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Distributions : pourquoi y en a t'il tant ?

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free
Bonjour

quelqu'un a t'il une réponse argumentée ?

n'est-ce pas un signe de décadence ?

ou d'inefficacité démocratique (LINUX) par rapport

à l'inefficacité commerciale (WINDOWS) ?

merci.

10 réponses

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doug713705
Le lundi 10 septembre 2007 00:49, Nina Popravka s'est exprimé de la sorte
sur fr.comp.os.linux.debats :

Ah non, pour w2k, ça s'arrêtera le 13 juillet 2010, concernant les
mises à jour de sécurité.
http://support.microsoft.com/lifecycle/?p1071


Ah, il m'avait semblé que.
Au temps pour moi.

--
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sansflotusspam
Nicolas George a commis :

sansflotusspam , dans le message
<46e4009e$0$27690$, a écrit :
non, je ne change en rien les termes de l'hypothèse, j'essaye de
faire concret et précis, c'est tout.


Si, tu changes les termes. On parlait de la qualité du produit, pas de
la qualité de la chaîne de production.

on parle bien de "coûts de production", semble-t-il ?


Et alors ?


Les termes étaient :

Si j'ai bien compris, pour vendre plus, il faut diminuer la qualité
du produit vendu ? C'est un bien curieux argument.


Si tu diminues la qualité, tu diminues les coûts de production ce qui
te permets d'investir dans la pub.


pour qu'un "produit" existe, il faut bien qu'il aît été fabriqué, ce qui
implique une "chaîne de production", donc des appros, des outils, des
process,
quand une ligne de production perd 20% des appros, usent les outils plus
vite que leur temps d'utilisation de référence, et sort 40% de rebut,
chaque article produit revient plus cher qu'avec 98% d'utilisation des
appros, des outils utilisés à 98% de leur potentiel, et 0,5 % de rebut.

la mauvaise qualité de la chaîne de production fait de mauvais produits,
qui en plus vont coûter cher en garanties et SAV,

une bonne qualité de la chaîne de production diminue le coût de
production et réduit les coûts de post-vente.

Cela dit pour la production.

En revanche, ton observation portait peut'être au niveau de la
conception du produit ?
Car si on prend des appros de très basse qualité au moindre prix, un
process de fabrication quiché dans tous les coins, qu'on se moque du
rebut, parce qu'on réussit à le vendre au-dessus de sa valeur
économique, là, oui, on gratte de la marge en diminuant la qualité.
mais encore faut-il arriver à vendre du steak-à-chier au prix de
Charolais ....


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Nicolas George
sansflotusspam , dans le message
<46e4fc2e$0$7365$, a écrit :
la mauvaise qualité de la chaîne de production fait de mauvais produits,
qui en plus vont coûter cher en garanties et SAV,


Manque de chance, c'est la réciproque dont tu as besoin : une bonne chaîne
de production ne fait pas forcément de bons produits.

Du coup, tout ton blabla tombe complètement à côté de la plaque : on peut
avoir une chaîne de production qui fasse essentiellement 0 rebuts, et avoir
un produit qui au final est une merde infâme. Il suffit d'économiser sur
tous les points : matières premières, renforcements, etc.

C'est encore plus marquant dans l'industrie du logiciel : ce n'est pas parce
que ton usine à CD produit des CD qui résistent au passage à l'acide et au
papier de verre qu'il n'y a pas de bugs sur le CD.

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sansflotusspam
Jerome Lambert a commis :

Jerome Lambert , dans le message
Pas sûr du tout: des logiciels comme OpenOffice.org ou Gimp existent
car ils répondent à une demande, mais comportent toujours des
lacunes que les développeurs ne semblent pas fort pressés de
combler.


Ton raisonnement est contradictoire : si la demande pour l'existence
est suffisante pour provoquer leur existence, une demande équivalente
pour combler les lacunes aurait le même effet. Quand elles ne le sont
pas, c'est essentiellement parce que c'est difficile.


Non, parce que justement la demande n'est pas équivalente.



Simple
exemple avec OO.org: la gestion des listes pointées est une
catastrophe sans nom, et cet état dure depuis la version 1.0.


Sans discuter le fond de ta contribution, tu choisis un mauvais
exemple !
J'utilise abondamment OpenOffice.org depuis ses débuts (StarOffice 2
sous OS/2, c'est dire), et ce que tu expose est inexact ; c'est ta
connaissance insuffisante de l'outil qui est en cause, pas l'outil.


En gros, si je crée une liste de 1 à 10, celui-ci applique d'office un
retrait. Si je diminue ce retrait avec l'outil idoine, je retrouve ma
numérotation dans la marge...


non, pas d'office, c'est un paramètre qu'on règle comme on veut
(Format / Numérotation )

Si j'applique un retrait à l'une des entrées, celle-ci conserve son
numéro alors qu'elle doit diminuer de niveau pour devenir p.ex. a), et
le reste de la numérotation doit s'adapter automatiquement.


là encore, c'est TON paramétrage que tu n'as pas adapté à ton souhait


Mais sur les x millions d'utilisateurs d'OO.org, combien sont gênés
par cette gestion catastrophique?


aucun de ceux qui paramètrent leurs styles de numérotation à leur goût


Et c'est justement là que ton
raisonnement coince: passé une masse critique de fonctionnalités, les
améliorations portent sur des points de détails, et d'une part ce sont
justement ces points de détails qui sont "vendeurs" pour les logiciels
proprios, d'autre part la demande est trop faible par rapport au total
que pour que le programmeur libre ne "s'y colle".

Quand à la difficulté d'implémentation, ça me fait rigoler parce
qu'OO.org est le seul à fonctionner de cette manière. Même des
sharewares à deux balles fonctionnent mieux sur ce point.


mais non, tous les texteurs fonctionnent en gros sous les mêmes
principes, ce sont les facilités de paramétrage qui changent d'un outil
à l'autre. c'est justement ce que j'ai toujours apprécié dans
StarOffice et OpenOffice, sa formidable capacité d'adaptation aux
souhaits de l'utilisateur, alors que j'ai toujours trouvé Word
imbittable en ce domaine.

comme quoi des goûts et des couleurs .....



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doug713705
Le lundi 10 septembre 2007 10:12, sansflotusspam s'est exprimé de la sorte
sur fr.comp.os.linux.debats :


En revanche, ton observation portait peut'être au niveau de la
conception du produit ?


Une bonne chaîne de production peut très bien produire des produits de basse
qualité.

Demande aux chinois, ils t'expliqueront comment produire en masse, sans
rebut et à moindre coût des vrais produits merdiques qui ressemble de loin
à des produits de bonne facture.

--
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nicolas vigier
On 2007-09-09, Stéphane CARPENTIER wrote:

Pas sûr du tout: des logiciels comme OpenOffice.org ou Gimp existent car
ils répondent à une demande, mais comportent toujours des lacunes que
les développeurs ne semblent pas fort pressés de combler.
En ce sens ils existent (et d'ailleurs rencontrent un vif succès), mais
sur certains points ils ne s'améliorent pas.


La différence entre les logiciels libres et les logiciels commerciaux, c'est
que les utilisateurs finaux n'ont pas le même poids dans l'évolution du
logiciel.

Les développeurs des produits commerciaux font évoluer le produit parce que
l'évolution correspond (ou peut correspondre) à une demande des
utilisateurs finaux.

Les développeurs des logiciels libres font évoluer le produit parce que la
fonctionnalité les intéresse.


Donc mieux vaut utiliser des logiciels libres commerciaux ?


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nicolas vigier
On 2007-09-09, Stéphane CARPENTIER wrote:

Pas sûr du tout: des logiciels comme OpenOffice.org ou Gimp existent car
ils répondent à une demande, mais comportent toujours des lacunes que
les développeurs ne semblent pas fort pressés de combler.
En ce sens ils existent (et d'ailleurs rencontrent un vif succès), mais
sur certains points ils ne s'améliorent pas.


La différence entre les logiciels libres et les logiciels commerciaux, c'est
que les utilisateurs finaux n'ont pas le même poids dans l'évolution du
logiciel.

Les développeurs des produits commerciaux font évoluer le produit parce que
l'évolution correspond (ou peut correspondre) à une demande des
utilisateurs finaux.


Dans la limite de ce qui est avantageux pour l'editeur du logiciel
commercial. Si les utilisateurs veulent qu'un logiciel X supporte le
format d'un logiciel concurrent Y, l'editeur du logiciel X ne va pas
forcement vouloir le faire de peur que cela favorise un format concurrent.

Les développeurs des logiciels libres font évoluer le produit parce que la
fonctionnalité les intéresse.


La plupars des developpeurs de logiciels libres developpent pour des
utilisateurs et pas juste pour eux, donc il font evoluer par ce que ca
interesse quelqu'un aussi. Et il existe egalement des logiciels libres
commerciaux.


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Jerome Lambert
Jerome Lambert a commis :

Jerome Lambert , dans le message
Pas sûr du tout: des logiciels comme OpenOffice.org ou Gimp existent
car ils répondent à une demande, mais comportent toujours des
lacunes que les développeurs ne semblent pas fort pressés de
combler.
Ton raisonnement est contradictoire : si la demande pour l'existence

est suffisante pour provoquer leur existence, une demande équivalente
pour combler les lacunes aurait le même effet. Quand elles ne le sont
pas, c'est essentiellement parce que c'est difficile.
Non, parce que justement la demande n'est pas équivalente.




Simple
exemple avec OO.org: la gestion des listes pointées est une
catastrophe sans nom, et cet état dure depuis la version 1.0.


Sans discuter le fond de ta contribution, tu choisis un mauvais
exemple !
J'utilise abondamment OpenOffice.org depuis ses débuts (StarOffice 2
sous OS/2, c'est dire), et ce que tu expose est inexact ; c'est ta
connaissance insuffisante de l'outil qui est en cause, pas l'outil.


Tu m'excuseras, mais si tu fais la manipulation que j'explique, ça
fonctionne sout *tous* les traitements de texte, à l'exception
d'OpenOffice.org. C'est donc celui-ci qui fait exception...

En gros, si je crée une liste de 1 à 10, celui-ci applique d'office un
retrait. Si je diminue ce retrait avec l'outil idoine, je retrouve ma
numérotation dans la marge...


non, pas d'office, c'est un paramètre qu'on règle comme on veut
(Format / Numérotation )

Si j'applique un retrait à l'une des entrées, celle-ci conserve son
numéro alors qu'elle doit diminuer de niveau pour devenir p.ex. a), et
le reste de la numérotation doit s'adapter automatiquement.


là encore, c'est TON paramétrage que tu n'as pas adapté à ton souhait


Pour les deux remarques, même réponse: c'est le réglage *par défaut*
d'OO.org, et force est de constater que celui-ci est fort différent de
l'ensemble des traitements de texte.

Mais sur les x millions d'utilisateurs d'OO.org, combien sont gênés
par cette gestion catastrophique?


aucun de ceux qui paramètrent leurs styles de numérotation à leur goût


C'est-à-dire pas grand monde amha...

Et c'est justement là que ton
raisonnement coince: passé une masse critique de fonctionnalités, les
améliorations portent sur des points de détails, et d'une part ce sont
justement ces points de détails qui sont "vendeurs" pour les logiciels
proprios, d'autre part la demande est trop faible par rapport au total
que pour que le programmeur libre ne "s'y colle".

Quand à la difficulté d'implémentation, ça me fait rigoler parce
qu'OO.org est le seul à fonctionner de cette manière. Même des
sharewares à deux balles fonctionnent mieux sur ce point.


mais non, tous les texteurs fonctionnent en gros sous les mêmes
principes, ce sont les facilités de paramétrage qui changent d'un outil
à l'autre. c'est justement ce que j'ai toujours apprécié dans
StarOffice et OpenOffice, sa formidable capacité d'adaptation aux
souhaits de l'utilisateur, alors que j'ai toujours trouvé Word
imbittable en ce domaine.


Marrant, moi c'est le contraire: j'ai toujours apprécié Word pour sa
configuration par défaut prévisible, passe-partout et équilibrée, alors
qu'OO.org semble avoir été paramétré par quelqu'un qui ne l'utilise pas
intensément.

comme quoi des goûts et des couleurs .....


Effectivement.




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Jerome Lambert
Jerome Lambert , dans le message
Non, parce que justement la demande n'est pas équivalente.


Ton exemple ne prouve en rien cette affirmation.


En terme de volume, si. C'est le fameux dicton qui dit qu'un utilisateur
moyen utilise 10% des fonctionnalités d'un traitement de texte, et que
ces 10% ne sont pas le mêmes d'un utilisateur à l'autre, donc une
amélioration sur une fonctionnalité précise n'est intéressante que pour
un faible volume d'utilisateurs.


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Jerome Lambert

Pas sûr du tout: des logiciels comme OpenOffice.org ou Gimp existent car
ils répondent à une demande, mais comportent toujours des lacunes que
les développeurs ne semblent pas fort pressés de combler.
En ce sens ils existent (et d'ailleurs rencontrent un vif succès), mais
sur certains points ils ne s'améliorent pas.


La différence entre les logiciels libres et les logiciels commerciaux, c'est
que les utilisateurs finaux n'ont pas le même poids dans l'évolution du
logiciel.

Les développeurs des produits commerciaux font évoluer le produit parce que
l'évolution correspond (ou peut correspondre) à une demande des
utilisateurs finaux.

Les développeurs des logiciels libres font évoluer le produit parce que la
fonctionnalité les intéresse.

Si l'utilisateur final a vraiment besoin d'une évolution qui n'intéresse pas
les développeurs, il a toujours le droit de faire cette évolution lui même
ou d'utiliser autre chose, le développeur s'en cogne. Dans le cas d'un
logiciel commercial, si le développeur (ou le chef de projet/commercial/pdg
ou autre) s'en cogne, il risque d'y avoir une perte de clients.


<AOL>
J'aurais pas pu le dire mieux...
</>