Bonjour,
Je viens ici pour savoir quelle distribution BSD installée sur mon PC
(carte-mère récente avec processeur "dual-core" 4GO de RAM, carte-son M-
Audio Delta44) que j'utiliserai en station de travail et surtout via la
carte-son pour le décodage de signaux radioamateurs numériques (Fldigi
par exemple). Je suis sous Linux depuis de nombreuses années et la
curiosité me pousse à aller vers d'autres pâturages (L'herbe y est
toujours plus verte, ;-) )
D'avance, je vous remercie de vos réponses. Bon week-end!
Jean-Luc/F5JFA :-)
Tsk, tsk, tsk. ssh -X, c'est azebinne. Il faut utiliser ssh -Y maintenant.
Je vais faire ssh -Z je serai en avance...
Si -Z s'avère plus fiable que -Y, pourquoi pas. Mais dans l'état actuel des choses, -Y est à préférer à -X pour le commun des mortels.
talon
patpro ~ patrick proniewski wrote:
Je ne sais pas, moi je persiste avec FreeBSD, et j'en suis content, dans un contexte "serveur". Je ne supporte pas d'avoir un truc ? compiler sur mes machines Mac OS X, mais je suis tr?s content de le faire sur mes serveurs FreeBSD. Deux utilisations tr?s diff?rentes.
Voilà si on se limite à des serveurs je tombe entièrement d'accord avec toi, il y a peu de ports installés, relativement simples,donc les tenir à jour avec un quelconque portupgrade ou portmaster ne pose pas de problème majeur. Le problème vient quand on a un desktop avec tous les monstres usuels et > 1000 ports installés. Dans ce cas, Debian, Ubuntu, etc. restent faciles à maintenir et upgrader, pas FreeBSD.
Mais pour cet usage, qui n'est pas du tout ma pratique, NetBSD et OpenBSD (selon qu'on souhaite ou pas un minimum de performance) ne sont ils pas (*) plus adaptés? Je me demande quel est exactement le domaine d'application de FreeBSD en fait.
(*) si l'on en croit JKB, NetBSD est une des merveilles du monde, pour le peu que j'ai essayé, c'était en tout cas, pour moi, mieux que OpenBSD, mais la question de la sécurité ne m'intéresse pas. Pour un serveur exposé sur le net, c'est quand même un facteur à considérer, d'autant plus que dans bien des cas ces bêtes sont utilisées à 1% de leurs possibilités, donc la performance c'est le dernier des soucis.
--
Michel TALON
patpro ~ patrick proniewski <patpro@boleskine.patpro.net> wrote:
Je ne sais pas, moi je persiste avec FreeBSD, et j'en suis content, dans
un contexte "serveur". Je ne supporte pas d'avoir un truc ? compiler sur
mes machines Mac OS X, mais je suis tr?s content de le faire sur mes
serveurs FreeBSD. Deux utilisations tr?s diff?rentes.
Voilà si on se limite à des serveurs je tombe entièrement d'accord avec
toi, il y a peu de ports installés, relativement simples,donc les tenir à
jour avec un quelconque portupgrade ou portmaster ne pose pas de
problème majeur. Le problème vient quand on a un desktop avec tous les
monstres usuels et > 1000 ports installés. Dans ce cas, Debian, Ubuntu,
etc. restent faciles à maintenir et upgrader, pas FreeBSD.
Mais pour cet usage, qui n'est pas du tout ma pratique, NetBSD et
OpenBSD (selon qu'on souhaite ou pas un minimum de performance) ne sont
ils pas (*) plus adaptés? Je me demande quel est exactement le domaine
d'application de FreeBSD en fait.
(*) si l'on en croit JKB, NetBSD est une des merveilles du monde, pour
le peu que j'ai essayé, c'était en tout cas, pour moi, mieux que OpenBSD,
mais la question de la sécurité ne m'intéresse pas. Pour un serveur
exposé sur le net, c'est quand même un facteur à considérer, d'autant
plus que dans bien des cas ces bêtes sont utilisées à 1% de leurs
possibilités, donc la performance c'est le dernier des soucis.
Je ne sais pas, moi je persiste avec FreeBSD, et j'en suis content, dans un contexte "serveur". Je ne supporte pas d'avoir un truc ? compiler sur mes machines Mac OS X, mais je suis tr?s content de le faire sur mes serveurs FreeBSD. Deux utilisations tr?s diff?rentes.
Voilà si on se limite à des serveurs je tombe entièrement d'accord avec toi, il y a peu de ports installés, relativement simples,donc les tenir à jour avec un quelconque portupgrade ou portmaster ne pose pas de problème majeur. Le problème vient quand on a un desktop avec tous les monstres usuels et > 1000 ports installés. Dans ce cas, Debian, Ubuntu, etc. restent faciles à maintenir et upgrader, pas FreeBSD.
Mais pour cet usage, qui n'est pas du tout ma pratique, NetBSD et OpenBSD (selon qu'on souhaite ou pas un minimum de performance) ne sont ils pas (*) plus adaptés? Je me demande quel est exactement le domaine d'application de FreeBSD en fait.
(*) si l'on en croit JKB, NetBSD est une des merveilles du monde, pour le peu que j'ai essayé, c'était en tout cas, pour moi, mieux que OpenBSD, mais la question de la sécurité ne m'intéresse pas. Pour un serveur exposé sur le net, c'est quand même un facteur à considérer, d'autant plus que dans bien des cas ces bêtes sont utilisées à 1% de leurs possibilités, donc la performance c'est le dernier des soucis.
--
Michel TALON
Paul Gaborit
À (at) Sun, 13 Feb 2011 19:57:33 +0000 (UTC), Miod Vallat écrivait (wrote):
Tsk, tsk, tsk. ssh -X, c'est azebinne. Il faut utiliser ssh -Y maintenant.
Je vais faire ssh -Z je serai en avance...
Si -Z s'avère plus fiable que -Y, pourquoi pas. Mais dans l'état actuel des choses, -Y est à préférer à -X pour le commun des mortels.
Choisir entre -Y et -X n'a rien à voir avec la fiabilité... mais plutôt avec la confiance qu'on accorde à la machine distante.
-- Paul Gaborit - <http://perso.mines-albi.fr/~gaborit/>
À (at) Sun, 13 Feb 2011 19:57:33 +0000 (UTC),
Miod Vallat <miod@online.fr> écrivait (wrote):
Tsk, tsk, tsk. ssh -X, c'est azebinne. Il faut utiliser ssh -Y
maintenant.
Je vais faire ssh -Z je serai en avance...
Si -Z s'avère plus fiable que -Y, pourquoi pas. Mais dans l'état actuel
des choses, -Y est à préférer à -X pour le commun des mortels.
Choisir entre -Y et -X n'a rien à voir avec la fiabilité... mais plutôt
avec la confiance qu'on accorde à la machine distante.
--
Paul Gaborit - <http://perso.mines-albi.fr/~gaborit/>
À (at) Sun, 13 Feb 2011 19:57:33 +0000 (UTC), Miod Vallat écrivait (wrote):
Tsk, tsk, tsk. ssh -X, c'est azebinne. Il faut utiliser ssh -Y maintenant.
Je vais faire ssh -Z je serai en avance...
Si -Z s'avère plus fiable que -Y, pourquoi pas. Mais dans l'état actuel des choses, -Y est à préférer à -X pour le commun des mortels.
Choisir entre -Y et -X n'a rien à voir avec la fiabilité... mais plutôt avec la confiance qu'on accorde à la machine distante.
-- Paul Gaborit - <http://perso.mines-albi.fr/~gaborit/>
JKB
Le Sun, 13 Feb 2011 22:13:47 +0000 (UTC), Michel Talon écrivait :
patpro ~ patrick proniewski wrote:
Je ne sais pas, moi je persiste avec FreeBSD, et j'en suis content, dans un contexte "serveur". Je ne supporte pas d'avoir un truc ? compiler sur mes machines Mac OS X, mais je suis tr?s content de le faire sur mes serveurs FreeBSD. Deux utilisations tr?s diff?rentes.
Voilà si on se limite à des serveurs je tombe entièrement d'accord avec toi, il y a peu de ports installés, relativement simples,donc les tenir à jour avec un quelconque portupgrade ou portmaster ne pose pas de problème majeur. Le problème vient quand on a un desktop avec tous les monstres usuels et > 1000 ports installés. Dans ce cas, Debian, Ubuntu, etc. restent faciles à maintenir et upgrader, pas FreeBSD.
Mais pour cet usage, qui n'est pas du tout ma pratique, NetBSD et OpenBSD (selon qu'on souhaite ou pas un minimum de performance) ne sont ils pas (*) plus adaptés? Je me demande quel est exactement le domaine d'application de FreeBSD en fait.
(*) si l'on en croit JKB, NetBSD est une des merveilles du monde, pour le peu que j'ai essayé, c'était en tout cas, pour moi, mieux que OpenBSD, mais la question de la sécurité ne m'intéresse pas. Pour un serveur exposé sur le net, c'est quand même un facteur à considérer, d'autant plus que dans bien des cas ces bêtes sont utilisées à 1% de leurs possibilités, donc la performance c'est le dernier des soucis.
Personnellement, je me contrefiche de la performance d'un serveur, je tiens à avoir un truc pas trop troué sur lequel je puis si nécessaire prendre un soft écrit pour Unix et le compiler sans contourner les problèmes spécifiques à OpenBSD (comme l'absence de sémaphores POSIX au moins jusqu'à récemment puisque je n'ai pas regardé depuis quelque temps et surtout l'absence de tout un pan de la sémantique POSIX). Lorsqu'on monte un serveur, il y a toujours un compromis à faire entre les trous potentiels et les fonctionnalités. A quoi sert un OS prétendûment non troué si on ne peut y faire tourner ce dont on a besoin ?
L'autre avantage de NetBSD, c'est qu'il tourne quasiment partout au contraire de Free ou d'Open.
JKB
-- Si votre demande me parvient sur carte perforée, je titiouaillerai très volontiers une réponse... => http://grincheux.de-charybde-en-scylla.fr
Le Sun, 13 Feb 2011 22:13:47 +0000 (UTC),
Michel Talon <talon@lpthe.jussieu.fr> écrivait :
patpro ~ patrick proniewski <patpro@boleskine.patpro.net> wrote:
Je ne sais pas, moi je persiste avec FreeBSD, et j'en suis content, dans
un contexte "serveur". Je ne supporte pas d'avoir un truc ? compiler sur
mes machines Mac OS X, mais je suis tr?s content de le faire sur mes
serveurs FreeBSD. Deux utilisations tr?s diff?rentes.
Voilà si on se limite à des serveurs je tombe entièrement d'accord avec
toi, il y a peu de ports installés, relativement simples,donc les tenir à
jour avec un quelconque portupgrade ou portmaster ne pose pas de
problème majeur. Le problème vient quand on a un desktop avec tous les
monstres usuels et > 1000 ports installés. Dans ce cas, Debian, Ubuntu,
etc. restent faciles à maintenir et upgrader, pas FreeBSD.
Mais pour cet usage, qui n'est pas du tout ma pratique, NetBSD et
OpenBSD (selon qu'on souhaite ou pas un minimum de performance) ne sont
ils pas (*) plus adaptés? Je me demande quel est exactement le domaine
d'application de FreeBSD en fait.
(*) si l'on en croit JKB, NetBSD est une des merveilles du monde, pour
le peu que j'ai essayé, c'était en tout cas, pour moi, mieux que OpenBSD,
mais la question de la sécurité ne m'intéresse pas. Pour un serveur
exposé sur le net, c'est quand même un facteur à considérer, d'autant
plus que dans bien des cas ces bêtes sont utilisées à 1% de leurs
possibilités, donc la performance c'est le dernier des soucis.
Personnellement, je me contrefiche de la performance d'un serveur,
je tiens à avoir un truc pas trop troué sur lequel je puis si
nécessaire prendre un soft écrit pour Unix et le compiler sans
contourner les problèmes spécifiques à OpenBSD (comme l'absence de
sémaphores POSIX au moins jusqu'à récemment puisque je n'ai pas
regardé depuis quelque temps et surtout l'absence de tout un pan de
la sémantique POSIX). Lorsqu'on monte un serveur, il y a toujours un
compromis à faire entre les trous potentiels et les fonctionnalités.
A quoi sert un OS prétendûment non troué si on ne peut y faire
tourner ce dont on a besoin ?
L'autre avantage de NetBSD, c'est qu'il tourne quasiment partout au
contraire de Free ou d'Open.
JKB
--
Si votre demande me parvient sur carte perforée, je titiouaillerai très
volontiers une réponse...
=> http://grincheux.de-charybde-en-scylla.fr
Le Sun, 13 Feb 2011 22:13:47 +0000 (UTC), Michel Talon écrivait :
patpro ~ patrick proniewski wrote:
Je ne sais pas, moi je persiste avec FreeBSD, et j'en suis content, dans un contexte "serveur". Je ne supporte pas d'avoir un truc ? compiler sur mes machines Mac OS X, mais je suis tr?s content de le faire sur mes serveurs FreeBSD. Deux utilisations tr?s diff?rentes.
Voilà si on se limite à des serveurs je tombe entièrement d'accord avec toi, il y a peu de ports installés, relativement simples,donc les tenir à jour avec un quelconque portupgrade ou portmaster ne pose pas de problème majeur. Le problème vient quand on a un desktop avec tous les monstres usuels et > 1000 ports installés. Dans ce cas, Debian, Ubuntu, etc. restent faciles à maintenir et upgrader, pas FreeBSD.
Mais pour cet usage, qui n'est pas du tout ma pratique, NetBSD et OpenBSD (selon qu'on souhaite ou pas un minimum de performance) ne sont ils pas (*) plus adaptés? Je me demande quel est exactement le domaine d'application de FreeBSD en fait.
(*) si l'on en croit JKB, NetBSD est une des merveilles du monde, pour le peu que j'ai essayé, c'était en tout cas, pour moi, mieux que OpenBSD, mais la question de la sécurité ne m'intéresse pas. Pour un serveur exposé sur le net, c'est quand même un facteur à considérer, d'autant plus que dans bien des cas ces bêtes sont utilisées à 1% de leurs possibilités, donc la performance c'est le dernier des soucis.
Personnellement, je me contrefiche de la performance d'un serveur, je tiens à avoir un truc pas trop troué sur lequel je puis si nécessaire prendre un soft écrit pour Unix et le compiler sans contourner les problèmes spécifiques à OpenBSD (comme l'absence de sémaphores POSIX au moins jusqu'à récemment puisque je n'ai pas regardé depuis quelque temps et surtout l'absence de tout un pan de la sémantique POSIX). Lorsqu'on monte un serveur, il y a toujours un compromis à faire entre les trous potentiels et les fonctionnalités. A quoi sert un OS prétendûment non troué si on ne peut y faire tourner ce dont on a besoin ?
L'autre avantage de NetBSD, c'est qu'il tourne quasiment partout au contraire de Free ou d'Open.
JKB
-- Si votre demande me parvient sur carte perforée, je titiouaillerai très volontiers une réponse... => http://grincheux.de-charybde-en-scylla.fr
Patrick Lamaizière
Michel Talon :
Voilà si on se limite à des serveurs je tombe entièrement d'accord avec toi, il y a peu de ports installés, relativement simples,donc les tenir à jour avec un quelconque portupgrade ou portmaster ne pose pas de problème majeur. Le problème vient quand on a un desktop avec tous les monstres usuels et > 1000 ports installés. Dans ce cas, Debian, Ubuntu, etc. restent faciles à maintenir et upgrader, pas FreeBSD.
Oui. Sur un serveur ça va (encore plus si on eu la bonne idée d'utiliser les jails).
Mais pour cet usage, qui n'est pas du tout ma pratique, NetBSD et OpenBSD (selon qu'on souhaite ou pas un minimum de performance) ne sont ils pas (*) plus adaptés? Je me demande quel est exactement le domaine d'application de FreeBSD en fait.
Serveurs, routeurs, base pour des appliances ?
(*) si l'on en croit JKB, NetBSD est une des merveilles du monde, pour le peu que j'ai essayé, c'était en tout cas, pour moi, mieux que OpenBSD, mais la question de la sécurité ne m'intéresse pas. Pour un serveur exposé sur le net, c'est quand même un facteur à considérer, d'autant plus que dans bien des cas ces bêtes sont utilisées à 1% de leurs possibilités, donc la performance c'est le dernier des soucis.
Bof, ama les perfs sont bien plus importantes que la sécurité. Et à quoi bon avoir un OS ultra-secure si c'est pour faire tourner php ?
Je dirais qu'Open est vraiment bien pour faire des routeurs/pare-feux avec PF / CARP. Il est plus avancé que FreeBSD à ce niveau.
Michel Talon :
Voilà si on se limite à des serveurs je tombe entièrement d'accord avec
toi, il y a peu de ports installés, relativement simples,donc les tenir à
jour avec un quelconque portupgrade ou portmaster ne pose pas de
problème majeur. Le problème vient quand on a un desktop avec tous les
monstres usuels et > 1000 ports installés. Dans ce cas, Debian, Ubuntu,
etc. restent faciles à maintenir et upgrader, pas FreeBSD.
Oui. Sur un serveur ça va (encore plus si on eu la bonne idée d'utiliser
les jails).
Mais pour cet usage, qui n'est pas du tout ma pratique, NetBSD et
OpenBSD (selon qu'on souhaite ou pas un minimum de performance) ne sont
ils pas (*) plus adaptés? Je me demande quel est exactement le domaine
d'application de FreeBSD en fait.
Serveurs, routeurs, base pour des appliances ?
(*) si l'on en croit JKB, NetBSD est une des merveilles du monde, pour
le peu que j'ai essayé, c'était en tout cas, pour moi, mieux que OpenBSD,
mais la question de la sécurité ne m'intéresse pas. Pour un serveur
exposé sur le net, c'est quand même un facteur à considérer, d'autant
plus que dans bien des cas ces bêtes sont utilisées à 1% de leurs
possibilités, donc la performance c'est le dernier des soucis.
Bof, ama les perfs sont bien plus importantes que la sécurité.
Et à quoi bon avoir un OS ultra-secure si c'est pour faire tourner
php ?
Je dirais qu'Open est vraiment bien pour faire des routeurs/pare-feux
avec PF / CARP. Il est plus avancé que FreeBSD à ce niveau.
Voilà si on se limite à des serveurs je tombe entièrement d'accord avec toi, il y a peu de ports installés, relativement simples,donc les tenir à jour avec un quelconque portupgrade ou portmaster ne pose pas de problème majeur. Le problème vient quand on a un desktop avec tous les monstres usuels et > 1000 ports installés. Dans ce cas, Debian, Ubuntu, etc. restent faciles à maintenir et upgrader, pas FreeBSD.
Oui. Sur un serveur ça va (encore plus si on eu la bonne idée d'utiliser les jails).
Mais pour cet usage, qui n'est pas du tout ma pratique, NetBSD et OpenBSD (selon qu'on souhaite ou pas un minimum de performance) ne sont ils pas (*) plus adaptés? Je me demande quel est exactement le domaine d'application de FreeBSD en fait.
Serveurs, routeurs, base pour des appliances ?
(*) si l'on en croit JKB, NetBSD est une des merveilles du monde, pour le peu que j'ai essayé, c'était en tout cas, pour moi, mieux que OpenBSD, mais la question de la sécurité ne m'intéresse pas. Pour un serveur exposé sur le net, c'est quand même un facteur à considérer, d'autant plus que dans bien des cas ces bêtes sont utilisées à 1% de leurs possibilités, donc la performance c'est le dernier des soucis.
Bof, ama les perfs sont bien plus importantes que la sécurité. Et à quoi bon avoir un OS ultra-secure si c'est pour faire tourner php ?
Je dirais qu'Open est vraiment bien pour faire des routeurs/pare-feux avec PF / CARP. Il est plus avancé que FreeBSD à ce niveau.
Antoine Leca
Michel Talon écrivit :
Marc Espie wrote:
Et ca fait quelques annees que les gens sous OpenBSD utilisent surtout des paquets binaires, avec des mise-a-jour qui marchent sans probleme, systeme de base comme ports...
C'est ce que je disais. Je défends l'opinion que seul un système de paquets binaires peut fonctionner de manière fiable, ainsi qu'il est attesté par OpenBSD ou Debian, tandis qu'un système basé sur la compilation des sources vire inéluctablement au bordel généralisé.
Je vais rajouter de l'eau à vos moulins. Minix [oui oui, le vieux machin de Tanenbaum] a voulu récemment changer de système de paquetage, avant c'était un truc genre Slackware, sans gestion de dépendance. Ils ont choisi pkgsrc, avec l'argument que cela permettait de gérer au niveau des sources, 10000 paquetages touça... Résultat dix mois plus tard, le système fonctionne... en binaire, et donc uniquement pour les paquetages qui ont été effectivement portés ; pour ce qui est des sources, quelques intrépides se lancent tous azimuts et souffrent, oh oui ils souffrent, en particulier de l'instabilité du système de base qui est encore en développement. Plus, cela demande un niveau de ressources qui n'est plus celui d'un « vieux PC abandonné ».
Je ne dis pas que pkgsrc c'est beurk, en fait cela me donne plutôt l'impression d'être mieux que ce qu'il y a ailleurs (avec peut-être un peu trop d'embompoint, renforcé par l'utilisation de git au lieu de CVS pour Dragonfly ou Minix) ; mais cela demande une infrastructure de support importante --et probablement aussi un réel leadership, anglicisme pour gestion un peu dictatoriale.
Antoine
Michel Talon écrivit :
Marc Espie wrote:
Et ca fait quelques annees que les gens sous OpenBSD utilisent surtout des
paquets binaires, avec des mise-a-jour qui marchent sans probleme, systeme
de base comme ports...
C'est ce que je disais. Je défends l'opinion que seul un système de
paquets binaires peut fonctionner de manière fiable, ainsi qu'il est
attesté par OpenBSD ou Debian, tandis qu'un système basé sur
la compilation des sources vire inéluctablement au bordel généralisé.
Je vais rajouter de l'eau à vos moulins. Minix [oui oui, le vieux machin
de Tanenbaum] a voulu récemment changer de système de paquetage, avant
c'était un truc genre Slackware, sans gestion de dépendance. Ils ont
choisi pkgsrc, avec l'argument que cela permettait de gérer au niveau
des sources, 10000 paquetages touça... Résultat dix mois plus tard, le
système fonctionne... en binaire, et donc uniquement pour les paquetages
qui ont été effectivement portés ; pour ce qui est des sources, quelques
intrépides se lancent tous azimuts et souffrent, oh oui ils souffrent,
en particulier de l'instabilité du système de base qui est encore en
développement. Plus, cela demande un niveau de ressources qui n'est plus
celui d'un « vieux PC abandonné ».
Je ne dis pas que pkgsrc c'est beurk, en fait cela me donne plutôt
l'impression d'être mieux que ce qu'il y a ailleurs (avec peut-être un
peu trop d'embompoint, renforcé par l'utilisation de git au lieu de CVS
pour Dragonfly ou Minix) ; mais cela demande une infrastructure de
support importante --et probablement aussi un réel leadership,
anglicisme pour gestion un peu dictatoriale.
Et ca fait quelques annees que les gens sous OpenBSD utilisent surtout des paquets binaires, avec des mise-a-jour qui marchent sans probleme, systeme de base comme ports...
C'est ce que je disais. Je défends l'opinion que seul un système de paquets binaires peut fonctionner de manière fiable, ainsi qu'il est attesté par OpenBSD ou Debian, tandis qu'un système basé sur la compilation des sources vire inéluctablement au bordel généralisé.
Je vais rajouter de l'eau à vos moulins. Minix [oui oui, le vieux machin de Tanenbaum] a voulu récemment changer de système de paquetage, avant c'était un truc genre Slackware, sans gestion de dépendance. Ils ont choisi pkgsrc, avec l'argument que cela permettait de gérer au niveau des sources, 10000 paquetages touça... Résultat dix mois plus tard, le système fonctionne... en binaire, et donc uniquement pour les paquetages qui ont été effectivement portés ; pour ce qui est des sources, quelques intrépides se lancent tous azimuts et souffrent, oh oui ils souffrent, en particulier de l'instabilité du système de base qui est encore en développement. Plus, cela demande un niveau de ressources qui n'est plus celui d'un « vieux PC abandonné ».
Je ne dis pas que pkgsrc c'est beurk, en fait cela me donne plutôt l'impression d'être mieux que ce qu'il y a ailleurs (avec peut-être un peu trop d'embompoint, renforcé par l'utilisation de git au lieu de CVS pour Dragonfly ou Minix) ; mais cela demande une infrastructure de support importante --et probablement aussi un réel leadership, anglicisme pour gestion un peu dictatoriale.