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Choral dans une église

59 réponses
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Noex
Bonjour,

A titre personnel, je viens d'enregistrer une choral se produisant
librement et gratuitement dans une église. Puis-je diffuser cette
oeuvre ?

10 réponses

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benoit.sansspam
Albert ARIBAUD wrote:

> Un théorême n'est pas une idée pure et dure puisqu'elle est
> transcrite dans un language « commun » afin d'être comprise et utilisée
> par autrui. Une mélodie n'est pas une idée dès lors qu'elle est écrite
> ou jouée : kif-kif.

Tu peux avoir cette opinion, mais celle des législateurs et des juges ne
te suit pas, et considère un théorème comme une idée pure précisément
parce qu'il est exprimé dans un langage normalisé, donc ne porte aucune
marque distinctive de son auteur.



On va dire que c'est moi qui ne suis pas la leur ;-)

Mais une partition est bien un language normalisé permettant de
paratger l'idée. Les blanches, noires, croches sont donc différentes des
lettres d'un alphabet, d'une dizaine de chiffres et quelques parenthèses
ou autre x.

>> > L'invention a une durée de vie de quelques années, comme
>> > l'interprétation d'un ½uvre.
>>
>> L'éinterprétation d'une oeuvre a la même durée de vie qu'une oeuvre en
>> soi : 70 ans après la mort de l'interprète.
>
> Je suis surpris que les chansons des années 40 soient libres de
> droit. Je doute que les intégrales d'Henri Salvador pendant les années
> de guerre soient « payantes ». Que les chansons de Piaf supportent des
> droits. Il y a tellement de CD disponibles pour cette époque que je suis
> sûr qu'aucun éditeur paye des droits.

C'est 70 années à compter de la mort de l'auteur, et non de la création
de l'oeuvre. Je te conseille sérieusement et sans intention méprisante
d'aller lire le CPI, la version Celog ayant l'avantage de comporter des
cas concrets illustrant les articles.



Je parlais de l'interprète.

> On calcule avec les moyennes nationales de deux enfants et on
> regarde le partage de l'héritage : 2 enfants, 4 petits-enfants, huit
> arrière petits-enfants. Pas mal.
>
> Maintenant on rajoute une couche en se disant qu'avec les modes
> & Co sont ½uvre passe un peu dans les oubliettes et ne soit resortie que
> lors d'émission du genre de Jean-Christophe Averty : à vos cassettes.
> Que se passe-t-il ? La Sacem encaissera des droits ? Oui. Les
> reversera-t-ele ? Non car le montant sera insuffisant.

Je ne sais pas si elle peut se permettre de ne pas verser de droits dus
(mais j'avoue que je ne connais pas le détail de son fonctionnement).



Elle ne verse qu'à partir d'un certain montant. Comme elle se
base sur des moyennes via les ventes et les programmes des radios, ceux
qui ne passent qu'une fois par an ne devraient toucher concrètement que
quelques centimes mais ils sont inexistants dans les stats donc... les
petits ruisseaux... La SACEM n'a pas la programmation de chaque radio,
télé, fête paroissiale, discothèque... elle travaille avec des
statistiques et non des données exhaustives. De ce fait, en-dessous d'un
certain niveau (de bruit;) c'est le silence.

Les frais nécessaires à l'envoi d'un chèque sont assez
conséquents et pour le coup si le motant est faible on ne paye pas.
C'est aussi valable pour les auteurs dont on ne connait pas les
descendants. La SACEM perçoit mais ne reverse pas et cela sert à son
fonctionnement.

> Qui bénéficiera des droits ? Les auteurs vivants du fait que les petits
> ruisseaux créés par les droits concernant des vieux trucs serviront à
> couvrir les frais de fonctionnement de la machine.

On sort du droit, là.



Absolument. Mais il faut que le droit aille de pair avec la
réalité. Et si le droit n'est pas appliqué, ou appliquable, pour des
raisons pratiques il vaut mieux changer la pratique ou la loi mais ne
pas laisser les deux cohabiter. Les femmes peuvent aujourd'hui porter le
pantalon mais il aura fallu du temps pour que le droit rejoigne la
réalité.

> Un jour ou l'autre les droits retomberont dans le public suite
> au décès de l'auteur et la création artistique sera plus forte qu'elle
> ne l'est aujourd'hui.

Là, on re-rentre un peu dans le droit, en faisant valoir qu'une
motivation fondamentale du droit d'auteur en France est de faire
bénéficier in fine le (domaine) public des oeuvres un temps protégées.



Cela fait plaisir d'entendre ces mots car ils se font rares. La
législation n'est pas présentée sous cet angle par quelque média que ce
soit. Au train où vont les choses les chaînes de télé devront reverser
des droits à Platini pour chaque retransmission d'un de ses buts ;)

--
Benoît

Avec des fumeurs c'est difficile de s'arrêter. Avec des branleurs,
là, par contre, c'est difficile de continuer.
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Albert ARIBAUD
Le Mon, 06 Apr 2009 18:44:28 +0200, Benoit a écrit :

Albert ARIBAUD wrote:

> Un théorême n'est pas une idée pure et dure puisqu'elle est
> transcrite dans un language « commun » afin d'être comprise et
> utilisée par autrui. Une mélodie n'est pas une idée dès lors qu'elle
> est écrite ou jouée : kif-kif.

Tu peux avoir cette opinion, mais celle des législateurs et des juges
ne te suit pas, et considère un théorème comme une idée pure
précisément parce qu'il est exprimé dans un langage normalisé, donc ne
porte aucune marque distinctive de son auteur.



On va dire que c'est moi qui ne suis pas la leur ;-)

Mais une partition est bien un language normalisé permettant de
paratger l'idée. Les blanches, noires, croches sont donc différentes des
lettres d'un alphabet, d'une dizaine de chiffres et quelques parenthèses
ou autre x.



Euh, non. Le corpus de signes d'une partition est ce langage normalisé.
Une partition donnée, disons une étude de Chopin, a la marque distinctive
de son auteur malgré la norme dont il s'est servi (à tel point que je me
rappelle avoir lu, il y a de nombreuses années, qu'il existait un
programme capable de reconnaître l'auteur d'une musique classique d'après
la partition ; sans doute reconnaissait-il les "gimmicks" propres à
chaque auteur).

> Je suis surpris que les chansons des années 40 soient libres de
> droit. Je doute que les intégrales d'Henri Salvador pendant les
> années de guerre soient « payantes ». Que les chansons de Piaf
> supportent des droits. Il y a tellement de CD disponibles pour cette
> époque que je suis sûr qu'aucun éditeur paye des droits.

C'est 70 années à compter de la mort de l'auteur, et non de la création
de l'oeuvre. Je te conseille sérieusement et sans intention méprisante
d'aller lire le CPI, la version Celog ayant l'avantage de comporter des
cas concrets illustrant les articles.



Je parlais de l'interprète.



Pareil, de mémoire : ça court à compter de sa mort.

(re: la Sacem)

Elle ne verse qu'à partir d'un certain montant. Comme elle se
base sur des moyennes via les ventes et les programmes des radios, ceux
qui ne passent qu'une fois par an ne devraient toucher concrètement que
quelques centimes mais ils sont inexistants dans les stats donc... les
petits ruisseaux... La SACEM n'a pas la programmation de chaque radio,
télé, fête paroissiale, discothèque... elle travaille avec des
statistiques et non des données exhaustives. De ce fait, en-dessous d'un
certain niveau (de bruit;) c'est le silence.



Possible en effet qu'elle ne repère pas certains ayant-droit dans ce cas.
En revanche :

Les frais nécessaires à l'envoi d'un chèque sont assez
conséquents et pour le coup si le motant est faible on ne paye pas.



Là, j'ai plus de doutes : si le montant a passé le mur des statistiques,
elle le doit, et le fait qu'un mode de paiement n'est pas rentable ne
change rien au fait que le montant est dû.

On sort du droit, là.



Absolument.



Alors sur ce point je me permettrai de ne pas poursuivre, du moins pas
sur fmd.

> Un jour ou l'autre les droits retomberont dans le public suite
> au décès de l'auteur et la création artistique sera plus forte
> qu'elle ne l'est aujourd'hui.

Là, on re-rentre un peu dans le droit, en faisant valoir qu'une
motivation fondamentale du droit d'auteur en France est de faire
bénéficier in fine le (domaine) public des oeuvres un temps protégées.



Cela fait plaisir d'entendre ces mots car ils se font rares. La
législation n'est pas présentée sous cet angle par quelque média que ce
soit. Au train où vont les choses les chaînes de télé devront reverser
des droits à Platini pour chaque retransmission d'un de ses buts ;)



:)

Amicalement,
--
Albert.
Avatar
benoit.sansspam
Albert ARIBAUD wrote:

Euh, non. Le corpus de signes d'une partition est ce langage normalisé.
Une partition donnée, disons une étude de Chopin, a la marque distinctive
de son auteur malgré la norme dont il s'est servi (à tel point que je me
rappelle avoir lu, il y a de nombreuses années, qu'il existait un
programme capable de reconnaître l'auteur d'une musique classique d'après
la partition ; sans doute reconnaissait-il les "gimmicks" propres à
chaque auteur).



Je suis persuadé qu'un prof de math d'école supérieure saurait
attribuer les différentes solutions à leur élève/auteur. Ce qui bon pour
un penalty ou une flutte ne peut l'être pour un calcul ?

>> > Je suis surpris que les chansons des années 40 soient libres de
>> > droit. Je doute que les intégrales d'Henri Salvador pendant les
>> > années de guerre soient « payantes ». Que les chansons de Piaf
>> > supportent des droits. Il y a tellement de CD disponibles pour cette
>> > époque que je suis sûr qu'aucun éditeur paye des droits.
>>
>> C'est 70 années à compter de la mort de l'auteur, et non de la création
>> de l'oeuvre. Je te conseille sérieusement et sans intention méprisante
>> d'aller lire le CPI, la version Celog ayant l'avantage de comporter des
>> cas concrets illustrant les articles.
>
> Je parlais de l'interprète.

Pareil, de mémoire : ça court à compter de sa mort.



Que nenni :

Art. L. 211-4. - La durée des droits patrimoniaux objet du présent titre
est de cinquante années à compter du 1er janvier de l'année civile
suivant celle :

1° De l'interprétation pour les artistes interprètes...
2° De la première fixation d'une séquence de son pour les producteurs de
phonogrammes...
3° De la première fixation d'une séquence d'images sonorisées...
4° De la première communication au public des programmes mentionnés à
l'article L. 216-1 pour des entreprises de communication audiovisuelle.
Nota : Ces dispositions n'ont pas pour effet de protéger une
interprétation, un phonogramme ou un vidéogramme dont la durée de
protection a expiré au 22 décembre 2002.

Les tubes de Johnny et Sylvie vont tomber dans le domaine
publique sous peu. Il y aura la SACEM à régler en envoyant le tirage et
le nom des morceaux, mais tout le monde pourra sortir un best-of à peu
de frais et sans l'accord d'iceux. Ce qui n'est pas le cas à date.

> Elle ne verse qu'à partir d'un certain montant. Comme elle se
> base sur des moyennes via les ventes et les programmes des radios, ceux
> qui ne passent qu'une fois par an ne devraient toucher concrètement que
> quelques centimes mais ils sont inexistants dans les stats donc... les
> petits ruisseaux... La SACEM n'a pas la programmation de chaque radio,
> télé, fête paroissiale, discothèque... elle travaille avec des
> statistiques et non des données exhaustives. De ce fait, en-dessous d'un
> certain niveau (de bruit;) c'est le silence.

Possible en effet qu'elle ne repère pas certains ayant-droit dans ce cas.
En revanche :

> Les frais nécessaires à l'envoi d'un chèque sont assez
> conséquents et pour le coup si le motant est faible on ne paye pas.

Là, j'ai plus de doutes : si le montant a passé le mur des statistiques,
elle le doit, et le fait qu'un mode de paiement n'est pas rentable ne
change rien au fait que le montant est dû.



De mémoire, je dis bien de mémoire, elle ne verse qu'à partir
d'un montant mais on doit pouvoir bénéficier d'un « compte ». De toute
façon ses principes sont simples : on vous invite chez nous ou vous
venez chez nous. On ne peut pas se payer les moyens de savoir exactement
combien de fois et pour combien de personnes votre ½uvre a été jouée. Il
en résulte qu'on fait des calculs qui lissent dans le temps et ce que
vous gagnerez peut-être au début vous ne le perderez pas à la fin,
d'autres en bénéficierons comme vous aujourd'hui.

La rumeur dit qu'un artiste ayant signé ne peut revenir en
arrière. Il lègue la gestion de ses droits ad vitaem à Saceam. (elle est
nulle celle-là:)

--
Benoît

Avec des fumeurs c'est difficile de s'arrêter. Avec des branleurs,
là, par contre, c'est difficile de continuer.
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Albert ARIBAUD
Le Mon, 06 Apr 2009 20:33:05 +0200, Benoit a écrit :

Albert ARIBAUD wrote:

Euh, non. Le corpus de signes d'une partition est ce langage normalisé.
Une partition donnée, disons une étude de Chopin, a la marque
distinctive de son auteur malgré la norme dont il s'est servi (à tel
point que je me rappelle avoir lu, il y a de nombreuses années, qu'il
existait un programme capable de reconnaître l'auteur d'une musique
classique d'après la partition ; sans doute reconnaissait-il les
"gimmicks" propres à chaque auteur).



Je suis persuadé qu'un prof de math d'école supérieure saurait
attribuer les différentes solutions à leur élève/auteur. Ce qui bon pour
un penalty ou une flutte ne peut l'être pour un calcul ?



C'est alors un écrit qui est attribué, et non l'idée qu'il expose.
L'auteur du devoir de maths a un droit sur la copie de ce devoir, mais
pas sur le théorème qu'il y utilise.

>> > Je suis surpris que les chansons des années 40 soient libres de
>> > droit. Je doute que les intégrales d'Henri Salvador pendant les
>> > années de guerre soient « payantes ». Que les chansons de Piaf
>> > supportent des droits. Il y a tellement de CD disponibles pour
>> > cette époque que je suis sûr qu'aucun éditeur paye des droits.
>>
>> C'est 70 années à compter de la mort de l'auteur, et non de la
>> création de l'oeuvre. Je te conseille sérieusement et sans intention
>> méprisante d'aller lire le CPI, la version Celog ayant l'avantage de
>> comporter des cas concrets illustrant les articles.
>
> Je parlais de l'interprète.

Pareil, de mémoire : ça court à compter de sa mort.



Que nenni :

Art. L. 211-4. - La durée des droits patrimoniaux objet du présent titre
est de cinquante années à compter du 1er janvier de l'année civile
suivant celle :

1° De l'interprétation pour les artistes interprètes... 2° De la
première fixation d'une séquence de son pour les producteurs de
phonogrammes...
3° De la première fixation d'une séquence d'images sonorisées... 4° De
la première communication au public des programmes mentionnés à
l'article L. 216-1 pour des entreprises de communication audiovisuelle.
Nota : Ces dispositions n'ont pas pour effet de protéger une
interprétation, un phonogramme ou un vidéogramme dont la durée de
protection a expiré au 22 décembre 2002.



Au temps pour moi, cinquante et non soixante-dix ans, mais bien à compter
de la mort de l'interprète.

Les tubes de Johnny et Sylvie vont tomber dans le domaine
publique sous peu. Il y aura la SACEM à régler en envoyant le tirage et
le nom des morceaux, mais tout le monde pourra sortir un best-of à peu
de frais et sans l'accord d'iceux. Ce qui n'est pas le cas à date.



Euh, non. Sauf si Johnny et Sylvie sont morts depuis cinquante ans, ce
qui n'est pas le cas en première observation, il n'est pas possible
d'éditer leurs interprétations sans leur accord ; et sauf si les
compositeurs sont morts depuis plus de soixante-dix ans, ce qui là aussi
mérite d'être vérifié, il n'est pas davantage possible de créer une
nouvelle interprétation.

La rumeur dit qu'un artiste ayant signé ne peut revenir en
arrière. Il lègue la gestion de ses droits ad vitaem à Saceam. (elle est
nulle celle-là:)



Les droits patrimoniaux sont cessibles, et la Sacem peut souhaiter
n'avoir d'adhérents que ceux qui abandonnent définitivement lesdits
droit. Ensuite, c'est à l'auteur de voir si ça l'intéresse.

Amicalement,
--
Albert.
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benoit.sansspam
Albert ARIBAUD wrote:

> Art. L. 211-4. - La durée des droits patrimoniaux objet du présent titre
> est de cinquante années à compter du 1er janvier de l'année civile
> suivant celle :
>
> 1° De l'interprétation pour les artistes interprètes... 2° De la
> première fixation d'une séquence de son pour les producteurs de
> phonogrammes...
> 3° De la première fixation d'une séquence d'images sonorisées... 4° De
> la première communication au public des programmes mentionnés à
> l'article L. 216-1 pour des entreprises de communication audiovisuelle.
> Nota : Ces dispositions n'ont pas pour effet de protéger une
> interprétation, un phonogramme ou un vidéogramme dont la durée de
> protection a expiré au 22 décembre 2002.

Au temps pour moi, cinquante et non soixante-dix ans, mais bien à compter
de la mort de l'interprète.



Non non.

« Cinquante années à compter du 1er janvier de l'année civile
suivant celle : De l'interprétation... »

Il s'agit bien de la date d'interprétation et non la date de
naissance, décès, marriage... du 1er violon.

--
Benoît

Avec des fumeurs c'est difficile de s'arrêter. Avec des branleurs,
là, par contre, c'est difficile de continuer.
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benoit.sansspam
Albert ARIBAUD wrote:

Les droits patrimoniaux sont cessibles, et la Sacem peut souhaiter
n'avoir d'adhérents que ceux qui abandonnent définitivement lesdits
droit. Ensuite, c'est à l'auteur de voir si ça l'intéresse.



Il est étonnant qu'on ne puisse pas rompre un contrat pour
quelque cause que ce soit. Je croyais le droit d'auteur inaliénable.

--
Benoît

Avec des fumeurs c'est difficile de s'arrêter. Avec des branleurs,
là, par contre, c'est difficile de continuer.
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Cl.Massé
"Benoit" a écrit dans le message de
news:1ixrpnd.11373juq8x48wN%

La rumeur dit qu'un artiste ayant signé ne peut revenir en
arrière. Il lègue la gestion de ses droits ad vitaem à Saceam. (elle est
nulle celle-là:)



C'est vrai, et aussi pour les oeuvres qu'il n'a pas encore écrites. SACEM
un jour, SACEM toujours. Même si un compositeur publie ses propres musiques
sur Internet, il doit payer la SACEM, et pas qu'un peu.

--
~~~~ clmasse chez libre Hexagone
Liberté, Egalité, Sale assisté.
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Cl.Massé
>> Ça n'a rien à voir avec cet article. Il ne s'applique pas à la majorité
des oeuvres musicales existantes, c'est tout.





"Marc-Antoine" a écrit dans le message de
news:49d9ed88$0$16985$

Vous les avez bien lu ces articles ? ils font références à quel type
d'½uvres alors ?



C'est toi qui aurait du le dire. Il s'applique en l'état uniquement aux
oeuvres qui ne sont pas dans le domaine public ou dont l'ayant droit n'a pas
fourni de spécifications supplémentaires. Mais je ne me répète pas là? Cet
article n'est d'aucune aide si on ne connait pas le statut de l'oeuvre.

Et je remarque que tu tentes encore une fois de faire croire le
contraire.





Je ne tente rien, je cite le Code de la propriété intellectuelle c'est
tout. A la question initiale "peut-on diffuser une oeuvre musicale
enregistrée", Il n'y a pas 36 solutions.



Si justement. Il y a la solution d'une oeuvre dans le domaine public avec
des arrangements et une interprétation en licence libre, d'une oeuvre en
Share Alike, d'une oeuvre commerciale avec un arrangement commercial et une
interprétation commerciale en représentation gratuite à des fins de
promotion, d'une oeuvre libre avec arrangement libre mais interprétation
Share Alike...

La question n'étant pas précise sur la datation de l'½uvre, il était donc
important de citer ces articles, qui, que vous le vouliez ou non
s'adressent bien (du moins en France) à toutes "oeuvres de l'esprit" , et
les réponses sont on ne peut plus claires :
Ou bien dans le cas de reproduction ou représentation ces oeuvres sont
soumise à autorisation(droit patrimonial) ou bien elles sont tombés dans
le domaine public, ce que vous, appelez "libre",



Non. Si tu ne veux pas donner l'impression de vouloir embrouiller tout le
monde, lis moi correctement. Le libre n'est pas le domaine public, c'est
une licence ou l'auteur accorde certains droits sous certaines conditions.
Il y a plus d'oeuvres libres sur Internet que d'oeuvre commerciales, comme
par exemple SACEM.

donc selon le dico "qui n'est pas soumis à un engagement, à une
*obligation* morale ou juridique",



Quelle édition? Le concept n'existe que depuis une dixaine d'année.

libre mais à condition de citer le nom de l'auteur.



L'auteur peut accorder le droit de ne pas le citer, même si c'est très rare.
De toutes façons, c'est quand même la moindre des choses, même pour une
oeuvre dans le domaine public, et seuls les goujats ne le font pas.

Sur Internet, il y a énormément de musiques légales, libres, gratuites et
légales:





Et alors ? cela aussi est encadré dans ce même code que vous voulez
ignoré.



Pas seulement, et sous cette forme ne répond pas à la question posée. On a
le droit de les télécharger gratuitement et de les diffuser sans demander
d'autorisation, nonobstant ce que raconte M. L'Article

Libre mais selon certaines conditions (Paternité, Partage des Conditions
Initiales à l'Identique)
A chaque réutilisation ou distribution, faire apparaître clairement au
public les conditions *contractuelles* de sa mise à disposition. Contrat
que ne doit diminuer ou ne restreindre le *droit moral* de l'auteur.



C'est ça. C'est l'auteur lui-même qui choisi de restreindre son droit
moral.

Le reste n'est qu'une "Masse-doine" indigeste....



Tu n'as pas cité le nom de l'auteur. Depuis le temps que j'entends cette
blague, ça m'étonnerais qu'elle soit de toi.

--
~~~~ clmasse chez libre Hexagone
Liberté, Egalité, Sale assisté.
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Albert ARIBAUD
Le Tue, 07 Apr 2009 00:03:23 +0200, Benoit a écrit :

Albert ARIBAUD wrote:

> Art. L. 211-4. - La durée des droits patrimoniaux objet du présent
> titre est de cinquante années à compter du 1er janvier de l'année
> civile suivant celle :
>
> 1° De l'interprétation pour les artistes interprètes... 2° De la
> première fixation d'une séquence de son pour les producteurs de
> phonogrammes...
> 3° De la première fixation d'une séquence d'images sonorisées... 4°
> De la première communication au public des programmes mentionnés à
> l'article L. 216-1 pour des entreprises de communication
> audiovisuelle. Nota : Ces dispositions n'ont pas pour effet de
> protéger une interprétation, un phonogramme ou un vidéogramme dont la
> durée de protection a expiré au 22 décembre 2002.

Au temps pour moi, cinquante et non soixante-dix ans, mais bien à
compter de la mort de l'interprète.



Non non.

« Cinquante années à compter du 1er janvier de l'année civile
suivant celle : De l'interprétation... »

Il s'agit bien de la date d'interprétation et non la date de
naissance, décès, marriage... du 1er violon.



Houla oui. Je tenais à la mort de l'interprète, apparemment. :)

Donc, les interprétations faites en 1960 de chansons dont l'auteur est
décédé depuis environ 70 ans seront bientôt dans le domaine public, en
effet.

Dont acte.

Amicalement,
--
Albert.
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Albert ARIBAUD
Le Tue, 07 Apr 2009 00:08:53 +0200, Benoit a écrit :

Albert ARIBAUD wrote:

Les droits patrimoniaux sont cessibles, et la Sacem peut souhaiter
n'avoir d'adhérents que ceux qui abandonnent définitivement lesdits
droit. Ensuite, c'est à l'auteur de voir si ça l'intéresse.



Il est étonnant qu'on ne puisse pas rompre un contrat pour
quelque cause que ce soit. Je croyais le droit d'auteur inaliénable.



Seulement le droit moral, et il y a des réserves d'indemnisation, pour
éviter qu'un auteur par l'exercice calculé de son droit de repentir de
fasse perdre tout son investissement à l'éditeur.

Ce qui ne veut pas dire que àa n'arrive pas, hein. Manset, notamment, a
fait mettre au pilon pas mal de ses oeuvres.

Amicalement,
--
Albert.
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