OVH Cloud OVH Cloud

Comment faire des copies de CD protégés à usage privé.

111 réponses
Avatar
netuser86
Petite piqûre de rappel pour ceux qui l'ignorent encore.

- la copie de CD à usage privé est légale, dès lors que vous conservez
l'original et que la copie ne sort pas du cercle de famille. La taxe
sur les CD vierges vous en donne explicitement le droit.

- dans la mesure où certains CD ont des protections qui les rendent
illisibles sur certaines chaines ou auto-radio, la copie est la seule
solution.


Il existe un logiciel PC auquel aucune protection ne résiste. Il est
gratuit et téléchargeable à l'adresse suivante:

http://www.exactaudiocopy.de/

10 réponses

1 2 3 4 5
Avatar
www.sucrepop.com
> le vrai problème du piratage qui est le
trafic de fichiers MP3 sur Internet, lui parfaitement illégal.



Je vais encore me facher ;o)
apres la pub du SNEP et son doigt vengeur, un autre qui propage cette
fausse idée.
donc je récapépète
Les mp3 ne sont pas nécessairement illégaux, même gratuit !

nous sommes quelques milliers a proposer LEGALEMENT et GRATUITEMENT
notre musique sur le web soit a des fins de promotions, soit a fin
d'attirer pour vendre d'autres titres, soit juste pour le fun.
marre à la fin d'être associé a des fraudeurs. c'est le message que
majors et SNEP veulent faire passer dans le grand public.

de quel droit le SNEP , avec sa campagne de pub avec laquelle je n'ai
évidemment pas moyen de rivaliser prétend t-il que MA musique ne peut
être gratuite. que la télécharger peut vous valoir amende et/ou prison
? ?



----------------------------------------
www.sucrepop.com
des bonbons pour les oreilles
Avatar
Cl.Massé
"daniel.patin" a écrit dans le message de
news:40a07cbc$0$433$

et les majors sont elles vraiment victimes du piratage. les auteurs
compositeurs interpretes, oui ! mais les majors ? leur bénéfices sont
ils en chute libre ? leurs actions s'effondrent elles ?



Oui, les ventes de CD chutent. Mais pendant un bon moment, elles
augmentaient malgré le piratage. Une étude américaine a montré que le
piratage n'avait aucune incidence sur les ventes.

--
~~~~ clmasse à libre point hexagone
http://jude.iuma.com/
Avatar
Cl.Massé
"Gerald" a écrit dans le message de
news:1gdlz59.122mdht10elqbuN%

Il y a ! Et les inspecteurs de la Sacem sont très clairs à ce sujet :
un mariage de famille de 40 personnes doit faire l'objet d'une
déclaration Sacem. Même s'il s'agit d'un lieu privé, du moment qu'ils
peuvent "entendre" la musique de l'extérieur ils la noteront et ils
factureront sur la base du prix du repas "estimé" ou parfois réel s'il
est livré par un traiteur.



??? Comment les artistes peuvent-ils être responsables de la qualité
des menus? C'est vraiment un système féodal et arbitraire.

--
~~~~ clmasse à libre point hexagone
http://jude.iuma.com/
Avatar
Franck
Siegfried a écrit:

Qu'est-ce qui en bave le plus dans cette histoire, les majors ou les
artistes ?



Les artistes... a cause des majors! Tu sais combien de nouveaux artistes
sont signés par une major chaque année? En moyenne 5.

Et tu sais quel pourcentage ces heureux élus touche finalement sur
chaque CD vendu? Quelque chose comme 10%... Royal, hein? Autrement dit,
en écoutant une copie plutôt
qu'un original, tu floues l'artiste à 10% et la major à 90%. Et sans les
majors avec leurs soucis de rentabilité à tout craint, le paysage
musical serait beaucoup plus varié et dynamique. Vive l'auto-production!

Franck.
Avatar
Franck
daniel.patin a écrit:

reversé cet argent, sur la base de quel principe ? c'est le mécanisme de
reversion qui m'échappe. je ne critique pas l'existence de la sacem loin
de là, mais je n'en comprend pas les rouages. je joue dans un orchestre
de bal, et nous remplissons a chaque fois la fiche sacem, mais personne
ne nous demande quels sont les titres qui ont été interprétés. donc la
taxe reversée part ou ? chez qui ?



Si tu es professionel de la musique, il est temps que tu t'intéresse à
ça, mon gars... Qu'est-ce que tu fous au fait, t'es pas à Cannes?

Bon, pour répondre sur la SACEM, les sous qui sont collectés sans qu'un
répertoire précis y soit associé s'entassent pour former ce que la SACEM
appelle "les irrépartissables".
Ce fond est ensuite réparti de manière statistique entre les auteurs qui
ont été le plus diffusés dans l'année (ceux qui ont déjà le plus de
pognon, on leur en donne encore un peu, au cas où ils en
manqueraient...); et les miettes servent à financer des opérations de
"mécénat" (genre MIDEM, ou autre trucs bien médiatisés...).
Tout ça pour dire que déclarer les titres n'est finallement pas
obligatoire, et qu'il incombe à l'interprète de le faire.
Ceci dit, j'imagine que pour un groupe de bal qui suit l'actualité de la
variété, cela ne change pas grand chose, puisque les morceaux
interprétés sont justement ceux qui sont les plus diffusés dans l'année.

Je précise que si je connais bien le fonctionnement de cette société de
margoulins, c'est pour mieux m'y opposer.

Franck.
Avatar
Gerald
Siegfried wrote:

Hé hé, je reconnais bien Gérald et sa splendide manière d'emprunter des
chemins de traverse.
Tu le sais bien que les causes ne sont pas les-mêmes et n'ont rien à voir
avec le piratage d'autant plus qu'on ne se situe pas sur la même échelle de
marché.



Tu m'as mal compris (ou je me suis mal exprimé) : je ne défends *en
aucune manière* le piratage, quel qu'il soit. Mais je dis qu'il n'est
pas évident qu'il soit la cause de la désaffection relative pour la
musique enregistrée et que ça m'agace beaucoup que les majors fassent
comme s'il y avait relation de cause à effet stricte, point à la ligne
(et mesures lamentables associées). D'où mon exemple du marché des
instruments de musique, mais qu'on pourrait étendre à d'autres domaines:
La chute de la fréquentation du cinéma en salle est *peut-être* dû en
partie à la télé, à la vidéo, au DVD, au surround à la maison... (dans
quelle proportion, qui sait ?), mais il est intéressant de noter qu'elle
a commencé *bien avant* que la copie de DVD puisse devenir un phénomène
de masse.

Quand j'étais étudiant parisien, le cinéma occupait une place importante
dans notre vie : on avait des réductions, le cinéma d'art et d'essai
n'était pas moribond, les petites salles du quartier latin était combles
tous les après-midis. L'ordinateur n'existait pas, le minitel non plus !
On se faisait au moins un à deux films par semaine et une à deux pièces
de théâtre (ou concert) par mois (via abonnements à Nanterre, Créteil,
Vincennes etc.), on écumait les bibliothèques publiques...

Du peu que j'en connais, je suis à peu près sûr que le cinéma tient une
moins grande place dans la vie de ceux qui nous ont succédé. Et à la
limite je pense que seuls des moyens de diffusion plus économiques sont
susceptibles de créer une relance, d'où mon attente impatiente de l'iTMS
en France ! Note bien que le piratage n'est pas gratuit pour celui qui
le pratique : il faut le matos, les supports, le temps... Si on lui
proposait un raccourci efficace et peu cher (l'album de qualité,
original, en AAC bien taggé, facilement classable, avec la jaquette
préformatée pdf, pour moins de trois euros, je suis sûr que ça peut le
faire hésiter).
--
Gérald
Avatar
nospam
www.sucrepop.com wrote:

> le vrai problème du piratage qui est le trafic de fichiers MP3 sur
> Internet, lui parfaitement illégal.

Je vais encore me facher ;o)
apres la pub du SNEP et son doigt vengeur, un autre qui propage cette
fausse idée. donc je récapépète Les mp3 ne sont pas nécessairement
illégaux, même gratuit !



Oui, oui, absolument d'accord. Loin de moi l'idée de propager l'idée que
tous les MP3 sont illégaux, d'ailleurs ce n'est pas ce que j'ai dit. Je
parlais du trafic sur Internet de fichiers MP3 créés à partir de CD
vendus dans le commerce. C'est bien ce trafic qui est illégal (je pense
qu'on est d'accord là-dessus) et qui commence à prendre des proportions
préoccupantes en devenant un véritable phénomène de masse.

Tout à fait désolé que tu aies pu penser que je tombais dans l'amalgamme
"MP3 = Internet = piratage" qui m'énerve certainement autant que toi :-)

A++
--
Christian
"Les mauvaises langues courent la rue et se lèchent les babines"
Photos des Antilles et des Grenadines :
<http://perso.wanadoo.fr/cfauchier/Photos>
Avatar
daniel.patin
Franck wrote:

Si tu es professionel de la musique, il est temps que tu t'intéresse à
ça, mon gars... Qu'est-ce que tu fous au fait, t'es pas à Cannes?



je ne suis pas pro.

Bon, pour répondre sur la SACEM, les sous qui sont collectés sans qu'un
répertoire précis y soit associé s'entassent pour former ce que la SACEM
appelle "les irrépartissables".
(couic plein de chose interessantes)

Je précise que si je connais bien le fonctionnement de cette société de
margoulins, c'est pour mieux m'y opposer.




c'est bien là ou le bat blesse ! il n'y a pas de reversion juste.
mauvais systeme, changer de systeme ?
Avatar
Siegfried
"Franck" a écrit dans le message de news:



Siegfried a écrit:
>
> Qu'est-ce qui en bave le plus dans cette histoire, les majors ou les
> artistes ?



Je veux bien discuter, mais il faut alors éviter de sortir des conneries
énormes et des chiffres faux !


Les artistes... a cause des majors! Tu sais combien de nouveaux artistes
sont signés par une major chaque année? En moyenne 5.



Tu le sors d'où ton chiffre ? Il est manifestement faux. En choisissant un
mauvais exemple, rien qu'avec les signatures des starac et autres daubes ton
*5* est explosé.


Et tu sais quel pourcentage ces heureux élus touche finalement sur
chaque CD vendu? Quelque chose comme 10%... Royal, hein? Autrement dit,
en écoutant une copie plutôt
qu'un original, tu floues l'artiste à 10% et la major à 90%.



Encore n'importe quoi !

sur un CD à 20 ?, tu retires déjà la TVA(19,6%, soit 3,28 ?), il reste
16,72?.

La répartition se fait ensuite ainsi en moyenne :

7% pour les auteurs.
entre 10 et 19% pour l'interprète selon son *poids* de l'artiste
22% pour la distribution (les hypers et autres *espaces culturels*)
52% pour les maisons de disques qui se répartissent en frais
d'enregistrement, promotion, frais généraux et coûts de fabrication.

Ce qui n'enlève rien à ton argument stupide tendant à démontrer que tu
*floues* plus la major que l'artiste.
Dans tous les cas tu emmerdes l'artiste qui a priori a réalisé une oeuvre
qui t'a donné du plaisir, ce qui moralement est merdeux.
Tout le discours anti-major n'est qu'un enrobage foireux pour justifier le
vol de quelqu'un qu'on apprécie.

Et sans les majors avec leurs soucis de rentabilité à tout craint, le


paysage
musical serait beaucoup plus varié et dynamique. Vive l'auto-production!




Vision caricaturale des majors qui disposent aussi de labels en leur sein
qui ont parfois de vraies démarches audacieuses.
Et je répète, quand j'achète un disque, je regarde le nom des musiciens, pas
sa maison de disques.

Siegfried
Avatar
Don Marko
"Cl.Massé" a écrit dans le message de
news:40a13b0a$0$417$
"daniel.patin" a écrit dans le message de
news:40a07cbc$0$433$

> et les majors sont elles vraiment victimes du piratage. les auteurs
> compositeurs interpretes, oui ! mais les majors ? leur bénéfices sont
> ils en chute libre ? leurs actions s'effondrent elles ?

Oui, les ventes de CD chutent. Mais pendant un bon moment, elles
augmentaient malgré le piratage. Une étude américaine a montré que le
piratage n'avait aucune incidence sur les ventes.



Et ce serait pas plutot a cause de la catastrophique uniformite des artistes
qu'on nous propose ?
En Chine, le marche des disques a fat +21% et le piratage y est endemique,
alors de qui se moque-t-on ? Et une etude americaine "revelait" (comme si
c'etait etonnant) que le piratage n'etait pas le responsable principal du
tassement du marche...
1 2 3 4 5