrai qu'il y a dix ans, la
pratique des ateliers artistiques (avec ou sans l'intervention
d'artistes) se heurtait à l'incompréhension de certains enseignants,
mais les choses ont considérablement évolué depuis. Ce qui pose encore
problème, ce sont les moyens : on t'accorde des crédits pour un projet,
et puis à la rentrée scolaire on t'annonce qu'il faudra attendre parce
que les caisses sont vides, et finalement le projet se réduit à une
peau de chagrin parce que les crédits arrivent trop tard...
Personnellement, j'ai réglé la question par le financement coopératif
de mes ateliers photo.
Si les gens sont insensibles à des images "non-standards", c'est
tout simplement parce que personne ne les a sensibilisé à ces
images.
Ce n'est pas si simple. Tu auras beau sensibiliser un enfant à l'image,
s'il vit dans un milieu culturellement pauvre, le soufflé retombera
très vite. Il faudrait pouvoir sensibiliser les parents en même temps
que les enfants, mais ça, c'est une autre paire de manches.
L'éducation artistique est inexistante en France. Que ce soit pour l'image ou le reste.
Inexistante ? Je n'ai pourtant pas l'impression que le travail que je mène depuis bientôt dix ans en école élémentaire soit un cas isolé, tout au moins dans ma région. Il est vrai qu'il y a dix ans, la pratique des ateliers artistiques (avec ou sans l'intervention d'artistes) se heurtait à l'incompréhension de certains enseignants, mais les choses ont considérablement évolué depuis. Ce qui pose encore problème, ce sont les moyens : on t'accorde des crédits pour un projet, et puis à la rentrée scolaire on t'annonce qu'il faudra attendre parce que les caisses sont vides, et finalement le projet se réduit à une peau de chagrin parce que les crédits arrivent trop tard... Personnellement, j'ai réglé la question par le financement coopératif de mes ateliers photo.
Si les gens sont insensibles à des images "non-standards", c'est tout simplement parce que personne ne les a sensibilisé à ces images.
Ce n'est pas si simple. Tu auras beau sensibiliser un enfant à l'image, s'il vit dans un milieu culturellement pauvre, le soufflé retombera très vite. Il faudrait pouvoir sensibiliser les parents en même temps que les enfants, mais ça, c'est une autre paire de manches.
-- Denis Vanneste
daniel.patin
Denis Vanneste wrote:
Ce n'est pas si simple. Tu auras beau sensibiliser un enfant à l'image, s'il vit dans un milieu culturellement pauvre, le soufflé retombera très vite. Il faudrait pouvoir sensibiliser les parents en même temps que les enfants, mais ça, c'est une autre paire de manches.
d'abord, bravo pour ton travail, ça me rappelle quand je donnais des
cours de dessin en primaire, à la demande de la directrice. et tu as raison pour la partie quotée. le soufflé risque de retomber assez vite. mais, mais... tout de meme, ce que tu as enseigné à l'enfant, meme si cela disaparait avec le temps, peut etre que ses enfants auront beneficié du pourcentage minime qu'il a conservé, et eux avanceront un peu plus. l'evolution...
j'ai quand meme eu la satisfaction de voir que les enfants qui ont suivi la petite formation ont grandi, ont pratiquement tous gardé un excellent souvenir, et certains ont meme dirigé leur carriere vers l'artistique.
-- daniel.patin et non pas marcel.dugenou (quoique, il y a des jours, je me demande....)
Denis Vanneste wrote:
Ce n'est pas si simple. Tu auras beau sensibiliser un enfant à l'image,
s'il vit dans un milieu culturellement pauvre, le soufflé retombera
très vite. Il faudrait pouvoir sensibiliser les parents en même temps
que les enfants, mais ça, c'est une autre paire de manches.
d'abord, bravo pour ton travail, ça me rappelle quand je donnais des
cours de dessin en primaire, à la demande de la directrice. et tu as
raison pour la partie quotée. le soufflé risque de retomber assez vite.
mais, mais... tout de meme, ce que tu as enseigné à l'enfant, meme si
cela disaparait avec le temps, peut etre que ses enfants auront
beneficié du pourcentage minime qu'il a conservé, et eux avanceront un
peu plus. l'evolution...
j'ai quand meme eu la satisfaction de voir que les enfants qui ont suivi
la petite formation ont grandi, ont pratiquement tous gardé un excellent
souvenir, et certains ont meme dirigé leur carriere vers l'artistique.
--
daniel.patin et non pas marcel.dugenou
(quoique, il y a des jours, je me demande....)
Ce n'est pas si simple. Tu auras beau sensibiliser un enfant à l'image, s'il vit dans un milieu culturellement pauvre, le soufflé retombera très vite. Il faudrait pouvoir sensibiliser les parents en même temps que les enfants, mais ça, c'est une autre paire de manches.
d'abord, bravo pour ton travail, ça me rappelle quand je donnais des
cours de dessin en primaire, à la demande de la directrice. et tu as raison pour la partie quotée. le soufflé risque de retomber assez vite. mais, mais... tout de meme, ce que tu as enseigné à l'enfant, meme si cela disaparait avec le temps, peut etre que ses enfants auront beneficié du pourcentage minime qu'il a conservé, et eux avanceront un peu plus. l'evolution...
j'ai quand meme eu la satisfaction de voir que les enfants qui ont suivi la petite formation ont grandi, ont pratiquement tous gardé un excellent souvenir, et certains ont meme dirigé leur carriere vers l'artistique.
-- daniel.patin et non pas marcel.dugenou (quoique, il y a des jours, je me demande....)
Jil S
SalaamBombay a couché sur son écran :
Oui parce qu'ils sont indicateur de bonne santé génétique. C'est une attraction reproductrice qui domine dans ce cas. Mais tu soulève effectivement un paradoxe. Nos règles en général, et même notre perception esthétique ont toujours été différente pour l'humain et le reste de la nature. Cela fait partie du système de référence de l'homme. Mais je ne sais pas pourquoi.
Pour des besoins génétiques, on sélectionne automatiquement l'individu le "mieux" fabriqué" donc celui qui a le moins de dissymétries de développement. Et encore, c'est plutot dans le sens homme => femme, l'inverse est moins vrai, les femmes cherchant plutôt qqun avec qui elles se sentent en confiance, et qui assure (intellect, fortune ou réussite perso au sens large etc..) un bon père pour l'objet de leur reproduction future, tandis que l'homme cherche un bon et beau support sain, une belle "porteuse", la nature a programmé tous les reproducteurs sexués ainsi..
Ca n'a donc rien à voir avec l'esthêtique, parce qu'en tant que photographe, vous aimez les visages abimés des vieux marins, des vieux paysans etc... qui dégagent une beauté forte, ça a juste à voir avec la reproduction (inconsciemment), rien à voir.
Jil
SalaamBombay a couché sur son écran :
Oui parce qu'ils sont indicateur de bonne santé génétique. C'est une
attraction reproductrice qui domine dans ce cas.
Mais tu soulève effectivement un paradoxe.
Nos règles en général, et même notre perception esthétique ont
toujours été différente pour l'humain et le reste de la nature. Cela
fait partie du système de référence de l'homme.
Mais je ne sais pas pourquoi.
Pour des besoins génétiques, on sélectionne automatiquement l'individu
le "mieux" fabriqué" donc celui qui a le moins de dissymétries de
développement. Et encore, c'est plutot dans le sens homme => femme,
l'inverse est moins vrai, les femmes cherchant plutôt qqun avec qui
elles se sentent en confiance, et qui assure (intellect, fortune ou
réussite perso au sens large etc..) un bon père pour l'objet de leur
reproduction future, tandis que l'homme cherche un bon et beau support
sain, une belle "porteuse", la nature a programmé tous les
reproducteurs sexués ainsi..
Ca n'a donc rien à voir avec l'esthêtique, parce qu'en tant que
photographe, vous aimez les visages abimés des vieux marins, des vieux
paysans etc... qui dégagent une beauté forte, ça a juste à voir avec la
reproduction (inconsciemment), rien à voir.
Oui parce qu'ils sont indicateur de bonne santé génétique. C'est une attraction reproductrice qui domine dans ce cas. Mais tu soulève effectivement un paradoxe. Nos règles en général, et même notre perception esthétique ont toujours été différente pour l'humain et le reste de la nature. Cela fait partie du système de référence de l'homme. Mais je ne sais pas pourquoi.
Pour des besoins génétiques, on sélectionne automatiquement l'individu le "mieux" fabriqué" donc celui qui a le moins de dissymétries de développement. Et encore, c'est plutot dans le sens homme => femme, l'inverse est moins vrai, les femmes cherchant plutôt qqun avec qui elles se sentent en confiance, et qui assure (intellect, fortune ou réussite perso au sens large etc..) un bon père pour l'objet de leur reproduction future, tandis que l'homme cherche un bon et beau support sain, une belle "porteuse", la nature a programmé tous les reproducteurs sexués ainsi..
Ca n'a donc rien à voir avec l'esthêtique, parce qu'en tant que photographe, vous aimez les visages abimés des vieux marins, des vieux paysans etc... qui dégagent une beauté forte, ça a juste à voir avec la reproduction (inconsciemment), rien à voir.
Jil
Jil S
Pas technique: artistique. Grosse nuance.
Il y a dans ce fil un certain malentendu. La composition, le cadrage, ça relève de l'artistique, pas de la technique. Si on considère ça comme de la technique, on reste dans le domaine de la recette bien apprise et appliquée sans discernement.
Yesss
Jil
Pas technique: artistique. Grosse nuance.
Il y a dans ce fil un certain malentendu. La composition, le cadrage, ça
relève de l'artistique, pas de la technique. Si on considère ça comme de la
technique, on reste dans le domaine de la recette bien apprise et appliquée
sans discernement.
Il y a dans ce fil un certain malentendu. La composition, le cadrage, ça relève de l'artistique, pas de la technique. Si on considère ça comme de la technique, on reste dans le domaine de la recette bien apprise et appliquée sans discernement.
Yesss
Jil
pehache_bidon
SalaamBombay wrote:
On ne peut pas tout reprocher à l'état ou aux institutions. Si les gens sont insensibles à des images "non-standards" c'est qu'ils ne s'y intéresse pas.
Oui, enfin, si le travail d'éducation n'a pas été fait à l'école ou plus généralement pendant l'enfance, c'est très difficile à rattraper plus tard. Pas impossible, il y a aussi effectivement une question de volonté, mais c'est quand même difficile.
Les moyens d'acceder à la culture en France sont innombrables et peu cher. La France fait un peu figure d'exception avec qq autres pays européen dans le monde pour attachement à la culture en général. Arte par exemple est une chaine qui diffuse des tas d'images non standard qui est gratuite, que tout le monde reçoit chez lui et pourtant...
Je nuancerai: la culture artistique en France c'est beaucoup d'opérations de prestige et peu d'actions éducatives, justement.
J'avais lu qu'en Lituanie (ou Létonie, je ne sais plus bien), 90% de la population était capable de lire une partition musicale. Ils l'apprennent à l'école. Ca fait rêver, non ? En France aussi il y a de la musique à l'école, mais la proportion de gens capables de lire une partition ça doit plutôt être dans les 5%, non :-) ?
-- pehache ================================= Posté depuis http://blog.saint-elie.com/news
SalaamBombay wrote:
On ne peut pas tout reprocher à l'état ou aux institutions.
Si les gens sont insensibles à des images "non-standards" c'est qu'ils
ne s'y intéresse pas.
Oui, enfin, si le travail d'éducation n'a pas été fait à l'école ou plus
généralement pendant l'enfance, c'est très difficile à rattraper plus
tard. Pas impossible, il y a aussi effectivement une question de volonté,
mais c'est quand même difficile.
Les moyens d'acceder à la culture en France sont innombrables et peu
cher. La France fait un peu figure d'exception avec qq autres pays
européen dans le monde pour attachement à la culture en général. Arte
par exemple est une chaine qui diffuse des tas d'images non standard
qui est gratuite, que tout le monde reçoit chez lui et pourtant...
Je nuancerai: la culture artistique en France c'est beaucoup d'opérations
de prestige et peu d'actions éducatives, justement.
J'avais lu qu'en Lituanie (ou Létonie, je ne sais plus bien), 90% de la
population était capable de lire une partition musicale. Ils l'apprennent
à l'école. Ca fait rêver, non ? En France aussi il y a de la musique à
l'école, mais la proportion de gens capables de lire une partition ça doit
plutôt être dans les 5%, non :-) ?
--
pehache
================================= Posté depuis http://blog.saint-elie.com/news
On ne peut pas tout reprocher à l'état ou aux institutions. Si les gens sont insensibles à des images "non-standards" c'est qu'ils ne s'y intéresse pas.
Oui, enfin, si le travail d'éducation n'a pas été fait à l'école ou plus généralement pendant l'enfance, c'est très difficile à rattraper plus tard. Pas impossible, il y a aussi effectivement une question de volonté, mais c'est quand même difficile.
Les moyens d'acceder à la culture en France sont innombrables et peu cher. La France fait un peu figure d'exception avec qq autres pays européen dans le monde pour attachement à la culture en général. Arte par exemple est une chaine qui diffuse des tas d'images non standard qui est gratuite, que tout le monde reçoit chez lui et pourtant...
Je nuancerai: la culture artistique en France c'est beaucoup d'opérations de prestige et peu d'actions éducatives, justement.
J'avais lu qu'en Lituanie (ou Létonie, je ne sais plus bien), 90% de la population était capable de lire une partition musicale. Ils l'apprennent à l'école. Ca fait rêver, non ? En France aussi il y a de la musique à l'école, mais la proportion de gens capables de lire une partition ça doit plutôt être dans les 5%, non :-) ?
-- pehache ================================= Posté depuis http://blog.saint-elie.com/news
pehache_bidon
Denis Vanneste wrote:
Inexistante ? Je n'ai pourtant pas l'impression que le travail que je mène depuis bientôt dix ans en école élémentaire soit un cas isolé, tout au moins dans ma région. Il est vrai qu'il y a dix ans, la pratique des ateliers artistiques (avec ou sans l'intervention d'artistes) se heurtait à l'incompréhension de certains enseignants, mais les choses ont considérablement évolué depuis.
C'est possible que ça ait changé. Je me base sur mon expérience d'élève :-)
Cela dit, ma fille ainée est en grande section de maternelle, et dans cette école je n'ai pas l'impression que les ateliers artistiques soient très développés...
Ce qui pose encore problème, ce sont les moyens : on t'accorde des crédits pour un projet, et puis à la rentrée scolaire on t'annonce qu'il faudra attendre parce que les caisses sont vides, et finalement le projet se réduit à une peau de chagrin parce que les crédits arrivent trop tard... Personnellement, j'ai réglé la question par le financement coopératif de mes ateliers photo.
Ca reste quand même très dépendant des initiatives locales et même personnelles de chaque enseignant, non ? Quels sont les objectifs éducatifs fixés par l'EN dans le domaine artistique ?
Ce n'est pas si simple. Tu auras beau sensibiliser un enfant à l'image, s'il vit dans un milieu culturellement pauvre, le soufflé retombera très vite. Il faudrait pouvoir sensibiliser les parents en même temps que les enfants, mais ça, c'est une autre paire de manches.
Tu as malheureusement sans doute raison. Mais bon, sans vouloir nier en aucune façon l'importance de l'environnement social des enfants, on arrive bien à enseigner les maths aussi à des enfants dont les parents maîtrisent à peine la règle de 3, alors pourquoi pas avec les matières artistiques ?
-- pehache ================================= Posté depuis http://blog.saint-elie.com/news
Denis Vanneste wrote:
Inexistante ? Je n'ai pourtant pas l'impression que le travail que je
mène depuis bientôt dix ans en école élémentaire soit un cas isolé,
tout au moins dans ma région. Il est vrai qu'il y a dix ans, la
pratique des ateliers artistiques (avec ou sans l'intervention
d'artistes) se heurtait à l'incompréhension de certains enseignants,
mais les choses ont considérablement évolué depuis.
C'est possible que ça ait changé. Je me base sur mon expérience d'élève :-)
Cela dit, ma fille ainée est en grande section de maternelle, et dans
cette école je n'ai pas l'impression que les ateliers artistiques soient
très développés...
Ce qui pose encore
problème, ce sont les moyens : on t'accorde des crédits pour un projet,
et puis à la rentrée scolaire on t'annonce qu'il faudra attendre parce
que les caisses sont vides, et finalement le projet se réduit à une
peau de chagrin parce que les crédits arrivent trop tard...
Personnellement, j'ai réglé la question par le financement coopératif
de mes ateliers photo.
Ca reste quand même très dépendant des initiatives locales et même
personnelles de chaque enseignant, non ? Quels sont les objectifs
éducatifs fixés par l'EN dans le domaine artistique ?
Ce n'est pas si simple. Tu auras beau sensibiliser un enfant à l'image,
s'il vit dans un milieu culturellement pauvre, le soufflé retombera
très vite. Il faudrait pouvoir sensibiliser les parents en même temps
que les enfants, mais ça, c'est une autre paire de manches.
Tu as malheureusement sans doute raison. Mais bon, sans vouloir nier en
aucune façon l'importance de l'environnement social des enfants, on arrive
bien à enseigner les maths aussi à des enfants dont les parents maîtrisent
à peine la règle de 3, alors pourquoi pas avec les matières artistiques ?
--
pehache
================================= Posté depuis http://blog.saint-elie.com/news
Inexistante ? Je n'ai pourtant pas l'impression que le travail que je mène depuis bientôt dix ans en école élémentaire soit un cas isolé, tout au moins dans ma région. Il est vrai qu'il y a dix ans, la pratique des ateliers artistiques (avec ou sans l'intervention d'artistes) se heurtait à l'incompréhension de certains enseignants, mais les choses ont considérablement évolué depuis.
C'est possible que ça ait changé. Je me base sur mon expérience d'élève :-)
Cela dit, ma fille ainée est en grande section de maternelle, et dans cette école je n'ai pas l'impression que les ateliers artistiques soient très développés...
Ce qui pose encore problème, ce sont les moyens : on t'accorde des crédits pour un projet, et puis à la rentrée scolaire on t'annonce qu'il faudra attendre parce que les caisses sont vides, et finalement le projet se réduit à une peau de chagrin parce que les crédits arrivent trop tard... Personnellement, j'ai réglé la question par le financement coopératif de mes ateliers photo.
Ca reste quand même très dépendant des initiatives locales et même personnelles de chaque enseignant, non ? Quels sont les objectifs éducatifs fixés par l'EN dans le domaine artistique ?
Ce n'est pas si simple. Tu auras beau sensibiliser un enfant à l'image, s'il vit dans un milieu culturellement pauvre, le soufflé retombera très vite. Il faudrait pouvoir sensibiliser les parents en même temps que les enfants, mais ça, c'est une autre paire de manches.
Tu as malheureusement sans doute raison. Mais bon, sans vouloir nier en aucune façon l'importance de l'environnement social des enfants, on arrive bien à enseigner les maths aussi à des enfants dont les parents maîtrisent à peine la règle de 3, alors pourquoi pas avec les matières artistiques ?
-- pehache ================================= Posté depuis http://blog.saint-elie.com/news
Denis Vanneste
C'est possible que ça ait changé. Je me base sur mon expérience d'élève :-)
Ah ça, si je me base sur la mienne, c'est sûr que ça n'allait pas bien loin non plus. ;-)
Cela dit, ma fille ainée est en grande section de maternelle, et dans cette école je n'ai pas l'impression que les ateliers artistiques soient très développés...
Je pourrai peut-être en parler l'an prochain, puisque j'aurai justement des élèves de grande section...
Ca reste quand même très dépendant des initiatives locales et même personnelles de chaque enseignant, non ? Quels sont les objectifs éducatifs fixés par l'EN dans le domaine artistique ?
Et quand je dis tout, c'est vraiment tout... ;-) Ce qui concerne l'éducation artistique commence à la page 127 du PDF pour le cycle 2, et à la page 247 pour le cycle 3.
Ce qui touche l'éducation artistique est rassemblé sous le titre "La sensibilité, l'imagination, la création" (page 133).
Quant aux initiatives personnelles... C'était vrai il y a dix ans, je pense que ça l'est moins aujourd'hui. Dans mon école, tout comme dans celle où j'exerçais auparavant, l'éducation artistique est une affaire d'équipe, ce qui permet à chaque enseignant de mettre ses compétences au service du projet collectif : musique, théâtre, arts visuels. À cela peuvent s'ajouter les interventions d'artistes, comme ce sera le cas l'an prochain en musique (les élèves de CM1/CM2 vont participer à la création d'une oeuvre musicale), et peut-être l'année suivante en théâtre et en photo.
Tu as malheureusement sans doute raison. Mais bon, sans vouloir nier en aucune façon l'importance de l'environnement social des enfants, on arrive bien à enseigner les maths aussi à des enfants dont les parents maîtrisent à peine la règle de 3, alors pourquoi pas avec les matières artistiques ?
On peut les enseigner, bien sûr, et c'est ce qu'on fait. Le tout est de savoir ce qu'il en restera après l'école. La différence, à mon avis, c'est que certaines notions mathématiques seront utilisées par les futurs adultes dans leur vie quotidienne, tandis que les matières artistiques n'ont rien d'utilitaire et sont vite étouffées, sauf si on baigne dedans.
-- Denis Vanneste
C'est possible que ça ait changé. Je me base sur mon expérience
d'élève :-)
Ah ça, si je me base sur la mienne, c'est sûr que ça n'allait pas bien
loin non plus. ;-)
Cela dit, ma fille ainée est en grande section de maternelle, et
dans cette école je n'ai pas l'impression que les ateliers
artistiques soient très développés...
Je pourrai peut-être en parler l'an prochain, puisque j'aurai justement
des élèves de grande section...
Ca reste quand même très dépendant des initiatives locales et même
personnelles de chaque enseignant, non ? Quels sont les objectifs
éducatifs fixés par l'EN dans le domaine artistique ?
Et quand je dis tout, c'est vraiment tout... ;-) Ce qui concerne
l'éducation artistique commence à la page 127 du PDF pour le cycle 2,
et à la page 247 pour le cycle 3.
Ce qui touche l'éducation artistique est rassemblé sous le titre "La
sensibilité, l'imagination, la création" (page 133).
Quant aux initiatives personnelles... C'était vrai il y a dix ans, je
pense que ça l'est moins aujourd'hui. Dans mon école, tout comme dans
celle où j'exerçais auparavant, l'éducation artistique est une affaire
d'équipe, ce qui permet à chaque enseignant de mettre ses compétences
au service du projet collectif : musique, théâtre, arts visuels. À cela
peuvent s'ajouter les interventions d'artistes, comme ce sera le cas
l'an prochain en musique (les élèves de CM1/CM2 vont participer à la
création d'une oeuvre musicale), et peut-être l'année suivante en
théâtre et en photo.
Tu as malheureusement sans doute raison. Mais bon, sans vouloir
nier en aucune façon l'importance de l'environnement social des
enfants, on arrive bien à enseigner les maths aussi à des enfants
dont les parents maîtrisent à peine la règle de 3, alors pourquoi
pas avec les matières artistiques ?
On peut les enseigner, bien sûr, et c'est ce qu'on fait. Le tout est de
savoir ce qu'il en restera après l'école. La différence, à mon avis,
c'est que certaines notions mathématiques seront utilisées par les
futurs adultes dans leur vie quotidienne, tandis que les matières
artistiques n'ont rien d'utilitaire et sont vite étouffées, sauf si on
baigne dedans.
C'est possible que ça ait changé. Je me base sur mon expérience d'élève :-)
Ah ça, si je me base sur la mienne, c'est sûr que ça n'allait pas bien loin non plus. ;-)
Cela dit, ma fille ainée est en grande section de maternelle, et dans cette école je n'ai pas l'impression que les ateliers artistiques soient très développés...
Je pourrai peut-être en parler l'an prochain, puisque j'aurai justement des élèves de grande section...
Ca reste quand même très dépendant des initiatives locales et même personnelles de chaque enseignant, non ? Quels sont les objectifs éducatifs fixés par l'EN dans le domaine artistique ?
Et quand je dis tout, c'est vraiment tout... ;-) Ce qui concerne l'éducation artistique commence à la page 127 du PDF pour le cycle 2, et à la page 247 pour le cycle 3.
Ce qui touche l'éducation artistique est rassemblé sous le titre "La sensibilité, l'imagination, la création" (page 133).
Quant aux initiatives personnelles... C'était vrai il y a dix ans, je pense que ça l'est moins aujourd'hui. Dans mon école, tout comme dans celle où j'exerçais auparavant, l'éducation artistique est une affaire d'équipe, ce qui permet à chaque enseignant de mettre ses compétences au service du projet collectif : musique, théâtre, arts visuels. À cela peuvent s'ajouter les interventions d'artistes, comme ce sera le cas l'an prochain en musique (les élèves de CM1/CM2 vont participer à la création d'une oeuvre musicale), et peut-être l'année suivante en théâtre et en photo.
Tu as malheureusement sans doute raison. Mais bon, sans vouloir nier en aucune façon l'importance de l'environnement social des enfants, on arrive bien à enseigner les maths aussi à des enfants dont les parents maîtrisent à peine la règle de 3, alors pourquoi pas avec les matières artistiques ?
On peut les enseigner, bien sûr, et c'est ce qu'on fait. Le tout est de savoir ce qu'il en restera après l'école. La différence, à mon avis, c'est que certaines notions mathématiques seront utilisées par les futurs adultes dans leur vie quotidienne, tandis que les matières artistiques n'ont rien d'utilitaire et sont vite étouffées, sauf si on baigne dedans.
-- Denis Vanneste
SalaamBombay
On Fri, 09 Jul 2004 12:06:30 +0200, Jil S wrote:
SalaamBombay a couché sur son écran :
Oui parce qu'ils sont indicateur de bonne santé génétique. C'est une attraction reproductrice qui domine dans ce cas. Mais tu soulève effectivement un paradoxe. Nos règles en général, et même notre perception esthétique ont toujours été différente pour l'humain et le reste de la nature. Cela fait partie du système de référence de l'homme. Mais je ne sais pas pourquoi.
Pour des besoins génétiques, on sélectionne automatiquement l'individu le "mieux" fabriqué" donc celui qui a le moins de dissymétries de développement. Et encore, c'est plutot dans le sens homme => femme, l'inverse est moins vrai, les femmes cherchant plutôt qqun avec qui elles se sentent en confiance, et qui assure (intellect, fortune ou réussite perso au sens large etc..) un bon père pour l'objet de leur reproduction future, tandis que l'homme cherche un bon et beau support sain, une belle "porteuse", la nature a programmé tous les reproducteurs sexués ainsi..
Oui je sais c'est ce que je viens d'écrire.
Ca n'a donc rien à voir avec l'esthêtique, parce qu'en tant que photographe, vous aimez les visages abimés des vieux marins, des vieux paysans etc... qui dégagent une beauté forte, ça a juste à voir avec la reproduction (inconsciemment), rien à voir.
Et justement je ne sais pas pourquoi il paraisse si évident que cela n'ai rien à voir ;-)
On Fri, 09 Jul 2004 12:06:30 +0200, Jil S <fausse.adresse@invalid.fr>
wrote:
SalaamBombay a couché sur son écran :
Oui parce qu'ils sont indicateur de bonne santé génétique. C'est une
attraction reproductrice qui domine dans ce cas.
Mais tu soulève effectivement un paradoxe.
Nos règles en général, et même notre perception esthétique ont
toujours été différente pour l'humain et le reste de la nature. Cela
fait partie du système de référence de l'homme.
Mais je ne sais pas pourquoi.
Pour des besoins génétiques, on sélectionne automatiquement l'individu
le "mieux" fabriqué" donc celui qui a le moins de dissymétries de
développement. Et encore, c'est plutot dans le sens homme => femme,
l'inverse est moins vrai, les femmes cherchant plutôt qqun avec qui
elles se sentent en confiance, et qui assure (intellect, fortune ou
réussite perso au sens large etc..) un bon père pour l'objet de leur
reproduction future, tandis que l'homme cherche un bon et beau support
sain, une belle "porteuse", la nature a programmé tous les
reproducteurs sexués ainsi..
Oui je sais c'est ce que je viens d'écrire.
Ca n'a donc rien à voir avec l'esthêtique, parce qu'en tant que
photographe, vous aimez les visages abimés des vieux marins, des vieux
paysans etc... qui dégagent une beauté forte, ça a juste à voir avec la
reproduction (inconsciemment), rien à voir.
Et justement je ne sais pas pourquoi il paraisse si évident que cela
n'ai rien à voir ;-)
Oui parce qu'ils sont indicateur de bonne santé génétique. C'est une attraction reproductrice qui domine dans ce cas. Mais tu soulève effectivement un paradoxe. Nos règles en général, et même notre perception esthétique ont toujours été différente pour l'humain et le reste de la nature. Cela fait partie du système de référence de l'homme. Mais je ne sais pas pourquoi.
Pour des besoins génétiques, on sélectionne automatiquement l'individu le "mieux" fabriqué" donc celui qui a le moins de dissymétries de développement. Et encore, c'est plutot dans le sens homme => femme, l'inverse est moins vrai, les femmes cherchant plutôt qqun avec qui elles se sentent en confiance, et qui assure (intellect, fortune ou réussite perso au sens large etc..) un bon père pour l'objet de leur reproduction future, tandis que l'homme cherche un bon et beau support sain, une belle "porteuse", la nature a programmé tous les reproducteurs sexués ainsi..
Oui je sais c'est ce que je viens d'écrire.
Ca n'a donc rien à voir avec l'esthêtique, parce qu'en tant que photographe, vous aimez les visages abimés des vieux marins, des vieux paysans etc... qui dégagent une beauté forte, ça a juste à voir avec la reproduction (inconsciemment), rien à voir.
Et justement je ne sais pas pourquoi il paraisse si évident que cela n'ai rien à voir ;-)
SalaamBombay
On 09 Jul 2004 13:57:38 GMT, (pehache) wrote:
SalaamBombay wrote:
On ne peut pas tout reprocher à l'état ou aux institutions. Si les gens sont insensibles à des images "non-standards" c'est qu'ils ne s'y intéresse pas.
Oui, enfin, si le travail d'éducation n'a pas été fait à l'école ou plus généralement pendant l'enfance, c'est très difficile à rattraper plus tard. Pas impossible, il y a aussi effectivement une question de volonté, mais c'est quand même difficile.
Je n'y crois pas trop. D'une part ce sont des propos politique et ce genre de question me dépasse, et de l'autre on peut forcer qq'un a faire des maths mais pas à aimer l'art. Car l'art n'est pas objectivable par le langage. Il n'y a pas de "solution" comme en math. Tout juste l'élève saura qui est qui et avoir une connaissance historique ou livresque de l'art, de là à y être sensible... il y a un monde. :-)
J'avais lu qu'en Lituanie (ou Létonie, je ne sais plus bien), 90% de la population était capable de lire une partition musicale. Ils l'apprennent à l'école. Ca fait rêver, non ? En France aussi il y a de la musique à l'école, mais la proportion de gens capables de lire une partition ça doit plutôt être dans les 5%, non :-) ?
La lecture de la musique est un apprentissage purement cognitif, c'est plus simple à enseigner.
On 09 Jul 2004 13:57:38 GMT, pehache_bidon@hotmail.com (pehache)
wrote:
SalaamBombay wrote:
On ne peut pas tout reprocher à l'état ou aux institutions.
Si les gens sont insensibles à des images "non-standards" c'est qu'ils
ne s'y intéresse pas.
Oui, enfin, si le travail d'éducation n'a pas été fait à l'école ou plus
généralement pendant l'enfance, c'est très difficile à rattraper plus
tard. Pas impossible, il y a aussi effectivement une question de volonté,
mais c'est quand même difficile.
Je n'y crois pas trop. D'une part ce sont des propos politique et ce
genre de question me dépasse, et de l'autre on peut forcer qq'un a
faire des maths mais pas à aimer l'art.
Car l'art n'est pas objectivable par le langage. Il n'y a pas de
"solution" comme en math. Tout juste l'élève saura qui est qui et
avoir une connaissance historique ou livresque de l'art, de là à y
être sensible... il y a un monde. :-)
J'avais lu qu'en Lituanie (ou Létonie, je ne sais plus bien), 90% de la
population était capable de lire une partition musicale. Ils l'apprennent
à l'école. Ca fait rêver, non ? En France aussi il y a de la musique à
l'école, mais la proportion de gens capables de lire une partition ça doit
plutôt être dans les 5%, non :-) ?
La lecture de la musique est un apprentissage purement cognitif, c'est
plus simple à enseigner.
On ne peut pas tout reprocher à l'état ou aux institutions. Si les gens sont insensibles à des images "non-standards" c'est qu'ils ne s'y intéresse pas.
Oui, enfin, si le travail d'éducation n'a pas été fait à l'école ou plus généralement pendant l'enfance, c'est très difficile à rattraper plus tard. Pas impossible, il y a aussi effectivement une question de volonté, mais c'est quand même difficile.
Je n'y crois pas trop. D'une part ce sont des propos politique et ce genre de question me dépasse, et de l'autre on peut forcer qq'un a faire des maths mais pas à aimer l'art. Car l'art n'est pas objectivable par le langage. Il n'y a pas de "solution" comme en math. Tout juste l'élève saura qui est qui et avoir une connaissance historique ou livresque de l'art, de là à y être sensible... il y a un monde. :-)
J'avais lu qu'en Lituanie (ou Létonie, je ne sais plus bien), 90% de la population était capable de lire une partition musicale. Ils l'apprennent à l'école. Ca fait rêver, non ? En France aussi il y a de la musique à l'école, mais la proportion de gens capables de lire une partition ça doit plutôt être dans les 5%, non :-) ?
La lecture de la musique est un apprentissage purement cognitif, c'est plus simple à enseigner.