writes:
| mon cas, je vois le C++, et la programmation en général,
| effectivement comme une profession, et même une profession qui se
| pratique par des adultes, et qui exige une certaine rigueur qui ne
| vient pas tout seul.
Je serais presque d'accord si tu enlevais la limite d'âge.
Je ne vois pas ce que cela a de particulier à C++ ou la programmation.
Je pratique d'autres métiers que la programmation (je suis
mathématicien de formation) et d'après ce que je vois, ils exigent
tout aussi de la rigueur sinon plus. Et pourtant, je ne susi d'accord
avec les autres parties de tes affirmattions.
kanze@gabi-soft.fr writes:
| mon cas, je vois le C++, et la programmation en général,
| effectivement comme une profession, et même une profession qui se
| pratique par des adultes, et qui exige une certaine rigueur qui ne
| vient pas tout seul.
Je serais presque d'accord si tu enlevais la limite d'âge.
Je ne vois pas ce que cela a de particulier à C++ ou la programmation.
Je pratique d'autres métiers que la programmation (je suis
mathématicien de formation) et d'après ce que je vois, ils exigent
tout aussi de la rigueur sinon plus. Et pourtant, je ne susi d'accord
avec les autres parties de tes affirmattions.
writes:
| mon cas, je vois le C++, et la programmation en général,
| effectivement comme une profession, et même une profession qui se
| pratique par des adultes, et qui exige une certaine rigueur qui ne
| vient pas tout seul.
Je serais presque d'accord si tu enlevais la limite d'âge.
Je ne vois pas ce que cela a de particulier à C++ ou la programmation.
Je pratique d'autres métiers que la programmation (je suis
mathématicien de formation) et d'après ce que je vois, ils exigent
tout aussi de la rigueur sinon plus. Et pourtant, je ne susi d'accord
avec les autres parties de tes affirmattions.
Marc Boyer wrote in message
news:<br1bgp$spe$...Mais je crois que cette discussion révelle des différences
de point de vue sur la notion d'apprentissage qui nous
séparent bien au delà du simple cadre du C++.
Certes. Disons que je ne suis pas totalement contre ce que tu dis, mais
je crois que souvent, on est allé trop loin dans cette direction. Dans
mon cas, je vois le C++, et la programmation en général, effectivement
comme une profession,
Marc Boyer <Marc.Boyer@enseeiht.yahoo.fr.invalid> wrote in message
news:<br1bgp$spe$1@news.cict.fr>...
Mais je crois que cette discussion révelle des différences
de point de vue sur la notion d'apprentissage qui nous
séparent bien au delà du simple cadre du C++.
Certes. Disons que je ne suis pas totalement contre ce que tu dis, mais
je crois que souvent, on est allé trop loin dans cette direction. Dans
mon cas, je vois le C++, et la programmation en général, effectivement
comme une profession,
Marc Boyer wrote in message
news:<br1bgp$spe$...Mais je crois que cette discussion révelle des différences
de point de vue sur la notion d'apprentissage qui nous
séparent bien au delà du simple cadre du C++.
Certes. Disons que je ne suis pas totalement contre ce que tu dis, mais
je crois que souvent, on est allé trop loin dans cette direction. Dans
mon cas, je vois le C++, et la programmation en général, effectivement
comme une profession,
wrote:En s'appliquant, on apprend assez d'emacs ou de vi pour commencer en
moins d'une journée. Par la suite, on apprend à fur et au mesure que
les besoins se font sentir.
J'ai essayé les deux. Le problème est que j'avais déjà d'autres
habitudes de frappe, et au bout de bien plus d'une journée d'essais,
j'utilise sous windows visual C++ et sous Linux/Irix (plus rare)
nedit. Pourquoi ? Principalmeent parce que ce sont des outils qui ont
(par défaut et sans devoir comprendre le Lisp) des raccourcis clavier
cohérents avec ceux de tous les autres logiciles que je peux utiliser
partout.
De plus les avantages présupposés d'Emacs ou vi sur visualStudio ne me
sont pas apparus du tout. Pour switcher entre mode saisie et mode
déplacement, j'ai depuis toujours l'habitude de bouger ma main gauche
de 20cm vers la droite vers les touches flèchées, et avec ma droite de
saisir la souris. Y a-t-il d'autres différences fondamentales ?
(Je ne souhaite pas entrainer une discussion stérile et sans fin sur
les éditeurs, d'où d'ailleurs le temps que j'ai mis à répondre, mais
j'en ai eu assez d'entendre des préférences personnelles mises en
avant comme s'il s'agissait de vérités fondamentales)
Ou alors, si tu veux vraiment utiliser Emacs comme éditeur pour C++,
je conseille d'apprendre d'abord à se servir d'Emacs, et après[*]
seulement de commencer à apprendre le C++.
C'est une possibilité aussi. Je dirais en tout cas qu'avant
d'apprendre ou emacs ou le C++, on commence par apprendre ce que
c'est qu'un ordinateur, avec un système d'exploitation, qu'on sache
par exemple l'allumer et l'éteindre, faire des backups (eh, oui), et
d'autres petites bricoles, de préférence au niveau de la ligne de
commande.
Pourquoi ? Si un outil me permet de faire une sauvegarde plus
simplement et avec suffisemment d'options avec une IHM, et sans phase
d'apprentissage, pourquoi ne pas l'utiliser ? Si mon but dans la vie
est de devenir un expert en sauvegarde de données, pourquoi pas, mais
si ce n'est pas le cas je ne voit pas trop l'intérêt. Qui saurait
encore aujourd'hui démarrer sa voiture avec une manivelle ?
Et qu'on sache se servir d'un clavier. J'avoue ne pas comprendre
comment on peut sortir d'un lycée sans avoir apris quelque chose
d'aussi fondamental.
Parce qu'on considère que le goulot d'étranglement est en général
situé ailleur ?
Vouloir optimiser la vitesse de frappe à tout prix, n'est-ce pas
équivalent à "optimiser" du code avant profiling ?
Pour la plupart des gens avec qui je travaille, la frappe effective de
texte n'est qu'une activité annexe par rapport, par exemple, à la
phrase de réflexion, ou la phase de lecture de texte existant, pour
laquelle la présence d'une souris peut être intéressante.
En outre, les méthodes de frappe que je connais (ma mère est prof de
dactylo) sont plus destinées à la saisie de texte que de programmes
informatiques.
kanze@gabi-soft.fr wrote:
En s'appliquant, on apprend assez d'emacs ou de vi pour commencer en
moins d'une journée. Par la suite, on apprend à fur et au mesure que
les besoins se font sentir.
J'ai essayé les deux. Le problème est que j'avais déjà d'autres
habitudes de frappe, et au bout de bien plus d'une journée d'essais,
j'utilise sous windows visual C++ et sous Linux/Irix (plus rare)
nedit. Pourquoi ? Principalmeent parce que ce sont des outils qui ont
(par défaut et sans devoir comprendre le Lisp) des raccourcis clavier
cohérents avec ceux de tous les autres logiciles que je peux utiliser
partout.
De plus les avantages présupposés d'Emacs ou vi sur visualStudio ne me
sont pas apparus du tout. Pour switcher entre mode saisie et mode
déplacement, j'ai depuis toujours l'habitude de bouger ma main gauche
de 20cm vers la droite vers les touches flèchées, et avec ma droite de
saisir la souris. Y a-t-il d'autres différences fondamentales ?
(Je ne souhaite pas entrainer une discussion stérile et sans fin sur
les éditeurs, d'où d'ailleurs le temps que j'ai mis à répondre, mais
j'en ai eu assez d'entendre des préférences personnelles mises en
avant comme s'il s'agissait de vérités fondamentales)
Ou alors, si tu veux vraiment utiliser Emacs comme éditeur pour C++,
je conseille d'apprendre d'abord à se servir d'Emacs, et après[*]
seulement de commencer à apprendre le C++.
C'est une possibilité aussi. Je dirais en tout cas qu'avant
d'apprendre ou emacs ou le C++, on commence par apprendre ce que
c'est qu'un ordinateur, avec un système d'exploitation, qu'on sache
par exemple l'allumer et l'éteindre, faire des backups (eh, oui), et
d'autres petites bricoles, de préférence au niveau de la ligne de
commande.
Pourquoi ? Si un outil me permet de faire une sauvegarde plus
simplement et avec suffisemment d'options avec une IHM, et sans phase
d'apprentissage, pourquoi ne pas l'utiliser ? Si mon but dans la vie
est de devenir un expert en sauvegarde de données, pourquoi pas, mais
si ce n'est pas le cas je ne voit pas trop l'intérêt. Qui saurait
encore aujourd'hui démarrer sa voiture avec une manivelle ?
Et qu'on sache se servir d'un clavier. J'avoue ne pas comprendre
comment on peut sortir d'un lycée sans avoir apris quelque chose
d'aussi fondamental.
Parce qu'on considère que le goulot d'étranglement est en général
situé ailleur ?
Vouloir optimiser la vitesse de frappe à tout prix, n'est-ce pas
équivalent à "optimiser" du code avant profiling ?
Pour la plupart des gens avec qui je travaille, la frappe effective de
texte n'est qu'une activité annexe par rapport, par exemple, à la
phrase de réflexion, ou la phase de lecture de texte existant, pour
laquelle la présence d'une souris peut être intéressante.
En outre, les méthodes de frappe que je connais (ma mère est prof de
dactylo) sont plus destinées à la saisie de texte que de programmes
informatiques.
wrote:En s'appliquant, on apprend assez d'emacs ou de vi pour commencer en
moins d'une journée. Par la suite, on apprend à fur et au mesure que
les besoins se font sentir.
J'ai essayé les deux. Le problème est que j'avais déjà d'autres
habitudes de frappe, et au bout de bien plus d'une journée d'essais,
j'utilise sous windows visual C++ et sous Linux/Irix (plus rare)
nedit. Pourquoi ? Principalmeent parce que ce sont des outils qui ont
(par défaut et sans devoir comprendre le Lisp) des raccourcis clavier
cohérents avec ceux de tous les autres logiciles que je peux utiliser
partout.
De plus les avantages présupposés d'Emacs ou vi sur visualStudio ne me
sont pas apparus du tout. Pour switcher entre mode saisie et mode
déplacement, j'ai depuis toujours l'habitude de bouger ma main gauche
de 20cm vers la droite vers les touches flèchées, et avec ma droite de
saisir la souris. Y a-t-il d'autres différences fondamentales ?
(Je ne souhaite pas entrainer une discussion stérile et sans fin sur
les éditeurs, d'où d'ailleurs le temps que j'ai mis à répondre, mais
j'en ai eu assez d'entendre des préférences personnelles mises en
avant comme s'il s'agissait de vérités fondamentales)
Ou alors, si tu veux vraiment utiliser Emacs comme éditeur pour C++,
je conseille d'apprendre d'abord à se servir d'Emacs, et après[*]
seulement de commencer à apprendre le C++.
C'est une possibilité aussi. Je dirais en tout cas qu'avant
d'apprendre ou emacs ou le C++, on commence par apprendre ce que
c'est qu'un ordinateur, avec un système d'exploitation, qu'on sache
par exemple l'allumer et l'éteindre, faire des backups (eh, oui), et
d'autres petites bricoles, de préférence au niveau de la ligne de
commande.
Pourquoi ? Si un outil me permet de faire une sauvegarde plus
simplement et avec suffisemment d'options avec une IHM, et sans phase
d'apprentissage, pourquoi ne pas l'utiliser ? Si mon but dans la vie
est de devenir un expert en sauvegarde de données, pourquoi pas, mais
si ce n'est pas le cas je ne voit pas trop l'intérêt. Qui saurait
encore aujourd'hui démarrer sa voiture avec une manivelle ?
Et qu'on sache se servir d'un clavier. J'avoue ne pas comprendre
comment on peut sortir d'un lycée sans avoir apris quelque chose
d'aussi fondamental.
Parce qu'on considère que le goulot d'étranglement est en général
situé ailleur ?
Vouloir optimiser la vitesse de frappe à tout prix, n'est-ce pas
équivalent à "optimiser" du code avant profiling ?
Pour la plupart des gens avec qui je travaille, la frappe effective de
texte n'est qu'une activité annexe par rapport, par exemple, à la
phrase de réflexion, ou la phase de lecture de texte existant, pour
laquelle la présence d'une souris peut être intéressante.
En outre, les méthodes de frappe que je connais (ma mère est prof de
dactylo) sont plus destinées à la saisie de texte que de programmes
informatiques.
Par contre, décréter que l'on apprend à programmer par envie est tout
à fait réducteur.
C'est une simplification. Je le sais.
Et j'ai été un peu trop lyrique dans ma réponse ;-)
Alors, toute la question est là : est-ce que tu enseignes à des adultes,
qui veulent apprendre (pour une raison ou une autre -- pas forcement
parce que la matière leur intéresse en soi), ou est-ce que tu enseignes
à des enfants, parce que c'est quelque chose qui va leur servir plus
tard, et qu'il s'agit de leur en faire naître l'intérêt ? Je sais que la
dicotomie est un peu artificielle, et schématisée, mais c'est quand même
une question qu'il faut se poser. (Et comme l'a remarqué Gaby, je n'ai
pas assez d'expérience avec l'éducation nationale pour savoir la
situation réele dans les universités. J'aurais tendance à dire que si on
se trouve encore au stade de l'éveil, c'est qu'il y a un problème
profond en amont.)
Le premier langage que devraient apprendre les étudiants en informatique au
Par contre, décréter que l'on apprend à programmer par envie est tout
à fait réducteur.
C'est une simplification. Je le sais.
Et j'ai été un peu trop lyrique dans ma réponse ;-)
Alors, toute la question est là : est-ce que tu enseignes à des adultes,
qui veulent apprendre (pour une raison ou une autre -- pas forcement
parce que la matière leur intéresse en soi), ou est-ce que tu enseignes
à des enfants, parce que c'est quelque chose qui va leur servir plus
tard, et qu'il s'agit de leur en faire naître l'intérêt ? Je sais que la
dicotomie est un peu artificielle, et schématisée, mais c'est quand même
une question qu'il faut se poser. (Et comme l'a remarqué Gaby, je n'ai
pas assez d'expérience avec l'éducation nationale pour savoir la
situation réele dans les universités. J'aurais tendance à dire que si on
se trouve encore au stade de l'éveil, c'est qu'il y a un problème
profond en amont.)
Le premier langage que devraient apprendre les étudiants en informatique au
Par contre, décréter que l'on apprend à programmer par envie est tout
à fait réducteur.
C'est une simplification. Je le sais.
Et j'ai été un peu trop lyrique dans ma réponse ;-)
Alors, toute la question est là : est-ce que tu enseignes à des adultes,
qui veulent apprendre (pour une raison ou une autre -- pas forcement
parce que la matière leur intéresse en soi), ou est-ce que tu enseignes
à des enfants, parce que c'est quelque chose qui va leur servir plus
tard, et qu'il s'agit de leur en faire naître l'intérêt ? Je sais que la
dicotomie est un peu artificielle, et schématisée, mais c'est quand même
une question qu'il faut se poser. (Et comme l'a remarqué Gaby, je n'ai
pas assez d'expérience avec l'éducation nationale pour savoir la
situation réele dans les universités. J'aurais tendance à dire que si on
se trouve encore au stade de l'éveil, c'est qu'il y a un problème
profond en amont.)
Le premier langage que devraient apprendre les étudiants en informatique au
"Michel Michaud" writes:Dans news:,En s'appliquant, on apprend assez d'emacs ou de vi pour commencer
en moins d'une journée. Par la suite, on apprend à fur et au
mesure que les besoins se font sentir.
Sans s'appliquer, on peut apprendre d'autres éditeurs en quelques
minutes :-)
Ce que tu peux faire avec ces editeurs en quelques minutes, tu peux
le faire avec emacs dans le meme temps. Ce que tu peux faire avec
emacs au bout d'une journee, tu ne peux pas le faire avec ces
editeurs.
"Michel Michaud" <mm@gdzid.com> writes:
Dans news:d6652001.0312080238.650ecb53@posting.google.com,
En s'appliquant, on apprend assez d'emacs ou de vi pour commencer
en moins d'une journée. Par la suite, on apprend à fur et au
mesure que les besoins se font sentir.
Sans s'appliquer, on peut apprendre d'autres éditeurs en quelques
minutes :-)
Ce que tu peux faire avec ces editeurs en quelques minutes, tu peux
le faire avec emacs dans le meme temps. Ce que tu peux faire avec
emacs au bout d'une journee, tu ne peux pas le faire avec ces
editeurs.
"Michel Michaud" writes:Dans news:,En s'appliquant, on apprend assez d'emacs ou de vi pour commencer
en moins d'une journée. Par la suite, on apprend à fur et au
mesure que les besoins se font sentir.
Sans s'appliquer, on peut apprendre d'autres éditeurs en quelques
minutes :-)
Ce que tu peux faire avec ces editeurs en quelques minutes, tu peux
le faire avec emacs dans le meme temps. Ce que tu peux faire avec
emacs au bout d'une journee, tu ne peux pas le faire avec ces
editeurs.