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Cinema tue la photo argentique

63 réponses
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maskirovka
La mort de l'argentique devrait être plus rapide que prévu. En effet, l'existence
de bons boîtiers photos numériques entraîne désormais la fin de la pratique
argentique pour de très nombreux photographes. La disparition du film dans
le cinéma avec l'arrivée de cette prodigieuse caméra numérique qui s'appelle
Red one camera est programmée dans un avenir très proche. 10 000 salles de
cinéma aux USA s'équipent en numérique.

Il n'y aura bientôt pratiquement plus de surfaces argentiques disponibles.
La hausse du prix des substances chimiques entrant dans la composition des
films va aussi jouer un rôle non négligeable dans la fin programmée des
surfaces sensibles à effet quantiques de type argentique.

D'autre part l'arrivée de cette caméra 12 mégapixels va tuer la poule aux
oufs d'or pour les preneurs de photos lors des compétitions sportives par
exemple. Une caméra qui filme à 12 mégapixels 30 images seconde va entraîner
la disparition d'un boîtier qui prend une image de 12 mégapixels à 10 images
seconde de temps en temps (durée limitée à 100 vues aujourd'hui). Les
problèmes de droits de retransmission vont aussi jouer un rôle important :
autant tout confier (tournage TV, photo) à une seule société comme TF1. Le
photographe même équipé en numérique risque de disparaître de Roland-Garros
au profit du caméraman de TF1. Comme quoi droits de retransmission,
plurimédias, internet, arrivée de la Red One camera vont amener un
changement radical dans la prise de vue photographique et la disparition du
photographe avec ses droits d'auteur au profit d'un caméraman simple salarié
d'un grand groupe de télévision.



Annexe :
http://www.hdnumerique.com/actualite/articles/2343-crossing-the-line-filme-en-hd-par-peter-jackson-intrigue-hollywood.html

Peter Jackson vient de réaliser un court métrage baptisé Crossing the Line
portant sur la première guerre mondiale. Rien a priori d'extraodinaire si ce
n'est que le réalisateur néo-zélandais a exploité une tout nouvelle caméra
HD, la Red One Camera, qui se promet d'être révolutionnaire.

L'appareil est doté en effet d'un capteur de 12 megapixels, le Mysterium
CMOS d'une valeur de 25 000$, et dispose d'une résolution de 4520x2540,
c'est à dire ce que l'on peut aisément nommer comme de l'Ultra Haute
Définition.

Peter Jackson n'aurait d'ailleurs passé que deux jours pour filmer son court
métrage, une annonce qui a stupéfié notamment Steven Spielberg ayant déclaré
à ce propos : "Did Peter really shoot this in two days ?".

La Red One a été conçue par Jim Jannard et devrait être commercialisée dans
les prochains mois. Les déclarations de plusieurs réalisateurs tendent à
affirmer qu'il s'agit là d'un modèle qui devrait déjà révolutionner les
productions cinématographiques, et engendrer un nouveau coup dur pour les
amateurs de 35mm. Outre le gain en flexibilité, la caméra permettrait de
produire une qualité d'image bien supérieure à de la pellicule, comparaisons
à l'appuie.

Dans tous les cas, le court métrage de Peter Jackson a réellement
impressionné Hollywood.

Un premier trailer est d'ailleurs d'ores déjà disponible sur le net en 1k :
de quoi déjà bénéficier d'un avant goût de ce premier métrage de qualité.

Notons que d'autres extraits filmés à l'aide de la Red One sont disponibles
sur la toile à l'adresse suivante http://www.red.com/gallery :


http://www.red.com/gallery

3 réponses

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*core*administrator
On Mon, 23 Jun 2008 18:44:22 +0200, François Jouve
wrote:



C'est bien péremptoire.



Oui.

Si on met en regard les économies faites sur le prix des
copies, leur distribution et les coûts de main d'oeuvre de
projectionniste, le prix du projecteur devient faible.
Je prend le pari que d'ici 5 ans la quasi totalité des
salles qui subsisteront seront équipées en numérique.



C'est un pari bien .... péremptoire. Qui semble oublier
que:

1. le prix du "projecteur" n'est pas supporté par les
distributeur mais par les exploitants.

2. Il y a de moins en moins de "projectionnistes" au
sens "noble" du terme. Ils sont de plus en plus
remplacés par des étudiants sous-payés qui
lancent les projections après avoir été servir
au comptoir les boissons et repas qui empestent
maintenant nos salles obscures. Puis, pendant
la projection, ils vont passer le balais.

Comme plus de la moitié du chiffre d'affaire
d'une exploitation cinématographique est
maintenant faite sur les "comptoirs" on se
doute bien que l'exploitant est aussi de plus
en plus tenté de mettre un "entracte" au
milieu des films. Même des Disney qui font
80 minutes.

3. Je doute que la grande majorité des salles
"de provinces" puissent avoir le moindre
intérêt de payer pour passer en numérique
alors qu'elles fonctionne très bien avec
des installations de projections vieilles
de trente ans, sinon plus.

Oui, il y en a même qui n'ont jamais entendu
parler du Dolby. Et même certains ont encore
un rideau.


De toute façon il est fort probable que toute l'industrie
qui tourne autour des surfaces sensibles (film, chimie, labo)
aura presque disparu à cette époque. 5 ans, c'est en gros
le temps qu'il a fallu à la photo amateur et professionnelle
pour passer entièrement au numérique.




Chacun a droit à son opinion. J'ai mes doutes. On se
donne rendez vous dans cinq ans pour en reparler.
Avatar
Erwan David
*core* (Richard) écrivait :

On Mon, 23 Jun 2008 18:44:22 +0200, François Jouve
wrote:



C'est bien péremptoire.



Oui.

Si on met en regard les économies faites sur le prix des
copies, leur distribution et les coûts de main d'oeuvre de
projectionniste, le prix du projecteur devient faible.
Je prend le pari que d'ici 5 ans la quasi totalité des
salles qui subsisteront seront équipées en numérique.



C'est un pari bien .... péremptoire. Qui semble oublier
que:

1. le prix du "projecteur" n'est pas supporté par les
distributeur mais par les exploitants.

2. Il y a de moins en moins de "projectionnistes" au
sens "noble" du terme. Ils sont de plus en plus
remplacés par des étudiants sous-payés qui
lancent les projections après avoir été servir
au comptoir les boissons et repas qui empestent
maintenant nos salles obscures. Puis, pendant
la projection, ils vont passer le balais.

Comme plus de la moitié du chiffre d'affaire
d'une exploitation cinématographique est
maintenant faite sur les "comptoirs" on se
doute bien que l'exploitant est aussi de plus
en plus tenté de mettre un "entracte" au
milieu des films. Même des Disney qui font
80 minutes.

3. Je doute que la grande majorité des salles
"de provinces" puissent avoir le moindre
intérêt de payer pour passer en numérique
alors qu'elles fonctionne très bien avec
des installations de projections vieilles
de trente ans, sinon plus.

Oui, il y en a même qui n'ont jamais entendu
parler du Dolby. Et même certains ont encore
un rideau.



Par contr ça peut êtr un bon moyen pour les gros réseaux distributeurs
de couler les petits cinéma indépendants...

--
Le travail n'est pas une bonne chose. Si ça l'était,
les riches l'auraient accaparé
Avatar
Max
"Richard" <*core* a écrit dans le message de
news:

Et bien dans ce cas je vous en félicite et vous tire mon chapeau.
Ma famille a exploité de nombreuses salles en Belgique et possède
toujours des parts dans une grande chaine d'exploitation.

Puis-je vous demander si vous avez eu la chance (du moins c'est
mon avis) d'installer les merveilleux Philips DP -70 que je
considère personnellement comme la Rolls des projecteurs
argentiques ?



Effectivement, j'ai eu plusieurs fois l'occasion de ré-installer ou de
moderniser des équipements à base de DP-70. Dédoublement de cabine lors
de la quasi généralisation des postes "solo" avec plateau, remplacement
des lanternes à arc pour le xénon, automatisation, adaptation du son
Dolby, etc.
Superbe appareil mais quel poids !

J'ai eu la chance de visiter pas mal de cabines de "grands"
cinémas parisiens dans les années 70, souvent avant leur
démolition. Par exemple le fabuleux Gaumont Palace, le
Kinopanorama, l'Empire, le Lumière, le Gaumont Convention.

Ces cours n'existent pas chez nous en Belgique. Les
projectionnistes étaient formés "sur le tas" par les anciens. Un
peu à la manière des apprentis. Il fallait à peu près deux ans
pour former un bon projectionniste. Maintenant il faut environ
deux jours ;-)



En France, la législation oblige un opérateur-projectionniste à être
titulaire du CAP (certificat d'aptitude professionnelle, diplôme
d'État). Par contre, il n'y a pratiquement pas de formation initiale
"scolaire" et quand elle existe, elle n'est pas toujours bien sérieuse.
Mais depuis une trentaine d'années, la profession s'est organisée pour
proposer des stages au titre de la "formation continue" et sur ma région
de Bordeaux nous avions, en gros une année sur deux, des stages de 4
semaines destinés aux adultes déjà employés comme "aide opérateur". Et
comme par hasard, j'en étais le responsable pédagogique :-)

J'avoue que si j'ai tendance à minimiser le succès du cinéma
numérique, honte sur moi, c'est par nostalgie de ce temps
ancien ou j'allais écouter le doux ronronnement des DP-70
que nous avions dans une de nos salles de Bruxelles.

Heureux de pouvoir parler avec un vrai professionnel.



Au chapitre nostalgie, je suis dans le même bateau :-(
D'ailleurs, je conserve dans mon garage, un projecteur "Century" avec
lanterne à arc "Perless Magnarc", un "Simplex XL" (*), un "Simplex E7"
avec lecteur à sabot "Westrex", un "Victoria IX-E", des amplis
"McIntosh" installés dans les années 50 par la "Western", etc. ;-)
Bien cordialement,
Max.
(*) Après guerre, c'était la société parisienne "Brockliss-Simplex" qui
commercialisait le matériel Simplex en France et en Belgique. Et son PDG
était belge !
--
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