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Culture du viol au CHU

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dmkgbt
Et ce sont ces gens là qui nous demandent de leur faire confiance quand
ils nous endorment pour nous opérer?

Visiblement l'avocat est en phase avec cette culture du viol :
"D'après Jean-Sébastien Laloy, avocat du syndicat des internes de
Clermont-Ferrand interrogé par La Montagne, le dessin existe depuis des
années, seules les bulles de BD sont apparues au cours du week-end, dans
"le but de sensibiliser par une image choc, dans un cadre strictement
privé, aux conséquences de la loi santé ". Il ajoute: "L'image a été
détournée de manière déloyale et choquante. Le président du syndicat des
internes de Clermont-Ferrand regrette l'image dégradante qui est donné
de l'internat et assure que l'intention n'était pas de représenter la
ministre de la Santé"."

Comme si la représentation d'un viol n'était choquante que lorsqu'elle
était dévoilée aux patients et visait une ministre :-(

<http://www.lesinrocks.com/2015/01/19/actualite/une-fresque-representant-un-viol-collectif-met-le-chu-de-clermont-ferrand-dans-la-tourmente-11548639/>


--
Tout est pardonné.
Je suis Charlie
Signé Mahomet.

10 réponses

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Richard
"jr" a écrit dans le message de news:
54d466f0$0$3170$

Faut bien que quelque chose soit valide dans cette affaire.



c'est elle qui n'est pas valide, c'est tout ...........

Donc aucune nouvelle de cette citation promise et re-promise. C'est comme
la fois où vous m'annonciez une plainte. C'est très décevant.



tu n'as pas fini d'être déçu avec la pouf !........
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dmkgbt
jr wrote:

Le 05/02/2015 20:42, Dominique G. a écrit :

>>> Vous occultez le fait que les patients - les malades donc - sont venus
>>> là pour le H, pas pour le U.
>>
>> Je n'occulte rien du tout, et je ne vous apprend pas j'espère que le U
>> est ce qui donne du prestige au CHU.
>
> Et vous allez vous faire tripoter la prostate pour le prestige, vous?

Je réponds à votre assertion. Les gens viennent aussi là pour le U.



La plupart des patients pas riches qui vont à l'hôpital public parce
qu'ils n'ont pas les moyens de se payer une clinique privée ou un lit
privé de chef de service avec dépassements d'honoraires pas remboursés
ne savent même pas ce que signifie "U".

Par contre, ils regardent volontiers "Urgences" ou "Grey's Anatomy" ou
"Dr House" et voient qu'on fait signer des tas de liasses de papiers aux
patients avant de leur faire quelque chose, sauf urgence ou inconscience
et que, même dans ces cas-là, on ne fait que ce qui stabilise le patient
et qu'on attend son réveil ou qu'on cherche une personne qui peut
prendre la décision à sa place avant de lui couper une jambe ou de lui
faire un toucher rectal.

L'influence des séries américaines sur le comportement des patients ou
des justiciables est assez remarquable et parfois génante mais, au cas
précis, ça va dans le sens de la Charte du patient hospitalisé en
France.


> Moi, tout ce que je demande à un CH, qu'il soit simple, U ou RU, c'est
> d'avoir de bons médecins, de bons chirurgiens, des infirmières
> compétentes

Il est plus difficile pour un médecin d'être en CHU que de poser sa
plaque en Corse Inférieure.



Vous vous gourez complètement : la Corse est très demandée, notamment
par les médecins remplaçants l'été et par les spécialistes toute
l'année. J'ai cru comprendre que c'est une question de qualité de vie et
de proximité de gros yachts, d'hôtels de luxe, de résidences très
sécurisées et de golfs paradisiaques...
Il n'y a guère que les médecins légistes qui ne se bagarrent pas pour
venir : il y a pénurie.

> Jusqu'alors, ça ne c'est pas trop mal passé entre les hôpitaux publics
> et moi, et j'aimerais bien que ça continue.

Bref, tout ce bazar est un non-événement basé sur des on-dits
d'étudiants répétés par des magazines parce qu'il y a cul dans le sujet.



Mon cher, il n'y a pas que le cul dans la vie, il y a aussi le sexe :-)

Pas de plainte, pas de signalement, pas d'affaire.



Pour l'instant...
A Montréal, il y a :
<http://www.journaldemontreal.com/2015/01/22/hopital-de-jonquiere-infirmiere-radiee-pour-avoir-brutalise-une-patiente>


Mais demain, des gens inquiets qui vont faire monter la sauce, des
règlements à la con, les psys qui vont s'en mêler, et des
correspondants-toucher-rectal dans chaque équipe. On attend l'avis de
l'archevêque de Paris.



Pour les curés, on est assez bien lotis aussi, en Corse :-)

> Apparemment, si le problème a été signalé

Quoi, où, qui?



"Les spécialistes de l'éthique médicale, eux, ont tranché. Sans
ambigüité, tous condamnent une pratique jugée non seulement
inadmissible, mais aussi parfaitement illégale au regard de la loi
Kouchner de 2002 sur les droits des patients. « Cette loi précise qu'il
est interdit de mener une investigation médicale sans le consentement du
patient », rappelle Emmanuel Hirsch, directeur de l'Espace éthique
Ile-de-France à l'AP-HP, qui estime que le toucher vaginal ou rectal,
pratiqué à l'insu du patient, peut être assimilé à « un acte de
maltraitance ». « Un patient pourrait entamer une procédure contre les
équipes pour acte médical non consenti », souligne-t-il.

De fait, la législation réaffirme un principe posé en 1946 par le code
de Nuremberg, qui a gravé dans le marbre la notion de consentement
éclairé du patient. Elle se réfère également au droit du patient à
refuser des soins. « On ne peut pas, au nom de la formation, anéantir ce
principe, poursuit Emmanuel Hirsch. Certains patients développent un
sentiment de viol après un geste intrusif. Alors imaginez endormis, avec
une équipe médicale qui porte le secret… Il faut prendre d'immenses
précautions car on touche à l'intime. On pouvait peut-être se permettre
cette pratique au temps de la médecine paternaliste, mais pas dans un
contexte où l'exigence de transparence est de plus en plus forte ».

« Jamais la première fois sur un patient »
De son côté, le Conseil National de l'Ordre des Médecins affirme n'avoir
jamais été saisi pour un toucher vaginal ou rectal non consenti. Par la
voix de son comité d'éthique, il condamne une pratique dont il jure
n'avoir jamais entendu parler. « La formation doit être faite dans la
transparence et dans le respect de la dignité. Il y a ici un manquement
très clair à la déontologie médicale », explique Jean-Marie Faroudja,
président de la section éthique et déontologie de l'Ordre."



>>>> En tous cas je ne vois pas comment il peut apprendre autrement. Et comme
>>>> beaucoup je suppose, moi je préfère être opéré par quelqu'un qui a de
>>>> l'expérience in vivo plutôt que sur mannequin.
>>>
>>> On peut envisager de payer des volontaires pour servir aux testeurs aux
>>> gestes médicaux.
>>> Ce serait in vivo et coûterait ainsi bien moins cher que des mannequins.
>>> Et on serait sûr du consentement éclairé des testés.
>>
>> Il s'agit de malades tous différents.
>
> Comme les donneurs de sang ou d'organes :-)

On m'a parlé d'un cas de lèpre diagnostiqué dans un CHU de province.
Imaginez-vous qu'on aurait eu du mal à trouver un volontaire à montrer
aux étudiants locaux, qui, soyez-en certaine, ont défilé pour participer
aux visites et aux soins de ce rare cas.



Pour le diagnostic de la lèpre, le patient est éveillé, conscient et
peut donner son consentement facilement.
De plus, le diagnostic, même précoce, peut être fait sans manipulations
invasives, le pire étant constitué d'un frottis de peau.

Parlons plutôt du diagnostic de la méningite ... ça vous dit, un
bataillon d'étudiants qui vient s'exercer à la ponction lombaire (méfiez
vous, si on vous dit que ce n'est qu'une rachicentèse, c'est la même
chose) sur vous?

>>> Je vous parle de consentement à un acte sur un être humain.
>>> Que ce soit pour une opération du cœur, un frottis vaginal, une séance
>>> de bondage ou une partie de jambes en l'air, il faut que le consentement
>>> soit clairement exprimé
>>
>> Ah oui, consentement clairement exprimé pour une partie de jambes en
>> l'air, c'est super romantique.
>
> Il y a des mecs à qui il faut répéter 20 fois par soirée que "non, je
> veux pas", je vous signale.

Des nanas aussi. Il n'empêche que la base du cul joyeux, c'est le
trouble. Voyez ma signature. Le consentement explicite obligatoire,
hormis le cas de la prostitution, c'est l'assurance de faire une
génération de puceaux. Ou plus probablement de hors-la-loi.



Acceptons le trouble réciproque de la séduction (sauf que vingt fois
"non", ce n'est pas du trouble, c'est un refus clair) et notons quand
même les cas avérés de viols de patientes endormies ou sédatées par des
médecins ou d'autres membres du personnel médical.

<http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/08/25/97001-20110825FILWWW00567-medecin-ecroue-pour-viol-d-une-patiente.php>

> Et qu'un simple silence dû à une alcoolémie prononcée ou à une
> anesthésie est pris par ces types là pour un acquiescement enthousiaste.

Faites-moi penser à demander un consentement écrit à mes invités la
prochaine fois que je leur fais la surprise d'une choucroute. Des fois
qu'ils se sentent obligés de manger.



Tiens donc.
On parle viol, vous parlez bouffe :-)
(NB : ça doit être votre saucisse qui est trop grasse, s'il faut la
faire digérer à coup d'alcool)


>>> Il y a eu longtemps des chirurgiens qui ont opérés les enfants
>>
>> Les bébés.
>
> Les enfants aussi.
> Ma sœur aînée avait 8 ans quand on lui a enlevé les amygdales au scalpel
> sans anesthésie (pas même un coup de spray anesthésiant, ça n'existait
> pas à l'époque) et qu'elle a eu en tout et pour tout des glaçons à sucer
> contre la douleur, après.

Quand l'anesthésie est dangereuse, on pèse le pour et le contre.



Oui.
Mais dans ce cas prècis, on n'a rien pesé du tout : schrak!
60 ans après, elle s'en souvient encore...

Notez en passant qu'on revient au "sans anesthésie générale" avec le
laser.



Oui, la technique fait des progrès mais pas toujours les médecins.
Il y a encore des obstétriciens qui trouvent que les femmes exagérent
les douleurs de l'accouchement, vous savez...
Et d'autres qui continuent à penser que les bébés ne souffrent pas.

>>> sans anesthésie parce que - prétendaient-ils - ils ne souffraient pas.
>>
>> Et ils avaient peut-être bien raison. En ce temps-là l'anesthésie était
>> faite par une infirmière sans qualifications avec un robinet on/off sur
>> le gaz hilarant, ou au chloroforme, et était dangereuse pour les bébés.
>> Et le système nerveux de bébé qui ne maîtrise pas ses mouvements n'est
>> pas vraiment au point, on peut bien se demander si.
>
> Paul-Louis-Benoit Guersant qui écrit en 1864,

Oui, j'ai aussi Google.

> date à laquelle
> l'anesthésie existait depuis 24 ans : « Il est une foule de
> circonstances où le chloroforme nous paraît très indiqué et nous devons
> dire que l'ayant mis en usage chez plus de 6 000 enfants, nous ne
> redoutons jamais d'anesthésier et le très jeune âge n'est pas une contre
> indication. »

En, ce temps-là la mortalité infantile n'était pas non plus une
contre-indication majeure.



Lisez mieux le texte : les enfants non anesthésiés mourraient aussi.
Du choc de la douleur infligée, a t-on compris ensuite.


(Wikipedia)
"Vient alors la GHB découverte par le professeur Henri Laborit en 1961
qui a ouvert la voie aux molécules complexes qui assurent aujourd'hui un
taux d'échec largement minimisé par rapport aux procédés antérieurs qui
laissaient jusqu'à 2 % de patients « non-réanimés »."



Vous avez mal lu, là encore :

"le Dr Bernard Glorion, chirurgien pédiatrique, président du Conseil de
l'Ordre des chirurgiens pédiatriques de 1993 à 2001, qui dit
froidement : « Je n'ai jamais eu de carnet à souches » (carnet spécial
qui servait à prescrire de la morphine et qui a disparu aujourd'hui)
« Qu'est-ce que j'en aurais fait ? Je suis chirurgien pédiatrique ».

"de 1993 à 2001" c'est pas au XIXème siècle que ça se passe.
Et vous me parlez de 1961?

>> Aujourd'hui la technique permet de couper court à la discussion.
>
> Regardez les dates de ce que je cite au-dessus...Lisez le billet
> complétement.

La spécialité est _très_ récente et demandez-vous pourquoi on a joint
anesthésie et réanimation. Avant ça se faisait à la bonne franquette.



Comme les fresques dans les salles de garde.

>>> Vous croyez que si un chirurgien essaie encore de faire ça, il ne va pas
>>> se prendre une plainte?
>>
>> Les chirurgiens opèrent des fœtus viables in utero, sans anesthésie
>> (autre que celle de la femme). Avec exactement les mêmes motivations
>> qu'autrefois. Quand on pourra anesthésier un fœtus facilement, on le
>> fera -à tout hasard.
>
> Lisez ça, à tout hasard :
>

J'ai Google aussi. Je vous parle de ce qui se fait sur des fœtus viables
donc qui vivraient dehors.



Qu'est-ce que vous n'avez pas compris dans la phrase ci-dessus :
" Les chirurgiens opèrent des fœtus viables in utero"?


>>> Donc je reviens au sujet principal : a t-on le droit, en France, de
>>> faire subir à un patient endormi des manipulations sans but
>>> thérapeutique direct et sans son consentement préalable?
>>
>
>> La réponse est non, et le corolaire c'est que le toubib et/ou l'hosto a
>> parfaitement le droit de vous envoyer paître hors urgence.
>
> Ben tiens.
> L'ordre des médecins n'est pas d'accord avec vous :-)

Il dit la même chose que moi.



Vous devriez vour refaire opérer des yeux.
Ou alors, c'est que vous êtes resté myope de la comprenette.


--
Blanc-seing
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dmkgbt
jr wrote:

Le 06/02/2015 05:35, Colonial2015 a écrit :
> Après mûre réflexion, Dominique G. a écrit :
>> Colonial2015 wrote:
>>
>>> Quand il disait d'une fille que c'était un gros mâle, c'est qu'elle
>>> n'était pas vraiment mettable et/ou qu'elle avait des moustaches...
>>
>> Lui même se considérant comme un irrésistible séducteur et un super bon
>> coup.
>
> Il avait, c'est vrai, une réputation non usurpée de chaud lapin. De
> plus, il joue toujours au tennis (vétéran) à un niveau national.
> Un physique à la John Wayne. Il t'aurait plu...

John Wayne était homo.



Refoulé.

--
Blanc-seing
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dmkgbt
Colonial2015 wrote:

Après mûre réflexion, Dominique G. a écrit :
> Colonial2015 wrote:
>
>> Quand il disait d'une fille que c'était un gros mâle, c'est qu'elle
>> n'était pas vraiment mettable et/ou qu'elle avait des moustaches...
>
> Lui même se considérant comme un irrésistible séducteur et un super bon
> coup.

Il avait, c'est vrai, une réputation non usurpée de chaud lapin.



Hé, bé, c'est pas un compliment, ça.
Vous avez déjà vu un lapin baiser?

De plus, il joue toujours au tennis (vétéran) à un niveau national. Un
physique à la John Wayne. Il t'aurait plu...



J'ai jamais eu envie de baiser avec John Wayne, mais bon, si vous croyez
connaître les goûts des femmes au vu du tableau de chasse de votre
copain, c'est votre droit :-)

> Il arrivait à baiser autre chose que son gibier, votre beauf local?





--
Blanc-seing
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dmkgbt
jr wrote:

Le 06/02/2015 07:40, Dominique G. a écrit :
> jr wrote:
>
>> Dominique G. wrote:
>>> jr wrote:
>>>
>>>> Le 05/02/2015 13:28, Dominique G. a écrit :
>>>
>>>>> Oui et d'ailleurs, à ce propos, il y a une audience intéressante mardi
>>>>> prochain à la cour d'appel d'Aix-en-Provence.
>>>>
>>>> Un taré voulait m'y citer comme témoin, il y a quelque temps.
>>>
>>> Votre attestation est toujours présentée par la défense, mon bon.
>>> Et la défense peut toujours vous faire citer à la barre pour l'appuyer
>>> de votre témoignage direct.
>>> Surtout que vous n'êtes pas loin...
>>
>> Rien compris.
>
> Votre adresse est valide?

Faut bien que quelque chose soit valide dans cette affaire.



C'est parti.

Donc aucune nouvelle de cette citation promise et re-promise.



Si vous deviez être cité, c'est par la défense, mon bon.
Voyez ça avec le prévenu.

C'est comme la fois où vous m'annonciez une plainte.



Ben, oui, on ne fait pas toujours ce qu'on veut.
Des fois, on drague quelqu'un et on se prend un rateau aussi, hein.
Vous connaissez ça.

C'est très décevant.



Oui mais la vie nous réserve parfois des surprises.
Je vous promets de faire un effort en ce sens, si j'ai le temps.


--
Blanc-seing
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dmkgbt
Ericetrac wrote:

Dominique G. a exprimé avec précision :
> Jusqu'alors, ça ne c'est pas trop mal passé entre les hôpitaux publics
> et moi, et j'aimerais bien que ça continue.

Quand on voit le résultat, mémère, on peut en douter.



Sans l'hôpital, j'aurais été orpheline à la naissance, handicapée d'une
main à 6 ans, morte de septicémie à 11, morte de septicémie encore à 26,
morte d'une crise d'éclampsie à 40, avec mon bébé.

--
Blanc-seing
Avatar
patrick.1200RTcazaux
Dominique G. wrote:

Et que si on a l'intention de me faire mettre un doigt dans le cul par
toute une promotion d'universitaires, je sois au courant, avant.



Tu dis ça comme si c'était un acte ayant une portée particulière, comme
par exemple de t'ouvrir la poitrine pour accéder à tes organes internes.
Alors que techniquement, quelle est la différence entre ça et l'examen
du l'intérieur de l'oreille ou de la bouche, mis à part la charge
symbolique ? Aucune.
Surtout que présenté comme tu le présentes, il y a une certaine
malhonnêteté : il ne s'agit pas de "mettre un doigt dans le cul" mais de
procéder à un examen médical. Ça se ressemble peut-être au premier
abord, mais dans ce cas-là, non seulement ce n'est ni un jeu ni un viol
mais un acte sérieux, pensé, requis par une procédure éprouvée et pour
le bien non seulement du patient qui en est l'objet mais de pas mal
d'autres dans le futur.

Je ne suis pas en train de dire qu'il faut simplement accepter ça et
s'en moquer. Je dis que la charge symbolique est un parasite
considérable et qu'il faut l'évacuer, et considérer qu'on doit donner
son consentement à ça selon le même niveau d'importance que l'on accorde
au consentement à subir des examens jugés ordinaires (prise de la
tension, usage du stéthoscope, etc.)

Les gens qui y voient quelque chose d'attentatoire à leur intégrité ont
un problème avec le sens des mots, la confiance qu'ils accordent aux
autres, le rôle et l'utilité du lieu où ils se trouvent, et finalement
la place de l'individu dans la société, à mon avis.

--
Tardigradus
e^iπ=-1 c'est magnifique
Avatar
dmkgbt
Tardigradus wrote:

Dominique G. wrote:

> Et que si on a l'intention de me faire mettre un doigt dans le cul par
> toute une promotion d'universitaires, je sois au courant, avant.

Tu dis ça comme si c'était un acte ayant une portée particulière, comme
par exemple de t'ouvrir la poitrine pour accéder à tes organes internes.
Alors que techniquement, quelle est la différence entre ça et l'examen
du l'intérieur de l'oreille ou de la bouche, mis à part la charge
symbolique ? Aucune.



Ho, j'ai dit ça juste pour rester dans le ton général badin :-)
J'aime autant savoir _avant_ si et pourquoi on va m'examiner les dents
ou le genou droit mais dans le cadre d'une anesthésie pour une
coloscopie, par exemple, le cul est plus problement la cible :-)

Surtout que présenté comme tu le présentes, il y a une certaine
malhonnêteté : il ne s'agit pas de "mettre un doigt dans le cul" mais de
procéder à un examen médical.



Qui consiste concrétement à mettre un doigt ou deux dans l'anus, ce que
supportent difficilement une bonne partie des hommes...et des femmes.

Ça se ressemble peut-être au premier
abord, mais dans ce cas-là, non seulement ce n'est ni un jeu ni un viol
mais un acte sérieux, pensé, requis par une procédure éprouvée et pour
le bien non seulement du patient qui en est l'objet mais de pas mal
d'autres dans le futur.



Bon, je vais vous raconter une autre anecdote.
J'ai eu, à une époque, par hasard, une gynécologue femme qui a failli se
prendre une baffe et que j'ai larguée vite fait sans la payer et après
lui avoir dit ce que je pensais de ses méthodes d'examen.
Parce qu'elle m'a fait un toucher vaginal si violent et douloureux, sans
aucune raison médicale, que j'en ai saigné après.
Il faut dire que je venais pour un renouvellement de pilule et que j'ai
appris ensuite qu'elle était catholique intégriste et contre la
contraception.

Alors pour les actes médicaux sérieux, pensés et requis, il ne faut pas
se raconter d'histoires : il y a aussi des médecins sadiques ou pervers
et l'un des moyens de les empêcher de céder à leurs tendances c'est de
les obliger à demander le consentement exprès de leurs patients.
Comme ça, s'il y a un problème, ensuite, on sait à qui on le devra,
parce qu'eux aussi seront engagés.


Je ne suis pas en train de dire qu'il faut simplement accepter ça et
s'en moquer. Je dis que la charge symbolique est un parasite
considérable et qu'il faut l'évacuer, et considérer qu'on doit donner
son consentement à ça selon le même niveau d'importance que l'on accorde
au consentement à subir des examens jugés ordinaires (prise de la
tension, usage du stéthoscope, etc.)



Je ne mets aucune charge symbolique, je fais du droit, là, mine de rien.

Je souligne juste le fait que mon corps m'appartient et qu'on doit me
demander la permission (que je donnerai volontiers dans 99 % des cas si
c'est médicalement utile) avant de s'en servir, même pour une bonne
cause.

Les gens qui y voient quelque chose d'attentatoire à leur intégrité ont
un problème avec le sens des mots, la confiance qu'ils accordent aux
autres, le rôle et l'utilité du lieu où ils se trouvent, et finalement
la place de l'individu dans la société, à mon avis.



C'est une question de principe, peut-être, mais le respect de la liberté
et même la simple courtoisie, c'est aussi de demander la permission
avant de se servir de ce qui appartient aux autres.

Quand vous êtes à table, vous demandez bien à votre voisine de vous
passer le sel en ajoutant "s'il vous plaît", non?
Et bien, pourquoi mon corps ne bénéficierait-il pas du même traitement
courtois?


--
Blanc-seing
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Khat Tsang Huit Phe Zho
jr a écrit:
Le 06/02/2015 05:35, Colonial2015 a écrit :

Après mûre réflexion, Dominique G. a écrit :

Colonial2015 wrote:

Quand il disait d'une fille que c'était un gros mâle, c'est qu'elle
n'était pas vraiment mettable et/ou qu'elle avait des moustaches...




Lui même se considérant comme un irrésistible séducteur et un super bon
coup.




Il avait, c'est vrai, une réputation non usurpée de chaud lapin. De
plus, il joue toujours au tennis (vétéran) à un niveau national.
Un physique à la John Wayne. Il t'aurait plu...



John Wayne était homo.



D'ailleurs son prénom c'était Marion.

--
- Fünfhundert zählten wir, doch schnell verstärkt, am Hafen angelangt,
dreitausend schon
- Goethe !?!!
- Nein, Corneille !
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Ericetrac
Dominique G. a exprimé avec précision :
Ericetrac wrote:

Dominique G. a exprimé avec précision :
Jusqu'alors, ça ne c'est pas trop mal passé entre les hôpitaux publics
et moi, et j'aimerais bien que ça continue.



Quand on voit le résultat, mémère, on peut en douter.



Sans l'hôpital, j'aurais été orpheline à la naissance, handicapée d'une
main à 6 ans, morte de septicémie à 11, morte de septicémie encore à 26,
morte d'une crise d'éclampsie à 40, avec mon bébé.



Ta vie est passionnante, merci de nous la raconter.