Je me trouve devans un pb que je ne sais résoudre dans le traitement
d'images.
J'ai des photos qui sortent impeccablement sur mon écran et lors de
tirages, mais qui sont horribles à l'impression avec des dégradés qui
deviennent des bandeaux de couleurs unies.
Exemple : <http://www.cjoint.com/data/0EDpRLWpOlW_nuit-0248.jpg>
Je dois pouvoir régler ça dans Photoshop, je préfèrerai le faire dans
LightRoom histoire de ne pas trop utiliser d'outils différents. Mais
surtout je voudrai connaître le résultat de mes modifications. Je ne
veux pas faire de la retouche à l'aveugle, en faire trop ou pas assez.
Et corriger un défaut qu'on ne voit pas, ça ne peut qu'en créer
d'autres.
Y-a-t-il moyen de retoucher l'image sur une émulation de sortie papier
CMYK ?
D'avance merci,
LR 5, PS CS6, OS X 10.10.3, MB Pro 15" retina
--
"La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La
pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi.
Ici, nous avons réuni théorie et pratique : Rien ne fonctionne... et
personne ne sait pourquoi !" [ Albert Einstein ]
Il y a aussi Affichage/Couleurs non imprimables. Ça permet de retoucher avec pour but de supprimer le gris. Tout ce que je fais pour supprimer ce gris me donne un résultat que je n'aime pas du tout, du tout.
Plutôt que cette option drastique qui va te donner envie de mettre à la benne tout ton travail, ou le dénaturer par tes tentatives de retouches forcément excessives, active plutôt "Couleur d'épreuve" (Cmd-Y) en même temps qu'espave de travail CMJN. Même sur un écran pas qualibré "pro", tu verras bien l'affadissement des teintes hors espace colorimétrique, mais qui n'en seront pas moins reproductibles même si moins flatteuses. Là tu pourras éventuellement te servir de l'outil "Remplacement de couleur" pour essayer de corriger par avance la fraîcheur ou le "pétant" qui devrait disparaître de l'original une fois imprimé. A utiliser avec modération, surtout le curseur "Teinte" ;-)
Si j'ai bien compris, ton livre n'est pas imprimé sur presse "traditionnelle", mais numérique ? (l'imprimeur demande du RVB) Auquel cas l'option d'affichage "CMJN" de Photoshop est plus symbolique que réaliste, que ce soit toner ou jet d'encre, la synthèse soustractive de ces procédés diffère beaucoup d'avec des encres transparentes de quelques microns d'épaisseur que Photoshop essaie d'émuler. De plus certaines jet d'encre utilisent plusieurs encres (rouge et bleu) en plus du cyan et magenta et donnent des résultats bluffant, avec évidemment leurs propres tables de séparation, d'où le RVB impératif. Il n'est pas exclu que l'imprimeur ait un souci de calibrage de son imprimante.
-- J. B.
Benoit <benoit@com.invalid> wrote:
Il y a aussi Affichage/Couleurs non imprimables. Ça permet de retoucher
avec pour but de supprimer le gris. Tout ce que je fais pour supprimer
ce gris me donne un résultat que je n'aime pas du tout, du tout.
Plutôt que cette option drastique qui va te donner envie de mettre à la
benne tout ton travail, ou le dénaturer par tes tentatives de retouches
forcément excessives, active plutôt "Couleur d'épreuve" (Cmd-Y) en même
temps qu'espave de travail CMJN.
Même sur un écran pas qualibré "pro", tu verras bien l'affadissement des
teintes hors espace colorimétrique, mais qui n'en seront pas moins
reproductibles même si moins flatteuses.
Là tu pourras éventuellement te servir de l'outil "Remplacement de
couleur" pour essayer de corriger par avance la fraîcheur ou le "pétant"
qui devrait disparaître de l'original une fois imprimé.
A utiliser avec modération, surtout le curseur "Teinte" ;-)
Si j'ai bien compris, ton livre n'est pas imprimé sur presse
"traditionnelle", mais numérique ? (l'imprimeur demande du RVB)
Auquel cas l'option d'affichage "CMJN" de Photoshop est plus symbolique
que réaliste, que ce soit toner ou jet d'encre, la synthèse soustractive
de ces procédés diffère beaucoup d'avec des encres transparentes de
quelques microns d'épaisseur que Photoshop essaie d'émuler.
De plus certaines jet d'encre utilisent plusieurs encres (rouge et bleu)
en plus du cyan et magenta et donnent des résultats bluffant, avec
évidemment leurs propres tables de séparation, d'où le RVB impératif.
Il n'est pas exclu que l'imprimeur ait un souci de calibrage de son
imprimante.
Il y a aussi Affichage/Couleurs non imprimables. Ça permet de retoucher avec pour but de supprimer le gris. Tout ce que je fais pour supprimer ce gris me donne un résultat que je n'aime pas du tout, du tout.
Plutôt que cette option drastique qui va te donner envie de mettre à la benne tout ton travail, ou le dénaturer par tes tentatives de retouches forcément excessives, active plutôt "Couleur d'épreuve" (Cmd-Y) en même temps qu'espave de travail CMJN. Même sur un écran pas qualibré "pro", tu verras bien l'affadissement des teintes hors espace colorimétrique, mais qui n'en seront pas moins reproductibles même si moins flatteuses. Là tu pourras éventuellement te servir de l'outil "Remplacement de couleur" pour essayer de corriger par avance la fraîcheur ou le "pétant" qui devrait disparaître de l'original une fois imprimé. A utiliser avec modération, surtout le curseur "Teinte" ;-)
Si j'ai bien compris, ton livre n'est pas imprimé sur presse "traditionnelle", mais numérique ? (l'imprimeur demande du RVB) Auquel cas l'option d'affichage "CMJN" de Photoshop est plus symbolique que réaliste, que ce soit toner ou jet d'encre, la synthèse soustractive de ces procédés diffère beaucoup d'avec des encres transparentes de quelques microns d'épaisseur que Photoshop essaie d'émuler. De plus certaines jet d'encre utilisent plusieurs encres (rouge et bleu) en plus du cyan et magenta et donnent des résultats bluffant, avec évidemment leurs propres tables de séparation, d'où le RVB impératif. Il n'est pas exclu que l'imprimeur ait un souci de calibrage de son imprimante.
"Benoit" a écrit dans le message de groupe de discussion : 1m590wl.s3o8szx0b77iN%
Sinon, si comme moi on voit le gamut comme une spère avec trois axes (RVB, HSL...). Une couleur non imprimable est un trou puisqu'il y en aura toujours disponible à côté, au-dessus ou en-dessous parce qu'elle à plus de R, V, B, H, S, L,...
Une couleur non imprimable est une couleur qui ne peut pas être réalisée avec les 4 encres standards du CMJN. Par exemple les pigments d'artistes sont faits de matières complètement différentes des encres d'imprimerie lesquelles ne peuvent donc pas les imiter parfaitement. C'est le pourquoi des encres spéciales Pantones.
En exemple: supposons que dans ta photo il y a une zone en couleur RVB1 qui se traduit exactement avec 50 goutes de cyan, 60 gouttes de magenta, 8 goutes de jaune, et 3 goutes de noir. Tout à coté il y a une autre zone RVB2 qui demande 10 % plus d'encre, il faut donc 55 goutes de cyan, 66 goutes de magenta, 8,8 goutes de jaune et 3,3 goutes de noir. Dans la pratique les goutelettes d'encre ne se divisent pas ce qui donnera donc les bonnes quantités de cyan et de magenta mais trop de jaune, 9 goutes, et un manque de noir. RVB2 est non imprimable et sera rendu en un ton trop clair et trop jaune.
Une solution est d'utiliser des encres en demi force permettant de diminuer les écarts de tons et d'adoucir les dégradés.
René
"Benoit" a écrit dans le message de groupe de discussion :
1m590wl.s3o8szx0b77iN%benoit@com.invalid...
Sinon, si comme moi on voit le gamut comme une spère avec trois axes
(RVB, HSL...). Une couleur non imprimable est un trou puisqu'il y en
aura toujours disponible à côté, au-dessus ou en-dessous parce qu'elle à
plus de R, V, B, H, S, L,...
Une couleur non imprimable est une couleur qui ne peut pas être réalisée
avec les 4 encres standards du CMJN.
Par exemple les pigments d'artistes sont faits de matières complètement
différentes des encres d'imprimerie lesquelles ne peuvent donc pas les
imiter parfaitement. C'est le pourquoi des encres spéciales Pantones.
En exemple: supposons que dans ta photo il y a une zone en couleur RVB1 qui
se traduit exactement avec 50 goutes de cyan, 60 gouttes de magenta, 8
goutes de jaune, et 3 goutes de noir. Tout à coté il y a une autre zone RVB2
qui demande 10 % plus d'encre, il faut donc 55 goutes de cyan, 66 goutes de
magenta, 8,8 goutes de jaune et 3,3 goutes de noir. Dans la pratique les
goutelettes d'encre ne se divisent pas ce qui donnera donc les bonnes
quantités de cyan et de magenta mais trop de jaune, 9 goutes, et un manque
de noir. RVB2 est non imprimable et sera rendu en un ton trop clair et trop
jaune.
Une solution est d'utiliser des encres en demi force permettant de diminuer
les écarts de tons et d'adoucir les dégradés.
"Benoit" a écrit dans le message de groupe de discussion : 1m590wl.s3o8szx0b77iN%
Sinon, si comme moi on voit le gamut comme une spère avec trois axes (RVB, HSL...). Une couleur non imprimable est un trou puisqu'il y en aura toujours disponible à côté, au-dessus ou en-dessous parce qu'elle à plus de R, V, B, H, S, L,...
Une couleur non imprimable est une couleur qui ne peut pas être réalisée avec les 4 encres standards du CMJN. Par exemple les pigments d'artistes sont faits de matières complètement différentes des encres d'imprimerie lesquelles ne peuvent donc pas les imiter parfaitement. C'est le pourquoi des encres spéciales Pantones.
En exemple: supposons que dans ta photo il y a une zone en couleur RVB1 qui se traduit exactement avec 50 goutes de cyan, 60 gouttes de magenta, 8 goutes de jaune, et 3 goutes de noir. Tout à coté il y a une autre zone RVB2 qui demande 10 % plus d'encre, il faut donc 55 goutes de cyan, 66 goutes de magenta, 8,8 goutes de jaune et 3,3 goutes de noir. Dans la pratique les goutelettes d'encre ne se divisent pas ce qui donnera donc les bonnes quantités de cyan et de magenta mais trop de jaune, 9 goutes, et un manque de noir. RVB2 est non imprimable et sera rendu en un ton trop clair et trop jaune.
Une solution est d'utiliser des encres en demi force permettant de diminuer les écarts de tons et d'adoucir les dégradés.
René
René
"Claude Palmer" a écrit dans le message de groupe de discussion : mkcv87$9p$
Pour des travaux de luxe, l'imprimeur peut toujours choisir des encrages en plus pour rehausser une couleur particulière et séléctionner une image tramée pour une couleur en plus. Question d'angle de trame, et de nombre de couleurs au- delà du CMJN conventionnel. Ce que j'en dis pour l'avoir vu faire. Le plus classique: rendre les rouges plus pétants avec un encre rouge fanal en plus. Enfin, c'était dans ma génération". Maintenant avec le CPC et les sorties directe du scanner...hmmm...
Fréquent dans l'impression des emballages de produits qui ont une "couleur de la marque".
René
"Claude Palmer" a écrit dans le message de groupe de discussion :
mkcv87$9p$1@speranza.aioe.org...
Pour des travaux de luxe, l'imprimeur peut toujours choisir des encrages
en plus pour rehausser une couleur particulière et séléctionner une image
tramée pour une couleur en plus. Question d'angle de trame, et de nombre
de couleurs au- delà du CMJN conventionnel.
Ce que j'en dis pour l'avoir vu faire.
Le plus classique: rendre les rouges plus pétants avec un encre rouge
fanal en plus.
Enfin, c'était dans ma génération". Maintenant avec le CPC et les sorties
directe du scanner...hmmm...
Fréquent dans l'impression des emballages de produits qui ont une "couleur
de la marque".
"Claude Palmer" a écrit dans le message de groupe de discussion : mkcv87$9p$
Pour des travaux de luxe, l'imprimeur peut toujours choisir des encrages en plus pour rehausser une couleur particulière et séléctionner une image tramée pour une couleur en plus. Question d'angle de trame, et de nombre de couleurs au- delà du CMJN conventionnel. Ce que j'en dis pour l'avoir vu faire. Le plus classique: rendre les rouges plus pétants avec un encre rouge fanal en plus. Enfin, c'était dans ma génération". Maintenant avec le CPC et les sorties directe du scanner...hmmm...
Fréquent dans l'impression des emballages de produits qui ont une "couleur de la marque".
René
patrick.K1600GTLcazaux
Benoit wrote:
- Si tu as des couleurs non-imprimables, cela veut dire que ton gamut a des trous, non ? C'est ce que j'entends par « trou ».
Il n'y a pas de trou, dans le sens où les couleurs non imprimables sont en bordure d'espace, là où la saturation est élevée, pas n'importe où au milieu. Tu n'auras jamais une zone imprimable, puis une partie non imprimable puis à nouveau imprimable. Un espace colorimétrique n'est pas un gruyère.
-- Tardigradus e^iπ=-1 c'est magnifique
Benoit <benoit@com.invalid> wrote:
- Si tu as des couleurs non-imprimables, cela veut dire que ton gamut a
des trous, non ? C'est ce que j'entends par « trou ».
Il n'y a pas de trou, dans le sens où les couleurs non imprimables sont
en bordure d'espace, là où la saturation est élevée, pas n'importe où au
milieu. Tu n'auras jamais une zone imprimable, puis une partie non
imprimable puis à nouveau imprimable. Un espace colorimétrique n'est pas
un gruyère.
- Si tu as des couleurs non-imprimables, cela veut dire que ton gamut a des trous, non ? C'est ce que j'entends par « trou ».
Il n'y a pas de trou, dans le sens où les couleurs non imprimables sont en bordure d'espace, là où la saturation est élevée, pas n'importe où au milieu. Tu n'auras jamais une zone imprimable, puis une partie non imprimable puis à nouveau imprimable. Un espace colorimétrique n'est pas un gruyère.
-- Tardigradus e^iπ=-1 c'est magnifique
patrick.K1600GTLcazaux
Benoit wrote:
Comment je peux émuler une sortie CMJN quand, en plus, je dois fournir du RVB.
Le RVB est un espace plus large que le CMJN, qui permet donc plusieurs conversions possibles. Fournir du RVB permet donc en théorie d'opérer n'importe quelle conversion, à charge pour l'imprimeur de convertir vers l'espace le plus adapté, voire le profil exact, de sa presse.
En numérique, c'est le pilote (ou le RIP, c'est pareil) de l'imprimante qui opère lui-même la conversion. Si on lui donne du CMJN, il le reconvertit en RVB (ce qui ne change rien pour les couleurs, du coup) avant d'en refaire un CMJN. Mieux vaut donner directement le RVB initial, forcément plus riche.
-- Tardigradus e^iπ=-1 c'est magnifique
Benoit <benoit@com.invalid> wrote:
Comment je peux émuler une sortie CMJN quand, en plus, je dois
fournir du RVB.
Le RVB est un espace plus large que le CMJN, qui permet donc plusieurs
conversions possibles. Fournir du RVB permet donc en théorie d'opérer
n'importe quelle conversion, à charge pour l'imprimeur de convertir vers
l'espace le plus adapté, voire le profil exact, de sa presse.
En numérique, c'est le pilote (ou le RIP, c'est pareil) de l'imprimante
qui opère lui-même la conversion. Si on lui donne du CMJN, il le
reconvertit en RVB (ce qui ne change rien pour les couleurs, du coup)
avant d'en refaire un CMJN. Mieux vaut donner directement le RVB
initial, forcément plus riche.
Comment je peux émuler une sortie CMJN quand, en plus, je dois fournir du RVB.
Le RVB est un espace plus large que le CMJN, qui permet donc plusieurs conversions possibles. Fournir du RVB permet donc en théorie d'opérer n'importe quelle conversion, à charge pour l'imprimeur de convertir vers l'espace le plus adapté, voire le profil exact, de sa presse.
En numérique, c'est le pilote (ou le RIP, c'est pareil) de l'imprimante qui opère lui-même la conversion. Si on lui donne du CMJN, il le reconvertit en RVB (ce qui ne change rien pour les couleurs, du coup) avant d'en refaire un CMJN. Mieux vaut donner directement le RVB initial, forcément plus riche.
-- Tardigradus e^iπ=-1 c'est magnifique
patrick.K1600GTLcazaux
Benoit wrote:
Si tu fais un dégradé de jaune vers le marron qui est « lisse » en millions de couleurs, tu auras des problèmes en imprimant en 256 couleurs. Et même si tu restes en haute résolution tu vas avoir un jaune à 100% presque tout le temps, du rouge et du vert dont la présence va s'accroître lentement, très lentement, tellement lentement que cela génère des plateaux on passe de 0 à 256 par unité et non par pouillème ;)
Quel intérêt d'imprimer en 256 couleurs, sinon pour avoir justement un effet de postérisation ? Un dégradé reste propre aussi longtemps que sa surface n'est pas trop grande par rapport à sa composition. Si tu le fais trop grand, ou trop pauvre, il y a obligatoirement un effet de bandes, puisqu'en réalité c'est comme cela qu'il est fabriqué (Postscript fait 256 bandes de la couleur initiale à la couleur finale.)
-- Tardigradus e^iπ=-1 c'est magnifique
Benoit <benoit@com.invalid> wrote:
Si tu fais un dégradé de jaune vers le
marron qui est « lisse » en millions de couleurs, tu auras des problèmes
en imprimant en 256 couleurs. Et même si tu restes en haute résolution
tu vas avoir un jaune à 100% presque tout le temps, du rouge et du vert
dont la présence va s'accroître lentement, très lentement, tellement
lentement que cela génère des plateaux on passe de 0 à 256 par unité et
non par pouillème ;)
Quel intérêt d'imprimer en 256 couleurs, sinon pour avoir justement un
effet de postérisation ? Un dégradé reste propre aussi longtemps que sa
surface n'est pas trop grande par rapport à sa composition. Si tu le
fais trop grand, ou trop pauvre, il y a obligatoirement un effet de
bandes, puisqu'en réalité c'est comme cela qu'il est fabriqué
(Postscript fait 256 bandes de la couleur initiale à la couleur finale.)
Si tu fais un dégradé de jaune vers le marron qui est « lisse » en millions de couleurs, tu auras des problèmes en imprimant en 256 couleurs. Et même si tu restes en haute résolution tu vas avoir un jaune à 100% presque tout le temps, du rouge et du vert dont la présence va s'accroître lentement, très lentement, tellement lentement que cela génère des plateaux on passe de 0 à 256 par unité et non par pouillème ;)
Quel intérêt d'imprimer en 256 couleurs, sinon pour avoir justement un effet de postérisation ? Un dégradé reste propre aussi longtemps que sa surface n'est pas trop grande par rapport à sa composition. Si tu le fais trop grand, ou trop pauvre, il y a obligatoirement un effet de bandes, puisqu'en réalité c'est comme cela qu'il est fabriqué (Postscript fait 256 bandes de la couleur initiale à la couleur finale.)
-- Tardigradus e^iπ=-1 c'est magnifique
René
"Benoit" a écrit dans le message de groupe de discussion : 1m5b097.m3yn3ryhqci0N%
wrote:
Le vendredi 29 mai 2015 18:46:10 UTC+2, Benoit a écrit :
tu n'auras jamais le même résultat d'une imprimante à l'autre ; moi je te conseille de faire faire un tirage 10X15 chez un photographe qui te l'imprimera sur du bon papier et qui tiendra dans le temps et tu pourras être exigeant sur le résultat final, sinon il ta reste l'imprimerie en quadri, mais ils ne te feront jamais 1 tirage......
Mais si, les livres on peut aujourd'hui les imprimer à l'unité.
Oui c'est vrai, mais ce n'est pas le même procédé d'impression que pour un grand tirage.
Le tirage à la demande se fait sur imprimante sans plaques, laser ou plus souvent jet d'encre comme les HP Indigo. Les grands tirages se font sur des presses en quadrichromie offset. Pour l'Indigo il est généralement demandé des fichiers RVB. L'imprimeur offset peut normalement faire la conversion du RVB au CMJN en autant que le fichier RVB soit "standard" et ne comporte pas de zones non imprimables.
René
"Benoit" a écrit dans le message de groupe de discussion :
1m5b097.m3yn3ryhqci0N%benoit@com.invalid...
<victor.naytoayeur@gmail.com> wrote:
Le vendredi 29 mai 2015 18:46:10 UTC+2, Benoit a écrit :
tu n'auras jamais le même résultat d'une imprimante à l'autre ; moi je te
conseille de faire faire un tirage 10X15 chez un photographe qui te
l'imprimera sur du bon papier et qui tiendra dans le temps et tu pourras
être exigeant sur le résultat final, sinon il ta reste l'imprimerie en
quadri, mais ils ne te feront jamais 1 tirage......
Mais si, les livres on peut aujourd'hui les imprimer à l'unité.
Oui c'est vrai, mais ce n'est pas le même procédé d'impression que pour un
grand tirage.
Le tirage à la demande se fait sur imprimante sans plaques, laser ou plus
souvent jet d'encre comme les HP Indigo. Les grands tirages se font sur des
presses en quadrichromie offset.
Pour l'Indigo il est généralement demandé des fichiers RVB. L'imprimeur
offset peut normalement faire la conversion du RVB au CMJN en autant que le
fichier RVB soit "standard" et ne comporte pas de zones non imprimables.
"Benoit" a écrit dans le message de groupe de discussion : 1m5b097.m3yn3ryhqci0N%
wrote:
Le vendredi 29 mai 2015 18:46:10 UTC+2, Benoit a écrit :
tu n'auras jamais le même résultat d'une imprimante à l'autre ; moi je te conseille de faire faire un tirage 10X15 chez un photographe qui te l'imprimera sur du bon papier et qui tiendra dans le temps et tu pourras être exigeant sur le résultat final, sinon il ta reste l'imprimerie en quadri, mais ils ne te feront jamais 1 tirage......
Mais si, les livres on peut aujourd'hui les imprimer à l'unité.
Oui c'est vrai, mais ce n'est pas le même procédé d'impression que pour un grand tirage.
Le tirage à la demande se fait sur imprimante sans plaques, laser ou plus souvent jet d'encre comme les HP Indigo. Les grands tirages se font sur des presses en quadrichromie offset. Pour l'Indigo il est généralement demandé des fichiers RVB. L'imprimeur offset peut normalement faire la conversion du RVB au CMJN en autant que le fichier RVB soit "standard" et ne comporte pas de zones non imprimables.
René
benoit
René wrote:
"Benoit" a écrit dans le message de groupe de discussion : 1m590wl.s3o8szx0b77iN%
> Sinon, si comme moi on voit le gamut comme une spère avec trois axes > (RVB, HSL...). Une couleur non imprimable est un trou puisqu'il y en > aura toujours disponible à côté, au-dessus ou en-dessous parce qu'elle à > plus de R, V, B, H, S, L,...
Une couleur non imprimable est une couleur qui ne peut pas être réalisée avec les 4 encres standards du CMJN. Par exemple les pigments d'artistes sont faits de matières complètement différentes des encres d'imprimerie lesquelles ne peuvent donc pas les imiter parfaitement. C'est le pourquoi des encres spéciales Pantones.
En exemple: supposons que dans ta photo il y a une zone en couleur RVB1 qui se traduit exactement avec 50 goutes de cyan, 60 gouttes de magenta, 8 goutes de jaune, et 3 goutes de noir. Tout à coté il y a une autre zone RVB2 qui demande 10 % plus d'encre, il faut donc 55 goutes de cyan, 66 goutes de magenta, 8,8 goutes de jaune et 3,3 goutes de noir. Dans la pratique les goutelettes d'encre ne se divisent pas ce qui donnera donc les bonnes quantités de cyan et de magenta mais trop de jaune, 9 goutes, et un manque de noir. RVB2 est non imprimable et sera rendu en un ton trop clair et trop jaune.
Une solution est d'utiliser des encres en demi force permettant de diminuer les écarts de tons et d'adoucir les dégradés.
René
Merci pour le truc des 8,8 goutes d'encre. Ça me sera plus simple à expliquer autour de moi.
-- "La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. Ici, nous avons réuni théorie et pratique : Rien ne fonctionne... et personne ne sait pourquoi !" [ Albert Einstein ]
René <jeanpasse@hotmail.com> wrote:
"Benoit" a écrit dans le message de groupe de discussion :
1m590wl.s3o8szx0b77iN%benoit@com.invalid...
> Sinon, si comme moi on voit le gamut comme une spère avec trois axes
> (RVB, HSL...). Une couleur non imprimable est un trou puisqu'il y en
> aura toujours disponible à côté, au-dessus ou en-dessous parce qu'elle à
> plus de R, V, B, H, S, L,...
Une couleur non imprimable est une couleur qui ne peut pas être réalisée
avec les 4 encres standards du CMJN.
Par exemple les pigments d'artistes sont faits de matières complètement
différentes des encres d'imprimerie lesquelles ne peuvent donc pas les
imiter parfaitement. C'est le pourquoi des encres spéciales Pantones.
En exemple: supposons que dans ta photo il y a une zone en couleur RVB1 qui
se traduit exactement avec 50 goutes de cyan, 60 gouttes de magenta, 8
goutes de jaune, et 3 goutes de noir. Tout à coté il y a une autre zone RVB2
qui demande 10 % plus d'encre, il faut donc 55 goutes de cyan, 66 goutes de
magenta, 8,8 goutes de jaune et 3,3 goutes de noir. Dans la pratique les
goutelettes d'encre ne se divisent pas ce qui donnera donc les bonnes
quantités de cyan et de magenta mais trop de jaune, 9 goutes, et un manque
de noir. RVB2 est non imprimable et sera rendu en un ton trop clair et trop
jaune.
Une solution est d'utiliser des encres en demi force permettant de diminuer
les écarts de tons et d'adoucir les dégradés.
René
Merci pour le truc des 8,8 goutes d'encre. Ça me sera plus simple à
expliquer autour de moi.
--
"La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La
pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi.
Ici, nous avons réuni théorie et pratique : Rien ne fonctionne... et
personne ne sait pourquoi !" [ Albert Einstein ]
"Benoit" a écrit dans le message de groupe de discussion : 1m590wl.s3o8szx0b77iN%
> Sinon, si comme moi on voit le gamut comme une spère avec trois axes > (RVB, HSL...). Une couleur non imprimable est un trou puisqu'il y en > aura toujours disponible à côté, au-dessus ou en-dessous parce qu'elle à > plus de R, V, B, H, S, L,...
Une couleur non imprimable est une couleur qui ne peut pas être réalisée avec les 4 encres standards du CMJN. Par exemple les pigments d'artistes sont faits de matières complètement différentes des encres d'imprimerie lesquelles ne peuvent donc pas les imiter parfaitement. C'est le pourquoi des encres spéciales Pantones.
En exemple: supposons que dans ta photo il y a une zone en couleur RVB1 qui se traduit exactement avec 50 goutes de cyan, 60 gouttes de magenta, 8 goutes de jaune, et 3 goutes de noir. Tout à coté il y a une autre zone RVB2 qui demande 10 % plus d'encre, il faut donc 55 goutes de cyan, 66 goutes de magenta, 8,8 goutes de jaune et 3,3 goutes de noir. Dans la pratique les goutelettes d'encre ne se divisent pas ce qui donnera donc les bonnes quantités de cyan et de magenta mais trop de jaune, 9 goutes, et un manque de noir. RVB2 est non imprimable et sera rendu en un ton trop clair et trop jaune.
Une solution est d'utiliser des encres en demi force permettant de diminuer les écarts de tons et d'adoucir les dégradés.
René
Merci pour le truc des 8,8 goutes d'encre. Ça me sera plus simple à expliquer autour de moi.
-- "La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. Ici, nous avons réuni théorie et pratique : Rien ne fonctionne... et personne ne sait pourquoi !" [ Albert Einstein ]
benoit
Joseph B wrote:
Plutôt que cette option drastique qui va te donner envie de mettre à la benne tout ton travail, ou le dénaturer par tes tentatives de retouches forcément excessives, active plutôt "Couleur d'épreuve" (Cmd-Y) en même temps qu'espave de travail CMJN. Même sur un écran pas qualibré "pro", tu verras bien l'affadissement des teintes hors espace colorimétrique, mais qui n'en seront pas moins reproductibles même si moins flatteuses.
Je vois surtout apparaître les bandes de couleur unie. Surtout dans les zones les plus lumineuses. Et ces bandes là, je n'arrive pas à les estomper.
Là tu pourras éventuellement te servir de l'outil "Remplacement de couleur" pour essayer de corriger par avance la fraîcheur ou le "pétant" qui devrait disparaître de l'original une fois imprimé. A utiliser avec modération, surtout le curseur "Teinte" ;-)
Là, je n'arrive pas du tout à supprimer/réduire les bandes unies. Il va me falloir trouver quelqu'un qui me donne des cours « sur site » :-/
Tout ce que j'obtiens est un tirage dans les sépia.
Si j'ai bien compris, ton livre n'est pas imprimé sur presse "traditionnelle", mais numérique ? (l'imprimeur demande du RVB) Auquel cas l'option d'affichage "CMJN" de Photoshop est plus symbolique que réaliste, que ce soit toner ou jet d'encre, la synthèse soustractive de ces procédés diffère beaucoup d'avec des encres transparentes de quelques microns d'épaisseur que Photoshop essaie d'émuler.
De ce qu'ils m'ont dit, ils préfèrent faire eux-mêmes la modification rvb/cmjn. Je les comprends car faire une modif d'un cmjn vers un autre cmjn doit être assez lourd et le résultat comparé au rvb initial...
Il n'est pas exclu que l'imprimeur ait un souci de calibrage de son imprimante.
Je leur ai donné un bon outil de test.
-- "La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. Ici, nous avons réuni théorie et pratique : Rien ne fonctionne... et personne ne sait pourquoi !" [ Albert Einstein ]
Joseph B <josephb@nowhere.invalid> wrote:
Plutôt que cette option drastique qui va te donner envie de mettre à la
benne tout ton travail, ou le dénaturer par tes tentatives de retouches
forcément excessives, active plutôt "Couleur d'épreuve" (Cmd-Y) en même
temps qu'espave de travail CMJN.
Même sur un écran pas qualibré "pro", tu verras bien l'affadissement des
teintes hors espace colorimétrique, mais qui n'en seront pas moins
reproductibles même si moins flatteuses.
Je vois surtout apparaître les bandes de couleur unie. Surtout dans les
zones les plus lumineuses. Et ces bandes là, je n'arrive pas à les
estomper.
Là tu pourras éventuellement te servir de l'outil "Remplacement de
couleur" pour essayer de corriger par avance la fraîcheur ou le "pétant"
qui devrait disparaître de l'original une fois imprimé.
A utiliser avec modération, surtout le curseur "Teinte" ;-)
Là, je n'arrive pas du tout à supprimer/réduire les bandes unies. Il va
me falloir trouver quelqu'un qui me donne des cours « sur site » :-/
Tout ce que j'obtiens est un tirage dans les sépia.
Si j'ai bien compris, ton livre n'est pas imprimé sur presse
"traditionnelle", mais numérique ? (l'imprimeur demande du RVB)
Auquel cas l'option d'affichage "CMJN" de Photoshop est plus symbolique
que réaliste, que ce soit toner ou jet d'encre, la synthèse soustractive
de ces procédés diffère beaucoup d'avec des encres transparentes de
quelques microns d'épaisseur que Photoshop essaie d'émuler.
De ce qu'ils m'ont dit, ils préfèrent faire eux-mêmes la modification
rvb/cmjn. Je les comprends car faire une modif d'un cmjn vers un autre
cmjn doit être assez lourd et le résultat comparé au rvb initial...
Il n'est pas exclu que l'imprimeur ait un souci de calibrage de son
imprimante.
Je leur ai donné un bon outil de test.
--
"La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La
pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi.
Ici, nous avons réuni théorie et pratique : Rien ne fonctionne... et
personne ne sait pourquoi !" [ Albert Einstein ]
Plutôt que cette option drastique qui va te donner envie de mettre à la benne tout ton travail, ou le dénaturer par tes tentatives de retouches forcément excessives, active plutôt "Couleur d'épreuve" (Cmd-Y) en même temps qu'espave de travail CMJN. Même sur un écran pas qualibré "pro", tu verras bien l'affadissement des teintes hors espace colorimétrique, mais qui n'en seront pas moins reproductibles même si moins flatteuses.
Je vois surtout apparaître les bandes de couleur unie. Surtout dans les zones les plus lumineuses. Et ces bandes là, je n'arrive pas à les estomper.
Là tu pourras éventuellement te servir de l'outil "Remplacement de couleur" pour essayer de corriger par avance la fraîcheur ou le "pétant" qui devrait disparaître de l'original une fois imprimé. A utiliser avec modération, surtout le curseur "Teinte" ;-)
Là, je n'arrive pas du tout à supprimer/réduire les bandes unies. Il va me falloir trouver quelqu'un qui me donne des cours « sur site » :-/
Tout ce que j'obtiens est un tirage dans les sépia.
Si j'ai bien compris, ton livre n'est pas imprimé sur presse "traditionnelle", mais numérique ? (l'imprimeur demande du RVB) Auquel cas l'option d'affichage "CMJN" de Photoshop est plus symbolique que réaliste, que ce soit toner ou jet d'encre, la synthèse soustractive de ces procédés diffère beaucoup d'avec des encres transparentes de quelques microns d'épaisseur que Photoshop essaie d'émuler.
De ce qu'ils m'ont dit, ils préfèrent faire eux-mêmes la modification rvb/cmjn. Je les comprends car faire une modif d'un cmjn vers un autre cmjn doit être assez lourd et le résultat comparé au rvb initial...
Il n'est pas exclu que l'imprimeur ait un souci de calibrage de son imprimante.
Je leur ai donné un bon outil de test.
-- "La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. Ici, nous avons réuni théorie et pratique : Rien ne fonctionne... et personne ne sait pourquoi !" [ Albert Einstein ]