Ofnuts wrote:hasard risque de faire une meilleure sélection des survivantes qu'une
sauvegarde explicite de quelques "élues" qui trahiraient en fait nos
préjugés de 2010 et pas les besoins des historiens de 2110
Je te rejoins tout à fait mais :
Il y a quand même beaucoup d'artistes qui gagnent à être méconnus. Le
génie qui ne s'adresse qu'à 10 personnes, je n'y crois pas trop.
Je raisonne à l'inverse en observant le passé. La vraie novation est
presque par définition « en dehors » du bain ambiant. Peut-on inférer
que plus elle est forte et moins il y a de public potentiel ?
Ofnuts<o.f.n.u.t.s@la.poste.net> wrote:
hasard risque de faire une meilleure sélection des survivantes qu'une
sauvegarde explicite de quelques "élues" qui trahiraient en fait nos
préjugés de 2010 et pas les besoins des historiens de 2110
Je te rejoins tout à fait mais :
Il y a quand même beaucoup d'artistes qui gagnent à être méconnus. Le
génie qui ne s'adresse qu'à 10 personnes, je n'y crois pas trop.
Je raisonne à l'inverse en observant le passé. La vraie novation est
presque par définition « en dehors » du bain ambiant. Peut-on inférer
que plus elle est forte et moins il y a de public potentiel ?
Ofnuts wrote:hasard risque de faire une meilleure sélection des survivantes qu'une
sauvegarde explicite de quelques "élues" qui trahiraient en fait nos
préjugés de 2010 et pas les besoins des historiens de 2110
Je te rejoins tout à fait mais :
Il y a quand même beaucoup d'artistes qui gagnent à être méconnus. Le
génie qui ne s'adresse qu'à 10 personnes, je n'y crois pas trop.
Je raisonne à l'inverse en observant le passé. La vraie novation est
presque par définition « en dehors » du bain ambiant. Peut-on inférer
que plus elle est forte et moins il y a de public potentiel ?
On 02/04/2010 17:33, Gerald wrote:
> Je raisonne à l'inverse en observant le passé. La vraie novation es t
> presque par définition « en dehors » du bain ambiant. Peut-on inf érer
> que plus elle est forte et moins il y a de public potentiel ?
Oui mais à la limite on s'en fout. Si elle n'a pas de public (et je ne
dis pas "grand public") ça n'intéresse personne alors pourquoi la sau ver?
--
Bertrand
On 02/04/2010 17:33, Gerald wrote:
> Je raisonne à l'inverse en observant le passé. La vraie novation es t
> presque par définition « en dehors » du bain ambiant. Peut-on inf érer
> que plus elle est forte et moins il y a de public potentiel ?
Oui mais à la limite on s'en fout. Si elle n'a pas de public (et je ne
dis pas "grand public") ça n'intéresse personne alors pourquoi la sau ver?
--
Bertrand
On 02/04/2010 17:33, Gerald wrote:
> Je raisonne à l'inverse en observant le passé. La vraie novation es t
> presque par définition « en dehors » du bain ambiant. Peut-on inf érer
> que plus elle est forte et moins il y a de public potentiel ?
Oui mais à la limite on s'en fout. Si elle n'a pas de public (et je ne
dis pas "grand public") ça n'intéresse personne alors pourquoi la sau ver?
--
Bertrand
Oui mais à la limite on s'en fout. Si elle n'a pas de public (et je ne
dis pas "grand public") ça n'intéresse personne alors pourquoi la sauver?
Oui mais à la limite on s'en fout. Si elle n'a pas de public (et je ne
dis pas "grand public") ça n'intéresse personne alors pourquoi la sauver?
Oui mais à la limite on s'en fout. Si elle n'a pas de public (et je ne
dis pas "grand public") ça n'intéresse personne alors pourquoi la sauver?
Ofnuts wrote:Oui mais à la limite on s'en fout. Si elle n'a pas de public (et je ne
dis pas "grand public") ça n'intéresse personne alors pourquoi la sauver?
J'aurais du ajouter : pas de public potentiel au moment où elle est
créée mais peut-être un public immense quand il aura fini par
comprendre... si et seulement si elle est encore disponible quand il
aura mûri, d'où la question de la sauvegarde.
Note que le cynisme sous-entendu dans ta réponse est exactement ce qui
nous oppose. Après toi le déluge ? Après moi l'espoir... un peu.
Est-il grave ou pas que les choses se perdent ? Pour moi oui : la
civilisation n'a subi d'évolutions majeures que dans les ruptures créées
par les nouvelles possibilités de transmission du savoir, écriture,
imprimerie, etc. Et elle pourrait bien être en passe de subir une
régression majeure dans l'oubli de la nécessité de cette transmission.
Ofnuts<o.f.n.u.t.s@la.poste.net> wrote:
Oui mais à la limite on s'en fout. Si elle n'a pas de public (et je ne
dis pas "grand public") ça n'intéresse personne alors pourquoi la sauver?
J'aurais du ajouter : pas de public potentiel au moment où elle est
créée mais peut-être un public immense quand il aura fini par
comprendre... si et seulement si elle est encore disponible quand il
aura mûri, d'où la question de la sauvegarde.
Note que le cynisme sous-entendu dans ta réponse est exactement ce qui
nous oppose. Après toi le déluge ? Après moi l'espoir... un peu.
Est-il grave ou pas que les choses se perdent ? Pour moi oui : la
civilisation n'a subi d'évolutions majeures que dans les ruptures créées
par les nouvelles possibilités de transmission du savoir, écriture,
imprimerie, etc. Et elle pourrait bien être en passe de subir une
régression majeure dans l'oubli de la nécessité de cette transmission.
Ofnuts wrote:Oui mais à la limite on s'en fout. Si elle n'a pas de public (et je ne
dis pas "grand public") ça n'intéresse personne alors pourquoi la sauver?
J'aurais du ajouter : pas de public potentiel au moment où elle est
créée mais peut-être un public immense quand il aura fini par
comprendre... si et seulement si elle est encore disponible quand il
aura mûri, d'où la question de la sauvegarde.
Note que le cynisme sous-entendu dans ta réponse est exactement ce qui
nous oppose. Après toi le déluge ? Après moi l'espoir... un peu.
Est-il grave ou pas que les choses se perdent ? Pour moi oui : la
civilisation n'a subi d'évolutions majeures que dans les ruptures créées
par les nouvelles possibilités de transmission du savoir, écriture,
imprimerie, etc. Et elle pourrait bien être en passe de subir une
régression majeure dans l'oubli de la nécessité de cette transmission.
Et en quoi la numéricité de l'½uvre change quelquechose?
(*) est-ce qu'avant Internet on aurait eu l'occasion de se causer et
donc de transmettre?
Et en quoi la numéricité de l'½uvre change quelquechose?
(*) est-ce qu'avant Internet on aurait eu l'occasion de se causer et
donc de transmettre?
Et en quoi la numéricité de l'½uvre change quelquechose?
(*) est-ce qu'avant Internet on aurait eu l'occasion de se causer et
donc de transmettre?
"Stephane Legras-Decussy" a écrit dans le
message de news: 4bb63924$0$2873$Le 02/04/2010 15:31, palmerclaude a écrit :
ou les meubles Louis XV et Louis XVI dont la patine et les UV ont
effacé
les couleurs vives d'origine..
j'ai du mal à imaginer ça, il y a des tableaux qui
montrent ces meubles en couleur ?
palmer confond avec les pyramides.
jpw
"Stephane Legras-Decussy" <killyourself@yesnocancel.com> a écrit dans le
message de news: 4bb63924$0$2873$426a34cc@news.free.fr...
Le 02/04/2010 15:31, palmerclaude a écrit :
ou les meubles Louis XV et Louis XVI dont la patine et les UV ont
effacé
les couleurs vives d'origine..
j'ai du mal à imaginer ça, il y a des tableaux qui
montrent ces meubles en couleur ?
palmer confond avec les pyramides.
jpw
"Stephane Legras-Decussy" a écrit dans le
message de news: 4bb63924$0$2873$Le 02/04/2010 15:31, palmerclaude a écrit :
ou les meubles Louis XV et Louis XVI dont la patine et les UV ont
effacé
les couleurs vives d'origine..
j'ai du mal à imaginer ça, il y a des tableaux qui
montrent ces meubles en couleur ?
palmer confond avec les pyramides.
jpw
Ofnuts wrote:
Et en quoi la numéricité de l'½uvre change quelquechose?
La copie multiple de l'original *à l'identique*(*) est-ce qu'avant Internet on aurait eu l'occasion de se causer et
donc de transmettre?
peut-être via d'autres médias ? ce n'est pas lié au numérique je pense.
--
Gérald
Ofnuts <o.f.n.u.t.s@la.poste.net> wrote:
Et en quoi la numéricité de l'½uvre change quelquechose?
La copie multiple de l'original *à l'identique*
(*) est-ce qu'avant Internet on aurait eu l'occasion de se causer et
donc de transmettre?
peut-être via d'autres médias ? ce n'est pas lié au numérique je pense.
--
Gérald
Ofnuts wrote:
Et en quoi la numéricité de l'½uvre change quelquechose?
La copie multiple de l'original *à l'identique*(*) est-ce qu'avant Internet on aurait eu l'occasion de se causer et
donc de transmettre?
peut-être via d'autres médias ? ce n'est pas lié au numérique je pense.
--
Gérald
Ofnuts wrote:
Et en quoi la numéricité de l'œuvre change quelquechose?
La copie multiple de l'original *à l'identique*
Ofnuts<o.f.n.u.t.s@la.poste.net> wrote:
Et en quoi la numéricité de l'œuvre change quelquechose?
La copie multiple de l'original *à l'identique*
Ofnuts wrote:
Et en quoi la numéricité de l'œuvre change quelquechose?
La copie multiple de l'original *à l'identique*
A part la bête préoccupation humaine de vouloir à tout prix rester
immortel pour ses descendants par la conservation de son "oeuvre", il y a
d'autres raisons de se préoccuper de la pérennité des réalisations
humaines et de leur analyse future. On croit maintenant qu'avec les
supports matériels et immatériels, on a un trop plein d'informations
inutiles et redondantes, et que l'histoire s'écrira à partir d'une parole
unique dominante représentative d'une époque. (exemple : on relance
périodiquement dans les médias les anniversaires des yéyés, de SLC et du
golf Drouot considérés comme le must des jeunes des années 50. Cela aurait
pu me concerner et pourtant, dans ma génération peu d'entre nous se
sentaient intéressés par cette musique et ce milieu qui était pourtant le
nôtre. Enfants d'ouvriers ou de la bourgeoisie on préférait Ferrat,
Brassens Bobby Lapointe et en général la variété française ou déjà
anglophone au travers du jazz et du blues).
Or si, depuis une centaine d'années on arrive à récupérer avec intérêt
les écrits, les photos, les divers modes de témoignage de la guerre de
14-18 par exemple, on est forcé de constater qu'au cours des siècles, ce
sont les réalisations des classes dominante qui sont restées : pas les
huttes en terre ou les toits de chaume, mais les châteaux...
Je pressens que cette préoccupation reste identique à notre époque avec la
volonté d'effacer la mémoire populaire pour ne laisser pour l'avenir pour
les pouvoirs à venir que les discours dominants, politiques,
géo-stratégiques, et ce à travers des supports à dégradation plus ou moins
rapide. A mon sens c'est aussi inutile que de censurer Internet en Chine
:-))
Je ne suis pas vraiment paranoïaque sur cette question, mais je vous en
cite un exemple : comme partie prenante dans la libération des ondes avant
et au début des années 80, et disposant d'archives de l'époque
(télévisuelles, presse etc.), j'ai recherché dans les archives de l'INA
mises à disposition du public des documents considérés comme importants à
l'époque et qui le sont toujours à mon sens, en particulier les débats sur
la liberté d'expression. Ils ne figurent pas au catalogue, ne sont pas mis
en ligne ni accessibles dans les bases de données, alors que le dépôt
légal des télévisions publiques et privées est obligatoire et les
documents systématiquement numérisées.
Ayant par ailleurs déposé un lourd dossier structuré sur le patrimoine
sonore avec des financements ad hoc, c'est le ministère de la Culture,
partie prenante obligée qui a empêché , par son refus les autres
partenaires, dont l'Europe, de faire aboutir le dossier.
Questionnés, les co-intervenants potentiels de poids comme les préfets de
région ou les présidents des collectivités territoriales, au travers des
services culture comme les DRAC, ont mis en avant leur désir d'affecter
les fonds exclusivement aux infrastructures numériques.
Si le patrimoine écrit est mieux traité, c'est quasiment devenu une
exception culturelle...
A part la bête préoccupation humaine de vouloir à tout prix rester
immortel pour ses descendants par la conservation de son "oeuvre", il y a
d'autres raisons de se préoccuper de la pérennité des réalisations
humaines et de leur analyse future. On croit maintenant qu'avec les
supports matériels et immatériels, on a un trop plein d'informations
inutiles et redondantes, et que l'histoire s'écrira à partir d'une parole
unique dominante représentative d'une époque. (exemple : on relance
périodiquement dans les médias les anniversaires des yéyés, de SLC et du
golf Drouot considérés comme le must des jeunes des années 50. Cela aurait
pu me concerner et pourtant, dans ma génération peu d'entre nous se
sentaient intéressés par cette musique et ce milieu qui était pourtant le
nôtre. Enfants d'ouvriers ou de la bourgeoisie on préférait Ferrat,
Brassens Bobby Lapointe et en général la variété française ou déjà
anglophone au travers du jazz et du blues).
Or si, depuis une centaine d'années on arrive à récupérer avec intérêt
les écrits, les photos, les divers modes de témoignage de la guerre de
14-18 par exemple, on est forcé de constater qu'au cours des siècles, ce
sont les réalisations des classes dominante qui sont restées : pas les
huttes en terre ou les toits de chaume, mais les châteaux...
Je pressens que cette préoccupation reste identique à notre époque avec la
volonté d'effacer la mémoire populaire pour ne laisser pour l'avenir pour
les pouvoirs à venir que les discours dominants, politiques,
géo-stratégiques, et ce à travers des supports à dégradation plus ou moins
rapide. A mon sens c'est aussi inutile que de censurer Internet en Chine
:-))
Je ne suis pas vraiment paranoïaque sur cette question, mais je vous en
cite un exemple : comme partie prenante dans la libération des ondes avant
et au début des années 80, et disposant d'archives de l'époque
(télévisuelles, presse etc.), j'ai recherché dans les archives de l'INA
mises à disposition du public des documents considérés comme importants à
l'époque et qui le sont toujours à mon sens, en particulier les débats sur
la liberté d'expression. Ils ne figurent pas au catalogue, ne sont pas mis
en ligne ni accessibles dans les bases de données, alors que le dépôt
légal des télévisions publiques et privées est obligatoire et les
documents systématiquement numérisées.
Ayant par ailleurs déposé un lourd dossier structuré sur le patrimoine
sonore avec des financements ad hoc, c'est le ministère de la Culture,
partie prenante obligée qui a empêché , par son refus les autres
partenaires, dont l'Europe, de faire aboutir le dossier.
Questionnés, les co-intervenants potentiels de poids comme les préfets de
région ou les présidents des collectivités territoriales, au travers des
services culture comme les DRAC, ont mis en avant leur désir d'affecter
les fonds exclusivement aux infrastructures numériques.
Si le patrimoine écrit est mieux traité, c'est quasiment devenu une
exception culturelle...
A part la bête préoccupation humaine de vouloir à tout prix rester
immortel pour ses descendants par la conservation de son "oeuvre", il y a
d'autres raisons de se préoccuper de la pérennité des réalisations
humaines et de leur analyse future. On croit maintenant qu'avec les
supports matériels et immatériels, on a un trop plein d'informations
inutiles et redondantes, et que l'histoire s'écrira à partir d'une parole
unique dominante représentative d'une époque. (exemple : on relance
périodiquement dans les médias les anniversaires des yéyés, de SLC et du
golf Drouot considérés comme le must des jeunes des années 50. Cela aurait
pu me concerner et pourtant, dans ma génération peu d'entre nous se
sentaient intéressés par cette musique et ce milieu qui était pourtant le
nôtre. Enfants d'ouvriers ou de la bourgeoisie on préférait Ferrat,
Brassens Bobby Lapointe et en général la variété française ou déjà
anglophone au travers du jazz et du blues).
Or si, depuis une centaine d'années on arrive à récupérer avec intérêt
les écrits, les photos, les divers modes de témoignage de la guerre de
14-18 par exemple, on est forcé de constater qu'au cours des siècles, ce
sont les réalisations des classes dominante qui sont restées : pas les
huttes en terre ou les toits de chaume, mais les châteaux...
Je pressens que cette préoccupation reste identique à notre époque avec la
volonté d'effacer la mémoire populaire pour ne laisser pour l'avenir pour
les pouvoirs à venir que les discours dominants, politiques,
géo-stratégiques, et ce à travers des supports à dégradation plus ou moins
rapide. A mon sens c'est aussi inutile que de censurer Internet en Chine
:-))
Je ne suis pas vraiment paranoïaque sur cette question, mais je vous en
cite un exemple : comme partie prenante dans la libération des ondes avant
et au début des années 80, et disposant d'archives de l'époque
(télévisuelles, presse etc.), j'ai recherché dans les archives de l'INA
mises à disposition du public des documents considérés comme importants à
l'époque et qui le sont toujours à mon sens, en particulier les débats sur
la liberté d'expression. Ils ne figurent pas au catalogue, ne sont pas mis
en ligne ni accessibles dans les bases de données, alors que le dépôt
légal des télévisions publiques et privées est obligatoire et les
documents systématiquement numérisées.
Ayant par ailleurs déposé un lourd dossier structuré sur le patrimoine
sonore avec des financements ad hoc, c'est le ministère de la Culture,
partie prenante obligée qui a empêché , par son refus les autres
partenaires, dont l'Europe, de faire aboutir le dossier.
Questionnés, les co-intervenants potentiels de poids comme les préfets de
région ou les présidents des collectivités territoriales, au travers des
services culture comme les DRAC, ont mis en avant leur désir d'affecter
les fonds exclusivement aux infrastructures numériques.
Si le patrimoine écrit est mieux traité, c'est quasiment devenu une
exception culturelle...
Pas du tout. Lors d'une visite ou d'un reportage à Versailles, (il y a
quelques dizaines d'années quand même), le conservateur de l'époque
expliquait que les couleurs d'origine des bois vernis mais aussi peints
étaient beaucoup plus crues et vives que les couleurs telles qu'elles sont
devenues. A vérifier
Pas du tout. Lors d'une visite ou d'un reportage à Versailles, (il y a
quelques dizaines d'années quand même), le conservateur de l'époque
expliquait que les couleurs d'origine des bois vernis mais aussi peints
étaient beaucoup plus crues et vives que les couleurs telles qu'elles sont
devenues. A vérifier
Pas du tout. Lors d'une visite ou d'un reportage à Versailles, (il y a
quelques dizaines d'années quand même), le conservateur de l'époque
expliquait que les couleurs d'origine des bois vernis mais aussi peints
étaient beaucoup plus crues et vives que les couleurs telles qu'elles sont
devenues. A vérifier