je sais que le sujet a déjà été abordé récemment, mais j'ai
vu ces jours-ci des articles donnant les meilleures
appareils argentiques pour 150 000 déclanchements.
Cette valeur est très élevée pour un amateur en argentique
(environ 5000 pellicules), mais quand on passe en numérique...
Dave nous disait avoir fait 1000 photos en un mois, au moins
dans les débuts, quand l'appareil est tout nouveau, ça ne
m'étonne pas.
mais du coup, le chiffre ci-dessus ne donne plus que 150 mois.
sur, ca fait quand même 15 ans, mais il s'agit de MTBF, et
du meilleur.
Y a-t-il des gens, ici, qui aient dépassé les 20-30 000
images en numérique (sans ennuis)?
merci
jdd
NB:
MTBF en anglais: Mean Time Before Failure (Temps moyen avant
la panne)
TMBF en français: Temps Moyen de Bon Fonctionnement
cherchez l'erreur :-)
--
pour m'écrire, aller sur:
http://www.dodin.net
http://valerie.dodin.net
http://arvamip.free.fr
j'ai eu ma période "jeune chien fou" (comme beaucoup) et je me suis calmé. j'y ai certainement perdu en plaisir de photographier.
Pourquoi perdre en plaisir de photographier ? Il n'y a pas de rapport entre la maturation d'une pratique et la perte du plaisir associé... Enfin, pour moi... -- Pierre. Mes photographies : <URL:http://perso.wanadoo.fr/pierre.pallier> La FAQ de frp : <URL:http://frp.parisv.com> Les news avec 40tude Dialog : http://perso.wanadoo.fr/pierre.pallier/Dialog
Hello, Alf92 a écrit dans <news:435fc75f$0$21043$636a55ce@news.free.fr>
j'ai eu ma période "jeune chien fou" (comme beaucoup) et je me suis calmé.
j'y ai certainement perdu en plaisir de photographier.
Pourquoi perdre en plaisir de photographier ?
Il n'y a pas de rapport entre la maturation d'une pratique et la perte du
plaisir associé... Enfin, pour moi...
--
Pierre.
Mes photographies : <URL:http://perso.wanadoo.fr/pierre.pallier>
La FAQ de frp : <URL:http://frp.parisv.com>
Les news avec 40tude Dialog : http://perso.wanadoo.fr/pierre.pallier/Dialog
j'ai eu ma période "jeune chien fou" (comme beaucoup) et je me suis calmé. j'y ai certainement perdu en plaisir de photographier.
Pourquoi perdre en plaisir de photographier ? Il n'y a pas de rapport entre la maturation d'une pratique et la perte du plaisir associé... Enfin, pour moi... -- Pierre. Mes photographies : <URL:http://perso.wanadoo.fr/pierre.pallier> La FAQ de frp : <URL:http://frp.parisv.com> Les news avec 40tude Dialog : http://perso.wanadoo.fr/pierre.pallier/Dialog
Aigle bavard
Pierre Pallier a dit ça :
je ne parle pas de rafale, mais, par exemple, devant un coucher de soleil, qui dure dix minutes à peine, quand on ne peut faire que deux ou trois images on est frustré - il y a beaucoup de cas ou ce que l'on voir à l'oeil et le rendu par la pellicule est assez différent. Parfois c'était magnifique, mais c'est encore mieux trois minutes plus tard... et on a plus de film :-(
C'est surprenant ces raisonnements ! :) Comme si la vie devait obligatoirement passer par la permanence de la prise de vue... Il faut prendre le temps, parfois, de voir avec ses propres yeux ce qu'on a devant soi. Et, j'avoue : je trouve qu'il est parfois nécessaire de ne pas déclencher. Voler un instant, puis savourer le reste. C'est une démarche qui me tenaille depuis maintenant presque deux ans. Après tout, à quoi bon la photo à outrance, même si c'est pour n'en tirer qu'une de bonne ? Suffit déjà de savoir prendre une photo, de savoir ses propres limites technologiques, et de faire avec. Le reste n'est que la vraie vie.
même opinion. j'ai eu ma période "jeune chien fou" (comme beaucoup) et je me suis calmé. j'y ai certainement perdu en plaisir de photographier. mais heureusement il y de la marge avant que je sois blasé, enfin j'espère... :)
Ben attend... Quand tu chopes un instant magique et que t'arrives à le fixer (ce qui n'est pas évident du tout, à cause de la subjectivité des impressions IRL) de telle façon que tu puisses le montrer à d'autres et provoquer la même émotion (ou du moins l'évoquer efficacement), c'est inespéré, non ? Et hyper rare amha... Aigle bavard
Pierre Pallier a dit ça :
je ne parle pas de rafale, mais, par exemple, devant un
coucher de soleil, qui dure dix minutes à peine, quand on ne
peut faire que deux ou trois images on est frustré - il y a
beaucoup de cas ou ce que l'on voir à l'oeil et le rendu par
la pellicule est assez différent. Parfois c'était
magnifique, mais c'est encore mieux trois minutes plus
tard... et on a plus de film :-(
C'est surprenant ces raisonnements ! :)
Comme si la vie devait obligatoirement passer par la permanence de la
prise de vue... Il faut prendre le temps, parfois, de voir avec ses
propres yeux ce qu'on a devant soi.
Et, j'avoue : je trouve qu'il est parfois nécessaire de ne pas
déclencher. Voler un instant, puis savourer le reste.
C'est une démarche qui me tenaille depuis maintenant presque deux ans.
Après tout, à quoi bon la photo à outrance, même si c'est pour n'en
tirer qu'une de bonne ? Suffit déjà de savoir prendre une photo, de
savoir ses propres limites technologiques, et de faire avec.
Le reste n'est que la vraie vie.
même opinion.
j'ai eu ma période "jeune chien fou" (comme beaucoup) et je me suis calmé.
j'y ai certainement perdu en plaisir de photographier.
mais heureusement il y de la marge avant que je sois blasé, enfin
j'espère... :)
Ben attend... Quand tu chopes un instant magique et que t'arrives à le
fixer (ce qui n'est pas évident du tout, à cause de la subjectivité des
impressions IRL) de telle façon que tu puisses le montrer à d'autres et
provoquer la même émotion (ou du moins l'évoquer efficacement), c'est
inespéré, non ?
Et hyper rare amha...
Aigle bavard
je ne parle pas de rafale, mais, par exemple, devant un coucher de soleil, qui dure dix minutes à peine, quand on ne peut faire que deux ou trois images on est frustré - il y a beaucoup de cas ou ce que l'on voir à l'oeil et le rendu par la pellicule est assez différent. Parfois c'était magnifique, mais c'est encore mieux trois minutes plus tard... et on a plus de film :-(
C'est surprenant ces raisonnements ! :) Comme si la vie devait obligatoirement passer par la permanence de la prise de vue... Il faut prendre le temps, parfois, de voir avec ses propres yeux ce qu'on a devant soi. Et, j'avoue : je trouve qu'il est parfois nécessaire de ne pas déclencher. Voler un instant, puis savourer le reste. C'est une démarche qui me tenaille depuis maintenant presque deux ans. Après tout, à quoi bon la photo à outrance, même si c'est pour n'en tirer qu'une de bonne ? Suffit déjà de savoir prendre une photo, de savoir ses propres limites technologiques, et de faire avec. Le reste n'est que la vraie vie.
même opinion. j'ai eu ma période "jeune chien fou" (comme beaucoup) et je me suis calmé. j'y ai certainement perdu en plaisir de photographier. mais heureusement il y de la marge avant que je sois blasé, enfin j'espère... :)
Ben attend... Quand tu chopes un instant magique et que t'arrives à le fixer (ce qui n'est pas évident du tout, à cause de la subjectivité des impressions IRL) de telle façon que tu puisses le montrer à d'autres et provoquer la même émotion (ou du moins l'évoquer efficacement), c'est inespéré, non ? Et hyper rare amha... Aigle bavard
Jerome jj
"Jean-Claude Ghislain" a écrit dans le message de news: djobr0$t1l$
Lorsque je reviens d'un reportage de spectacle, je sais à quoi m'attendre, je sais si je viens de faire un bon reportage ou si je me suis planté, je connais les images qui vont bien donner et celle ou j'ai merdé. Pourtant, dans ce domaine, je suis toujours en argentique. Les surprises, bonnes ou mauvaises, peuvent arriver, mais sont extrêmement rares.
Ah, mais je ne fais pas de reportage, j'ai horreur de ça :) Bon, j'ai fait une fois, la galère totale : faut livrer les photos, c'est plein d'obligation et je fais les photos pour me libérer des obligations. On est dans des processus radicalement différents. Je fais ça en amateur, même si c'est très sérieux. Je fais ça pour moi, d'abord.
Une bonne photo, c'est une photo qui va me plaire, qui va parfaitement rendre l'ambiance du spectacle, qui va rappeler de bons souvenirs aux participants (spectateurs ou acteurs) et dont le metteur en scène sera fier. Et parce qu'elle est tout ça, une bonne photo sera demandée et fera vivre le photographe. Je viens d'apprendre que c'est une de mes photos qui a été choisie pour être offerte au roi en souvenir des festivités du 21 juillet (175 ans de la Belgique), c'est donc qu'elle a été jugée "bonne".
Bravo et félicitation.
Ceci dit, je me trouve devant un abime maintenant : comment qualifier une "bonne photo". A ce propos, je suis allé voir l'expo Bill Brandt à la fondation HCB. En y allant, je me demandais ce que pouvais vraiment être l'essence d'un chef d'oeuvre photographique et je finissais par douter un peu. Je n'y allais pas en fan, en plus.
Bon, il y a à cette expo des photos qui touchent au sublime, et c'est encourageant : oui, on peut aller vraiment très loin avec la photo. C'est un peu l'objectif ... J'ai lu aussi, que Doisneau a quand même shooté plus de 400.000 négatifs. Pas trop ascetique le gars :)
Dans une interview, Ronis a dit récemment "oh, mais c'est normal qu'on en trouve de bonne, j'ai mitraillé comme un fou pendant 50 ans ... dans le tas, ça fait des bonnes".
Je pense que la création est un peu plus compliquée que de regarder et faire clic clac. Je pense que l'erreur, l'imprévu, les choses qui vous échappent "à ce moment là", mais que vous retrouvez ensuite font parti de mon processus de création.
Il y a toujours une part d'imprévu, heureusement d'ailleurs, mais cette part ne doit pas être prépondérante, du moins lorsqu'on a une obligation de rendement.
Oui, je suis dans une logique hors rendement. Le processus photographique est thérapeutique chez moi, la frénésie de la prise de vue particpe à uen forme de conditionnement. C'est presque érotique :)
Pas forcément, si on a une idée précise on arrive assez rapidement au résultat. Par contre, si on mitraille en tout sens en se disant que l'idée finira par venir, ça peut durer longtemps...
Je reste sur l'idée du chapitre que réécrit n fois, jusqu'à ce que les mots sonnent juste. C'est ma pratique à moi, celle d'une personne qui prend son temps, qui cherche une seule chose, sortir une photo parfaite (y a encore du boulot, je sais :) ) -- Jérôme
"Jean-Claude Ghislain" <jcg@grimart.com> a écrit dans le message de news:
djobr0$t1l$1@news.brutele.be...
Lorsque je reviens d'un reportage de spectacle, je sais à quoi
m'attendre, je sais si je viens de faire un bon reportage ou si je me
suis planté, je connais les images qui vont bien donner et celle ou j'ai
merdé. Pourtant, dans ce domaine, je suis toujours en argentique. Les
surprises, bonnes ou mauvaises, peuvent arriver, mais sont extrêmement
rares.
Ah, mais je ne fais pas de reportage, j'ai horreur de ça :) Bon, j'ai fait
une fois, la galère totale : faut livrer les photos, c'est plein
d'obligation et je fais les photos pour me libérer des obligations. On est
dans des processus radicalement différents. Je fais ça en amateur, même si
c'est très sérieux. Je fais ça pour moi, d'abord.
Une bonne photo, c'est une photo qui va me plaire, qui va parfaitement
rendre l'ambiance du spectacle, qui va rappeler de bons souvenirs aux
participants (spectateurs ou acteurs) et dont le metteur en scène sera
fier. Et parce qu'elle est tout ça, une bonne photo sera demandée et
fera vivre le photographe. Je viens d'apprendre que c'est une de mes
photos qui a été choisie pour être offerte au roi en souvenir des
festivités du 21 juillet (175 ans de la Belgique), c'est donc qu'elle a
été jugée "bonne".
Bravo et félicitation.
Ceci dit, je me trouve devant un abime maintenant : comment qualifier une
"bonne photo". A ce propos, je suis allé voir l'expo Bill Brandt à la
fondation HCB. En y allant, je me demandais ce que pouvais vraiment être
l'essence d'un chef d'oeuvre photographique et je finissais par douter un
peu. Je n'y allais pas en fan, en plus.
Bon, il y a à cette expo des photos qui touchent au sublime, et c'est
encourageant : oui, on peut aller vraiment très loin avec la photo. C'est un
peu l'objectif ... J'ai lu aussi, que Doisneau a quand même shooté plus de
400.000 négatifs. Pas trop ascetique le gars :)
Dans une interview, Ronis a dit récemment "oh, mais c'est normal qu'on en
trouve de bonne, j'ai mitraillé comme un fou pendant 50 ans ... dans le tas,
ça fait des bonnes".
Je pense que la création est un peu plus compliquée que de regarder et
faire clic clac. Je pense que l'erreur, l'imprévu, les choses qui vous
échappent "à ce moment là", mais que vous retrouvez ensuite font parti
de mon processus de création.
Il y a toujours une part d'imprévu, heureusement d'ailleurs, mais cette
part ne doit pas être prépondérante, du moins lorsqu'on a une obligation
de rendement.
Oui, je suis dans une logique hors rendement. Le processus photographique
est thérapeutique chez moi, la frénésie de la prise de vue particpe à uen
forme de conditionnement. C'est presque érotique :)
Pas forcément, si on a une idée précise on arrive assez rapidement au
résultat. Par contre, si on mitraille en tout sens en se disant que
l'idée finira par venir, ça peut durer longtemps...
Je reste sur l'idée du chapitre que réécrit n fois, jusqu'à ce que les mots
sonnent juste. C'est ma pratique à moi, celle d'une personne qui prend son
temps, qui cherche une seule chose, sortir une photo parfaite (y a encore du
boulot, je sais :) )
--
Jérôme
"Jean-Claude Ghislain" a écrit dans le message de news: djobr0$t1l$
Lorsque je reviens d'un reportage de spectacle, je sais à quoi m'attendre, je sais si je viens de faire un bon reportage ou si je me suis planté, je connais les images qui vont bien donner et celle ou j'ai merdé. Pourtant, dans ce domaine, je suis toujours en argentique. Les surprises, bonnes ou mauvaises, peuvent arriver, mais sont extrêmement rares.
Ah, mais je ne fais pas de reportage, j'ai horreur de ça :) Bon, j'ai fait une fois, la galère totale : faut livrer les photos, c'est plein d'obligation et je fais les photos pour me libérer des obligations. On est dans des processus radicalement différents. Je fais ça en amateur, même si c'est très sérieux. Je fais ça pour moi, d'abord.
Une bonne photo, c'est une photo qui va me plaire, qui va parfaitement rendre l'ambiance du spectacle, qui va rappeler de bons souvenirs aux participants (spectateurs ou acteurs) et dont le metteur en scène sera fier. Et parce qu'elle est tout ça, une bonne photo sera demandée et fera vivre le photographe. Je viens d'apprendre que c'est une de mes photos qui a été choisie pour être offerte au roi en souvenir des festivités du 21 juillet (175 ans de la Belgique), c'est donc qu'elle a été jugée "bonne".
Bravo et félicitation.
Ceci dit, je me trouve devant un abime maintenant : comment qualifier une "bonne photo". A ce propos, je suis allé voir l'expo Bill Brandt à la fondation HCB. En y allant, je me demandais ce que pouvais vraiment être l'essence d'un chef d'oeuvre photographique et je finissais par douter un peu. Je n'y allais pas en fan, en plus.
Bon, il y a à cette expo des photos qui touchent au sublime, et c'est encourageant : oui, on peut aller vraiment très loin avec la photo. C'est un peu l'objectif ... J'ai lu aussi, que Doisneau a quand même shooté plus de 400.000 négatifs. Pas trop ascetique le gars :)
Dans une interview, Ronis a dit récemment "oh, mais c'est normal qu'on en trouve de bonne, j'ai mitraillé comme un fou pendant 50 ans ... dans le tas, ça fait des bonnes".
Je pense que la création est un peu plus compliquée que de regarder et faire clic clac. Je pense que l'erreur, l'imprévu, les choses qui vous échappent "à ce moment là", mais que vous retrouvez ensuite font parti de mon processus de création.
Il y a toujours une part d'imprévu, heureusement d'ailleurs, mais cette part ne doit pas être prépondérante, du moins lorsqu'on a une obligation de rendement.
Oui, je suis dans une logique hors rendement. Le processus photographique est thérapeutique chez moi, la frénésie de la prise de vue particpe à uen forme de conditionnement. C'est presque érotique :)
Pas forcément, si on a une idée précise on arrive assez rapidement au résultat. Par contre, si on mitraille en tout sens en se disant que l'idée finira par venir, ça peut durer longtemps...
Je reste sur l'idée du chapitre que réécrit n fois, jusqu'à ce que les mots sonnent juste. C'est ma pratique à moi, celle d'une personne qui prend son temps, qui cherche une seule chose, sortir une photo parfaite (y a encore du boulot, je sais :) ) -- Jérôme
Jean-Claude Ghislain
Ceci dit, je me trouve devant un abime maintenant : comment qualifier une "bonne photo".
Dans l'absolu, je dirais que c'est impossible, mais dans un cadre particulier, réglementé, on peut y arriver.
Si l'image a été réalisée dans un but précis, si elle a un cahier des charges et qu'elle doit répondre à certains critères, il est facile de se prononcer. Si, au contraire, on se place dans un domaine purement artistique et non réglementé, l'appréciation est libre et sera différente pour chacun.
Je possède mes critères de "bonne photo", mais ils n'ont rien d'absolu.
-- Jean-Claude Ghislain www.grimart.com
A ce propos, je suis allé voir l'expo Bill Brandt à la
fondation HCB. En y allant, je me demandais ce que pouvais vraiment être l'essence d'un chef d'oeuvre photographique et je finissais par douter un peu. Je n'y allais pas en fan, en plus.
Bon, il y a à cette expo des photos qui touchent au sublime, et c'est encourageant : oui, on peut aller vraiment très loin avec la photo. C'est un peu l'objectif ... J'ai lu aussi, que Doisneau a quand même shooté plus de 400.000 négatifs. Pas trop ascetique le gars :)
Dans une interview, Ronis a dit récemment "oh, mais c'est normal qu'on en trouve de bonne, j'ai mitraillé comme un fou pendant 50 ans ... dans le tas, ça fait des bonnes".
Je pense que la création est un peu plus compliquée que de regarder et faire clic clac. Je pense que l'erreur, l'imprévu, les choses qui vous échappent "à ce moment là", mais que vous retrouvez ensuite font parti de mon processus de création.
Il y a toujours une part d'imprévu, heureusement d'ailleurs, mais cette part ne doit pas être prépondérante, du moins lorsqu'on a une obligation de rendement.
Oui, je suis dans une logique hors rendement. Le processus photographique est thérapeutique chez moi, la frénésie de la prise de vue particpe à uen forme de conditionnement. C'est presque érotique :)
Pas forcément, si on a une idée précise on arrive assez rapidement au résultat. Par contre, si on mitraille en tout sens en se disant que l'idée finira par venir, ça peut durer longtemps...
Je reste sur l'idée du chapitre que réécrit n fois, jusqu'à ce que les mots sonnent juste. C'est ma pratique à moi, celle d'une personne qui prend son temps, qui cherche une seule chose, sortir une photo parfaite (y a encore du boulot, je sais :) ) -- Jérôme
Ceci dit, je me trouve devant un abime maintenant : comment qualifier
une "bonne photo".
Dans l'absolu, je dirais que c'est impossible, mais dans un cadre
particulier, réglementé, on peut y arriver.
Si l'image a été réalisée dans un but précis, si elle a un cahier des
charges et qu'elle doit répondre à certains critères, il est facile de
se prononcer. Si, au contraire, on se place dans un domaine purement
artistique et non réglementé, l'appréciation est libre et sera
différente pour chacun.
Je possède mes critères de "bonne photo", mais ils n'ont rien d'absolu.
--
Jean-Claude Ghislain
www.grimart.com
A ce propos, je suis allé voir l'expo Bill Brandt à la
fondation HCB. En y allant, je me demandais ce que pouvais vraiment
être l'essence d'un chef d'oeuvre photographique et je finissais par
douter un peu. Je n'y allais pas en fan, en plus.
Bon, il y a à cette expo des photos qui touchent au sublime, et c'est
encourageant : oui, on peut aller vraiment très loin avec la photo.
C'est un peu l'objectif ... J'ai lu aussi, que Doisneau a quand même
shooté plus de 400.000 négatifs. Pas trop ascetique le gars :)
Dans une interview, Ronis a dit récemment "oh, mais c'est normal qu'on
en trouve de bonne, j'ai mitraillé comme un fou pendant 50 ans ...
dans le tas, ça fait des bonnes".
Je pense que la création est un peu plus compliquée que de regarder
et
faire clic clac. Je pense que l'erreur, l'imprévu, les choses qui
vous
échappent "à ce moment là", mais que vous retrouvez ensuite font
parti
de mon processus de création.
Il y a toujours une part d'imprévu, heureusement d'ailleurs, mais
cette
part ne doit pas être prépondérante, du moins lorsqu'on a une
obligation
de rendement.
Oui, je suis dans une logique hors rendement. Le processus
photographique est thérapeutique chez moi, la frénésie de la prise de
vue particpe à uen forme de conditionnement. C'est presque érotique :)
Pas forcément, si on a une idée précise on arrive assez rapidement au
résultat. Par contre, si on mitraille en tout sens en se disant que
l'idée finira par venir, ça peut durer longtemps...
Je reste sur l'idée du chapitre que réécrit n fois, jusqu'à ce que les
mots sonnent juste. C'est ma pratique à moi, celle d'une personne qui
prend son temps, qui cherche une seule chose, sortir une photo
parfaite (y a encore du boulot, je sais :) )
--
Jérôme
Ceci dit, je me trouve devant un abime maintenant : comment qualifier une "bonne photo".
Dans l'absolu, je dirais que c'est impossible, mais dans un cadre particulier, réglementé, on peut y arriver.
Si l'image a été réalisée dans un but précis, si elle a un cahier des charges et qu'elle doit répondre à certains critères, il est facile de se prononcer. Si, au contraire, on se place dans un domaine purement artistique et non réglementé, l'appréciation est libre et sera différente pour chacun.
Je possède mes critères de "bonne photo", mais ils n'ont rien d'absolu.
-- Jean-Claude Ghislain www.grimart.com
A ce propos, je suis allé voir l'expo Bill Brandt à la
fondation HCB. En y allant, je me demandais ce que pouvais vraiment être l'essence d'un chef d'oeuvre photographique et je finissais par douter un peu. Je n'y allais pas en fan, en plus.
Bon, il y a à cette expo des photos qui touchent au sublime, et c'est encourageant : oui, on peut aller vraiment très loin avec la photo. C'est un peu l'objectif ... J'ai lu aussi, que Doisneau a quand même shooté plus de 400.000 négatifs. Pas trop ascetique le gars :)
Dans une interview, Ronis a dit récemment "oh, mais c'est normal qu'on en trouve de bonne, j'ai mitraillé comme un fou pendant 50 ans ... dans le tas, ça fait des bonnes".
Je pense que la création est un peu plus compliquée que de regarder et faire clic clac. Je pense que l'erreur, l'imprévu, les choses qui vous échappent "à ce moment là", mais que vous retrouvez ensuite font parti de mon processus de création.
Il y a toujours une part d'imprévu, heureusement d'ailleurs, mais cette part ne doit pas être prépondérante, du moins lorsqu'on a une obligation de rendement.
Oui, je suis dans une logique hors rendement. Le processus photographique est thérapeutique chez moi, la frénésie de la prise de vue particpe à uen forme de conditionnement. C'est presque érotique :)
Pas forcément, si on a une idée précise on arrive assez rapidement au résultat. Par contre, si on mitraille en tout sens en se disant que l'idée finira par venir, ça peut durer longtemps...
Je reste sur l'idée du chapitre que réécrit n fois, jusqu'à ce que les mots sonnent juste. C'est ma pratique à moi, celle d'une personne qui prend son temps, qui cherche une seule chose, sortir une photo parfaite (y a encore du boulot, je sais :) ) -- Jérôme
Jerome jj
"Jean-Claude Ghislain" a écrit dans le message de news: djolod$4hc$
Ceci dit, je me trouve devant un abime maintenant : comment qualifier une "bonne photo".
Dans l'absolu, je dirais que c'est impossible, mais dans un cadre particulier, réglementé, on peut y arriver.
Si l'image a été réalisée dans un but précis, si elle a un cahier des charges et qu'elle doit répondre à certains critères, il est facile de se prononcer. Si, au contraire, on se place dans un domaine purement artistique et non réglementé, l'appréciation est libre et sera différente pour chacun.
Je possède mes critères de "bonne photo", mais ils n'ont rien d'absolu.
Nous sommes entièrement d'accord. C'est d'ailleurs pour ça que la profession de photographe est antinomique avec ma pratique :)
Ma prochaine profession sera dilletante :) -- Jérôme
"Jean-Claude Ghislain" <jcg@grimart.com> a écrit dans le message de news:
djolod$4hc$1@news.brutele.be...
Ceci dit, je me trouve devant un abime maintenant : comment qualifier une
"bonne photo".
Dans l'absolu, je dirais que c'est impossible, mais dans un cadre
particulier, réglementé, on peut y arriver.
Si l'image a été réalisée dans un but précis, si elle a un cahier des
charges et qu'elle doit répondre à certains critères, il est facile de se
prononcer. Si, au contraire, on se place dans un domaine purement
artistique et non réglementé, l'appréciation est libre et sera différente
pour chacun.
Je possède mes critères de "bonne photo", mais ils n'ont rien d'absolu.
Nous sommes entièrement d'accord. C'est d'ailleurs pour ça que la profession
de photographe est antinomique avec ma pratique :)
Ma prochaine profession sera dilletante :)
--
Jérôme
"Jean-Claude Ghislain" a écrit dans le message de news: djolod$4hc$
Ceci dit, je me trouve devant un abime maintenant : comment qualifier une "bonne photo".
Dans l'absolu, je dirais que c'est impossible, mais dans un cadre particulier, réglementé, on peut y arriver.
Si l'image a été réalisée dans un but précis, si elle a un cahier des charges et qu'elle doit répondre à certains critères, il est facile de se prononcer. Si, au contraire, on se place dans un domaine purement artistique et non réglementé, l'appréciation est libre et sera différente pour chacun.
Je possède mes critères de "bonne photo", mais ils n'ont rien d'absolu.
Nous sommes entièrement d'accord. C'est d'ailleurs pour ça que la profession de photographe est antinomique avec ma pratique :)
Ma prochaine profession sera dilletante :) -- Jérôme
Alf92
Pierre Pallier a dit ça :
j'ai eu ma période "jeune chien fou" (comme beaucoup) et je me suis calmé. j'y ai certainement perdu en plaisir de photographier.
Pourquoi perdre en plaisir de photographier ? Il n'y a pas de rapport entre la maturation d'une pratique et la perte du plaisir associé... Enfin, pour moi...
Florent décrit bien la chose. et puis il y a le plaisir de la découverte.
-- Cordialement, Alf92 http://frpn.online.fr
Pierre Pallier a dit ça :
j'ai eu ma période "jeune chien fou" (comme beaucoup) et je me suis
calmé. j'y ai certainement perdu en plaisir de photographier.
Pourquoi perdre en plaisir de photographier ?
Il n'y a pas de rapport entre la maturation d'une pratique et la
perte du plaisir associé... Enfin, pour moi...
Florent décrit bien la chose.
et puis il y a le plaisir de la découverte.
j'ai eu ma période "jeune chien fou" (comme beaucoup) et je me suis calmé. j'y ai certainement perdu en plaisir de photographier.
Pourquoi perdre en plaisir de photographier ? Il n'y a pas de rapport entre la maturation d'une pratique et la perte du plaisir associé... Enfin, pour moi...
Florent décrit bien la chose. et puis il y a le plaisir de la découverte.
-- Cordialement, Alf92 http://frpn.online.fr
Maitre Po
"Pierre Pallier" a écrit
Je sais, le propos peut paraître abrupt.
Un peu ridicule, surtout.
Néanmoins, pour un photographe amateur lamba, c'est pas en multipliant les prises de vue qu'il va avoir un meilleur ratio "bonnes photo" / déchet.
Qui prétend le contraire ? En revanche, sur un plan purement mathématique, la probabilité de prendre une photo jugée bonne est supérieure quand on prend 100 photos plutôt qu'une seule, tout le monde en conviendra. Quelqu'un qui ne prend que deux photos par jour, dans le meilleur des cas, n'en prendra que deux jugées bonnes. Quelqu'un qui en prend 300, même avec un ratio de *réussite* de 1 %, en prendra trois.
De plus, quand on voit une photo, peut-on se dire : Oh ! celui-là mitraille, où celui-là joue les petits pères tranquilles ? N'est-ce pas le résultat qui compte ? Personnellement, quelqu'un qui prend une photo par jour, calepin à la main, me fait irrémédiablement penser à des choses comme retraite, pantoufles et pêche à la ligne, voire jardinage. Du monstrueux, donc ;-)
Procéder de la même façon en numérique qu'en argentique, c'est une hérésie. Si les principes de cadrage, d'exposition ou de MAP sont proches, il faut se réveiller, le comportement du photographe a évolué. Si en argentique, l'appareil pouvait être jetable, en numérique, c'est la photo qui le devient. Elle devient aussi aisément perfectible, ce qui, pour moi, est une petite révolution.
Enfin, comme nous vivons une époque formidable avec le numérique, n'oublions pas la publicité. Alors, si vous pouvez me dire ce que vous pensez de mon blog photo en y laissant quelques commentaires, ce serait avec plaisir. Les critiques seront (presque) bienvenues, et je saurais les écouter.
-- Maître Po Une nouvelle photo par jour... http://masterpo.over-blog.com
"Pierre Pallier" <mon_reply_to@nest-pas.invalid> a écrit
Je sais, le propos peut paraître abrupt.
Un peu ridicule, surtout.
Néanmoins, pour un photographe
amateur lamba, c'est pas en multipliant les prises de vue qu'il va avoir
un meilleur ratio "bonnes photo" / déchet.
Qui prétend le contraire ? En revanche, sur un plan purement mathématique,
la probabilité de prendre une photo jugée bonne est supérieure quand on
prend 100 photos plutôt qu'une seule, tout le monde en conviendra. Quelqu'un
qui ne prend que deux photos par jour, dans le meilleur des cas, n'en
prendra que deux jugées bonnes. Quelqu'un qui en prend 300, même avec un
ratio de *réussite* de 1 %, en prendra trois.
De plus, quand on voit une photo, peut-on se dire : Oh ! celui-là mitraille,
où celui-là joue les petits pères tranquilles ? N'est-ce pas le résultat qui
compte ? Personnellement, quelqu'un qui prend une photo par jour, calepin à
la main, me fait irrémédiablement penser à des choses comme retraite,
pantoufles et pêche à la ligne, voire jardinage. Du monstrueux, donc ;-)
Procéder de la même façon en numérique qu'en argentique, c'est une hérésie.
Si les principes de cadrage, d'exposition ou de MAP sont proches, il faut
se réveiller, le comportement du photographe a évolué. Si en argentique,
l'appareil pouvait être jetable, en numérique, c'est la photo qui le
devient. Elle devient aussi aisément perfectible, ce qui, pour moi, est une
petite révolution.
Enfin, comme nous vivons une époque formidable avec le numérique, n'oublions
pas la publicité. Alors, si vous pouvez me dire ce que vous pensez de mon
blog photo en y laissant quelques commentaires, ce serait avec plaisir. Les
critiques seront (presque) bienvenues, et je saurais les écouter.
--
Maître Po
Une nouvelle photo par jour...
http://masterpo.over-blog.com
Néanmoins, pour un photographe amateur lamba, c'est pas en multipliant les prises de vue qu'il va avoir un meilleur ratio "bonnes photo" / déchet.
Qui prétend le contraire ? En revanche, sur un plan purement mathématique, la probabilité de prendre une photo jugée bonne est supérieure quand on prend 100 photos plutôt qu'une seule, tout le monde en conviendra. Quelqu'un qui ne prend que deux photos par jour, dans le meilleur des cas, n'en prendra que deux jugées bonnes. Quelqu'un qui en prend 300, même avec un ratio de *réussite* de 1 %, en prendra trois.
De plus, quand on voit une photo, peut-on se dire : Oh ! celui-là mitraille, où celui-là joue les petits pères tranquilles ? N'est-ce pas le résultat qui compte ? Personnellement, quelqu'un qui prend une photo par jour, calepin à la main, me fait irrémédiablement penser à des choses comme retraite, pantoufles et pêche à la ligne, voire jardinage. Du monstrueux, donc ;-)
Procéder de la même façon en numérique qu'en argentique, c'est une hérésie. Si les principes de cadrage, d'exposition ou de MAP sont proches, il faut se réveiller, le comportement du photographe a évolué. Si en argentique, l'appareil pouvait être jetable, en numérique, c'est la photo qui le devient. Elle devient aussi aisément perfectible, ce qui, pour moi, est une petite révolution.
Enfin, comme nous vivons une époque formidable avec le numérique, n'oublions pas la publicité. Alors, si vous pouvez me dire ce que vous pensez de mon blog photo en y laissant quelques commentaires, ce serait avec plaisir. Les critiques seront (presque) bienvenues, et je saurais les écouter.
-- Maître Po Une nouvelle photo par jour... http://masterpo.over-blog.com
jean-daniel dodin
Alf92 wrote:
jean-daniel dodin a dit ça :
que quand je prends la peine de l'emporter j'aime bien revenir avec des images
à l'époque de l'argentique, je comptais mes sous :-)
tu ne les comptes plus ? c'est que t'es trop riche ! :)
avec le numérique, je ne dépense presque plus rien (hors
investissement inital)
le matériel informatique je l'avais avant l'APN et comme tu disais, il n'y a plus de consomables
avant, quand j'allais à une fête, à raison de deux ou trois photos par personne, j'avais souvent deux cent tirages à payer, et difficile de se faire rembourser
avec le numérique je distribue des cd et chacun fait tirer.
je remarque aussi que les gens sont moins effrayés par les petits APN que par les compacts à film, le coté gadget des écrans leur plait, du coup je suis moins sollicité.
jdd
-- pour m'écrire, aller sur: http://www.dodin.net http://valerie.dodin.net http://arvamip.free.fr
Alf92 wrote:
jean-daniel dodin a dit ça :
que quand je prends la peine de l'emporter j'aime bien
revenir avec des images
à l'époque de l'argentique, je comptais mes sous :-)
tu ne les comptes plus ?
c'est que t'es trop riche ! :)
avec le numérique, je ne dépense presque plus rien (hors
investissement inital)
le matériel informatique je l'avais avant l'APN et comme tu
disais, il n'y a plus de consomables
avant, quand j'allais à une fête, à raison de deux ou trois
photos par personne, j'avais souvent deux cent tirages à
payer, et difficile de se faire rembourser
avec le numérique je distribue des cd et chacun fait tirer.
je remarque aussi que les gens sont moins effrayés par les
petits APN que par les compacts à film, le coté gadget des
écrans leur plait, du coup je suis moins sollicité.
jdd
--
pour m'écrire, aller sur:
http://www.dodin.net
http://valerie.dodin.net
http://arvamip.free.fr
que quand je prends la peine de l'emporter j'aime bien revenir avec des images
à l'époque de l'argentique, je comptais mes sous :-)
tu ne les comptes plus ? c'est que t'es trop riche ! :)
avec le numérique, je ne dépense presque plus rien (hors
investissement inital)
le matériel informatique je l'avais avant l'APN et comme tu disais, il n'y a plus de consomables
avant, quand j'allais à une fête, à raison de deux ou trois photos par personne, j'avais souvent deux cent tirages à payer, et difficile de se faire rembourser
avec le numérique je distribue des cd et chacun fait tirer.
je remarque aussi que les gens sont moins effrayés par les petits APN que par les compacts à film, le coté gadget des écrans leur plait, du coup je suis moins sollicité.
jdd
-- pour m'écrire, aller sur: http://www.dodin.net http://valerie.dodin.net http://arvamip.free.fr
Denis Vanneste
Procéder de la même façon en numérique qu'en argentique, c'est une hérésie.
Merci de confirmer qu'on est toujours le faux-tographe de quelqu'un. Ça me fait tout drôle de découvrir, au détour d'une discussion, que je suis un hérétique. Donc, parce que c'est moi qui décide de ce que je fais de mon appareil, et non l'inverse, je dois finir sur le bûcher, affublé de surcroît des pantoufles d'infamie ? Décidément, ça ne rigole pas chez les tographes.
Si les principes de cadrage, d'exposition ou de MAP sont proches, il faut se réveiller, le comportement du photographe a évolué.
Qui est-ce, *le* photographe ?
-- Denis Vanneste
Procéder de la même façon en numérique qu'en argentique, c'est une
hérésie.
Merci de confirmer qu'on est toujours le faux-tographe de quelqu'un. Ça
me fait tout drôle de découvrir, au détour d'une discussion, que je
suis un hérétique. Donc, parce que c'est moi qui décide de ce que je
fais de mon appareil, et non l'inverse, je dois finir sur le bûcher,
affublé de surcroît des pantoufles d'infamie ? Décidément, ça ne rigole
pas chez les tographes.
Si les principes de cadrage, d'exposition ou de MAP sont proches,
il faut se réveiller, le comportement du photographe a évolué.
Procéder de la même façon en numérique qu'en argentique, c'est une hérésie.
Merci de confirmer qu'on est toujours le faux-tographe de quelqu'un. Ça me fait tout drôle de découvrir, au détour d'une discussion, que je suis un hérétique. Donc, parce que c'est moi qui décide de ce que je fais de mon appareil, et non l'inverse, je dois finir sur le bûcher, affublé de surcroît des pantoufles d'infamie ? Décidément, ça ne rigole pas chez les tographes.
Si les principes de cadrage, d'exposition ou de MAP sont proches, il faut se réveiller, le comportement du photographe a évolué.
Qui est-ce, *le* photographe ?
-- Denis Vanneste
jean-daniel dodin
Denis Vanneste wrote:
Merci de confirmer qu'on est toujours le faux-tographe de quelqu'un. Ça me fait tout drôle de découvrir, au détour d'une discussion, que je suis un hérétique.
quand un élément technique important change, il est normal que le comportement change...
Ca a été le cas quand on est passé de la pose à l'instantané, du grand format au 35mm, puis au réflexe, maintenant à l'argentique.
les bases sont les mêmes, mais les possibilités évoluent...
jdd
-- pour m'écrire, aller sur: http://www.dodin.net
Denis Vanneste wrote:
Merci de confirmer qu'on est toujours le faux-tographe de quelqu'un. Ça
me fait tout drôle de découvrir, au détour d'une discussion, que je
suis un hérétique.
quand un élément technique important change, il est normal
que le comportement change...
Ca a été le cas quand on est passé de la pose à
l'instantané, du grand format au 35mm, puis au réflexe,
maintenant à l'argentique.
les bases sont les mêmes, mais les possibilités évoluent...
Merci de confirmer qu'on est toujours le faux-tographe de quelqu'un. Ça me fait tout drôle de découvrir, au détour d'une discussion, que je suis un hérétique.
quand un élément technique important change, il est normal que le comportement change...
Ca a été le cas quand on est passé de la pose à l'instantané, du grand format au 35mm, puis au réflexe, maintenant à l'argentique.
les bases sont les mêmes, mais les possibilités évoluent...