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Correction de dégradé pour impression quadri

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benoit
Bonjour,


Je me trouve devans un pb que je ne sais résoudre dans le traitement
d'images.

J'ai des photos qui sortent impeccablement sur mon écran et lors de
tirages, mais qui sont horribles à l'impression avec des dégradés qui
deviennent des bandeaux de couleurs unies.

Exemple : <http://www.cjoint.com/data/0EDpRLWpOlW_nuit-0248.jpg>

Je dois pouvoir régler ça dans Photoshop, je préfèrerai le faire dans
LightRoom histoire de ne pas trop utiliser d'outils différents. Mais
surtout je voudrai connaître le résultat de mes modifications. Je ne
veux pas faire de la retouche à l'aveugle, en faire trop ou pas assez.
Et corriger un défaut qu'on ne voit pas, ça ne peut qu'en créer
d'autres.

Y-a-t-il moyen de retoucher l'image sur une émulation de sortie papier
CMYK ?

D'avance merci,


LR 5, PS CS6, OS X 10.10.3, MB Pro 15" retina


--
"La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La
pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi.
Ici, nous avons réuni théorie et pratique : Rien ne fonctionne... et
personne ne sait pourquoi !" [ Albert Einstein ]

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josephb
Benoit wrote:

Il y a aussi Affichage/Couleurs non imprimables. Ça permet de retoucher
avec pour but de supprimer le gris. Tout ce que je fais pour supprimer
ce gris me donne un résultat que je n'aime pas du tout, du tout.



Plutôt que cette option drastique qui va te donner envie de mettre à la
benne tout ton travail, ou le dénaturer par tes tentatives de retouches
forcément excessives, active plutôt "Couleur d'épreuve" (Cmd-Y) en même
temps qu'espave de travail CMJN.
Même sur un écran pas qualibré "pro", tu verras bien l'affadissement des
teintes hors espace colorimétrique, mais qui n'en seront pas moins
reproductibles même si moins flatteuses.
Là tu pourras éventuellement te servir de l'outil "Remplacement de
couleur" pour essayer de corriger par avance la fraîcheur ou le "pétant"
qui devrait disparaître de l'original une fois imprimé.
A utiliser avec modération, surtout le curseur "Teinte" ;-)

Si j'ai bien compris, ton livre n'est pas imprimé sur presse
"traditionnelle", mais numérique ? (l'imprimeur demande du RVB)
Auquel cas l'option d'affichage "CMJN" de Photoshop est plus symbolique
que réaliste, que ce soit toner ou jet d'encre, la synthèse soustractive
de ces procédés diffère beaucoup d'avec des encres transparentes de
quelques microns d'épaisseur que Photoshop essaie d'émuler.
De plus certaines jet d'encre utilisent plusieurs encres (rouge et bleu)
en plus du cyan et magenta et donnent des résultats bluffant, avec
évidemment leurs propres tables de séparation, d'où le RVB impératif.
Il n'est pas exclu que l'imprimeur ait un souci de calibrage de son
imprimante.




--
J. B.
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Francis Chartier
Le Sun, 31 May 2015 21:38:50 +0200,
Charles Vassallo a écrit :

Ne rien faire du tout et laisser faire la conversion en FOGRA 27



POurquoi Fogra 27 ? Fogra recommande Fogra 39 depuis pas
mal d'années Et l'ECI recommande Isocoated V2 (300%) (une évolut ion de
Fogra 39 il me semble) plutôt que Fogra27.

Téléchargeables ici :
<http://www.eci.org/_media/downloads/icc_profiles_from_eci/eci_offset_2009. zip>




--
La Bête des Vosges - Francis Chartier
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René
"Benoit" a écrit dans le message de groupe de discussion :
1m590wl.s3o8szx0b77iN%


Sinon, si comme moi on voit le gamut comme une spère avec trois axes
(RVB, HSL...). Une couleur non imprimable est un trou puisqu'il y en
aura toujours disponible à côté, au-dessus ou en-dessous parce qu'elle à
plus de R, V, B, H, S, L,...



Une couleur non imprimable est une couleur qui ne peut pas être réalisée
avec les 4 encres standards du CMJN.
Par exemple les pigments d'artistes sont faits de matières complètement
différentes des encres d'imprimerie lesquelles ne peuvent donc pas les
imiter parfaitement. C'est le pourquoi des encres spéciales Pantones.

En exemple: supposons que dans ta photo il y a une zone en couleur RVB1 qui
se traduit exactement avec 50 goutes de cyan, 60 gouttes de magenta, 8
goutes de jaune, et 3 goutes de noir. Tout à coté il y a une autre zone RVB2
qui demande 10 % plus d'encre, il faut donc 55 goutes de cyan, 66 goutes de
magenta, 8,8 goutes de jaune et 3,3 goutes de noir. Dans la pratique les
goutelettes d'encre ne se divisent pas ce qui donnera donc les bonnes
quantités de cyan et de magenta mais trop de jaune, 9 goutes, et un manque
de noir. RVB2 est non imprimable et sera rendu en un ton trop clair et trop
jaune.

Une solution est d'utiliser des encres en demi force permettant de diminuer
les écarts de tons et d'adoucir les dégradés.

René
Avatar
René
"Claude Palmer" a écrit dans le message de groupe de discussion :
mkcv87$9p$


Pour des travaux de luxe, l'imprimeur peut toujours choisir des encrages
en plus pour rehausser une couleur particulière et séléctionner une image
tramée pour une couleur en plus. Question d'angle de trame, et de nombre
de couleurs au- delà du CMJN conventionnel.
Ce que j'en dis pour l'avoir vu faire.
Le plus classique: rendre les rouges plus pétants avec un encre rouge
fanal en plus.
Enfin, c'était dans ma génération". Maintenant avec le CPC et les sorties
directe du scanner...hmmm...



Fréquent dans l'impression des emballages de produits qui ont une "couleur
de la marque".

René
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patrick.K1600GTLcazaux
Benoit wrote:

- Si tu as des couleurs non-imprimables, cela veut dire que ton gamut a
des trous, non ? C'est ce que j'entends par « trou ».



Il n'y a pas de trou, dans le sens où les couleurs non imprimables sont
en bordure d'espace, là où la saturation est élevée, pas n'importe où au
milieu. Tu n'auras jamais une zone imprimable, puis une partie non
imprimable puis à nouveau imprimable. Un espace colorimétrique n'est pas
un gruyère.

--
Tardigradus
e^iπ=-1 c'est magnifique
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patrick.K1600GTLcazaux
Benoit wrote:

Comment je peux émuler une sortie CMJN quand, en plus, je dois
fournir du RVB.



Le RVB est un espace plus large que le CMJN, qui permet donc plusieurs
conversions possibles. Fournir du RVB permet donc en théorie d'opérer
n'importe quelle conversion, à charge pour l'imprimeur de convertir vers
l'espace le plus adapté, voire le profil exact, de sa presse.

En numérique, c'est le pilote (ou le RIP, c'est pareil) de l'imprimante
qui opère lui-même la conversion. Si on lui donne du CMJN, il le
reconvertit en RVB (ce qui ne change rien pour les couleurs, du coup)
avant d'en refaire un CMJN. Mieux vaut donner directement le RVB
initial, forcément plus riche.

--
Tardigradus
e^iπ=-1 c'est magnifique
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patrick.K1600GTLcazaux
Benoit wrote:

Si tu fais un dégradé de jaune vers le
marron qui est « lisse » en millions de couleurs, tu auras des problèmes
en imprimant en 256 couleurs. Et même si tu restes en haute résolution
tu vas avoir un jaune à 100% presque tout le temps, du rouge et du vert
dont la présence va s'accroître lentement, très lentement, tellement
lentement que cela génère des plateaux on passe de 0 à 256 par unité et
non par pouillème ;)



Quel intérêt d'imprimer en 256 couleurs, sinon pour avoir justement un
effet de postérisation ? Un dégradé reste propre aussi longtemps que sa
surface n'est pas trop grande par rapport à sa composition. Si tu le
fais trop grand, ou trop pauvre, il y a obligatoirement un effet de
bandes, puisqu'en réalité c'est comme cela qu'il est fabriqué
(Postscript fait 256 bandes de la couleur initiale à la couleur finale.)

--
Tardigradus
e^iπ=-1 c'est magnifique
Avatar
René
"Benoit" a écrit dans le message de groupe de discussion :
1m5b097.m3yn3ryhqci0N%

wrote:

Le vendredi 29 mai 2015 18:46:10 UTC+2, Benoit a écrit :


tu n'auras jamais le même résultat d'une imprimante à l'autre ; moi je te
conseille de faire faire un tirage 10X15 chez un photographe qui te
l'imprimera sur du bon papier et qui tiendra dans le temps et tu pourras
être exigeant sur le résultat final, sinon il ta reste l'imprimerie en
quadri, mais ils ne te feront jamais 1 tirage......



Mais si, les livres on peut aujourd'hui les imprimer à l'unité.



Oui c'est vrai, mais ce n'est pas le même procédé d'impression que pour un
grand tirage.

Le tirage à la demande se fait sur imprimante sans plaques, laser ou plus
souvent jet d'encre comme les HP Indigo. Les grands tirages se font sur des
presses en quadrichromie offset.
Pour l'Indigo il est généralement demandé des fichiers RVB. L'imprimeur
offset peut normalement faire la conversion du RVB au CMJN en autant que le
fichier RVB soit "standard" et ne comporte pas de zones non imprimables.

René
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benoit
René wrote:

"Benoit" a écrit dans le message de groupe de discussion :
1m590wl.s3o8szx0b77iN%


> Sinon, si comme moi on voit le gamut comme une spère avec trois axes
> (RVB, HSL...). Une couleur non imprimable est un trou puisqu'il y en
> aura toujours disponible à côté, au-dessus ou en-dessous parce qu'elle à
> plus de R, V, B, H, S, L,...

Une couleur non imprimable est une couleur qui ne peut pas être réalisée
avec les 4 encres standards du CMJN.
Par exemple les pigments d'artistes sont faits de matières complètement
différentes des encres d'imprimerie lesquelles ne peuvent donc pas les
imiter parfaitement. C'est le pourquoi des encres spéciales Pantones.

En exemple: supposons que dans ta photo il y a une zone en couleur RVB1 qui
se traduit exactement avec 50 goutes de cyan, 60 gouttes de magenta, 8
goutes de jaune, et 3 goutes de noir. Tout à coté il y a une autre zone RVB2
qui demande 10 % plus d'encre, il faut donc 55 goutes de cyan, 66 goutes de
magenta, 8,8 goutes de jaune et 3,3 goutes de noir. Dans la pratique les
goutelettes d'encre ne se divisent pas ce qui donnera donc les bonnes
quantités de cyan et de magenta mais trop de jaune, 9 goutes, et un manque
de noir. RVB2 est non imprimable et sera rendu en un ton trop clair et trop
jaune.

Une solution est d'utiliser des encres en demi force permettant de diminuer
les écarts de tons et d'adoucir les dégradés.

René



Merci pour le truc des 8,8 goutes d'encre. Ça me sera plus simple à
expliquer autour de moi.

--
"La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La
pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi.
Ici, nous avons réuni théorie et pratique : Rien ne fonctionne... et
personne ne sait pourquoi !" [ Albert Einstein ]
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benoit
Joseph B wrote:

Plutôt que cette option drastique qui va te donner envie de mettre à la
benne tout ton travail, ou le dénaturer par tes tentatives de retouches
forcément excessives, active plutôt "Couleur d'épreuve" (Cmd-Y) en même
temps qu'espave de travail CMJN.
Même sur un écran pas qualibré "pro", tu verras bien l'affadissement des
teintes hors espace colorimétrique, mais qui n'en seront pas moins
reproductibles même si moins flatteuses.



Je vois surtout apparaître les bandes de couleur unie. Surtout dans les
zones les plus lumineuses. Et ces bandes là, je n'arrive pas à les
estomper.

Là tu pourras éventuellement te servir de l'outil "Remplacement de
couleur" pour essayer de corriger par avance la fraîcheur ou le "pétant"
qui devrait disparaître de l'original une fois imprimé.
A utiliser avec modération, surtout le curseur "Teinte" ;-)



Là, je n'arrive pas du tout à supprimer/réduire les bandes unies. Il va
me falloir trouver quelqu'un qui me donne des cours « sur site » :-/

Tout ce que j'obtiens est un tirage dans les sépia.

Si j'ai bien compris, ton livre n'est pas imprimé sur presse
"traditionnelle", mais numérique ? (l'imprimeur demande du RVB)
Auquel cas l'option d'affichage "CMJN" de Photoshop est plus symbolique
que réaliste, que ce soit toner ou jet d'encre, la synthèse soustractive
de ces procédés diffère beaucoup d'avec des encres transparentes de
quelques microns d'épaisseur que Photoshop essaie d'émuler.



De ce qu'ils m'ont dit, ils préfèrent faire eux-mêmes la modification
rvb/cmjn. Je les comprends car faire une modif d'un cmjn vers un autre
cmjn doit être assez lourd et le résultat comparé au rvb initial...

Il n'est pas exclu que l'imprimeur ait un souci de calibrage de son
imprimante.



Je leur ai donné un bon outil de test.

--
"La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La
pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi.
Ici, nous avons réuni théorie et pratique : Rien ne fonctionne... et
personne ne sait pourquoi !" [ Albert Einstein ]