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editeur et compilateur

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Lionel Gattegno
bonjour,

je suis nouveau dans la programmation en C et je recherche un bon éditeur
ainsi qu'un compilateur.
Je travaille sous windows.

Merci.
Lionel.

10 réponses

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Gabriel Dos Reis
Loïc Joly writes:

| De plus les avantages présupposés d'Emacs ou vi sur visualStudio ne me
| sont pas apparus du tout. Pour switcher entre mode saisie et mode
| déplacement, j'ai depuis toujours l'habitude de bouger ma main gauche
| de 20cm vers la droite vers les touches flèchées, et avec ma droite de
| saisir la souris.

Hmm, il y a une subtilité que je ne comprends pas.
Sur la plupart des claviers que j'ai rencontrés, les touches fléchées
sont du côté de la main droite. Tu veux dire que tu croises tes mains
pour les utiliser ?

| (Je ne souhaite pas entrainer une discussion stérile et sans fin sur
| les éditeurs, d'où d'ailleurs le temps que j'ai mis à répondre, mais
| j'en ai eu assez d'entendre des préférences personnelles mises en
| avant comme s'il s'agissait de vérités fondamentales)

Ouuh là, James va dire que c'est Gaby qui t'a contaminé ou que c'est
un mal français ;-p

-- Gaby
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Loïc Joly
Gabriel Dos Reis wrote:

Loïc Joly writes:

| De plus les avantages présupposés d'Emacs ou vi sur visualStudio ne me
| sont pas apparus du tout. Pour switcher entre mode saisie et mode
| déplacement, j'ai depuis toujours l'habitude de bouger ma main gauche
| de 20cm vers la droite vers les touches flèchées, et avec ma droite de
| saisir la souris.

Hmm, il y a une subtilité que je ne comprends pas.
Sur la plupart des claviers que j'ai rencontrés, les touches fléchées
sont du côté de la main droite. Tu veux dire que tu croises tes mains
pour les utiliser ?


Non, j'opère plutôt un mouvement d'ensemble : Ma main gauche va sur la
partie droite du clavier, et ma main droite va à droite du clavier, là
où est la souris.

--
Loïc

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Gabriel Dos Reis
Loïc Joly writes:

| Gabriel Dos Reis wrote:
|
| > Loïc Joly writes:
| > | De plus les avantages présupposés d'Emacs ou vi sur visualStudio
| > ne me
| > | sont pas apparus du tout. Pour switcher entre mode saisie et mode
| > | déplacement, j'ai depuis toujours l'habitude de bouger ma main gauche
| > | de 20cm vers la droite vers les touches flèchées, et avec ma droite de
| > | saisir la souris.
| > Hmm, il y a une subtilité que je ne comprends pas.
| > Sur la plupart des claviers que j'ai rencontrés, les touches fléchées
| > sont du côté de la main droite. Tu veux dire que tu croises tes mains
| > pour les utiliser ?
|
| Non, j'opère plutôt un mouvement d'ensemble : Ma main gauche va sur la
| partie droite du clavier, et ma main droite va à droite du clavier, là
| où est la souris.

<toujours curieux>: même si tu n'as pas besoin de la souris ?

-- Gaby
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Michel Michaud
Dans news:,
"Michel Michaud" wrote in message
news:<QKKAb.1713$...
En général, quand une personne est assise dans la classe, je
considère qu'il y a déjà une bonne motivation... (depuis plusieurs
années, je ne donne que des cours pour les gens inscrits en
informatique.)


Dans ce cas-là, alors, je ne vois aucun problème à imposer vi ou
emacs comme éditeur de cours -- s'ils veulent apprendre, autant
leur faire utiliser les bons outils dès le début.


Le problème, c'est que ce dont tu parles constituent « de » bons
outils et non pas « les » bons outils. Il y a bien d'autres
« bons » outils. Un des éléments de la pédagogie consiste à
choisir les choses à montrer et l'ordre dans lequel on les
montre. Il faut essayer de minimiser les difficultés tout en
s'assurant qu'il est possible d'utiliser ce qu'on a vu aussi
rapidement que possible pour renforcer les connaissances et
encourager la progression. Mon expérience m'indique que,
malheureusement, autant vi ou emacs n'offrent pas beaucoup
d'avantage sur ce plan.

Par contre, je ne suis pas contre les connaissances pratiques,
utiles ou essentielles. Alors je suis bien heureux que mes
élèves aient l'occasion de travailler avec vi et emacs (même
s'ils n'apprécient guère...). Mais je suis heureux aussi
qu'ils puissent utiliser un outil plus simple quand il s'agit
simplement de tester un petit programme au début de leur
formation...

--
Michel Michaud
http://www.gdzid.com
FAQ de fr.comp.lang.c++ :
http://www.cmla.ens-cachan.fr/~dosreis/C++/FAQ/


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Michel Michaud
Dans news:,
En s'appliquant, on apprend assez d'emacs ou de vi pour commencer en
moins d'une journée. Par la suite, on apprend à fur et au mesure
que les besoins se font sentir.


Sans s'appliquer, on peut apprendre d'autres éditeurs en quelques
minutes :-)

--
Michel Michaud
http://www.gdzid.com
FAQ de fr.comp.lang.c++ :
http://www.cmla.ens-cachan.fr/~dosreis/C++/FAQ/

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Michel Michaud
Dans news:,
seul. Qu'on puisse rendre l'enseignement intéressant aussi, je suis
tout à fait pour, mais il ne faut pas perdre de vue qu'il y aurait
des choses à apprendre qui ne serait pas amusantes, mais qui sont
des moyens nécessaires. Et qu'il faut les apprendre quand même.


Oui. La question est de choisir le meilleur moment.

--
Michel Michaud
http://www.gdzid.com
FAQ de fr.comp.lang.c++ :
http://www.cmla.ens-cachan.fr/~dosreis/C++/FAQ/

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Michel Michaud
Dans news:br2lr6$bpo$, Loïc
wrote:
Et qu'on sache se servir d'un clavier. J'avoue ne pas comprendre
comment on peut sortir d'un lycée sans avoir apris quelque chose
d'aussi fondamental.


Parce qu'on considère que le goulot d'étranglement est en général
situé ailleur ? Vouloir optimiser la vitesse de frappe à tout prix,
n'est-ce pas équivalent à "optimiser" du code avant profiling ?


J'avoue là-dessus que je suis d'accord avec toi et que j'ai toujours
de la difficulté à comprendre la position de James.

Dans le temps, j'aurais compris : on élaborait nos programmes
manuellement par écrit sur papier et quand il fallait les taper sur
les perforatrices de carte, sans autre réflexion, celui qui tapait
le plus vite avait un avantage (encore que, dans les grandes
entreprises, les programmeurs ne touchaient pas au keypunch ou au
key-to-tape : des personnes spécialisées, tapant très vite et
connaissant tous les trucs, s'en occupaient pour économiser sur le
temps de travail des programmeurs).

Aujourd'hui par contre, je ne vois pas quand une vitesse de frappe
non optimale (mais raisonnable tout de même) peut être un vrai
problème pour la programmation comme telle.

[...]
Tout à fait d'accord avec toi. Le C++, c'est un outil qu'il faut
maîtriser avant de s'attaquer aux applications qui s'en servent.


Sur ce point là, je suis relativement d'accord, encore que je
pourrais concevoir d'apprendre le C++ avec une IHM minimaliste qui
n'encombre pas le propos, tout en fournissant une motivation plus
grande, et à
condition bien sur de bien différentier qui est quoi. Je me demande
si Michel n'utilise pas une approche de ce genre ?


Je ne sais pas si ça correspond à ton idée : après 3 mois, on fait
un peu de CGI pour permettre une interface agréable (et un certain
nombre d'autres objectifs). Après 5 mois environ, on montre
maintenant une partie de .NET... Par contre, même plus tard, pour
montrer des concepts particuliers, des travaux sont faits en mode
texte, sans fantaisie aucune.

--
Michel Michaud
http://www.gdzid.com
FAQ de fr.comp.lang.c++ :
http://www.cmla.ens-cachan.fr/~dosreis/C++/FAQ/


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Jean-Marc Bourguet
"Michel Michaud" writes:

Dans news:,
En s'appliquant, on apprend assez d'emacs ou de vi pour commencer en
moins d'une journée. Par la suite, on apprend à fur et au mesure
que les besoins se font sentir.


Sans s'appliquer, on peut apprendre d'autres éditeurs en quelques
minutes :-)


Ce que tu peux faire avec ces editeurs en quelques minutes, tu peux le
faire avec emacs dans le meme temps. Ce que tu peux faire avec emacs
au bout d'une journee, tu ne peux pas le faire avec ces editeurs.

A+

--
Jean-Marc
FAQ de fclc++: http://www.cmla.ens-cachan.fr/~dosreis/C++/FAQ
C++ FAQ Lite en VF: http://www.ifrance.com/jlecomte/c++/c++-faq-lite/index.html
Site de usenet-fr: http://www.usenet-fr.news.eu.org


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kanze
Gabriel Dos Reis wrote in message
news:...
writes:

| J'avoue qu'en ce qui concerne la programmation, j'avais toujours
| pensé que ça devait être le cas -- on apprend la programmation parce
| qu'on a déjà envie de programmer.

ce qui montre une certaine ignorance de comment le système d'éducation
fonctionne. Dans nombre de situations, les élèves ne sont pas présents
dans une classe pour une matière donnée parce qu'ils ont envie
d'apprendre cette matière particulièrement. Cela peut être parce que
cette matière *fait* partie du programme/cursus. La programmation
n'est pas une exception.


Je me suis peut-être mal exprimé. Il y a un vieux dicton qui dit : qui
veut les fins veut les moyens. Quand on arrive au niveau de
l'université, on n'est pas à l'école parce qu'il y a quelqu'un derrière
qui dit qu'il faut y aller. (Je l'espère, de toute façon.) Si on suit un
cours de programmation, c'est qu'on veut le suivre. Peut-être pas en
tant que cours de programmation, mais parce qu'on veut quelque chose, et
c'est un moyen d'y arriver. On est, de toute façon, motivé.

Je sais que c'est plutôt la théorie, et que dans la pratique... C'est
vrai que mes rémarques s'adressaient surtout à ceux qui voulaient
devenir programmeur. Mais je suis toujours de l'avis que la
programmation en C++, ce n'est pas quelque chose qu'on peut faire
« comme ça », à côté. Si on ne fait qu'un cour de programmation dans son
cursus, et dans ce cour, on apprend le C++, et rien d'autre, c'est du
temps perdu. Connaître C++ sans savoir gérer des fichiers de source,
voire même se servir réelement d'un éditeur, n'a pas de sens.

La question est complexe, et je ne crois pas que c'est le rôle des profs
de rendre une matière plus barbante qu'elle ne l'est pas déjà. Mais je
serais de l'avis qu'on peut s'attendre à une certaine maturité des
étudiants -- s'ils veulent la fin, ils doivent être près à se motiver
par rapports aux moyens.

--
James Kanze GABI Software mailto:
Conseils en informatique orientée objet/ http://www.gabi-soft.fr
Beratung in objektorientierter Datenverarbeitung
11 rue de Rambouillet, 78460 Chevreuse, France, +33 (0)1 30 23 45 16

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kanze
"Pierre Maurette" <mmaauurreettttttee.ppiieerrrree@@ffrreeee.ffrr> wrote
in message news:<3fd46b65$0$17112$...
a écrit
[...]
on apprend la programmation parce qu'on a déjà envie de programmer.


Que vous ne souhaitiez pas, par exemple, enseigner la programmation à
des gens qui n'ont pas spécialement envie de programmer, c'est votre
droit. Tout au plus c'est un peu refuser la difficulté.
Par contre, décréter que l'on apprend à programmer par envie est tout
à fait réducteur.


C'est une simplification. Je le sais.

J'ai été longtemps marié à Patricia, qui exerçait avec compétence et
une humanité rare, le dur métier d'infirmière. Elle l'avait choisi à
cause justement de ces qualités, et parce que la possibilité se
présentait. Mais surtout, elle voulait avoir UN METIER. Ce qui lui a
permi de plus facilement reprendre sa liberté :-( comme on dit dans
les romans.
Eh bien Patricia, quand elle partait le soir en me laissant les
enfants pour aller fourrer de coton hydrophile les divers orifices de
cadavres, et autres réjouissances, il ne fallait pas trop lui parler
de vocation, ce qui était fréquent à l'époque.
Il faut donc admettre que chacun a son vecu, qu'on peut faire un
métier, le faire bien, essentiellement pour bouffer.


Je ne parle pas de pourquoi on veut apprendre à programmer. On peut très
bien avoir envie de programmer parce que c'est grace à la programmation
qu'on espère pouvoir bouffer -- c'est au moins en partie mon cas, par
exemple. C'est une motivation comme une autre.

Mais justement, avec une motivation comme ça, je ne m'attends pas à ce
que le cours m'amuse, en tant que tel. Au contraire, je tiens à ce qu'il
m'apprenne ce qui me serait vraiment utile ; qu'il soit, en quelque
sort, réaliste. Et qu'il m'apprene à exercer le métier de façon
efficace.

Attention, d'un autre coté, j'ai souvent l'occasion de défendre l'idée
que la programmation, y compris l'assembleur, est AUSSI un loisir.


On peut faire de la programmation comme loisir. À beaucoup de niveaux.
Mais si la programmation loisir va se faire en C++, on va avoir beaucoup
à faire avec l'éditeur, et on n'y prendrait du plaisir que si c'est un
outil qui nous aide, et non un outil contre lequel on se bat. Ce qui
font du piano par plaisir font bien les gammes.

on apprend la programmation parce qu'on a déjà envie de programmer.
Et donc, que le fait qu'un outil dont on doit se servir
intensivement par la suite exige un certain apprentissage n'est pas
en soi un problème.

Il y a eu cépendant une discussion récemment dans
comp.lang.c++.moderated où Francis a suggéré l'utilisation d'un
langage de programmation comme outil d'apprentissage de la logique
mathématique.


Eviter peut-être le C++ et son inénarrable bool ?

Puisqu'on est dans la logique mathématique, pourriez-vous expliciter
la relation d'inférence suivante ?:

on apprend la programmation parce qu'on a déjà envie de programmer.

Et donc

le fait qu'un outil dont on doit se servir intensivement par la
suite exige un certain apprentissage n'est pas en soi un problème.



Aucun rapport avec l'apprentissage de la logique mathématique. Comme
j'ai dit, c'est une suggestion de Francis, qui ne m'était pas venu à
l'esprit. Pour l'instant, je reste un peu scéptique, mais qui sait. Mais
c'est un autre thème, et comme j'ai dit, je ne crois pas que le C++ y
aurait une rôle.

En fin de compte, beaucoup dépend de l'âge. Je reproche beaucoup aux
enseignants du primaire de ne pas éveiller le désir d'apprendre chez les
enfants. Quand on arrive au niveau universitaire, en revanche, c'est
peut-être un peu tard ; si on n'a pas encore la curiosité intellectuelle
et l'envie d'apprendre, je ne crois pas qu'on va les trouver simplement
parce un prof fait un effort de cacher les difficultés lorsqu'on
commence le sujet.

C'est un peu comme apprendre le piano : si on prend un enfant de cinq
ans, et on lui force à faire que des gammes, il va en être complètement
dégoûté. En revanche, si un adulte me vient en disons qu'il veut
apprendre le piano, je m'attends à ce qu'il soit capable de comprendre
la nécessité des gammes, et qu'il s'y met sans même que j'assiste.

Alors, toute la question est là : est-ce que tu enseignes à des adultes,
qui veulent apprendre (pour une raison ou une autre -- pas forcement
parce que la matière leur intéresse en soi), ou est-ce que tu enseignes
à des enfants, parce que c'est quelque chose qui va leur servir plus
tard, et qu'il s'agit de leur en faire naître l'intérêt ? Je sais que la
dicotomie est un peu artificielle, et schématisée, mais c'est quand même
une question qu'il faut se poser. (Et comme l'a remarqué Gaby, je n'ai
pas assez d'expérience avec l'éducation nationale pour savoir la
situation réele dans les universités. J'aurais tendance à dire que si on
se trouve encore au stade de l'éveil, c'est qu'il y a un problème
profond en amont.)

--
James Kanze GABI Software mailto:
Conseils en informatique orientée objet/ http://www.gabi-soft.fr
Beratung in objektorientierter Datenverarbeitung
11 rue de Rambouillet, 78460 Chevreuse, France, +33 (0)1 30 23 45 16