Loïc Joly writes:
| De plus les avantages présupposés d'Emacs ou vi sur visualStudio ne me
| sont pas apparus du tout. Pour switcher entre mode saisie et mode
| déplacement, j'ai depuis toujours l'habitude de bouger ma main gauche
| de 20cm vers la droite vers les touches flèchées, et avec ma droite de
| saisir la souris.
Hmm, il y a une subtilité que je ne comprends pas.
Sur la plupart des claviers que j'ai rencontrés, les touches fléchées
sont du côté de la main droite. Tu veux dire que tu croises tes mains
pour les utiliser ?
Loïc Joly <loic.actarus.joly@wanadoo.fr> writes:
| De plus les avantages présupposés d'Emacs ou vi sur visualStudio ne me
| sont pas apparus du tout. Pour switcher entre mode saisie et mode
| déplacement, j'ai depuis toujours l'habitude de bouger ma main gauche
| de 20cm vers la droite vers les touches flèchées, et avec ma droite de
| saisir la souris.
Hmm, il y a une subtilité que je ne comprends pas.
Sur la plupart des claviers que j'ai rencontrés, les touches fléchées
sont du côté de la main droite. Tu veux dire que tu croises tes mains
pour les utiliser ?
Loïc Joly writes:
| De plus les avantages présupposés d'Emacs ou vi sur visualStudio ne me
| sont pas apparus du tout. Pour switcher entre mode saisie et mode
| déplacement, j'ai depuis toujours l'habitude de bouger ma main gauche
| de 20cm vers la droite vers les touches flèchées, et avec ma droite de
| saisir la souris.
Hmm, il y a une subtilité que je ne comprends pas.
Sur la plupart des claviers que j'ai rencontrés, les touches fléchées
sont du côté de la main droite. Tu veux dire que tu croises tes mains
pour les utiliser ?
"Michel Michaud" wrote in message
news:<QKKAb.1713$...En général, quand une personne est assise dans la classe, je
considère qu'il y a déjà une bonne motivation... (depuis plusieurs
années, je ne donne que des cours pour les gens inscrits en
informatique.)
Dans ce cas-là, alors, je ne vois aucun problème à imposer vi ou
emacs comme éditeur de cours -- s'ils veulent apprendre, autant
leur faire utiliser les bons outils dès le début.
"Michel Michaud" <mm@gdzid.com> wrote in message
news:<QKKAb.1713$3y1.227362@news20.bellglobal.com>...
En général, quand une personne est assise dans la classe, je
considère qu'il y a déjà une bonne motivation... (depuis plusieurs
années, je ne donne que des cours pour les gens inscrits en
informatique.)
Dans ce cas-là, alors, je ne vois aucun problème à imposer vi ou
emacs comme éditeur de cours -- s'ils veulent apprendre, autant
leur faire utiliser les bons outils dès le début.
"Michel Michaud" wrote in message
news:<QKKAb.1713$...En général, quand une personne est assise dans la classe, je
considère qu'il y a déjà une bonne motivation... (depuis plusieurs
années, je ne donne que des cours pour les gens inscrits en
informatique.)
Dans ce cas-là, alors, je ne vois aucun problème à imposer vi ou
emacs comme éditeur de cours -- s'ils veulent apprendre, autant
leur faire utiliser les bons outils dès le début.
En s'appliquant, on apprend assez d'emacs ou de vi pour commencer en
moins d'une journée. Par la suite, on apprend à fur et au mesure
que les besoins se font sentir.
En s'appliquant, on apprend assez d'emacs ou de vi pour commencer en
moins d'une journée. Par la suite, on apprend à fur et au mesure
que les besoins se font sentir.
En s'appliquant, on apprend assez d'emacs ou de vi pour commencer en
moins d'une journée. Par la suite, on apprend à fur et au mesure
que les besoins se font sentir.
seul. Qu'on puisse rendre l'enseignement intéressant aussi, je suis
tout à fait pour, mais il ne faut pas perdre de vue qu'il y aurait
des choses à apprendre qui ne serait pas amusantes, mais qui sont
des moyens nécessaires. Et qu'il faut les apprendre quand même.
seul. Qu'on puisse rendre l'enseignement intéressant aussi, je suis
tout à fait pour, mais il ne faut pas perdre de vue qu'il y aurait
des choses à apprendre qui ne serait pas amusantes, mais qui sont
des moyens nécessaires. Et qu'il faut les apprendre quand même.
seul. Qu'on puisse rendre l'enseignement intéressant aussi, je suis
tout à fait pour, mais il ne faut pas perdre de vue qu'il y aurait
des choses à apprendre qui ne serait pas amusantes, mais qui sont
des moyens nécessaires. Et qu'il faut les apprendre quand même.
wrote:Et qu'on sache se servir d'un clavier. J'avoue ne pas comprendre
comment on peut sortir d'un lycée sans avoir apris quelque chose
d'aussi fondamental.
Parce qu'on considère que le goulot d'étranglement est en général
situé ailleur ? Vouloir optimiser la vitesse de frappe à tout prix,
n'est-ce pas équivalent à "optimiser" du code avant profiling ?
Tout à fait d'accord avec toi. Le C++, c'est un outil qu'il faut
maîtriser avant de s'attaquer aux applications qui s'en servent.
Sur ce point là, je suis relativement d'accord, encore que je
pourrais concevoir d'apprendre le C++ avec une IHM minimaliste qui
n'encombre pas le propos, tout en fournissant une motivation plus
grande, et à
condition bien sur de bien différentier qui est quoi. Je me demande
si Michel n'utilise pas une approche de ce genre ?
kanze@gabi-soft.fr wrote:
Et qu'on sache se servir d'un clavier. J'avoue ne pas comprendre
comment on peut sortir d'un lycée sans avoir apris quelque chose
d'aussi fondamental.
Parce qu'on considère que le goulot d'étranglement est en général
situé ailleur ? Vouloir optimiser la vitesse de frappe à tout prix,
n'est-ce pas équivalent à "optimiser" du code avant profiling ?
Tout à fait d'accord avec toi. Le C++, c'est un outil qu'il faut
maîtriser avant de s'attaquer aux applications qui s'en servent.
Sur ce point là, je suis relativement d'accord, encore que je
pourrais concevoir d'apprendre le C++ avec une IHM minimaliste qui
n'encombre pas le propos, tout en fournissant une motivation plus
grande, et à
condition bien sur de bien différentier qui est quoi. Je me demande
si Michel n'utilise pas une approche de ce genre ?
wrote:Et qu'on sache se servir d'un clavier. J'avoue ne pas comprendre
comment on peut sortir d'un lycée sans avoir apris quelque chose
d'aussi fondamental.
Parce qu'on considère que le goulot d'étranglement est en général
situé ailleur ? Vouloir optimiser la vitesse de frappe à tout prix,
n'est-ce pas équivalent à "optimiser" du code avant profiling ?
Tout à fait d'accord avec toi. Le C++, c'est un outil qu'il faut
maîtriser avant de s'attaquer aux applications qui s'en servent.
Sur ce point là, je suis relativement d'accord, encore que je
pourrais concevoir d'apprendre le C++ avec une IHM minimaliste qui
n'encombre pas le propos, tout en fournissant une motivation plus
grande, et à
condition bien sur de bien différentier qui est quoi. Je me demande
si Michel n'utilise pas une approche de ce genre ?
Dans news:,En s'appliquant, on apprend assez d'emacs ou de vi pour commencer en
moins d'une journée. Par la suite, on apprend à fur et au mesure
que les besoins se font sentir.
Sans s'appliquer, on peut apprendre d'autres éditeurs en quelques
minutes :-)
Dans news:d6652001.0312080238.650ecb53@posting.google.com,
En s'appliquant, on apprend assez d'emacs ou de vi pour commencer en
moins d'une journée. Par la suite, on apprend à fur et au mesure
que les besoins se font sentir.
Sans s'appliquer, on peut apprendre d'autres éditeurs en quelques
minutes :-)
Dans news:,En s'appliquant, on apprend assez d'emacs ou de vi pour commencer en
moins d'une journée. Par la suite, on apprend à fur et au mesure
que les besoins se font sentir.
Sans s'appliquer, on peut apprendre d'autres éditeurs en quelques
minutes :-)
writes:
| J'avoue qu'en ce qui concerne la programmation, j'avais toujours
| pensé que ça devait être le cas -- on apprend la programmation parce
| qu'on a déjà envie de programmer.
ce qui montre une certaine ignorance de comment le système d'éducation
fonctionne. Dans nombre de situations, les élèves ne sont pas présents
dans une classe pour une matière donnée parce qu'ils ont envie
d'apprendre cette matière particulièrement. Cela peut être parce que
cette matière *fait* partie du programme/cursus. La programmation
n'est pas une exception.
kanze@gabi-soft.fr writes:
| J'avoue qu'en ce qui concerne la programmation, j'avais toujours
| pensé que ça devait être le cas -- on apprend la programmation parce
| qu'on a déjà envie de programmer.
ce qui montre une certaine ignorance de comment le système d'éducation
fonctionne. Dans nombre de situations, les élèves ne sont pas présents
dans une classe pour une matière donnée parce qu'ils ont envie
d'apprendre cette matière particulièrement. Cela peut être parce que
cette matière *fait* partie du programme/cursus. La programmation
n'est pas une exception.
writes:
| J'avoue qu'en ce qui concerne la programmation, j'avais toujours
| pensé que ça devait être le cas -- on apprend la programmation parce
| qu'on a déjà envie de programmer.
ce qui montre une certaine ignorance de comment le système d'éducation
fonctionne. Dans nombre de situations, les élèves ne sont pas présents
dans une classe pour une matière donnée parce qu'ils ont envie
d'apprendre cette matière particulièrement. Cela peut être parce que
cette matière *fait* partie du programme/cursus. La programmation
n'est pas une exception.
a écrit
[...]on apprend la programmation parce qu'on a déjà envie de programmer.
Que vous ne souhaitiez pas, par exemple, enseigner la programmation à
des gens qui n'ont pas spécialement envie de programmer, c'est votre
droit. Tout au plus c'est un peu refuser la difficulté.
Par contre, décréter que l'on apprend à programmer par envie est tout
à fait réducteur.
J'ai été longtemps marié à Patricia, qui exerçait avec compétence et
une humanité rare, le dur métier d'infirmière. Elle l'avait choisi à
cause justement de ces qualités, et parce que la possibilité se
présentait. Mais surtout, elle voulait avoir UN METIER. Ce qui lui a
permi de plus facilement reprendre sa liberté :-( comme on dit dans
les romans.
Eh bien Patricia, quand elle partait le soir en me laissant les
enfants pour aller fourrer de coton hydrophile les divers orifices de
cadavres, et autres réjouissances, il ne fallait pas trop lui parler
de vocation, ce qui était fréquent à l'époque.
Il faut donc admettre que chacun a son vecu, qu'on peut faire un
métier, le faire bien, essentiellement pour bouffer.
Attention, d'un autre coté, j'ai souvent l'occasion de défendre l'idée
que la programmation, y compris l'assembleur, est AUSSI un loisir.
on apprend la programmation parce qu'on a déjà envie de programmer.
Et donc, que le fait qu'un outil dont on doit se servir
intensivement par la suite exige un certain apprentissage n'est pas
en soi un problème.
Il y a eu cépendant une discussion récemment dans
comp.lang.c++.moderated où Francis a suggéré l'utilisation d'un
langage de programmation comme outil d'apprentissage de la logique
mathématique.
Eviter peut-être le C++ et son inénarrable bool ?
Puisqu'on est dans la logique mathématique, pourriez-vous expliciter
la relation d'inférence suivante ?:on apprend la programmation parce qu'on a déjà envie de programmer.
Et donc
le fait qu'un outil dont on doit se servir intensivement par la
suite exige un certain apprentissage n'est pas en soi un problème.
<kanze@gabi-soft.fr> a écrit
[...]
on apprend la programmation parce qu'on a déjà envie de programmer.
Que vous ne souhaitiez pas, par exemple, enseigner la programmation à
des gens qui n'ont pas spécialement envie de programmer, c'est votre
droit. Tout au plus c'est un peu refuser la difficulté.
Par contre, décréter que l'on apprend à programmer par envie est tout
à fait réducteur.
J'ai été longtemps marié à Patricia, qui exerçait avec compétence et
une humanité rare, le dur métier d'infirmière. Elle l'avait choisi à
cause justement de ces qualités, et parce que la possibilité se
présentait. Mais surtout, elle voulait avoir UN METIER. Ce qui lui a
permi de plus facilement reprendre sa liberté :-( comme on dit dans
les romans.
Eh bien Patricia, quand elle partait le soir en me laissant les
enfants pour aller fourrer de coton hydrophile les divers orifices de
cadavres, et autres réjouissances, il ne fallait pas trop lui parler
de vocation, ce qui était fréquent à l'époque.
Il faut donc admettre que chacun a son vecu, qu'on peut faire un
métier, le faire bien, essentiellement pour bouffer.
Attention, d'un autre coté, j'ai souvent l'occasion de défendre l'idée
que la programmation, y compris l'assembleur, est AUSSI un loisir.
on apprend la programmation parce qu'on a déjà envie de programmer.
Et donc, que le fait qu'un outil dont on doit se servir
intensivement par la suite exige un certain apprentissage n'est pas
en soi un problème.
Il y a eu cépendant une discussion récemment dans
comp.lang.c++.moderated où Francis a suggéré l'utilisation d'un
langage de programmation comme outil d'apprentissage de la logique
mathématique.
Eviter peut-être le C++ et son inénarrable bool ?
Puisqu'on est dans la logique mathématique, pourriez-vous expliciter
la relation d'inférence suivante ?:
on apprend la programmation parce qu'on a déjà envie de programmer.
Et donc
le fait qu'un outil dont on doit se servir intensivement par la
suite exige un certain apprentissage n'est pas en soi un problème.
a écrit
[...]on apprend la programmation parce qu'on a déjà envie de programmer.
Que vous ne souhaitiez pas, par exemple, enseigner la programmation à
des gens qui n'ont pas spécialement envie de programmer, c'est votre
droit. Tout au plus c'est un peu refuser la difficulté.
Par contre, décréter que l'on apprend à programmer par envie est tout
à fait réducteur.
J'ai été longtemps marié à Patricia, qui exerçait avec compétence et
une humanité rare, le dur métier d'infirmière. Elle l'avait choisi à
cause justement de ces qualités, et parce que la possibilité se
présentait. Mais surtout, elle voulait avoir UN METIER. Ce qui lui a
permi de plus facilement reprendre sa liberté :-( comme on dit dans
les romans.
Eh bien Patricia, quand elle partait le soir en me laissant les
enfants pour aller fourrer de coton hydrophile les divers orifices de
cadavres, et autres réjouissances, il ne fallait pas trop lui parler
de vocation, ce qui était fréquent à l'époque.
Il faut donc admettre que chacun a son vecu, qu'on peut faire un
métier, le faire bien, essentiellement pour bouffer.
Attention, d'un autre coté, j'ai souvent l'occasion de défendre l'idée
que la programmation, y compris l'assembleur, est AUSSI un loisir.
on apprend la programmation parce qu'on a déjà envie de programmer.
Et donc, que le fait qu'un outil dont on doit se servir
intensivement par la suite exige un certain apprentissage n'est pas
en soi un problème.
Il y a eu cépendant une discussion récemment dans
comp.lang.c++.moderated où Francis a suggéré l'utilisation d'un
langage de programmation comme outil d'apprentissage de la logique
mathématique.
Eviter peut-être le C++ et son inénarrable bool ?
Puisqu'on est dans la logique mathématique, pourriez-vous expliciter
la relation d'inférence suivante ?:on apprend la programmation parce qu'on a déjà envie de programmer.
Et donc
le fait qu'un outil dont on doit se servir intensivement par la
suite exige un certain apprentissage n'est pas en soi un problème.