Je veux bien admettre ton point de vue et le comprendre.
Mais : le fait d'intégrer dans une image, des lignes fuyantes vers
l'extérieure de l'image amène le spectateur à sortir de la dite image et
ainsi à passer à la suivante. Ce qui, en photo n'est pas le but, le but
étant justement d'accrocher le quidam et a scotcher son regard sur une
photo et l'obliger inconsciemment à en faire le tour et chercher les
détails qui ne lui on pas sautés aux yeux d'un premier regard.
Je veux bien admettre ton point de vue et le comprendre.
Mais : le fait d'intégrer dans une image, des lignes fuyantes vers
l'extérieure de l'image amène le spectateur à sortir de la dite image et
ainsi à passer à la suivante. Ce qui, en photo n'est pas le but, le but
étant justement d'accrocher le quidam et a scotcher son regard sur une
photo et l'obliger inconsciemment à en faire le tour et chercher les
détails qui ne lui on pas sautés aux yeux d'un premier regard.
Je veux bien admettre ton point de vue et le comprendre.
Mais : le fait d'intégrer dans une image, des lignes fuyantes vers
l'extérieure de l'image amène le spectateur à sortir de la dite image et
ainsi à passer à la suivante. Ce qui, en photo n'est pas le but, le but
étant justement d'accrocher le quidam et a scotcher son regard sur une
photo et l'obliger inconsciemment à en faire le tour et chercher les
détails qui ne lui on pas sautés aux yeux d'un premier regard.
FiLH wrote:Moi je trouve que sa présentation [Octave] au contraire est
très cohérente et correspond bien à ce qui se dit dans ses photos.
Je m'explique : la vision traditionnelle de la photo est qu'elle doit
montrer quelque chose d'intéressant, de remarquable, de pitoresque.
Chaque photo est un petit événement une petite « sacralisation ».
Pas d'accord, c'est simplement la dimension "documentaire" de la
photographie. Bien sûr, c'est important. Mais il y a belle lurette (100
ans, 150 ans?) qu'on s'intéresse bien davantage à la manière de
photographier. Au style des photographes.
Octave est dans le flux, comme il le dit : tout est important ou rien
n'est important. Ce n'est donc pas fini car ce n'est pas dans cette
sacralisation de l'art des siècles derniers...
Ce qui est important est d'arriver à intéresser un public.
Tant mieux
pour Octave s'il en trouve un, mais je n'en serais pas. C'est simple, je
n'arrive pas à m'extasier
Je crois qu'il y a ces dernières années une grosse mutation sur ce que
devient la photo. Et je crois que la photo amateur française passe
complètement à côté de la plaque.
J'ignore sur quel belvédère tu te tiens pour observer l'évolution de la
photo d'amateur.
Je partage le point de vue de Bour Brown, et je trouve qu'il l'a exprimé
de manière remarquablement pondérée. En regard, je regrette que
certaines de tes interventions (cf «Qu'il est mignon ce petit
prétentieux») soient d'un niveau aussi faible en comparaison -- ou en
comparaison du tien message que je reprends ici.
FiLH wrote:
Moi je trouve que sa présentation [Octave] au contraire est
très cohérente et correspond bien à ce qui se dit dans ses photos.
Je m'explique : la vision traditionnelle de la photo est qu'elle doit
montrer quelque chose d'intéressant, de remarquable, de pitoresque.
Chaque photo est un petit événement une petite « sacralisation ».
Pas d'accord, c'est simplement la dimension "documentaire" de la
photographie. Bien sûr, c'est important. Mais il y a belle lurette (100
ans, 150 ans?) qu'on s'intéresse bien davantage à la manière de
photographier. Au style des photographes.
Octave est dans le flux, comme il le dit : tout est important ou rien
n'est important. Ce n'est donc pas fini car ce n'est pas dans cette
sacralisation de l'art des siècles derniers...
Ce qui est important est d'arriver à intéresser un public.
Tant mieux
pour Octave s'il en trouve un, mais je n'en serais pas. C'est simple, je
n'arrive pas à m'extasier
Je crois qu'il y a ces dernières années une grosse mutation sur ce que
devient la photo. Et je crois que la photo amateur française passe
complètement à côté de la plaque.
J'ignore sur quel belvédère tu te tiens pour observer l'évolution de la
photo d'amateur.
Je partage le point de vue de Bour Brown, et je trouve qu'il l'a exprimé
de manière remarquablement pondérée. En regard, je regrette que
certaines de tes interventions (cf «Qu'il est mignon ce petit
prétentieux») soient d'un niveau aussi faible en comparaison -- ou en
comparaison du tien message que je reprends ici.
FiLH wrote:Moi je trouve que sa présentation [Octave] au contraire est
très cohérente et correspond bien à ce qui se dit dans ses photos.
Je m'explique : la vision traditionnelle de la photo est qu'elle doit
montrer quelque chose d'intéressant, de remarquable, de pitoresque.
Chaque photo est un petit événement une petite « sacralisation ».
Pas d'accord, c'est simplement la dimension "documentaire" de la
photographie. Bien sûr, c'est important. Mais il y a belle lurette (100
ans, 150 ans?) qu'on s'intéresse bien davantage à la manière de
photographier. Au style des photographes.
Octave est dans le flux, comme il le dit : tout est important ou rien
n'est important. Ce n'est donc pas fini car ce n'est pas dans cette
sacralisation de l'art des siècles derniers...
Ce qui est important est d'arriver à intéresser un public.
Tant mieux
pour Octave s'il en trouve un, mais je n'en serais pas. C'est simple, je
n'arrive pas à m'extasier
Je crois qu'il y a ces dernières années une grosse mutation sur ce que
devient la photo. Et je crois que la photo amateur française passe
complètement à côté de la plaque.
J'ignore sur quel belvédère tu te tiens pour observer l'évolution de la
photo d'amateur.
Je partage le point de vue de Bour Brown, et je trouve qu'il l'a exprimé
de manière remarquablement pondérée. En regard, je regrette que
certaines de tes interventions (cf «Qu'il est mignon ce petit
prétentieux») soient d'un niveau aussi faible en comparaison -- ou en
comparaison du tien message que je reprends ici.
En copie d'un echange sur un courrier privé c'est juste ma réponse :
Pour Octave tu as raison mais ou il ne pousse pas sa réflexion assez loin il
doit aller à sa frontière s'il veux sortir, ou il s'enferme dans une
enveloppe de présentation pour que tout le monde puisse le lire.
De ce que j'ai vu, le coté brouillon des images et du son, nuit à la lecture
que nous pouvons en avoir, et nuit aussi à sa propre démarche.
En copie d'un echange sur un courrier privé c'est juste ma réponse :
Pour Octave tu as raison mais ou il ne pousse pas sa réflexion assez loin il
doit aller à sa frontière s'il veux sortir, ou il s'enferme dans une
enveloppe de présentation pour que tout le monde puisse le lire.
De ce que j'ai vu, le coté brouillon des images et du son, nuit à la lecture
que nous pouvons en avoir, et nuit aussi à sa propre démarche.
En copie d'un echange sur un courrier privé c'est juste ma réponse :
Pour Octave tu as raison mais ou il ne pousse pas sa réflexion assez loin il
doit aller à sa frontière s'il veux sortir, ou il s'enferme dans une
enveloppe de présentation pour que tout le monde puisse le lire.
De ce que j'ai vu, le coté brouillon des images et du son, nuit à la lecture
que nous pouvons en avoir, et nuit aussi à sa propre démarche.
Je veux bien admettre ton point de vue et le comprendre.
Mais : le fait d'intégrer dans une image, des lignes fuyantes vers
l'extérieure de l'image amène le spectateur à sortir de la dite image
et ainsi à passer à la suivante. Ce qui, en photo n'est pas le but,
le but étant justement d'accrocher le quidam et a scotcher son regard
sur une photo et l'obliger inconsciemment à en faire le tour et
chercher les détails qui ne lui on pas sautés aux yeux d'un premier
regard.
C'est ta préoccupation, je ne sais pas si c'est la mienne. La photo de
détails, je ne sais pas. J'ai plutôt l'impression de vouloir imiter le
regard, l'oeil qui bouge sans arrêt mais qui peut s'arrêter quand
quelque chose l'intrigue, l'intéresse. Je pense qu'on peut glisser sur
mes images, de page en page, et s'arrêter parfois si quelque chose
accroche.
Merci de ta réponse détaillée !
--
Je veux bien admettre ton point de vue et le comprendre.
Mais : le fait d'intégrer dans une image, des lignes fuyantes vers
l'extérieure de l'image amène le spectateur à sortir de la dite image
et ainsi à passer à la suivante. Ce qui, en photo n'est pas le but,
le but étant justement d'accrocher le quidam et a scotcher son regard
sur une photo et l'obliger inconsciemment à en faire le tour et
chercher les détails qui ne lui on pas sautés aux yeux d'un premier
regard.
C'est ta préoccupation, je ne sais pas si c'est la mienne. La photo de
détails, je ne sais pas. J'ai plutôt l'impression de vouloir imiter le
regard, l'oeil qui bouge sans arrêt mais qui peut s'arrêter quand
quelque chose l'intrigue, l'intéresse. Je pense qu'on peut glisser sur
mes images, de page en page, et s'arrêter parfois si quelque chose
accroche.
Merci de ta réponse détaillée !
--
Je veux bien admettre ton point de vue et le comprendre.
Mais : le fait d'intégrer dans une image, des lignes fuyantes vers
l'extérieure de l'image amène le spectateur à sortir de la dite image
et ainsi à passer à la suivante. Ce qui, en photo n'est pas le but,
le but étant justement d'accrocher le quidam et a scotcher son regard
sur une photo et l'obliger inconsciemment à en faire le tour et
chercher les détails qui ne lui on pas sautés aux yeux d'un premier
regard.
C'est ta préoccupation, je ne sais pas si c'est la mienne. La photo de
détails, je ne sais pas. J'ai plutôt l'impression de vouloir imiter le
regard, l'oeil qui bouge sans arrêt mais qui peut s'arrêter quand
quelque chose l'intrigue, l'intéresse. Je pense qu'on peut glisser sur
mes images, de page en page, et s'arrêter parfois si quelque chose
accroche.
Merci de ta réponse détaillée !
--
Plus ample détail, pour moi plusieurs types de photos :
La photo que l'on fait pour soi, familiale et n'intéresse que le
souvenir de famille.
La photo toujours pour soi et que l'on soigne pour regarder et chercher
à s'améliorer.
La photo que l'on montre comme «souvenir» de mémoire, que l'on soigne et
en cherchant également à s'améliorer.
La photo que l'on montre ou expose en publique, celle qui doit
accrocher, intéresser, interpeller, interroger, bref que l'on ose pendre
a la cymaise.
Pour toi, tu vois la photo comme un oeil voit, soit. Mais alors pousse
la chose plus en profondeur.
L'oeil voit une partie de l'image nette et précise le reste est flou.
Toi tout est flou et imprécis.
Cherche à agir réellement comme l'oeil et tu commenceras a intéresser
plus de monde.
Plus ample détail, pour moi plusieurs types de photos :
La photo que l'on fait pour soi, familiale et n'intéresse que le
souvenir de famille.
La photo toujours pour soi et que l'on soigne pour regarder et chercher
à s'améliorer.
La photo que l'on montre comme «souvenir» de mémoire, que l'on soigne et
en cherchant également à s'améliorer.
La photo que l'on montre ou expose en publique, celle qui doit
accrocher, intéresser, interpeller, interroger, bref que l'on ose pendre
a la cymaise.
Pour toi, tu vois la photo comme un oeil voit, soit. Mais alors pousse
la chose plus en profondeur.
L'oeil voit une partie de l'image nette et précise le reste est flou.
Toi tout est flou et imprécis.
Cherche à agir réellement comme l'oeil et tu commenceras a intéresser
plus de monde.
Plus ample détail, pour moi plusieurs types de photos :
La photo que l'on fait pour soi, familiale et n'intéresse que le
souvenir de famille.
La photo toujours pour soi et que l'on soigne pour regarder et chercher
à s'améliorer.
La photo que l'on montre comme «souvenir» de mémoire, que l'on soigne et
en cherchant également à s'améliorer.
La photo que l'on montre ou expose en publique, celle qui doit
accrocher, intéresser, interpeller, interroger, bref que l'on ose pendre
a la cymaise.
Pour toi, tu vois la photo comme un oeil voit, soit. Mais alors pousse
la chose plus en profondeur.
L'oeil voit une partie de l'image nette et précise le reste est flou.
Toi tout est flou et imprécis.
Cherche à agir réellement comme l'oeil et tu commenceras a intéresser
plus de monde.
Des photos qui sont pour moi de qualité, même si ce n'est pas ce que
je cherche, et que ça pourrait même gêner (justement s'ils y en avait
de trop "belles" qui casseraient le rythme, qui arrêteraient le
regard.
Des photos qui sont pour moi de qualité, même si ce n'est pas ce que
je cherche, et que ça pourrait même gêner (justement s'ils y en avait
de trop "belles" qui casseraient le rythme, qui arrêteraient le
regard.
Des photos qui sont pour moi de qualité, même si ce n'est pas ce que
je cherche, et que ça pourrait même gêner (justement s'ils y en avait
de trop "belles" qui casseraient le rythme, qui arrêteraient le
regard.
Il y a longtemps que je n'avais pas parcouru ton cahier. Je retrouve
l'esprit familier de ces images à la fois insignifiantes et parfois très
présentes. Pour quelqu'un qui n'apprécie que la grande photo spectacle, cela
peut être une découverte. L'art dans le fossé ! Héhé ! Quoique le principe
me paraît éculé et je préfère de loin le naturalisme d'ivrogne d'un grand
poète comme Issa (Haïku).
Ton entreprise réflexive d'artiste est discrète et
plaisante, en tout cas moins prétentieuse que celle de cette insupportable
icône de l'art contemporain : Sophie Calle.
Pour le fond, ta démarche est
toujours en questionnement et je t'avoue que au bout d'un moment ça lasse.
Il serait peut-être temps d'affirmer quelques certitudes, même
questionnantes.
Je ne pense pas qu'il suffise de parcourir le chemin pour
découvrir le chemin.
Tu développes une passivité faussement innocente qui me
gène.
Après avoir pris le risque de la nullité, pourquoi ne pas s'essayer à
celui de l'excellence ?
Il n'y a rien de moqueur dans mes propos, j'aimerais seulement que si
parfois tes images ou tes animations, associations me touchent, ce n'est pas
que par hasard.
Et aussi, en tant que photographe, le fait de vouloir être
le plus direct et immédiat possible à la prise de vue (photographie
phénoménologique), n'empêche absolument pas de progresser dans son art afin
de sortir de la médiocrité. Là, je comprends parfaitement Denis Gadenne.
En fait, à la lecture des commentaires qui suivent ton post, ce qui me
fait peur, c'est d'être entièrement d'accord à la fois avec Frédéric(FiLH)
et Bour-Brown. Sic !
Il y a longtemps que je n'avais pas parcouru ton cahier. Je retrouve
l'esprit familier de ces images à la fois insignifiantes et parfois très
présentes. Pour quelqu'un qui n'apprécie que la grande photo spectacle, cela
peut être une découverte. L'art dans le fossé ! Héhé ! Quoique le principe
me paraît éculé et je préfère de loin le naturalisme d'ivrogne d'un grand
poète comme Issa (Haïku).
Ton entreprise réflexive d'artiste est discrète et
plaisante, en tout cas moins prétentieuse que celle de cette insupportable
icône de l'art contemporain : Sophie Calle.
Pour le fond, ta démarche est
toujours en questionnement et je t'avoue que au bout d'un moment ça lasse.
Il serait peut-être temps d'affirmer quelques certitudes, même
questionnantes.
Je ne pense pas qu'il suffise de parcourir le chemin pour
découvrir le chemin.
Tu développes une passivité faussement innocente qui me
gène.
Après avoir pris le risque de la nullité, pourquoi ne pas s'essayer à
celui de l'excellence ?
Il n'y a rien de moqueur dans mes propos, j'aimerais seulement que si
parfois tes images ou tes animations, associations me touchent, ce n'est pas
que par hasard.
Et aussi, en tant que photographe, le fait de vouloir être
le plus direct et immédiat possible à la prise de vue (photographie
phénoménologique), n'empêche absolument pas de progresser dans son art afin
de sortir de la médiocrité. Là, je comprends parfaitement Denis Gadenne.
En fait, à la lecture des commentaires qui suivent ton post, ce qui me
fait peur, c'est d'être entièrement d'accord à la fois avec Frédéric(FiLH)
et Bour-Brown. Sic !
Il y a longtemps que je n'avais pas parcouru ton cahier. Je retrouve
l'esprit familier de ces images à la fois insignifiantes et parfois très
présentes. Pour quelqu'un qui n'apprécie que la grande photo spectacle, cela
peut être une découverte. L'art dans le fossé ! Héhé ! Quoique le principe
me paraît éculé et je préfère de loin le naturalisme d'ivrogne d'un grand
poète comme Issa (Haïku).
Ton entreprise réflexive d'artiste est discrète et
plaisante, en tout cas moins prétentieuse que celle de cette insupportable
icône de l'art contemporain : Sophie Calle.
Pour le fond, ta démarche est
toujours en questionnement et je t'avoue que au bout d'un moment ça lasse.
Il serait peut-être temps d'affirmer quelques certitudes, même
questionnantes.
Je ne pense pas qu'il suffise de parcourir le chemin pour
découvrir le chemin.
Tu développes une passivité faussement innocente qui me
gène.
Après avoir pris le risque de la nullité, pourquoi ne pas s'essayer à
celui de l'excellence ?
Il n'y a rien de moqueur dans mes propos, j'aimerais seulement que si
parfois tes images ou tes animations, associations me touchent, ce n'est pas
que par hasard.
Et aussi, en tant que photographe, le fait de vouloir être
le plus direct et immédiat possible à la prise de vue (photographie
phénoménologique), n'empêche absolument pas de progresser dans son art afin
de sortir de la médiocrité. Là, je comprends parfaitement Denis Gadenne.
En fait, à la lecture des commentaires qui suivent ton post, ce qui me
fait peur, c'est d'être entièrement d'accord à la fois avec Frédéric(FiLH)
et Bour-Brown. Sic !