La mort de l'argentique devrait être plus rapide que prévu. En effet, l'existence
de bons boîtiers photos numériques entraîne désormais la fin de la pratique
argentique pour de très nombreux photographes. La disparition du film dans
le cinéma avec l'arrivée de cette prodigieuse caméra numérique qui s'appelle
Red one camera est programmée dans un avenir très proche. 10 000 salles de
cinéma aux USA s'équipent en numérique.
Il n'y aura bientôt pratiquement plus de surfaces argentiques disponibles.
La hausse du prix des substances chimiques entrant dans la composition des
films va aussi jouer un rôle non négligeable dans la fin programmée des
surfaces sensibles à effet quantiques de type argentique.
D'autre part l'arrivée de cette caméra 12 mégapixels va tuer la poule aux
oufs d'or pour les preneurs de photos lors des compétitions sportives par
exemple. Une caméra qui filme à 12 mégapixels 30 images seconde va entraîner
la disparition d'un boîtier qui prend une image de 12 mégapixels à 10 images
seconde de temps en temps (durée limitée à 100 vues aujourd'hui). Les
problèmes de droits de retransmission vont aussi jouer un rôle important :
autant tout confier (tournage TV, photo) à une seule société comme TF1. Le
photographe même équipé en numérique risque de disparaître de Roland-Garros
au profit du caméraman de TF1. Comme quoi droits de retransmission,
plurimédias, internet, arrivée de la Red One camera vont amener un
changement radical dans la prise de vue photographique et la disparition du
photographe avec ses droits d'auteur au profit d'un caméraman simple salarié
d'un grand groupe de télévision.
Peter Jackson vient de réaliser un court métrage baptisé Crossing the Line
portant sur la première guerre mondiale. Rien a priori d'extraodinaire si ce
n'est que le réalisateur néo-zélandais a exploité une tout nouvelle caméra
HD, la Red One Camera, qui se promet d'être révolutionnaire.
L'appareil est doté en effet d'un capteur de 12 megapixels, le Mysterium
CMOS d'une valeur de 25 000$, et dispose d'une résolution de 4520x2540,
c'est à dire ce que l'on peut aisément nommer comme de l'Ultra Haute
Définition.
Peter Jackson n'aurait d'ailleurs passé que deux jours pour filmer son court
métrage, une annonce qui a stupéfié notamment Steven Spielberg ayant déclaré
à ce propos : "Did Peter really shoot this in two days ?".
La Red One a été conçue par Jim Jannard et devrait être commercialisée dans
les prochains mois. Les déclarations de plusieurs réalisateurs tendent à
affirmer qu'il s'agit là d'un modèle qui devrait déjà révolutionner les
productions cinématographiques, et engendrer un nouveau coup dur pour les
amateurs de 35mm. Outre le gain en flexibilité, la caméra permettrait de
produire une qualité d'image bien supérieure à de la pellicule, comparaisons
à l'appuie.
Dans tous les cas, le court métrage de Peter Jackson a réellement
impressionné Hollywood.
Un premier trailer est d'ailleurs d'ores déjà disponible sur le net en 1k :
de quoi déjà bénéficier d'un avant goût de ce premier métrage de qualité.
Notons que d'autres extraits filmés à l'aide de la Red One sont disponibles
sur la toile à l'adresse suivante http://www.red.com/gallery :
quand une expérience perso ne colle pas à la théorie, on revoit d'abord son expérience, pas la théorie...
T'es un vrai scientifique dis-moi, ça fait peur !
Le scientifique, quand son expérience ne colle pas avec la théorie généralement admise, se pose énormément de questions... biais de mesure, effet secondaire mal maîtrisé, exception qui confirme la règle, etc... Et avant de publier le papier qui pourrait lui assurer un Nobel, et en tout cas l'admiration de ses pairs, (et de sa paire, car il faut en avoir, pour aller à contre-courant) il bétonne un max, fait refaire l'expérience par d'autres, et ainsi de suite...
En d'autres termes, il ne se pointe pas dans un congrès rassemblant la fine fleur de la recherche mondiale en disant tout haut, "bande de blaireaux, vous avez de la merde dans le yeux, et votre théorie c'est un truc de bolos". Au contraire, il fait le Garcimore, publie un papier intitulé "Mesures surprenantes sur l'effet Legras-Decussy à très basse température", ou, après avoir montré qu'en mesurant de trois façons différentes on obtient toujours le même résultat qui ne cadre pas avec la théorie, envisage timidement de revoir cette dernière, et s'il est vraiment très fort, sort de sa manche une nouvelle théorie qui explique tout, y compris les mesure effectuées sur l'effet Legras-Decussy à haute et basse température.
-- Bertrand
Dark_T wrote:
Stephane Legras-Decussy wrote:
quand une expérience perso ne colle pas à la théorie,
on revoit d'abord son expérience, pas la théorie...
T'es un vrai scientifique dis-moi, ça fait peur !
Le scientifique, quand son expérience ne colle pas avec la théorie
généralement admise, se pose énormément de questions... biais de mesure,
effet secondaire mal maîtrisé, exception qui confirme la règle, etc...
Et avant de publier le papier qui pourrait lui assurer un Nobel, et en
tout cas l'admiration de ses pairs, (et de sa paire, car il faut en
avoir, pour aller à contre-courant) il bétonne un max, fait refaire
l'expérience par d'autres, et ainsi de suite...
En d'autres termes, il ne se pointe pas dans un congrès rassemblant la
fine fleur de la recherche mondiale en disant tout haut, "bande de
blaireaux, vous avez de la merde dans le yeux, et votre théorie c'est un
truc de bolos". Au contraire, il fait le Garcimore, publie un papier
intitulé "Mesures surprenantes sur l'effet Legras-Decussy à très basse
température", ou, après avoir montré qu'en mesurant de trois façons
différentes on obtient toujours le même résultat qui ne cadre pas avec
la théorie, envisage timidement de revoir cette dernière, et s'il est
vraiment très fort, sort de sa manche une nouvelle théorie qui explique
tout, y compris les mesure effectuées sur l'effet Legras-Decussy à haute
et basse température.
quand une expérience perso ne colle pas à la théorie, on revoit d'abord son expérience, pas la théorie...
T'es un vrai scientifique dis-moi, ça fait peur !
Le scientifique, quand son expérience ne colle pas avec la théorie généralement admise, se pose énormément de questions... biais de mesure, effet secondaire mal maîtrisé, exception qui confirme la règle, etc... Et avant de publier le papier qui pourrait lui assurer un Nobel, et en tout cas l'admiration de ses pairs, (et de sa paire, car il faut en avoir, pour aller à contre-courant) il bétonne un max, fait refaire l'expérience par d'autres, et ainsi de suite...
En d'autres termes, il ne se pointe pas dans un congrès rassemblant la fine fleur de la recherche mondiale en disant tout haut, "bande de blaireaux, vous avez de la merde dans le yeux, et votre théorie c'est un truc de bolos". Au contraire, il fait le Garcimore, publie un papier intitulé "Mesures surprenantes sur l'effet Legras-Decussy à très basse température", ou, après avoir montré qu'en mesurant de trois façons différentes on obtient toujours le même résultat qui ne cadre pas avec la théorie, envisage timidement de revoir cette dernière, et s'il est vraiment très fort, sort de sa manche une nouvelle théorie qui explique tout, y compris les mesure effectuées sur l'effet Legras-Decussy à haute et basse température.
-- Bertrand
olivier.greoli
> XDC:http://www.digital-cinema.org/
Le site de XDC est http://www.xdcinema.com et non http://www.digital-cinema .org
Bien à vous Olivier Greoli
> XDC:http://www.digital-cinema.org/
Le site de XDC est http://www.xdcinema.com et non http://www.digital-cinema .org
Le site de XDC est http://www.xdcinema.com et non http://www.digital-cinema .org
Bien à vous Olivier Greoli
Max
"Ofnuts" a écrit dans le message de news:485e7faf$0$5022$
Dark_T wrote: > Stephane Legras-Decussy wrote: > >> quand une expérience perso ne colle pas à la théorie, >> on revoit d'abord son expérience, pas la théorie... > > T'es un vrai scientifique dis-moi, ça fait peur !
Le scientifique, quand son expérience ne colle pas avec la théorie généralement admise, se pose énormément de questions... biais de mesure, effet secondaire mal maîtrisé, exception qui confirme la règle, etc... Et avant de publier le papier qui pourrait lui assurer un Nobel, et en tout cas l'admiration de ses pairs, (et de sa paire, car il faut en avoir, pour aller à contre-courant) il bétonne un max, fait refaire l'expérience par d'autres, et ainsi de suite...
En d'autres termes, il ne se pointe pas dans un congrès rassemblant la fine fleur de la recherche mondiale en disant tout haut, "bande de blaireaux, vous avez de la merde dans le yeux, et votre théorie c'est un truc de bolos". Au contraire, il fait le Garcimore, publie un papier intitulé "Mesures surprenantes sur l'effet Legras-Decussy à très basse température", ou, après avoir montré qu'en mesurant de trois façons différentes on obtient toujours le même résultat qui ne cadre pas avec la théorie, envisage timidement de revoir cette dernière, et s'il est vraiment très fort, sort de sa manche une nouvelle théorie qui explique tout, y compris les mesure effectuées sur l'effet Legras-Decussy à haute et basse température.
Nous sommes bien d'accord sur le sens d'une démarche qui se veut crédible. Et elle n'est pas à attribuer uniquement au scientifique, le technicien y est aussi soumis !!! Max. -- Ne pas oublier de jeter l'as pour correspondre
"Ofnuts" <o.f.n.u.t.s@la.poste.net> a écrit dans le message de
news:485e7faf$0$5022$426a74cc@news.free.fr...
Dark_T wrote:
> Stephane Legras-Decussy wrote:
>
>> quand une expérience perso ne colle pas à la théorie,
>> on revoit d'abord son expérience, pas la théorie...
>
> T'es un vrai scientifique dis-moi, ça fait peur !
Le scientifique, quand son expérience ne colle pas avec la théorie
généralement admise, se pose énormément de questions... biais de
mesure,
effet secondaire mal maîtrisé, exception qui confirme la règle,
etc...
Et avant de publier le papier qui pourrait lui assurer un Nobel, et en
tout cas l'admiration de ses pairs, (et de sa paire, car il faut en
avoir, pour aller à contre-courant) il bétonne un max, fait refaire
l'expérience par d'autres, et ainsi de suite...
En d'autres termes, il ne se pointe pas dans un congrès rassemblant la
fine fleur de la recherche mondiale en disant tout haut, "bande de
blaireaux, vous avez de la merde dans le yeux, et votre théorie c'est
un
truc de bolos". Au contraire, il fait le Garcimore, publie un papier
intitulé "Mesures surprenantes sur l'effet Legras-Decussy à très basse
température", ou, après avoir montré qu'en mesurant de trois façons
différentes on obtient toujours le même résultat qui ne cadre pas avec
la théorie, envisage timidement de revoir cette dernière, et s'il est
vraiment très fort, sort de sa manche une nouvelle théorie qui
explique
tout, y compris les mesure effectuées sur l'effet Legras-Decussy à
haute
et basse température.
Nous sommes bien d'accord sur le sens d'une démarche qui se veut
crédible. Et elle n'est pas à attribuer uniquement au scientifique, le
technicien y est aussi soumis !!!
Max.
--
Ne pas oublier de jeter l'as pour correspondre
"Ofnuts" a écrit dans le message de news:485e7faf$0$5022$
Dark_T wrote: > Stephane Legras-Decussy wrote: > >> quand une expérience perso ne colle pas à la théorie, >> on revoit d'abord son expérience, pas la théorie... > > T'es un vrai scientifique dis-moi, ça fait peur !
Le scientifique, quand son expérience ne colle pas avec la théorie généralement admise, se pose énormément de questions... biais de mesure, effet secondaire mal maîtrisé, exception qui confirme la règle, etc... Et avant de publier le papier qui pourrait lui assurer un Nobel, et en tout cas l'admiration de ses pairs, (et de sa paire, car il faut en avoir, pour aller à contre-courant) il bétonne un max, fait refaire l'expérience par d'autres, et ainsi de suite...
En d'autres termes, il ne se pointe pas dans un congrès rassemblant la fine fleur de la recherche mondiale en disant tout haut, "bande de blaireaux, vous avez de la merde dans le yeux, et votre théorie c'est un truc de bolos". Au contraire, il fait le Garcimore, publie un papier intitulé "Mesures surprenantes sur l'effet Legras-Decussy à très basse température", ou, après avoir montré qu'en mesurant de trois façons différentes on obtient toujours le même résultat qui ne cadre pas avec la théorie, envisage timidement de revoir cette dernière, et s'il est vraiment très fort, sort de sa manche une nouvelle théorie qui explique tout, y compris les mesure effectuées sur l'effet Legras-Decussy à haute et basse température.
Nous sommes bien d'accord sur le sens d'une démarche qui se veut crédible. Et elle n'est pas à attribuer uniquement au scientifique, le technicien y est aussi soumis !!! Max. -- Ne pas oublier de jeter l'as pour correspondre
*core*administrator
On Sun, 22 Jun 2008 16:19:41 +0200, "Max" wrote:
Steven Spielberg on digital or not digital: "The film is being released digitally on a lot of screens, about 300. Making a film digitally and releasing a film in the same digital process gives a beautiful image. It creates an extraordinarily clean, sharp image, but making a film on celluloid - as I'd like to do with all of my pictures then transferring, releasing it, and projecting it digitally is a very inferior image. So the decision to go out to a vast number of motion picture theatres was a simple decision for me to make. "
Oui, c'est bien cela : Il met en cause la qualité obtenu lors du transfert d'un film argentique en numérique alors qu'il estime que la projection d'un film, tourné en numérique et projeté selon le même procédé, donne une image magnifique, claire et nette. Et toujours en 2K, 2048 x 1080, puisque c'est le seul jusqu'alors exploité.
Ce qui n'est pas le cas de 98 pourcents des films tournés dans le monde qui sont toujours faits en argentique.
Et qui, pour la plupart, continueront a être exploités en argentique pendant de longues années. Car je doute que les fabriquants de projecteurs numériques soient d'accord de réduire drastiquement le prix de leurs installations pour équiper les dizaines de milliers de salles de cinéma qui tournent toujours avec des Simplex, Bauer, Philips DP35 ou DP70, Cinemecannica V4, V5 ou V8 ayant plus de 40 ans mais qui fonctionnent toujours comme des horloges Suisse s'ils sont correctement entretenus.
Mais il est vrai que de nos jours ou le métier de projectionniste professionnel est de plus en plus remplacé par des étudiants "part-time" presse-boutons, on peut douter du suivi que ces machines doivent encore recevoir.
On Sun, 22 Jun 2008 16:19:41 +0200, "Max" <asmax_esperon@hotmail.com>
wrote:
Steven Spielberg on digital or not digital:
"The film is being released digitally on a lot of screens, about 300.
Making a film digitally and releasing a film in the same digital
process gives a beautiful image. It creates an extraordinarily clean,
sharp image, but making a film on celluloid - as I'd like to do with
all of my pictures then transferring, releasing it, and projecting it
digitally is a very inferior image. So the decision to go out to a
vast number of motion picture theatres was a simple decision for me to
make. "
Oui, c'est bien cela : Il met en cause la qualité obtenu lors du
transfert d'un film argentique en numérique alors qu'il estime que la
projection d'un film, tourné en numérique et projeté selon le même
procédé, donne une image magnifique, claire et nette. Et toujours en
2K, 2048 x 1080, puisque c'est le seul jusqu'alors exploité.
Ce qui n'est pas le cas de 98 pourcents des films tournés dans
le monde qui sont toujours faits en argentique.
Et qui, pour la plupart, continueront a être exploités en
argentique pendant de longues années. Car je doute que
les fabriquants de projecteurs numériques soient d'accord
de réduire drastiquement le prix de leurs installations pour
équiper les dizaines de milliers de salles de cinéma qui
tournent toujours avec des Simplex, Bauer, Philips DP35
ou DP70, Cinemecannica V4, V5 ou V8 ayant plus de
40 ans mais qui fonctionnent toujours comme des horloges
Suisse s'ils sont correctement entretenus.
Mais il est vrai que de nos jours ou le métier de
projectionniste professionnel est de plus en plus remplacé
par des étudiants "part-time" presse-boutons, on peut douter
du suivi que ces machines doivent encore recevoir.
Steven Spielberg on digital or not digital: "The film is being released digitally on a lot of screens, about 300. Making a film digitally and releasing a film in the same digital process gives a beautiful image. It creates an extraordinarily clean, sharp image, but making a film on celluloid - as I'd like to do with all of my pictures then transferring, releasing it, and projecting it digitally is a very inferior image. So the decision to go out to a vast number of motion picture theatres was a simple decision for me to make. "
Oui, c'est bien cela : Il met en cause la qualité obtenu lors du transfert d'un film argentique en numérique alors qu'il estime que la projection d'un film, tourné en numérique et projeté selon le même procédé, donne une image magnifique, claire et nette. Et toujours en 2K, 2048 x 1080, puisque c'est le seul jusqu'alors exploité.
Ce qui n'est pas le cas de 98 pourcents des films tournés dans le monde qui sont toujours faits en argentique.
Et qui, pour la plupart, continueront a être exploités en argentique pendant de longues années. Car je doute que les fabriquants de projecteurs numériques soient d'accord de réduire drastiquement le prix de leurs installations pour équiper les dizaines de milliers de salles de cinéma qui tournent toujours avec des Simplex, Bauer, Philips DP35 ou DP70, Cinemecannica V4, V5 ou V8 ayant plus de 40 ans mais qui fonctionnent toujours comme des horloges Suisse s'ils sont correctement entretenus.
Mais il est vrai que de nos jours ou le métier de projectionniste professionnel est de plus en plus remplacé par des étudiants "part-time" presse-boutons, on peut douter du suivi que ces machines doivent encore recevoir.
Max
"Richard" <*core* a écrit dans le message de news:
Ce qui n'est pas le cas de 98 pourcents des films tournés dans le monde qui sont toujours faits en argentique.
Oui, et pour des raisons de compatibilité avec l'ensemble du monde. Mais le numérique dans le monde occidental va se développer rapidement dès que des protocoles de financement seront au point.
Et qui, pour la plupart, continueront a être exploités en argentique pendant de longues années. Car je doute que les fabriquants de projecteurs numériques soient d'accord de réduire drastiquement le prix de leurs installations pour équiper les dizaines de milliers de salles de cinéma qui tournent toujours avec des Simplex, Bauer, Philips DP35 ou DP70, Cinemecannica V4, V5 ou V8 ayant plus de 40 ans mais qui fonctionnent toujours comme des horloges Suisse s'ils sont correctement entretenus.
À la louche, j'ai bien dû installer 4 ou 500 cabines durant mes 40 ans d'activité !
Mais il est vrai que de nos jours ou le métier de projectionniste professionnel est de plus en plus remplacé par des étudiants "part-time" presse-boutons, on peut douter du suivi que ces machines doivent encore recevoir.
J'ai été CET (conseiller de l'enseignement technique) et président du jury du CAP d'opérateurs projectionniste de 1970 à 2002... J'ai pu suivre la triste évolution, à commencer par la navrante modification du programme et du déroulement de l'examen en 1991/92 (?). Max. -- Ne pas oublier de jeter l'as pour correspondre
"Richard" <*core*administrator@nsa.org> a écrit dans le message de
news:4860bc48.1394943@news.stben.net...
Ce qui n'est pas le cas de 98 pourcents des films tournés dans
le monde qui sont toujours faits en argentique.
Oui, et pour des raisons de compatibilité avec l'ensemble du monde. Mais
le numérique dans le monde occidental va se développer rapidement dès
que des protocoles de financement seront au point.
Et qui, pour la plupart, continueront a être exploités en
argentique pendant de longues années. Car je doute que
les fabriquants de projecteurs numériques soient d'accord
de réduire drastiquement le prix de leurs installations pour
équiper les dizaines de milliers de salles de cinéma qui
tournent toujours avec des Simplex, Bauer, Philips DP35
ou DP70, Cinemecannica V4, V5 ou V8 ayant plus de
40 ans mais qui fonctionnent toujours comme des horloges
Suisse s'ils sont correctement entretenus.
À la louche, j'ai bien dû installer 4 ou 500 cabines durant mes 40 ans
d'activité !
Mais il est vrai que de nos jours ou le métier de
projectionniste professionnel est de plus en plus remplacé
par des étudiants "part-time" presse-boutons, on peut douter
du suivi que ces machines doivent encore recevoir.
J'ai été CET (conseiller de l'enseignement technique) et président du
jury du CAP d'opérateurs projectionniste de 1970 à 2002... J'ai pu
suivre la triste évolution, à commencer par la navrante modification du
programme et du déroulement de l'examen en 1991/92 (?).
Max.
--
Ne pas oublier de jeter l'as pour correspondre
"Richard" <*core* a écrit dans le message de news:
Ce qui n'est pas le cas de 98 pourcents des films tournés dans le monde qui sont toujours faits en argentique.
Oui, et pour des raisons de compatibilité avec l'ensemble du monde. Mais le numérique dans le monde occidental va se développer rapidement dès que des protocoles de financement seront au point.
Et qui, pour la plupart, continueront a être exploités en argentique pendant de longues années. Car je doute que les fabriquants de projecteurs numériques soient d'accord de réduire drastiquement le prix de leurs installations pour équiper les dizaines de milliers de salles de cinéma qui tournent toujours avec des Simplex, Bauer, Philips DP35 ou DP70, Cinemecannica V4, V5 ou V8 ayant plus de 40 ans mais qui fonctionnent toujours comme des horloges Suisse s'ils sont correctement entretenus.
À la louche, j'ai bien dû installer 4 ou 500 cabines durant mes 40 ans d'activité !
Mais il est vrai que de nos jours ou le métier de projectionniste professionnel est de plus en plus remplacé par des étudiants "part-time" presse-boutons, on peut douter du suivi que ces machines doivent encore recevoir.
J'ai été CET (conseiller de l'enseignement technique) et président du jury du CAP d'opérateurs projectionniste de 1970 à 2002... J'ai pu suivre la triste évolution, à commencer par la navrante modification du programme et du déroulement de l'examen en 1991/92 (?). Max. -- Ne pas oublier de jeter l'as pour correspondre
François Jouve
Richard wrote:
Ce qui n'est pas le cas de 98 pourcents des films tournés dans le monde qui sont toujours faits en argentique.
Et qui, pour la plupart, continueront a être exploités en argentique pendant de longues années. Car je doute que les fabriquants de projecteurs numériques soient d'accord de réduire drastiquement le prix de leurs installations pour équiper les dizaines de milliers de salles de cinéma qui tournent toujours avec des Simplex, Bauer, Philips DP35 ou DP70, Cinemecannica V4, V5 ou V8 ayant plus de 40 ans mais qui fonctionnent toujours comme des horloges Suisse s'ils sont correctement entretenus.
Mais il est vrai que de nos jours ou le métier de projectionniste professionnel est de plus en plus remplacé par des étudiants "part-time" presse-boutons, on peut douter du suivi que ces machines doivent encore recevoir.
C'est bien péremptoire. Si on met en regard les économies faites sur le prix des copies, leur distribution et les coûts de main d'oeuvre de projectionniste, le prix du projecteur devient faible. Je prend le pari que d'ici 5 ans la quasi totalité des salles qui subsisteront seront équipées en numérique.
De toute façon il est fort probable que toute l'industrie qui tourne autour des surfaces sensibles (film, chimie, labo) aura presque disparu à cette époque. 5 ans, c'est en gros le temps qu'il a fallu à la photo amateur et professionnelle pour passer entièrement au numérique.
-- F.J.
Richard wrote:
Ce qui n'est pas le cas de 98 pourcents des films tournés dans
le monde qui sont toujours faits en argentique.
Et qui, pour la plupart, continueront a être exploités en
argentique pendant de longues années. Car je doute que
les fabriquants de projecteurs numériques soient d'accord
de réduire drastiquement le prix de leurs installations pour
équiper les dizaines de milliers de salles de cinéma qui
tournent toujours avec des Simplex, Bauer, Philips DP35
ou DP70, Cinemecannica V4, V5 ou V8 ayant plus de
40 ans mais qui fonctionnent toujours comme des horloges
Suisse s'ils sont correctement entretenus.
Mais il est vrai que de nos jours ou le métier de
projectionniste professionnel est de plus en plus remplacé
par des étudiants "part-time" presse-boutons, on peut douter
du suivi que ces machines doivent encore recevoir.
C'est bien péremptoire.
Si on met en regard les économies faites sur le prix des
copies, leur distribution et les coûts de main d'oeuvre de
projectionniste, le prix du projecteur devient faible.
Je prend le pari que d'ici 5 ans la quasi totalité des
salles qui subsisteront seront équipées en numérique.
De toute façon il est fort probable que toute l'industrie
qui tourne autour des surfaces sensibles (film, chimie, labo)
aura presque disparu à cette époque. 5 ans, c'est en gros
le temps qu'il a fallu à la photo amateur et professionnelle
pour passer entièrement au numérique.
Ce qui n'est pas le cas de 98 pourcents des films tournés dans le monde qui sont toujours faits en argentique.
Et qui, pour la plupart, continueront a être exploités en argentique pendant de longues années. Car je doute que les fabriquants de projecteurs numériques soient d'accord de réduire drastiquement le prix de leurs installations pour équiper les dizaines de milliers de salles de cinéma qui tournent toujours avec des Simplex, Bauer, Philips DP35 ou DP70, Cinemecannica V4, V5 ou V8 ayant plus de 40 ans mais qui fonctionnent toujours comme des horloges Suisse s'ils sont correctement entretenus.
Mais il est vrai que de nos jours ou le métier de projectionniste professionnel est de plus en plus remplacé par des étudiants "part-time" presse-boutons, on peut douter du suivi que ces machines doivent encore recevoir.
C'est bien péremptoire. Si on met en regard les économies faites sur le prix des copies, leur distribution et les coûts de main d'oeuvre de projectionniste, le prix du projecteur devient faible. Je prend le pari que d'ici 5 ans la quasi totalité des salles qui subsisteront seront équipées en numérique.
De toute façon il est fort probable que toute l'industrie qui tourne autour des surfaces sensibles (film, chimie, labo) aura presque disparu à cette époque. 5 ans, c'est en gros le temps qu'il a fallu à la photo amateur et professionnelle pour passer entièrement au numérique.
-- F.J.
jenaipasdemail
François Jouve wrote:
De toute façon il est fort probable que toute l'industrie qui tourne autour des surfaces sensibles (film, chimie, labo) aura presque disparu à cette époque.
Eh oui, presque, comme la pellicule N&B. Il restera toujours un peu d'argentique mais il sera numérisé pour être projeté.
-- Benoit Leraillez
Seuls les idéaux ne changent pas d'avis.
François Jouve <jouve@pasdespammerci_math.jussieu.fr> wrote:
De toute façon il est fort probable que toute l'industrie
qui tourne autour des surfaces sensibles (film, chimie, labo)
aura presque disparu à cette époque.
Eh oui, presque, comme la pellicule N&B. Il restera toujours un peu
d'argentique mais il sera numérisé pour être projeté.
De toute façon il est fort probable que toute l'industrie qui tourne autour des surfaces sensibles (film, chimie, labo) aura presque disparu à cette époque.
Eh oui, presque, comme la pellicule N&B. Il restera toujours un peu d'argentique mais il sera numérisé pour être projeté.
-- Benoit Leraillez
Seuls les idéaux ne changent pas d'avis.
Max
"François Jouve" a écrit dans le message de news:g3ojtg$pcr$
C'est bien péremptoire. Si on met en regard les économies faites sur le prix des copies, leur distribution et les coûts de main d'oeuvre de projectionniste, le prix du projecteur devient faible. Je prend le pari que d'ici 5 ans la quasi totalité des salles qui subsisteront seront équipées en numérique.
De toute façon il est fort probable que toute l'industrie qui tourne autour des surfaces sensibles (film, chimie, labo) aura presque disparu à cette époque. 5 ans, c'est en gros le temps qu'il a fallu à la photo amateur et professionnelle pour passer entièrement au numérique.
Nous sommes bien d'accord ne serait-ce que sur un plan technique, mais le problème de la diffusion du cinéma professionnel est qu'il se fait au niveau planétaire et que, convertir au cinéma numérique la totalité des salles de Chine ou d'Inde reste un pari hasardeux dans un proche avenir... Navré si je me répète, mais ce n'est pas un problème technique, c'est une question financière avant tout. Max. PS : J'évoque le problème du "cinéma professionnel" puisque c'est mon domaine mais je ne me prononce pas pour d'autres secteurs. -- Ne pas oublier de jeter l'as pour correspondre
"François Jouve" <jouve@pasdespammerci_math.jussieu.fr> a écrit dans le
message de news:g3ojtg$pcr$1@aioe.org...
C'est bien péremptoire.
Si on met en regard les économies faites sur le prix des
copies, leur distribution et les coûts de main d'oeuvre de
projectionniste, le prix du projecteur devient faible.
Je prend le pari que d'ici 5 ans la quasi totalité des
salles qui subsisteront seront équipées en numérique.
De toute façon il est fort probable que toute l'industrie
qui tourne autour des surfaces sensibles (film, chimie, labo)
aura presque disparu à cette époque. 5 ans, c'est en gros
le temps qu'il a fallu à la photo amateur et professionnelle
pour passer entièrement au numérique.
Nous sommes bien d'accord ne serait-ce que sur un plan technique, mais
le problème de la diffusion du cinéma professionnel est qu'il se fait au
niveau planétaire et que, convertir au cinéma numérique la totalité des
salles de Chine ou d'Inde reste un pari hasardeux dans un proche
avenir...
Navré si je me répète, mais ce n'est pas un problème technique, c'est
une question financière avant tout.
Max.
PS : J'évoque le problème du "cinéma professionnel" puisque c'est mon
domaine mais je ne me prononce pas pour d'autres secteurs.
--
Ne pas oublier de jeter l'as pour correspondre
"François Jouve" a écrit dans le message de news:g3ojtg$pcr$
C'est bien péremptoire. Si on met en regard les économies faites sur le prix des copies, leur distribution et les coûts de main d'oeuvre de projectionniste, le prix du projecteur devient faible. Je prend le pari que d'ici 5 ans la quasi totalité des salles qui subsisteront seront équipées en numérique.
De toute façon il est fort probable que toute l'industrie qui tourne autour des surfaces sensibles (film, chimie, labo) aura presque disparu à cette époque. 5 ans, c'est en gros le temps qu'il a fallu à la photo amateur et professionnelle pour passer entièrement au numérique.
Nous sommes bien d'accord ne serait-ce que sur un plan technique, mais le problème de la diffusion du cinéma professionnel est qu'il se fait au niveau planétaire et que, convertir au cinéma numérique la totalité des salles de Chine ou d'Inde reste un pari hasardeux dans un proche avenir... Navré si je me répète, mais ce n'est pas un problème technique, c'est une question financière avant tout. Max. PS : J'évoque le problème du "cinéma professionnel" puisque c'est mon domaine mais je ne me prononce pas pour d'autres secteurs. -- Ne pas oublier de jeter l'as pour correspondre
Max
a écrit dans le message de news:
> XDC:http://www.digital-cinema.org/
Le site de XDC est http://www.xdcinema.com et non
http://www.digital-cinema.org
Exact, navré pour l'erreur. Max. -- Ne pas oublier de jeter l'as pour correspondre
<olivier.greoli@gmail.com> a écrit dans le message de
news:6ab8005a-971b-4085-b2d6-914c58a1eb8d@t54g2000hsg.googlegroups.com...
> XDC:http://www.digital-cinema.org/
Le site de XDC est http://www.xdcinema.com et non
http://www.digital-cinema.org
Exact, navré pour l'erreur.
Max.
--
Ne pas oublier de jeter l'as pour correspondre
Exact, navré pour l'erreur. Max. -- Ne pas oublier de jeter l'as pour correspondre
*core*administrator
On Mon, 23 Jun 2008 18:22:07 +0200, "Max" wrote:
À la louche, j'ai bien dû installer 4 ou 500 cabines durant mes 40 ans d'activité !
Et bien dans ce cas je vous en félicite et vous tire mon chapeau. Ma famille a exploité de nombreuses salles en Belgique et possède toujours des parts dans une grande chaine d'exploitation.
Puis-je vous demander si vous avez eu la chance (du moins c'est mon avis) d'installer les merveilleux Philips DP -70 que je considère personnellement comme la Rolls des projecteurs argentiques ?
J'ai eu la chance de visiter pas mal de cabines de "grands" cinémas parisiens dans les années 70, souvent avant leur démolition. Par exemple le fabuleux Gaumont Palace, le Kinopanorama, l'Empire, le Lumière, le Gaumont Convention.
J'ai été CET (conseiller de l'enseignement technique) et président du jury du CAP d'opérateurs projectionniste de 1970 à 2002... J'ai pu suivre la triste évolution, à commencer par la navrante modification du programme et du déroulement de l'examen en 1991/92 (?).
Ces cours n'existent pas chez nous en Belgique. Les projectionnistes étaient formés "sur le tas" par les anciens. Un peu à la manière des apprentis. Il fallait à peu près deux ans pour former un bon projectionniste. Maintenant il faut environ deux jours ;-)
J'avoue que si j'ai tendance à minimiser le succès du cinéma numérique, honte sur moi, c'est par nostalgie de ce temps ancien ou j'allais écouter le doux ronronnement des DP-70 que nous avions dans une de nos salles de Bruxelles.
Heureux de pouvoir parler avec un vrai professionnel.
On Mon, 23 Jun 2008 18:22:07 +0200, "Max" <asmax_esperon@hotmail.com>
wrote:
À la louche, j'ai bien dû installer 4 ou 500 cabines durant mes 40 ans
d'activité !
Et bien dans ce cas je vous en félicite et vous tire mon chapeau.
Ma famille a exploité de nombreuses salles en Belgique et possède
toujours des parts dans une grande chaine d'exploitation.
Puis-je vous demander si vous avez eu la chance (du moins c'est
mon avis) d'installer les merveilleux Philips DP -70 que je
considère personnellement comme la Rolls des projecteurs
argentiques ?
J'ai eu la chance de visiter pas mal de cabines de "grands"
cinémas parisiens dans les années 70, souvent avant leur
démolition. Par exemple le fabuleux Gaumont Palace, le
Kinopanorama, l'Empire, le Lumière, le Gaumont Convention.
J'ai été CET (conseiller de l'enseignement technique) et président du
jury du CAP d'opérateurs projectionniste de 1970 à 2002... J'ai pu
suivre la triste évolution, à commencer par la navrante modification du
programme et du déroulement de l'examen en 1991/92 (?).
Ces cours n'existent pas chez nous en Belgique. Les
projectionnistes étaient formés "sur le tas" par les anciens. Un
peu à la manière des apprentis. Il fallait à peu près deux ans
pour former un bon projectionniste. Maintenant il faut environ
deux jours ;-)
J'avoue que si j'ai tendance à minimiser le succès du cinéma
numérique, honte sur moi, c'est par nostalgie de ce temps
ancien ou j'allais écouter le doux ronronnement des DP-70
que nous avions dans une de nos salles de Bruxelles.
Heureux de pouvoir parler avec un vrai professionnel.
À la louche, j'ai bien dû installer 4 ou 500 cabines durant mes 40 ans d'activité !
Et bien dans ce cas je vous en félicite et vous tire mon chapeau. Ma famille a exploité de nombreuses salles en Belgique et possède toujours des parts dans une grande chaine d'exploitation.
Puis-je vous demander si vous avez eu la chance (du moins c'est mon avis) d'installer les merveilleux Philips DP -70 que je considère personnellement comme la Rolls des projecteurs argentiques ?
J'ai eu la chance de visiter pas mal de cabines de "grands" cinémas parisiens dans les années 70, souvent avant leur démolition. Par exemple le fabuleux Gaumont Palace, le Kinopanorama, l'Empire, le Lumière, le Gaumont Convention.
J'ai été CET (conseiller de l'enseignement technique) et président du jury du CAP d'opérateurs projectionniste de 1970 à 2002... J'ai pu suivre la triste évolution, à commencer par la navrante modification du programme et du déroulement de l'examen en 1991/92 (?).
Ces cours n'existent pas chez nous en Belgique. Les projectionnistes étaient formés "sur le tas" par les anciens. Un peu à la manière des apprentis. Il fallait à peu près deux ans pour former un bon projectionniste. Maintenant il faut environ deux jours ;-)
J'avoue que si j'ai tendance à minimiser le succès du cinéma numérique, honte sur moi, c'est par nostalgie de ce temps ancien ou j'allais écouter le doux ronronnement des DP-70 que nous avions dans une de nos salles de Bruxelles.
Heureux de pouvoir parler avec un vrai professionnel.