(supersedes pour faute de frappe)
Colonial2015 wrote:(supersedes )
Marc Lepetit a présenté l'énoncé suivant :Dominique est une fille.
Quoique... aurait Devos.
Disons que ça parait probable. Mais j'ai déjà dit qu'un de mes amis
caldoches aurait dit: c'est un gros mâle!
Vous auriez dû lui demander la signification exacte de cette expression
avant de nous la sortir ( deux fois, en plus!)
Un gros mâle, c'est un cerf, mâle bien sûr, en principe imposant par sa
taille.
Les chasseurs broussards, quand ils parlent de leurs coups de chasse,
ont toujours tendance à dire qu'ils ont tué un gros mâle...sauf si
c'était une biche bien entendu.
Et si ce sont les autres chasseurs qui racontent, c'est un gadin ( un
cerf de taille normale voire un petit cerf)
Bref, vous avez pris un gadin avec votre blague :-D
(supersedes pour faute de frappe)
Colonial2015 <jacqueschaumond@gmail.com> wrote:
(supersedes <cjh679FjoofU1@mid.individual.net>)
Marc Lepetit a présenté l'énoncé suivant :
Dominique est une fille.
Quoique... aurait Devos.
Disons que ça parait probable. Mais j'ai déjà dit qu'un de mes amis
caldoches aurait dit: c'est un gros mâle!
Vous auriez dû lui demander la signification exacte de cette expression
avant de nous la sortir ( deux fois, en plus!)
Un gros mâle, c'est un cerf, mâle bien sûr, en principe imposant par sa
taille.
Les chasseurs broussards, quand ils parlent de leurs coups de chasse,
ont toujours tendance à dire qu'ils ont tué un gros mâle...sauf si
c'était une biche bien entendu.
Et si ce sont les autres chasseurs qui racontent, c'est un gadin ( un
cerf de taille normale voire un petit cerf)
Bref, vous avez pris un gadin avec votre blague :-D
(supersedes pour faute de frappe)
Colonial2015 wrote:(supersedes )
Marc Lepetit a présenté l'énoncé suivant :Dominique est une fille.
Quoique... aurait Devos.
Disons que ça parait probable. Mais j'ai déjà dit qu'un de mes amis
caldoches aurait dit: c'est un gros mâle!
Vous auriez dû lui demander la signification exacte de cette expression
avant de nous la sortir ( deux fois, en plus!)
Un gros mâle, c'est un cerf, mâle bien sûr, en principe imposant par sa
taille.
Les chasseurs broussards, quand ils parlent de leurs coups de chasse,
ont toujours tendance à dire qu'ils ont tué un gros mâle...sauf si
c'était une biche bien entendu.
Et si ce sont les autres chasseurs qui racontent, c'est un gadin ( un
cerf de taille normale voire un petit cerf)
Bref, vous avez pris un gadin avec votre blague :-D
jr wrote:Le 04/02/2015 10:55, Dominique G. a écrit :S'il s'agissait du nez ou de l'oreille, ça
ne ferait pas le buzz. Le patient ne sent rien, les étudiants étudient,
il n'y a pas de séquelle, il y a le secret médical qui couvre la
découverte d'une petite bite, quel est le préjudice exactement?
La notion de consentement vous échappe-t-elle à ce point?
Il s'agit d'opérations dans des CHRU avec U comme universitaire, ou des
établissements habilités à recevoir des étudiants en formation.
Vous occultez le fait que les patients - les malades donc - sont venus
là pour le H, pas pour le U.
Il y a statutairement des gens qui ne sont là que pour s'exercer sous le
contrôle de gens qui savent. Aller là-dedans, c'est consentir à la
présence d'étudiants actifs.
Quand on va se faire opérer c'est parce qu'on est malade, pas pour
servir de cobayes.
Chacun d'eux va forcément y faire ses premières fois, premières ponctions
lombaires, premières palpations de seins, premiers touchers. S'il y a une
belle grosseur dans le sein, ou un beau click à l'auscultation, c'est pas
plus mal pour les malades suivants que l'étudiant passe après le patron
(ou lui fasse vérifier).
Et le "consentement éclairé" du patient, on s'assied dessus?
En tous cas je ne vois pas comment il peut apprendre autrement. Et comme
beaucoup je suppose, moi je préfère être opéré par quelqu'un qui a de
l'expérience in vivo plutôt que sur mannequin.
On peut envisager de payer des volontaires pour servir aux testeurs aux
gestes médicaux.
Ce serait in vivo et coûterait ainsi bien moins cher que des mannequins.
Et on serait sûr du consentement éclairé des testés.
Si je suis sur la table, c'est pour subir un acte thérapeutique, pas
pour servir de cobaye ou de sparring partner à des étudiants en cours
d'apprentissage.
Je vous parle de consentement à un acte sur un être humain.
Que ce soit pour une opération du c½ur, un frottis vaginal, une séance
de bondage ou une partie de jambes en l'air, il faut que le consentement
soit clairement exprimé
Il y a eu longtemps des chirurgiens qui ont opérés les enfants
sans anesthésie parce que - prétendaient-ils - ils ne souffraient pas.
Vous croyez que si un chirurgien essaie encore de faire ça, il ne va pas
se prendre une plainte?
A l'avant-dernier siècle, on se permettait encore de mettre des
Africains dans des cages au zoo, sous prétexte qu'on ne demande pas leur
consentement à des sous-humains.
Donc je reviens au sujet principal : a t-on le droit, en France, de
faire subir à un patient endormi des manipulations sans but
thérapeutique direct et sans son consentement préalable?
jr <jqs@froc.net> wrote:
Le 04/02/2015 10:55, Dominique G. a écrit :
S'il s'agissait du nez ou de l'oreille, ça
ne ferait pas le buzz. Le patient ne sent rien, les étudiants étudient,
il n'y a pas de séquelle, il y a le secret médical qui couvre la
découverte d'une petite bite, quel est le préjudice exactement?
La notion de consentement vous échappe-t-elle à ce point?
Il s'agit d'opérations dans des CHRU avec U comme universitaire, ou des
établissements habilités à recevoir des étudiants en formation.
Vous occultez le fait que les patients - les malades donc - sont venus
là pour le H, pas pour le U.
Il y a statutairement des gens qui ne sont là que pour s'exercer sous le
contrôle de gens qui savent. Aller là-dedans, c'est consentir à la
présence d'étudiants actifs.
Quand on va se faire opérer c'est parce qu'on est malade, pas pour
servir de cobayes.
Chacun d'eux va forcément y faire ses premières fois, premières ponctions
lombaires, premières palpations de seins, premiers touchers. S'il y a une
belle grosseur dans le sein, ou un beau click à l'auscultation, c'est pas
plus mal pour les malades suivants que l'étudiant passe après le patron
(ou lui fasse vérifier).
Et le "consentement éclairé" du patient, on s'assied dessus?
En tous cas je ne vois pas comment il peut apprendre autrement. Et comme
beaucoup je suppose, moi je préfère être opéré par quelqu'un qui a de
l'expérience in vivo plutôt que sur mannequin.
On peut envisager de payer des volontaires pour servir aux testeurs aux
gestes médicaux.
Ce serait in vivo et coûterait ainsi bien moins cher que des mannequins.
Et on serait sûr du consentement éclairé des testés.
Si je suis sur la table, c'est pour subir un acte thérapeutique, pas
pour servir de cobaye ou de sparring partner à des étudiants en cours
d'apprentissage.
Je vous parle de consentement à un acte sur un être humain.
Que ce soit pour une opération du c½ur, un frottis vaginal, une séance
de bondage ou une partie de jambes en l'air, il faut que le consentement
soit clairement exprimé
Il y a eu longtemps des chirurgiens qui ont opérés les enfants
sans anesthésie parce que - prétendaient-ils - ils ne souffraient pas.
Vous croyez que si un chirurgien essaie encore de faire ça, il ne va pas
se prendre une plainte?
A l'avant-dernier siècle, on se permettait encore de mettre des
Africains dans des cages au zoo, sous prétexte qu'on ne demande pas leur
consentement à des sous-humains.
Donc je reviens au sujet principal : a t-on le droit, en France, de
faire subir à un patient endormi des manipulations sans but
thérapeutique direct et sans son consentement préalable?
jr wrote:Le 04/02/2015 10:55, Dominique G. a écrit :S'il s'agissait du nez ou de l'oreille, ça
ne ferait pas le buzz. Le patient ne sent rien, les étudiants étudient,
il n'y a pas de séquelle, il y a le secret médical qui couvre la
découverte d'une petite bite, quel est le préjudice exactement?
La notion de consentement vous échappe-t-elle à ce point?
Il s'agit d'opérations dans des CHRU avec U comme universitaire, ou des
établissements habilités à recevoir des étudiants en formation.
Vous occultez le fait que les patients - les malades donc - sont venus
là pour le H, pas pour le U.
Il y a statutairement des gens qui ne sont là que pour s'exercer sous le
contrôle de gens qui savent. Aller là-dedans, c'est consentir à la
présence d'étudiants actifs.
Quand on va se faire opérer c'est parce qu'on est malade, pas pour
servir de cobayes.
Chacun d'eux va forcément y faire ses premières fois, premières ponctions
lombaires, premières palpations de seins, premiers touchers. S'il y a une
belle grosseur dans le sein, ou un beau click à l'auscultation, c'est pas
plus mal pour les malades suivants que l'étudiant passe après le patron
(ou lui fasse vérifier).
Et le "consentement éclairé" du patient, on s'assied dessus?
En tous cas je ne vois pas comment il peut apprendre autrement. Et comme
beaucoup je suppose, moi je préfère être opéré par quelqu'un qui a de
l'expérience in vivo plutôt que sur mannequin.
On peut envisager de payer des volontaires pour servir aux testeurs aux
gestes médicaux.
Ce serait in vivo et coûterait ainsi bien moins cher que des mannequins.
Et on serait sûr du consentement éclairé des testés.
Si je suis sur la table, c'est pour subir un acte thérapeutique, pas
pour servir de cobaye ou de sparring partner à des étudiants en cours
d'apprentissage.
Je vous parle de consentement à un acte sur un être humain.
Que ce soit pour une opération du c½ur, un frottis vaginal, une séance
de bondage ou une partie de jambes en l'air, il faut que le consentement
soit clairement exprimé
Il y a eu longtemps des chirurgiens qui ont opérés les enfants
sans anesthésie parce que - prétendaient-ils - ils ne souffraient pas.
Vous croyez que si un chirurgien essaie encore de faire ça, il ne va pas
se prendre une plainte?
A l'avant-dernier siècle, on se permettait encore de mettre des
Africains dans des cages au zoo, sous prétexte qu'on ne demande pas leur
consentement à des sous-humains.
Donc je reviens au sujet principal : a t-on le droit, en France, de
faire subir à un patient endormi des manipulations sans but
thérapeutique direct et sans son consentement préalable?
Le 05/02/2015 13:28, Dominique G. a écrit :
> Oui et d'ailleurs, à ce propos, il y a une audience intéressante mardi
> prochain à la cour d'appel d'Aix-en-Provence.
Un taré voulait m'y citer comme témoin, il y a quelque temps.
Je suis très déçu, j'aurais mis un pantalon.
Le 05/02/2015 13:28, Dominique G. a écrit :
> Oui et d'ailleurs, à ce propos, il y a une audience intéressante mardi
> prochain à la cour d'appel d'Aix-en-Provence.
Un taré voulait m'y citer comme témoin, il y a quelque temps.
Je suis très déçu, j'aurais mis un pantalon.
Le 05/02/2015 13:28, Dominique G. a écrit :
> Oui et d'ailleurs, à ce propos, il y a une audience intéressante mardi
> prochain à la cour d'appel d'Aix-en-Provence.
Un taré voulait m'y citer comme témoin, il y a quelque temps.
Je suis très déçu, j'aurais mis un pantalon.
Le 05/02/2015 09:45, Dominique G. a écrit :
>>> La notion de consentement vous échappe-t-elle à ce point?
>>
>> Il s'agit d'opérations dans des CHRU avec U comme universitaire, ou des
>> établissements habilités à recevoir des étudiants en formation.
>
> Vous occultez le fait que les patients - les malades donc - sont venus
> là pour le H, pas pour le U.
Je n'occulte rien du tout, et je ne vous apprend pas j'espère que le U
est ce qui donne du prestige au CHU.
>> Il y a statutairement des gens qui ne sont là que pour s'exercer sous le
>> contrôle de gens qui savent. Aller là-dedans, c'est consentir à la
>> présence d'étudiants actifs.
>
> Quand on va se faire opérer c'est parce qu'on est malade, pas pour
> servir de cobayes.
Il ne s'agit pas de servir de cobaye; les mots ont un sens.
De toutes façons la présence d'enseignement clinique est signalée partout
et probablement aussi sur les documents qu'on fait signer.
Ne pas oublier que si le patient a le choix de son médecin et de son
service hospitalier, l'inverse est vrai aussi sauf urgence et
discrimination. R4127-47 code santé publique.
>> Chacun d'eux va forcément y faire ses premières fois, premières ponctions
>> lombaires, premières palpations de seins, premiers touchers. S'il y a une
>> belle grosseur dans le sein, ou un beau click à l'auscultation, c'est pas
>> plus mal pour les malades suivants que l'étudiant passe après le patron
>> (ou lui fasse vérifier).
>
> Et le "consentement éclairé" du patient, on s'assied dessus?
Pour un examen? Si le malade est conscient, on lui explique poliment.
Sinon, il a signé plein de papiers indiquant la présence d'étudiants qui
étudient.
>> En tous cas je ne vois pas comment il peut apprendre autrement. Et comme
>> beaucoup je suppose, moi je préfère être opéré par quelqu'un qui a de
>> l'expérience in vivo plutôt que sur mannequin.
>
> On peut envisager de payer des volontaires pour servir aux testeurs aux
> gestes médicaux.
> Ce serait in vivo et coûterait ainsi bien moins cher que des mannequins.
> Et on serait sûr du consentement éclairé des testés.
Il s'agit de malades tous différents.
> Si je suis sur la table, c'est pour subir un acte thérapeutique, pas
> pour servir de cobaye ou de sparring partner à des étudiants en cours
> d'apprentissage.
Personne n'est obligé de vous opérer, sauf urgence. La liasse qu'on vous
fait signer n'est en général pas une option.
> Je vous parle de consentement à un acte sur un être humain.
> Que ce soit pour une opération du cœur, un frottis vaginal, une séance
> de bondage ou une partie de jambes en l'air, il faut que le consentement
> soit clairement exprimé
Ah oui, consentement clairement exprimé pour une partie de jambes en
l'air, c'est super romantique.
> Il y a eu longtemps des chirurgiens qui ont opérés les enfants
Les bébés.
> sans anesthésie parce que - prétendaient-ils - ils ne souffraient pas.
Et ils avaient peut-être bien raison. En ce temps-là l'anesthésie était
faite par une infirmière sans qualifications avec un robinet on/off sur
le gaz hilarant, ou au chloroforme, et était dangereuse pour les bébés.
Et le système nerveux de bébé qui ne maîtrise pas ses mouvements n'est
pas vraiment au point, on peut bien se demander si.
Aujourd'hui la technique permet de couper court à la discussion.
> Vous croyez que si un chirurgien essaie encore de faire ça, il ne va pas
> se prendre une plainte?
Les chirurgiens opèrent des fœtus viables in utero, sans anesthésie
(autre que celle de la femme). Avec exactement les mêmes motivations
qu'autrefois. Quand on pourra anesthésier un fœtus facilement, on le
fera -à tout hasard.
> Donc je reviens au sujet principal : a t-on le droit, en France, de
> faire subir à un patient endormi des manipulations sans but
> thérapeutique direct et sans son consentement préalable?
La réponse est non, et le corolaire c'est que le toubib et/ou l'hosto a
parfaitement le droit de vous envoyer paître hors urgence.
Le 05/02/2015 09:45, Dominique G. a écrit :
>>> La notion de consentement vous échappe-t-elle à ce point?
>>
>> Il s'agit d'opérations dans des CHRU avec U comme universitaire, ou des
>> établissements habilités à recevoir des étudiants en formation.
>
> Vous occultez le fait que les patients - les malades donc - sont venus
> là pour le H, pas pour le U.
Je n'occulte rien du tout, et je ne vous apprend pas j'espère que le U
est ce qui donne du prestige au CHU.
>> Il y a statutairement des gens qui ne sont là que pour s'exercer sous le
>> contrôle de gens qui savent. Aller là-dedans, c'est consentir à la
>> présence d'étudiants actifs.
>
> Quand on va se faire opérer c'est parce qu'on est malade, pas pour
> servir de cobayes.
Il ne s'agit pas de servir de cobaye; les mots ont un sens.
De toutes façons la présence d'enseignement clinique est signalée partout
et probablement aussi sur les documents qu'on fait signer.
Ne pas oublier que si le patient a le choix de son médecin et de son
service hospitalier, l'inverse est vrai aussi sauf urgence et
discrimination. R4127-47 code santé publique.
>> Chacun d'eux va forcément y faire ses premières fois, premières ponctions
>> lombaires, premières palpations de seins, premiers touchers. S'il y a une
>> belle grosseur dans le sein, ou un beau click à l'auscultation, c'est pas
>> plus mal pour les malades suivants que l'étudiant passe après le patron
>> (ou lui fasse vérifier).
>
> Et le "consentement éclairé" du patient, on s'assied dessus?
Pour un examen? Si le malade est conscient, on lui explique poliment.
Sinon, il a signé plein de papiers indiquant la présence d'étudiants qui
étudient.
>> En tous cas je ne vois pas comment il peut apprendre autrement. Et comme
>> beaucoup je suppose, moi je préfère être opéré par quelqu'un qui a de
>> l'expérience in vivo plutôt que sur mannequin.
>
> On peut envisager de payer des volontaires pour servir aux testeurs aux
> gestes médicaux.
> Ce serait in vivo et coûterait ainsi bien moins cher que des mannequins.
> Et on serait sûr du consentement éclairé des testés.
Il s'agit de malades tous différents.
> Si je suis sur la table, c'est pour subir un acte thérapeutique, pas
> pour servir de cobaye ou de sparring partner à des étudiants en cours
> d'apprentissage.
Personne n'est obligé de vous opérer, sauf urgence. La liasse qu'on vous
fait signer n'est en général pas une option.
> Je vous parle de consentement à un acte sur un être humain.
> Que ce soit pour une opération du cœur, un frottis vaginal, une séance
> de bondage ou une partie de jambes en l'air, il faut que le consentement
> soit clairement exprimé
Ah oui, consentement clairement exprimé pour une partie de jambes en
l'air, c'est super romantique.
> Il y a eu longtemps des chirurgiens qui ont opérés les enfants
Les bébés.
> sans anesthésie parce que - prétendaient-ils - ils ne souffraient pas.
Et ils avaient peut-être bien raison. En ce temps-là l'anesthésie était
faite par une infirmière sans qualifications avec un robinet on/off sur
le gaz hilarant, ou au chloroforme, et était dangereuse pour les bébés.
Et le système nerveux de bébé qui ne maîtrise pas ses mouvements n'est
pas vraiment au point, on peut bien se demander si.
Aujourd'hui la technique permet de couper court à la discussion.
> Vous croyez que si un chirurgien essaie encore de faire ça, il ne va pas
> se prendre une plainte?
Les chirurgiens opèrent des fœtus viables in utero, sans anesthésie
(autre que celle de la femme). Avec exactement les mêmes motivations
qu'autrefois. Quand on pourra anesthésier un fœtus facilement, on le
fera -à tout hasard.
> Donc je reviens au sujet principal : a t-on le droit, en France, de
> faire subir à un patient endormi des manipulations sans but
> thérapeutique direct et sans son consentement préalable?
La réponse est non, et le corolaire c'est que le toubib et/ou l'hosto a
parfaitement le droit de vous envoyer paître hors urgence.
Le 05/02/2015 09:45, Dominique G. a écrit :
>>> La notion de consentement vous échappe-t-elle à ce point?
>>
>> Il s'agit d'opérations dans des CHRU avec U comme universitaire, ou des
>> établissements habilités à recevoir des étudiants en formation.
>
> Vous occultez le fait que les patients - les malades donc - sont venus
> là pour le H, pas pour le U.
Je n'occulte rien du tout, et je ne vous apprend pas j'espère que le U
est ce qui donne du prestige au CHU.
>> Il y a statutairement des gens qui ne sont là que pour s'exercer sous le
>> contrôle de gens qui savent. Aller là-dedans, c'est consentir à la
>> présence d'étudiants actifs.
>
> Quand on va se faire opérer c'est parce qu'on est malade, pas pour
> servir de cobayes.
Il ne s'agit pas de servir de cobaye; les mots ont un sens.
De toutes façons la présence d'enseignement clinique est signalée partout
et probablement aussi sur les documents qu'on fait signer.
Ne pas oublier que si le patient a le choix de son médecin et de son
service hospitalier, l'inverse est vrai aussi sauf urgence et
discrimination. R4127-47 code santé publique.
>> Chacun d'eux va forcément y faire ses premières fois, premières ponctions
>> lombaires, premières palpations de seins, premiers touchers. S'il y a une
>> belle grosseur dans le sein, ou un beau click à l'auscultation, c'est pas
>> plus mal pour les malades suivants que l'étudiant passe après le patron
>> (ou lui fasse vérifier).
>
> Et le "consentement éclairé" du patient, on s'assied dessus?
Pour un examen? Si le malade est conscient, on lui explique poliment.
Sinon, il a signé plein de papiers indiquant la présence d'étudiants qui
étudient.
>> En tous cas je ne vois pas comment il peut apprendre autrement. Et comme
>> beaucoup je suppose, moi je préfère être opéré par quelqu'un qui a de
>> l'expérience in vivo plutôt que sur mannequin.
>
> On peut envisager de payer des volontaires pour servir aux testeurs aux
> gestes médicaux.
> Ce serait in vivo et coûterait ainsi bien moins cher que des mannequins.
> Et on serait sûr du consentement éclairé des testés.
Il s'agit de malades tous différents.
> Si je suis sur la table, c'est pour subir un acte thérapeutique, pas
> pour servir de cobaye ou de sparring partner à des étudiants en cours
> d'apprentissage.
Personne n'est obligé de vous opérer, sauf urgence. La liasse qu'on vous
fait signer n'est en général pas une option.
> Je vous parle de consentement à un acte sur un être humain.
> Que ce soit pour une opération du cœur, un frottis vaginal, une séance
> de bondage ou une partie de jambes en l'air, il faut que le consentement
> soit clairement exprimé
Ah oui, consentement clairement exprimé pour une partie de jambes en
l'air, c'est super romantique.
> Il y a eu longtemps des chirurgiens qui ont opérés les enfants
Les bébés.
> sans anesthésie parce que - prétendaient-ils - ils ne souffraient pas.
Et ils avaient peut-être bien raison. En ce temps-là l'anesthésie était
faite par une infirmière sans qualifications avec un robinet on/off sur
le gaz hilarant, ou au chloroforme, et était dangereuse pour les bébés.
Et le système nerveux de bébé qui ne maîtrise pas ses mouvements n'est
pas vraiment au point, on peut bien se demander si.
Aujourd'hui la technique permet de couper court à la discussion.
> Vous croyez que si un chirurgien essaie encore de faire ça, il ne va pas
> se prendre une plainte?
Les chirurgiens opèrent des fœtus viables in utero, sans anesthésie
(autre que celle de la femme). Avec exactement les mêmes motivations
qu'autrefois. Quand on pourra anesthésier un fœtus facilement, on le
fera -à tout hasard.
> Donc je reviens au sujet principal : a t-on le droit, en France, de
> faire subir à un patient endormi des manipulations sans but
> thérapeutique direct et sans son consentement préalable?
La réponse est non, et le corolaire c'est que le toubib et/ou l'hosto a
parfaitement le droit de vous envoyer paître hors urgence.
Quand il disait d'une fille que c'était un gros mâle, c'est qu'elle
n'était pas vraiment mettable et/ou qu'elle avait des moustaches...
Quand il disait d'une fille que c'était un gros mâle, c'est qu'elle
n'était pas vraiment mettable et/ou qu'elle avait des moustaches...
Quand il disait d'une fille que c'était un gros mâle, c'est qu'elle
n'était pas vraiment mettable et/ou qu'elle avait des moustaches...
Jusqu'alors, ça ne c'est pas trop mal passé entre les hôpitaux publics
et moi, et j'aimerais bien que ça continue.
Jusqu'alors, ça ne c'est pas trop mal passé entre les hôpitaux publics
et moi, et j'aimerais bien que ça continue.
Jusqu'alors, ça ne c'est pas trop mal passé entre les hôpitaux publics
et moi, et j'aimerais bien que ça continue.
Venez comme vous êtes, comme chez MacDo.
Venez comme vous êtes, comme chez MacDo.
Venez comme vous êtes, comme chez MacDo.
Et vous allez vous faire tripoter la prostate
Et vous allez vous faire tripoter la prostate
Et vous allez vous faire tripoter la prostate
Colonial2015 wrote:Quand il disait d'une fille que c'était un gros mâle, c'est qu'elle
n'était pas vraiment mettable et/ou qu'elle avait des moustaches...
Lui même se considérant comme un irrésistible séducteur et un super bon
coup.
Il arrivait à baiser autre chose que son gibier, votre beauf local?
Colonial2015 <jacqueschaumond@gmail.com> wrote:
Quand il disait d'une fille que c'était un gros mâle, c'est qu'elle
n'était pas vraiment mettable et/ou qu'elle avait des moustaches...
Lui même se considérant comme un irrésistible séducteur et un super bon
coup.
Il arrivait à baiser autre chose que son gibier, votre beauf local?
Colonial2015 wrote:Quand il disait d'une fille que c'était un gros mâle, c'est qu'elle
n'était pas vraiment mettable et/ou qu'elle avait des moustaches...
Lui même se considérant comme un irrésistible séducteur et un super bon
coup.
Il arrivait à baiser autre chose que son gibier, votre beauf local?
"Dominique G." a écrit dans le message de news:
1lzdy4l.16tooca1rxqo3kN%Colonial2015 wrote:Quand il disait d'une fille que c'était un gros mâle, c'est qu'elle
n'était pas vraiment mettable et/ou qu'elle avait des moustaches...
Lui même se considérant comme un irrésistible séducteur et un super bon
coup.
Il arrivait à baiser autre chose que son gibier, votre beauf local?
tu parles d'enculades profondes à sec ou en mouillée, la pouf ?
je te trouve pleine d'envies de parler de cul en ce moment ......
"Dominique G." <dmkgbt@free.invalid> a écrit dans le message de news:
1lzdy4l.16tooca1rxqo3kN%dmkgbt@free.invalid...
Colonial2015 <jacqueschaumond@gmail.com> wrote:
Quand il disait d'une fille que c'était un gros mâle, c'est qu'elle
n'était pas vraiment mettable et/ou qu'elle avait des moustaches...
Lui même se considérant comme un irrésistible séducteur et un super bon
coup.
Il arrivait à baiser autre chose que son gibier, votre beauf local?
tu parles d'enculades profondes à sec ou en mouillée, la pouf ?
je te trouve pleine d'envies de parler de cul en ce moment ......
"Dominique G." a écrit dans le message de news:
1lzdy4l.16tooca1rxqo3kN%Colonial2015 wrote:Quand il disait d'une fille que c'était un gros mâle, c'est qu'elle
n'était pas vraiment mettable et/ou qu'elle avait des moustaches...
Lui même se considérant comme un irrésistible séducteur et un super bon
coup.
Il arrivait à baiser autre chose que son gibier, votre beauf local?
tu parles d'enculades profondes à sec ou en mouillée, la pouf ?
je te trouve pleine d'envies de parler de cul en ce moment ......