Ah ! Enfin du Bour-Brown intéressant, j'ai eu peur. L'exemple est connu, tu peux le faire avec n'importe quoi, mais il est toujours édifiant. De là à retirer toute authenticité à la matérialité de l'image, c'est exagéré. Tu n'es pas capable de nuancer tes propos ? Au fond je te comprends, il vaut mieux tenir une ligne radicale que de se noyer dans le consensus mollasson. Mais cela t'empêche de considérer bien d'autres aspects de l'image. Entre autre, comme je l'ai raconté il n'y a pas longtemps, Picasso aimait beaucoup les variantes dans les reproductions de ses oeuvres, ca lui donnait des idées.
Il serait intéréssant d'analyser la provenance de toutes ces horreurs du "soleil levant". A mon avis il ne devait pas y en avoir beaucoup au départ. L'origine est argentique, c'est certain. Surement d'excellente qualité, mais après les nombreuses publications d'imprimerie, ensuite les multiples scans merdiques, tous ces réétalonnages ont permis d'obtenir ce florilège, exemple parfait de l'incompétence générale à manier la couleur autant en imprimerie que sur l'ordinateur.
Pareil pour les reproductions clinquantes d'après des oeuvres dont on voit bien dans les musées qu'elles sont devenues pour la plupart des cadavres pourrissants. D'avant le XVIIIème siècle on peut encore admirer des peintures même très anciennes, qui convenablement restaurées sont d'une fraicheur extraordinaire. C'est encore bien pire pour les livres, ma compagne est conservateur de bibliothèque, elle m'a montré des trucs incroyables. Tu ouvres le livre, à l'intérieur ce n'est qu'un trou, tout bouffé par l'acidité de l'encre et du papier.
tant en format qu'en couleur ou qu'en rendu. On s'aperçoit que finalement, la matérialité de l'image, ça n'a aucune espèce d'importance, aussi bien le cadre que le contraste ou la couleur.
Bien sûr que si ! Seulement la plupart des gens sont aveugles ou ne se rendent compte de rien. Paradoxalement, pour un photographe un peu exigeant le passage au numérique, cause de tous ces méfaits, a été une bénédiction. Pour ma part, je suis très satisfait en général, de la constance dans la fidélité des couleurs de mes tirages. Avec un fichier correct et le bon profil il n'y a aucun problème, dans les labos pro les machines sont quand même calibrées. Donc le domaine dont tu parles ne me concerne pas comme je suppose pas mal de gens ici. Tu es un peu à coté de la plaque, et c'est normal que tes jugements à l'emporte pièce ne soient guère appréciés. Ne te braques pas pour autant, tu nous es très nécessaire dans ce groupe. Tes critiques désabusées sont souvent pertinentes, aussi pour mes photographies, et crois bien que j'en tiens compte.
sont lamentables, en fait. Alors pour moi - puisque tu demandes - la seule chose qui compte, ce sont les images qui me restent, celles qui se sont diluées en moi mais qui perdurent jusqu'à apparaître, avec une fidélité quasiment nulle il faut bien le dire, quand je les évoque.
Tu seras peut-être étonné, mais je fonctionne exactement comme toi, sauf que je rajouterais, pour rester en charte, que la seule chose qui compte pour moi, c'est la photographie.
Amitiés, albert ---------------------------------------------------------- Photographies imaginaires http://photo.imaginaire.free.fr ----------------------------------------------------------
"Bour-Brown" <bour-brown@wnd.fr> a écrit :
Et pour toi, c'est quoi la partition ?
C'est l'image.
Ah ! Enfin du Bour-Brown intéressant, j'ai eu peur. L'exemple est connu,
tu peux le faire avec n'importe quoi, mais il est toujours édifiant. De là à
retirer toute authenticité à la matérialité de l'image, c'est exagéré. Tu
n'es pas capable de nuancer tes propos ? Au fond je te comprends, il vaut
mieux tenir une ligne radicale que de se noyer dans le consensus mollasson.
Mais cela t'empêche de considérer bien d'autres aspects de l'image. Entre
autre, comme je l'ai raconté il n'y a pas longtemps, Picasso aimait beaucoup
les variantes dans les reproductions de ses oeuvres, ca lui donnait des
idées.
Il serait intéréssant d'analyser la provenance de toutes ces horreurs du
"soleil levant". A mon avis il ne devait pas y en avoir beaucoup au départ.
L'origine est argentique, c'est certain. Surement d'excellente qualité, mais
après les nombreuses publications d'imprimerie, ensuite les multiples scans
merdiques, tous ces réétalonnages ont permis d'obtenir ce florilège, exemple
parfait de l'incompétence générale à manier la couleur autant en imprimerie
que sur l'ordinateur.
Pareil pour les reproductions clinquantes d'après des oeuvres dont on
voit bien dans les musées qu'elles sont devenues pour la plupart des
cadavres pourrissants. D'avant le XVIIIème siècle on peut encore admirer des
peintures même très anciennes, qui convenablement restaurées sont d'une
fraicheur extraordinaire. C'est encore bien pire pour les livres, ma
compagne est conservateur de bibliothèque, elle m'a montré des trucs
incroyables. Tu ouvres le livre, à l'intérieur ce n'est qu'un trou, tout
bouffé par l'acidité de l'encre et du papier.
tant en format qu'en couleur ou qu'en rendu. On s'aperçoit que finalement,
la matérialité de l'image, ça n'a aucune espèce d'importance, aussi bien
le
cadre que le contraste ou la couleur.
Bien sûr que si ! Seulement la plupart des gens sont aveugles ou ne se
rendent compte de rien. Paradoxalement, pour un photographe un peu exigeant
le passage au numérique, cause de tous ces méfaits, a été une bénédiction.
Pour ma part, je suis très satisfait en général, de la constance dans la
fidélité des couleurs de mes tirages. Avec un fichier correct et le bon
profil il n'y a aucun problème, dans les labos pro les machines sont quand
même calibrées. Donc le domaine dont tu parles ne me concerne pas comme je
suppose pas mal de gens ici. Tu es un peu à coté de la plaque, et c'est
normal que tes jugements à l'emporte pièce ne soient guère appréciés. Ne te
braques pas pour autant, tu nous es très nécessaire dans ce groupe. Tes
critiques désabusées sont souvent pertinentes, aussi pour mes photographies,
et crois bien que j'en tiens compte.
sont lamentables, en fait. Alors pour moi - puisque tu demandes - la seule
chose qui compte, ce sont les images qui me restent, celles qui se sont
diluées en moi mais qui perdurent jusqu'à apparaître, avec une fidélité
quasiment nulle il faut bien le dire, quand je les évoque.
Tu seras peut-être étonné, mais je fonctionne exactement comme toi, sauf
que je rajouterais, pour rester en charte, que la seule chose qui compte
pour moi, c'est la photographie.
Amitiés,
albert
----------------------------------------------------------
Photographies imaginaires
http://photo.imaginaire.free.fr
----------------------------------------------------------
Ah ! Enfin du Bour-Brown intéressant, j'ai eu peur. L'exemple est connu, tu peux le faire avec n'importe quoi, mais il est toujours édifiant. De là à retirer toute authenticité à la matérialité de l'image, c'est exagéré. Tu n'es pas capable de nuancer tes propos ? Au fond je te comprends, il vaut mieux tenir une ligne radicale que de se noyer dans le consensus mollasson. Mais cela t'empêche de considérer bien d'autres aspects de l'image. Entre autre, comme je l'ai raconté il n'y a pas longtemps, Picasso aimait beaucoup les variantes dans les reproductions de ses oeuvres, ca lui donnait des idées.
Il serait intéréssant d'analyser la provenance de toutes ces horreurs du "soleil levant". A mon avis il ne devait pas y en avoir beaucoup au départ. L'origine est argentique, c'est certain. Surement d'excellente qualité, mais après les nombreuses publications d'imprimerie, ensuite les multiples scans merdiques, tous ces réétalonnages ont permis d'obtenir ce florilège, exemple parfait de l'incompétence générale à manier la couleur autant en imprimerie que sur l'ordinateur.
Pareil pour les reproductions clinquantes d'après des oeuvres dont on voit bien dans les musées qu'elles sont devenues pour la plupart des cadavres pourrissants. D'avant le XVIIIème siècle on peut encore admirer des peintures même très anciennes, qui convenablement restaurées sont d'une fraicheur extraordinaire. C'est encore bien pire pour les livres, ma compagne est conservateur de bibliothèque, elle m'a montré des trucs incroyables. Tu ouvres le livre, à l'intérieur ce n'est qu'un trou, tout bouffé par l'acidité de l'encre et du papier.
tant en format qu'en couleur ou qu'en rendu. On s'aperçoit que finalement, la matérialité de l'image, ça n'a aucune espèce d'importance, aussi bien le cadre que le contraste ou la couleur.
Bien sûr que si ! Seulement la plupart des gens sont aveugles ou ne se rendent compte de rien. Paradoxalement, pour un photographe un peu exigeant le passage au numérique, cause de tous ces méfaits, a été une bénédiction. Pour ma part, je suis très satisfait en général, de la constance dans la fidélité des couleurs de mes tirages. Avec un fichier correct et le bon profil il n'y a aucun problème, dans les labos pro les machines sont quand même calibrées. Donc le domaine dont tu parles ne me concerne pas comme je suppose pas mal de gens ici. Tu es un peu à coté de la plaque, et c'est normal que tes jugements à l'emporte pièce ne soient guère appréciés. Ne te braques pas pour autant, tu nous es très nécessaire dans ce groupe. Tes critiques désabusées sont souvent pertinentes, aussi pour mes photographies, et crois bien que j'en tiens compte.
sont lamentables, en fait. Alors pour moi - puisque tu demandes - la seule chose qui compte, ce sont les images qui me restent, celles qui se sont diluées en moi mais qui perdurent jusqu'à apparaître, avec une fidélité quasiment nulle il faut bien le dire, quand je les évoque.
Tu seras peut-être étonné, mais je fonctionne exactement comme toi, sauf que je rajouterais, pour rester en charte, que la seule chose qui compte pour moi, c'est la photographie.
Amitiés, albert ---------------------------------------------------------- Photographies imaginaires http://photo.imaginaire.free.fr ----------------------------------------------------------
SAM
Le 21/10/12 17:13, albert a écrit :
A l'inverse, un autre exemple de simplicité et de beauté dans la photographie, mais pour une photographe qui elle se veut éminemment artiste (20.000 euro la photo) : JungJin Lee. Voir sur sont site la rubrique *Buddha* et surtout *Thing*.
Buddha ... ça me parle moins, trop sombre, trop confus/fouillis À la rigueur : Buddha 02-16_1
<http://jungjinlee.com/work_thing.html>
Alors là je suis bluffé de chez bluffé ! à me donner envie de me mettre à la photo !
Avant de m'y coller ... comment elle a fait le détourage de l' oursin ? « Thing 04-20 »
si c'est bien du tirage papier depuis un support physique (pas du toshop quoi)
-- Stéphane Moriaux avec/with iMac-intel
Le 21/10/12 17:13, albert a écrit :
A l'inverse, un autre exemple de simplicité et de beauté dans la
photographie, mais pour une photographe qui elle se veut éminemment
artiste (20.000 euro la photo) : JungJin Lee. Voir sur sont site la
rubrique *Buddha* et surtout *Thing*.
Buddha ... ça me parle moins, trop sombre, trop confus/fouillis
À la rigueur : Buddha 02-16_1
<http://jungjinlee.com/work_thing.html>
Alors là je suis bluffé de chez bluffé !
à me donner envie de me mettre à la photo !
Avant de m'y coller
... comment elle a fait le détourage de l' oursin ?
« Thing 04-20 »
si c'est bien du tirage papier depuis un support physique (pas du
toshop quoi)
A l'inverse, un autre exemple de simplicité et de beauté dans la photographie, mais pour une photographe qui elle se veut éminemment artiste (20.000 euro la photo) : JungJin Lee. Voir sur sont site la rubrique *Buddha* et surtout *Thing*.
Buddha ... ça me parle moins, trop sombre, trop confus/fouillis À la rigueur : Buddha 02-16_1
<http://jungjinlee.com/work_thing.html>
Alors là je suis bluffé de chez bluffé ! à me donner envie de me mettre à la photo !
Avant de m'y coller ... comment elle a fait le détourage de l' oursin ? « Thing 04-20 »
si c'est bien du tirage papier depuis un support physique (pas du toshop quoi)
-- Stéphane Moriaux avec/with iMac-intel
MELMOTH
Ce cher mammifère du nom de Bour-Brown nous susurrait, le mardi 23/10/2012, dans nos oreilles grandes ouvertes mais un peu sales tout de même, et dans le message <50869ee2$0$18042$, les doux mélismes suivants :
Je ne vois donc pas _POURQUOI_ tu irais cliquer sur un lien donné par un des habituels contributeurs des forums foto...
Parce que je m'intéresse à ce domaine, cette question...
Bon...Tu n'es plus à une contradiction près, n'est-ce pas... Je vais te faire plaisir, là... Je vais te laisser le dernier mot... Alors...Content ?...
-- Car avec beaucoup de science, il y a beaucoup de chagrin ; et celui qui accroît sa science accroît sa douleur. [Ecclésiaste, 1-18] MELMOTH - souffrant
Ce cher mammifère du nom de Bour-Brown nous susurrait, le mardi
23/10/2012, dans nos oreilles grandes ouvertes mais un peu sales tout
de même, et dans le message
<50869ee2$0$18042$ba4acef3@reader.news.orange.fr>, les doux mélismes
suivants :
Je ne vois donc pas _POURQUOI_ tu irais cliquer sur un lien donné
par un des habituels contributeurs des forums foto...
Parce que je m'intéresse à ce domaine, cette question...
Bon...Tu n'es plus à une contradiction près, n'est-ce pas...
Je vais te faire plaisir, là...
Je vais te laisser le dernier mot...
Alors...Content ?...
--
Car avec beaucoup de science, il y a beaucoup de chagrin ; et celui qui
accroît sa science accroît sa douleur.
[Ecclésiaste, 1-18]
MELMOTH - souffrant
Ce cher mammifère du nom de Bour-Brown nous susurrait, le mardi 23/10/2012, dans nos oreilles grandes ouvertes mais un peu sales tout de même, et dans le message <50869ee2$0$18042$, les doux mélismes suivants :
Je ne vois donc pas _POURQUOI_ tu irais cliquer sur un lien donné par un des habituels contributeurs des forums foto...
Parce que je m'intéresse à ce domaine, cette question...
Bon...Tu n'es plus à une contradiction près, n'est-ce pas... Je vais te faire plaisir, là... Je vais te laisser le dernier mot... Alors...Content ?...
-- Car avec beaucoup de science, il y a beaucoup de chagrin ; et celui qui accroît sa science accroît sa douleur. [Ecclésiaste, 1-18] MELMOTH - souffrant
Charles Vassallo
Bour-Brown a écrit :
Ah mais j'admets tout à fait, aucun problème avec ça, simplement cela n'a rien à voir avec l'image, vu que ça marche tout aussi bien pour un tas de charbon ou une vache dans le formol.
Oh mais si.
Il n'est que de mettre côte à côte un tirage sur papier lambda et un autre sur un papier plus huppé. Ou de comparer les différentes offres sur les livres photo : tout ça n'est pas blanc bonnet et bonnet blanc.
On dirait que tu n'as jamais vu de beaux tirages en mat sur les papiers qui vont bien. Même si les noirs sont objectivement moins profonds que sur papier brillant, il y a (parfois, pas toujours) une magie qui les rend irremplaçables.
Charles
Bour-Brown a écrit :
Ah mais j'admets tout à fait, aucun problème avec ça, simplement cela n'a
rien à voir avec l'image, vu que ça marche tout aussi bien pour un tas de
charbon ou une vache dans le formol.
Oh mais si.
Il n'est que de mettre côte à côte un tirage sur papier lambda et un
autre sur un papier plus huppé. Ou de comparer les différentes offres
sur les livres photo : tout ça n'est pas blanc bonnet et bonnet blanc.
On dirait que tu n'as jamais vu de beaux tirages en mat sur les papiers
qui vont bien. Même si les noirs sont objectivement moins profonds que
sur papier brillant, il y a (parfois, pas toujours) une magie qui les
rend irremplaçables.
Ah mais j'admets tout à fait, aucun problème avec ça, simplement cela n'a rien à voir avec l'image, vu que ça marche tout aussi bien pour un tas de charbon ou une vache dans le formol.
Oh mais si.
Il n'est que de mettre côte à côte un tirage sur papier lambda et un autre sur un papier plus huppé. Ou de comparer les différentes offres sur les livres photo : tout ça n'est pas blanc bonnet et bonnet blanc.
On dirait que tu n'as jamais vu de beaux tirages en mat sur les papiers qui vont bien. Même si les noirs sont objectivement moins profonds que sur papier brillant, il y a (parfois, pas toujours) une magie qui les rend irremplaçables.
Charles
jdd
Le 23/10/2012 18:00, Charles Vassallo a écrit :
On dirait que tu n'as jamais vu de beaux tirages en mat sur les papiers qui vont bien. Même si les noirs sont objectivement moins profonds que sur papier brillant, il y a (parfois, pas toujours) une magie qui les rend irremplaçables.
je ne sais pas. j'ai vu beaucoup d'expos, je ne me suis jamais demandé sur quel papier c'était fait.
l'essentiel c'est que le tirage convienne *à l'auteur*. Il y a des papiers magnifiques dans tous les genres, avec surement des résultats très différents
jdd
-- http://www.dodin.net Le wiki des forums son-image français: http://dodin.org/frsv/ http://jddtube.dodin.org/20120616-52-highway_v1115
Le 23/10/2012 18:00, Charles Vassallo a écrit :
On dirait que tu n'as jamais vu de beaux tirages en mat sur les
papiers qui vont bien. Même si les noirs sont objectivement moins
profonds que sur papier brillant, il y a (parfois, pas toujours) une
magie qui les rend irremplaçables.
je ne sais pas. j'ai vu beaucoup d'expos, je ne me suis jamais demandé
sur quel papier c'était fait.
l'essentiel c'est que le tirage convienne *à l'auteur*. Il y a des
papiers magnifiques dans tous les genres, avec surement des résultats
très différents
jdd
--
http://www.dodin.net
Le wiki des forums son-image français: http://dodin.org/frsv/
http://jddtube.dodin.org/20120616-52-highway_v1115
On dirait que tu n'as jamais vu de beaux tirages en mat sur les papiers qui vont bien. Même si les noirs sont objectivement moins profonds que sur papier brillant, il y a (parfois, pas toujours) une magie qui les rend irremplaçables.
je ne sais pas. j'ai vu beaucoup d'expos, je ne me suis jamais demandé sur quel papier c'était fait.
l'essentiel c'est que le tirage convienne *à l'auteur*. Il y a des papiers magnifiques dans tous les genres, avec surement des résultats très différents
jdd
-- http://www.dodin.net Le wiki des forums son-image français: http://dodin.org/frsv/ http://jddtube.dodin.org/20120616-52-highway_v1115
YouDontNeedToKnowButItsNoëlle
Le 23/10/12 18:09, jdd a écrit :
je ne sais pas. j'ai vu beaucoup d'expos, je ne me suis jamais demandé sur quel papier c'était fait.
l'essentiel c'est que le tirage convienne *à l'auteur*. Il y a des papiers magnifiques dans tous les genres, avec surement des résultats très différents
Il y a aussi des expos avec des tirages moches ; je ne suis pas allée cette année au festival de la photo de paysage de la Gacilly, j'avais été frappée par l'inégalité des qualités de tirage l'an passé. Il y avait surtout du grand format et la moyenne était assez ordinaire comme tirage, mais il y avait aussi du correct et du franchement médiocre. Du très beau tirage non, sans doute parce que la plupart des expos y sont en plein air. Les expos qui avaient un propos anecdotique par exemple ethnochose étaient moins desservies par ce fait que les « belles images » comme la série de paysage simples, neigeux en NB prises au MF. Très classique, ça aurait pu être mis en valeur par la matérialité : là, non, de l'affichage... Dans un contexte différent j'ai vu un ensemble de 3 expos au musée de la danse. La première présentait côte à côte des photos choisies (récuperées à gauche ou droite) par des artistes pour illustrer un texte de leur cru, un souvenir. La présentation était minimale, tirages à la photocopieuse couleur, mis au mur avec 4 épingles. 100% branché, contemporain, le fait d'utiliser des images trouvées aussi...Et pourtant, forme et fond cohérents, intringuant, assez émouvants. La seconde était une sorte de maquette faite au sol avec des photos de différentes époques, toutes achetées sur eBay. Avec un système d'éclairage qui faisait une sorte de visite du bâtiment maquette, la aussi la présentation avait son importance. Des photos qui toutes avaient une histoire, et représentaient aussi un moment d'histoire, certaines sous des formes de morceau de journal etc. La troisième était de grandes photos beaux tirages couleur avec un baratin sur le procédé, beaux cadres anti-reflets. Je pense que c'était de l'ironie, parce que le contenu des photos essayait d'être transgressif, de dire quelque chose à propos du corps, mais le coté très daté de ladite transgression n'allait pas du tout. Pour moi, c'est tombé bien à plat à coté de mes neurones. Mais la encore il y avait un effort d'adéquation de la forme et du fond, même si pour cette dernière le fond était juste insuffisant (ou trop suffisant).
Donc en gros, dans une expo, je ne demande si la forme (le tirage) sert ou dessert le fond (l'image) ou lui est étranger...La taille le papier, le cadre l'éclairage le contexte, ça n'est pas indifférent.
Noëlle Adam
Le 23/10/12 18:09, jdd a écrit :
je ne sais pas. j'ai vu beaucoup d'expos, je ne me suis jamais demandé
sur quel papier c'était fait.
l'essentiel c'est que le tirage convienne *à l'auteur*. Il y a des
papiers magnifiques dans tous les genres, avec surement des résultats
très différents
Il y a aussi des expos avec des tirages moches ; je ne suis pas allée
cette année au festival de la photo de paysage de la Gacilly, j'avais
été frappée par l'inégalité des qualités de tirage l'an passé. Il y
avait surtout du grand format et la moyenne était assez ordinaire comme
tirage,
mais il y avait aussi du correct et du franchement médiocre. Du très
beau tirage non, sans doute parce que la plupart des expos y sont en
plein air. Les expos qui avaient un propos anecdotique par exemple
ethnochose étaient moins desservies par ce fait que les « belles images
» comme la série de paysage simples, neigeux en NB prises au MF.
Très classique, ça aurait pu être mis en valeur par la matérialité : là,
non, de l'affichage...
Dans un contexte différent j'ai vu un ensemble de 3 expos au musée de la
danse.
La première présentait côte à côte des photos choisies (récuperées à
gauche ou droite) par des artistes pour illustrer un texte de leur cru,
un souvenir. La présentation était minimale, tirages à la photocopieuse
couleur, mis au mur avec 4 épingles. 100% branché, contemporain, le fait
d'utiliser des images trouvées aussi...Et pourtant, forme et fond
cohérents, intringuant, assez émouvants.
La seconde était une sorte de maquette faite au sol avec des photos de
différentes époques, toutes achetées sur eBay. Avec un système
d'éclairage qui faisait une sorte de visite du bâtiment maquette, la
aussi la présentation avait son importance. Des photos qui toutes
avaient une histoire, et représentaient aussi un moment d'histoire,
certaines sous des formes de morceau de journal etc.
La troisième était de grandes photos beaux tirages couleur avec un
baratin sur le procédé, beaux cadres anti-reflets. Je pense que c'était
de l'ironie, parce que le contenu des photos essayait d'être
transgressif, de dire quelque chose à propos du corps, mais le coté très
daté de ladite transgression n'allait pas du tout. Pour moi, c'est tombé
bien à plat à coté de mes neurones. Mais la encore il y avait un effort
d'adéquation de la forme et du fond, même si pour cette dernière le fond
était juste insuffisant (ou trop suffisant).
Donc en gros, dans une expo, je ne demande si la forme (le tirage) sert
ou dessert le fond (l'image) ou lui est étranger...La taille le papier,
le cadre l'éclairage le contexte, ça n'est pas indifférent.
je ne sais pas. j'ai vu beaucoup d'expos, je ne me suis jamais demandé sur quel papier c'était fait.
l'essentiel c'est que le tirage convienne *à l'auteur*. Il y a des papiers magnifiques dans tous les genres, avec surement des résultats très différents
Il y a aussi des expos avec des tirages moches ; je ne suis pas allée cette année au festival de la photo de paysage de la Gacilly, j'avais été frappée par l'inégalité des qualités de tirage l'an passé. Il y avait surtout du grand format et la moyenne était assez ordinaire comme tirage, mais il y avait aussi du correct et du franchement médiocre. Du très beau tirage non, sans doute parce que la plupart des expos y sont en plein air. Les expos qui avaient un propos anecdotique par exemple ethnochose étaient moins desservies par ce fait que les « belles images » comme la série de paysage simples, neigeux en NB prises au MF. Très classique, ça aurait pu être mis en valeur par la matérialité : là, non, de l'affichage... Dans un contexte différent j'ai vu un ensemble de 3 expos au musée de la danse. La première présentait côte à côte des photos choisies (récuperées à gauche ou droite) par des artistes pour illustrer un texte de leur cru, un souvenir. La présentation était minimale, tirages à la photocopieuse couleur, mis au mur avec 4 épingles. 100% branché, contemporain, le fait d'utiliser des images trouvées aussi...Et pourtant, forme et fond cohérents, intringuant, assez émouvants. La seconde était une sorte de maquette faite au sol avec des photos de différentes époques, toutes achetées sur eBay. Avec un système d'éclairage qui faisait une sorte de visite du bâtiment maquette, la aussi la présentation avait son importance. Des photos qui toutes avaient une histoire, et représentaient aussi un moment d'histoire, certaines sous des formes de morceau de journal etc. La troisième était de grandes photos beaux tirages couleur avec un baratin sur le procédé, beaux cadres anti-reflets. Je pense que c'était de l'ironie, parce que le contenu des photos essayait d'être transgressif, de dire quelque chose à propos du corps, mais le coté très daté de ladite transgression n'allait pas du tout. Pour moi, c'est tombé bien à plat à coté de mes neurones. Mais la encore il y avait un effort d'adéquation de la forme et du fond, même si pour cette dernière le fond était juste insuffisant (ou trop suffisant).
Donc en gros, dans une expo, je ne demande si la forme (le tirage) sert ou dessert le fond (l'image) ou lui est étranger...La taille le papier, le cadre l'éclairage le contexte, ça n'est pas indifférent.
Noëlle Adam
Dominique
Le 23/10/2012 15:59, Bour-Brown a écrit :
Dominique a écrit ( 50867892$0$21218$ )
Et à part tout dénigrer en permanence, tu fais quoi de ton temps ?
Si on te le demande, tu n'auras qu'à dire que tu n'en sais rien.
Allez, à toi le dernier mot. Je sais que tu adores...
-- Dominique Courriel : dominique point sextant ate orange en France Esto quod es
Le 23/10/2012 15:59, Bour-Brown a écrit :
Dominique a écrit
( 50867892$0$21218$ba4acef3@reader.news.orange.fr )
Et à part tout dénigrer en permanence, tu fais quoi de ton temps ?
Si on te le demande, tu n'auras qu'à dire que tu n'en sais rien.
Allez, à toi le dernier mot. Je sais que tu adores...
--
Dominique
Courriel : dominique point sextant ate orange en France
Esto quod es
Et à part tout dénigrer en permanence, tu fais quoi de ton temps ?
Si on te le demande, tu n'auras qu'à dire que tu n'en sais rien.
Allez, à toi le dernier mot. Je sais que tu adores...
-- Dominique Courriel : dominique point sextant ate orange en France Esto quod es
Bour-Brown
Charles Vassallo a écrit ( 5086bf12$0$23470$ )
Il n'est que de mettre côte à côte un tirage sur papier lambda et un autre sur un papier plus huppé. Ou de comparer les différentes offres sur les livres photo : tout ça n'est pas blanc bonnet et bonnet blanc.
Un tirage professionnel dans une galerie de haut niveau sera techniquement meilleur que l'impression bouquin, cette impression étant elle-même techniquement meilleure que la même photo sur un écran plat d'ordinateur portable grand public, affichage techniquement meilleur lui aussi que celui d'un écran rayé d'un vieux téléphone portable, etc.
Seulement voilà, c'est exactement comme le cadre d'un restaurant de luxe vs la cantine des copains, on n'est pas obligé de trouver ça mieux.
Perso je préfère les photos consommées sur écran que celles de bouquins toujours mal commodes, et celles de ces bouquins qu'on peut feuilleter chez soi à celles de l'expo à laquelle il faut se rendre à des horaires donnés, et il n'y a aucune provoc' là dedans.
Par ailleurs on parle bien ici des modalités d'observation, pas de l'image. Autant la photographie de cordage pourri ou de banc sous la brume peut bénéficier d'un tirage hi-tech, autant une photo d'actualité un peu brutale ou une barquette de lasagne risque fort d'être complètement hors sujet, alors que ces dernières sont parfaitement à leur place sur du papier bas de gamme ou du carton industriel.
Charles Vassallo a écrit
( 5086bf12$0$23470$ba4acef3@reader.news.orange.fr )
Il n'est que de mettre côte à côte un tirage sur papier lambda et un autre
sur un papier plus huppé. Ou de comparer les différentes offres sur les
livres photo : tout ça n'est pas blanc bonnet et bonnet blanc.
Un tirage professionnel dans une galerie de haut niveau sera techniquement
meilleur que l'impression bouquin, cette impression étant elle-même
techniquement meilleure que la même photo sur un écran plat d'ordinateur
portable grand public, affichage techniquement meilleur lui aussi que celui
d'un écran rayé d'un vieux téléphone portable, etc.
Seulement voilà, c'est exactement comme le cadre d'un restaurant de
luxe vs la cantine des copains, on n'est pas obligé de trouver ça mieux.
Perso je préfère les photos consommées sur écran que celles de bouquins
toujours mal commodes, et celles de ces bouquins qu'on peut feuilleter chez
soi à celles de l'expo à laquelle il faut se rendre à des horaires donnés,
et il n'y a aucune provoc' là dedans.
Par ailleurs on parle bien ici des modalités d'observation, pas de l'image.
Autant la photographie de cordage pourri ou de banc sous la brume peut
bénéficier d'un tirage hi-tech, autant une photo d'actualité un peu brutale
ou une barquette de lasagne risque fort d'être complètement hors sujet,
alors que ces dernières sont parfaitement à leur place sur du papier bas de
gamme ou du carton industriel.
Il n'est que de mettre côte à côte un tirage sur papier lambda et un autre sur un papier plus huppé. Ou de comparer les différentes offres sur les livres photo : tout ça n'est pas blanc bonnet et bonnet blanc.
Un tirage professionnel dans une galerie de haut niveau sera techniquement meilleur que l'impression bouquin, cette impression étant elle-même techniquement meilleure que la même photo sur un écran plat d'ordinateur portable grand public, affichage techniquement meilleur lui aussi que celui d'un écran rayé d'un vieux téléphone portable, etc.
Seulement voilà, c'est exactement comme le cadre d'un restaurant de luxe vs la cantine des copains, on n'est pas obligé de trouver ça mieux.
Perso je préfère les photos consommées sur écran que celles de bouquins toujours mal commodes, et celles de ces bouquins qu'on peut feuilleter chez soi à celles de l'expo à laquelle il faut se rendre à des horaires donnés, et il n'y a aucune provoc' là dedans.
Par ailleurs on parle bien ici des modalités d'observation, pas de l'image. Autant la photographie de cordage pourri ou de banc sous la brume peut bénéficier d'un tirage hi-tech, autant une photo d'actualité un peu brutale ou une barquette de lasagne risque fort d'être complètement hors sujet, alors que ces dernières sont parfaitement à leur place sur du papier bas de gamme ou du carton industriel.
jdanield
Le 23/10/2012 18:58, YouDontNeedToKnowButItsNoëlle a écrit :
Donc en gros, dans une expo, je ne demande si la forme (le tirage) sert ou dessert le fond (l'image) ou lui est étranger...La taille le papier, le cadre l'éclairage le contexte, ça n'est pas indifférent.
bon la dernière expo que j'ai vue c'étaient les photos de Vik Muniz (http://www.vikmuniz.net/) et là, clairement tout compte un max. Ca devrait plaire à Albert :-)
autrement c'est le plus souvent au Chateau d'eau (http://www.galeriechateaudeau.org/) et je n'ai jamais eu à me plaindre de la qualité
jdd
Le 23/10/2012 18:58, YouDontNeedToKnowButItsNoëlle a écrit :
Donc en gros, dans une expo, je ne demande si la forme (le tirage)
sert ou dessert le fond (l'image) ou lui est étranger...La taille le
papier, le cadre l'éclairage le contexte, ça n'est pas indifférent.
bon la dernière expo que j'ai vue c'étaient les photos de Vik Muniz
(http://www.vikmuniz.net/) et là, clairement tout compte un max. Ca
devrait plaire à Albert :-)
autrement c'est le plus souvent au Chateau d'eau
(http://www.galeriechateaudeau.org/) et je n'ai jamais eu à me
plaindre de la qualité
Le 23/10/2012 18:58, YouDontNeedToKnowButItsNoëlle a écrit :
Donc en gros, dans une expo, je ne demande si la forme (le tirage) sert ou dessert le fond (l'image) ou lui est étranger...La taille le papier, le cadre l'éclairage le contexte, ça n'est pas indifférent.
bon la dernière expo que j'ai vue c'étaient les photos de Vik Muniz (http://www.vikmuniz.net/) et là, clairement tout compte un max. Ca devrait plaire à Albert :-)
autrement c'est le plus souvent au Chateau d'eau (http://www.galeriechateaudeau.org/) et je n'ai jamais eu à me plaindre de la qualité
jdd
MELMOTH
Ce cher mammifère du nom de Bour-Brown nous susurrait, le mardi 23/10/2012, dans nos oreilles grandes ouvertes mais un peu sales tout de même, et dans le message <5086cd0e$0$21243$, les doux mélismes suivants :
Perso je préfère les photos consommées sur écran que celles de bouquins toujours mal commodes, et celles de ces bouquins qu'on peut feuilleter chez soi à celles de l'expo à laquelle il faut se rendre à des horaires donnés, et il n'y a aucune provoc' là dedans.
J'ai une belle collection de DVDs sur la peinture...Pouvoir déguster tableau _tout le temps qu'il faut_ sur un plasma 50 pouces est un plaisir melmothéen...
-- Car avec beaucoup de science, il y a beaucoup de chagrin ; et celui qui accroît sa science accroît sa douleur. [Ecclésiaste, 1-18] MELMOTH - souffrant
Ce cher mammifère du nom de Bour-Brown nous susurrait, le mardi
23/10/2012, dans nos oreilles grandes ouvertes mais un peu sales tout
de même, et dans le message
<5086cd0e$0$21243$ba4acef3@reader.news.orange.fr>, les doux mélismes
suivants :
Perso je préfère les photos consommées sur écran que celles de
bouquins toujours mal commodes, et celles de ces bouquins qu'on peut
feuilleter chez soi à celles de l'expo à laquelle il faut se rendre à
des horaires donnés, et il n'y a aucune provoc' là dedans.
J'ai une belle collection de DVDs sur la peinture...Pouvoir déguster
tableau _tout le temps qu'il faut_ sur un plasma 50 pouces est un
plaisir melmothéen...
--
Car avec beaucoup de science, il y a beaucoup de chagrin ; et celui qui
accroît sa science accroît sa douleur.
[Ecclésiaste, 1-18]
MELMOTH - souffrant
Ce cher mammifère du nom de Bour-Brown nous susurrait, le mardi 23/10/2012, dans nos oreilles grandes ouvertes mais un peu sales tout de même, et dans le message <5086cd0e$0$21243$, les doux mélismes suivants :
Perso je préfère les photos consommées sur écran que celles de bouquins toujours mal commodes, et celles de ces bouquins qu'on peut feuilleter chez soi à celles de l'expo à laquelle il faut se rendre à des horaires donnés, et il n'y a aucune provoc' là dedans.
J'ai une belle collection de DVDs sur la peinture...Pouvoir déguster tableau _tout le temps qu'il faut_ sur un plasma 50 pouces est un plaisir melmothéen...
-- Car avec beaucoup de science, il y a beaucoup de chagrin ; et celui qui accroît sa science accroît sa douleur. [Ecclésiaste, 1-18] MELMOTH - souffrant