Un article fort intéressant, et qui défend des positions hétérodoxes
par rapport à la "pensée unique" qui règne au Monde (du coup il faut vraîment
le chercher pour le trouver ...):
Par exemple:
"
Vouloir flexibiliser en période de croissance molle tout en diminuant les
allocations-chômage, les déficits budgétaires et les prélèvements obligatoires
conduirait à un affaiblissement de la demande intérieure, qui aboutirait à une
baisse des anticipations de profit des entreprises sur lesquelles elles se
basent pour conduire leurs projets d'investissement. L'activité se
ralentirait, l'emploi avec, et le chômage augmenterait.
"
Je te rassure, mon cousin est dans le même sac: son resto est complet tous les soirs et à moitié rempli le midi, mais il est parait-il en perte pour 2005. Comprenne qui pourra...
je connais un chauffeur de taxi en province qui se fait construire une maison de 200 m2 avec pompe a chaleur ou chauffage enterre dans le jardin
temps mieux pour lui mais je ne lui poserai plus la question alors les affaires ça marche bien ?
j'ai failli faire une depression heureusement que j'avais un mouchoir il m'a sauve il ne faut pas sous estimer ses petits ustensiles
-- des conneries j'en ai dites oui oui je vous assure... mais elles n'engagent que votre perception remy
Je te rassure, mon cousin est dans le même sac: son resto est complet
tous les soirs et à moitié rempli le midi, mais il est parait-il en
perte pour 2005. Comprenne qui pourra...
je connais un chauffeur de taxi en province qui se fait construire
une maison de 200 m2 avec pompe a chaleur ou chauffage enterre dans le
jardin
temps mieux pour lui
mais je ne lui poserai plus la question
alors les affaires ça marche bien ?
j'ai failli faire une depression heureusement que j'avais un mouchoir
il m'a sauve il ne faut pas sous estimer ses petits ustensiles
--
des conneries j'en ai dites oui oui je vous assure...
mais elles n'engagent que votre perception
remy
Je te rassure, mon cousin est dans le même sac: son resto est complet tous les soirs et à moitié rempli le midi, mais il est parait-il en perte pour 2005. Comprenne qui pourra...
je connais un chauffeur de taxi en province qui se fait construire une maison de 200 m2 avec pompe a chaleur ou chauffage enterre dans le jardin
temps mieux pour lui mais je ne lui poserai plus la question alors les affaires ça marche bien ?
j'ai failli faire une depression heureusement que j'avais un mouchoir il m'a sauve il ne faut pas sous estimer ses petits ustensiles
-- des conneries j'en ai dites oui oui je vous assure... mais elles n'engagent que votre perception remy
Jerome Lambert
On 2006-04-19, Jerome Lambert wrote:
Je te rassure, mon cousin est dans le même sac: son resto est complet tous les soirs et à moitié rempli le midi, mais il est parait-il en perte pour 2005. Comprenne qui pourra...
Euh, je suis pas sur que donner ce type de renseignements sur un forum public soit de bon ton. A moins que tu detestes vraiment ton cousin.
Ce n'est pas le tout d'avoir des présomptions, encore faut-il des éléments concrets, et mon contact dans l'administration m'a déjà raconté avoir eu affaire à des dossiers rigoureusement inattaquables. Ca crevait les yeux que le dossier "clochait", mais il n'a rien pu faire. Quant à mon cousin, ne t'inquiètes pas pour lui: il a déjà été controlé pour cela précédemment, et il s'en est tiré sans casse (sans doute cfr. supra).
On 2006-04-19, Jerome Lambert <jerome.lambert@swing.be> wrote:
Je te rassure, mon cousin est dans le même sac: son resto est complet
tous les soirs et à moitié rempli le midi, mais il est parait-il en
perte pour 2005. Comprenne qui pourra...
Euh, je suis pas sur que donner ce type de renseignements sur un forum
public soit de bon ton. A moins que tu detestes vraiment ton cousin.
Ce n'est pas le tout d'avoir des présomptions, encore faut-il des
éléments concrets, et mon contact dans l'administration m'a déjà raconté
avoir eu affaire à des dossiers rigoureusement inattaquables. Ca crevait
les yeux que le dossier "clochait", mais il n'a rien pu faire.
Quant à mon cousin, ne t'inquiètes pas pour lui: il a déjà été controlé
pour cela précédemment, et il s'en est tiré sans casse (sans doute cfr.
supra).
Je te rassure, mon cousin est dans le même sac: son resto est complet tous les soirs et à moitié rempli le midi, mais il est parait-il en perte pour 2005. Comprenne qui pourra...
Euh, je suis pas sur que donner ce type de renseignements sur un forum public soit de bon ton. A moins que tu detestes vraiment ton cousin.
Ce n'est pas le tout d'avoir des présomptions, encore faut-il des éléments concrets, et mon contact dans l'administration m'a déjà raconté avoir eu affaire à des dossiers rigoureusement inattaquables. Ca crevait les yeux que le dossier "clochait", mais il n'a rien pu faire. Quant à mon cousin, ne t'inquiètes pas pour lui: il a déjà été controlé pour cela précédemment, et il s'en est tiré sans casse (sans doute cfr. supra).
stephane
On 2006-04-19, Jerome Lambert wrote:
Ce n'est pas le tout d'avoir des présomptions, encore faut-il des éléments concrets, et mon contact dans l'administration m'a déjà raconté avoir eu affaire à des dossiers rigoureusement inattaquables. Ca crevait les yeux que le dossier "clochait", mais il n'a rien pu faire. Quant à mon cousin, ne t'inquiètes pas pour lui: il a déjà été controlé pour cela précédemment, et il s'en est tiré sans casse (sans doute cfr. supra).
On se rassure comme on peut.
-- http://www.unices.org Photos, humour et autres blogueries
On 2006-04-19, Jerome Lambert <jerome.lambert@swing.be> wrote:
Ce n'est pas le tout d'avoir des présomptions, encore faut-il des
éléments concrets, et mon contact dans l'administration m'a déjà raconté
avoir eu affaire à des dossiers rigoureusement inattaquables. Ca crevait
les yeux que le dossier "clochait", mais il n'a rien pu faire.
Quant à mon cousin, ne t'inquiètes pas pour lui: il a déjà été controlé
pour cela précédemment, et il s'en est tiré sans casse (sans doute cfr.
supra).
On se rassure comme on peut.
--
http://www.unices.org Photos, humour et autres blogueries
Ce n'est pas le tout d'avoir des présomptions, encore faut-il des éléments concrets, et mon contact dans l'administration m'a déjà raconté avoir eu affaire à des dossiers rigoureusement inattaquables. Ca crevait les yeux que le dossier "clochait", mais il n'a rien pu faire. Quant à mon cousin, ne t'inquiètes pas pour lui: il a déjà été controlé pour cela précédemment, et il s'en est tiré sans casse (sans doute cfr. supra).
On se rassure comme on peut.
-- http://www.unices.org Photos, humour et autres blogueries
Antoine Leca
En news:, va escriure:
" Vouloir flexibiliser en période de croissance molle tout en diminuant les allocations-chômage, les déficits budgétaires et les prélèvements obligatoires conduirait à un affaiblissement de la demande intérieure, [...]
C'est quand meme vachement au raz des paquerette comme raisonnement,
Possible.
sans compter que c'est globalement faux.
Source ?
Je continue a rechercher, par exemple,
Allons-y pour les exemples (plutôt que globalement)...
la liaison de cause a effet entre la diminution des prelevements obligatoires et l'affaiblissement de la demande interieur et franchement je trouve pas.
Note que ce n'est pas ce qui est dit non plus.
Il (M. Heyer) considère (affirme, assène) que c'est la combinaison de trois facteurs (moins d'indemnités aux chômeurs, moins de dépenses de l'État et moins de ressources de l'État, dans cet ordre) qui aurait pour conséquence une baisse de la demande intérieure en l'absence de croissance. Le premier point est clairement corrélé (les chômeurs ne consomment pas plus lorsqu'on baisse leurs allocations) ; le second doit avoir aussi un bon indice de corrélation à court terme (si l'État dépense moins, cela fait autant de chiffres d'affaire en moins pour les entrepreneurs, et autant de ressources en moins pour les fonctionnaires ; et donc ces deux catégories dépenseront elles aussi moins).
Le troisième point a un effet indirect, explicatif en particulier du précédent : on peut réduire les déficits à court terme soit en réduisant les dépenses, soit en augmentant les ressources : donc ici M. Heyer _écarte_ cette seconde voie pour se limiter au cas d'une réduction d'ensemble du budget, déficit, dépenses et ressources. Et là, il faut lire le reste (que j'ai coupé) et inférer : la position de M. Heyer est que cette politique (l'austérité, pour faire simple) a un effet déprimant sur les ménages, alors même que l'effet (différentiel) sur leurs portefeuilles est positif. Et les "homini ½conomici" ont (d'après le raisonnement) tendance à baisser la consommation (quitte à épargner plus) en temps de déprime.
<APARTÉ> Là où j'ai quand même un gros doute sur le propos, c'est qu'il met de côté le calendrier. En effet, la pratique montre que quelques mois avant une élection importante, les gouvernements n'ont pas tendance à réduire les budgets (déficit et dépenses, notament), c'est même tout le contraire. Quitte à augmenter les prélèvements pour revenir à un certain équilibre juste après l'élection (en imputant la faute au « passif »). Autrement dit, si une telle politique est mise en ½uvre dans les faits, ce ne sera pas avant un petit bout de temps. </APARTÉ>
Antoine
En news:g3h0h3-p65.ln1@macos.unices.org, stephane@unices.org va escriure:
"
Vouloir flexibiliser en période de croissance molle tout en
diminuant les allocations-chômage, les déficits budgétaires et les
prélèvements obligatoires conduirait à un affaiblissement de la
demande intérieure, [...]
C'est quand meme vachement au raz des paquerette comme raisonnement,
Possible.
sans compter que c'est globalement faux.
Source ?
Je continue a rechercher, par exemple,
Allons-y pour les exemples (plutôt que globalement)...
la liaison de cause a effet entre la diminution des prelevements
obligatoires et l'affaiblissement de la demande interieur
et franchement je trouve pas.
Note que ce n'est pas ce qui est dit non plus.
Il (M. Heyer) considère (affirme, assène) que c'est la combinaison de trois
facteurs (moins d'indemnités aux chômeurs, moins de dépenses de l'État et
moins de ressources de l'État, dans cet ordre) qui aurait pour conséquence
une baisse de la demande intérieure en l'absence de croissance. Le premier
point est clairement corrélé (les chômeurs ne consomment pas plus lorsqu'on
baisse leurs allocations) ; le second doit avoir aussi un bon indice de
corrélation à court terme (si l'État dépense moins, cela fait autant de
chiffres d'affaire en moins pour les entrepreneurs, et autant de ressources
en moins pour les fonctionnaires ; et donc ces deux catégories dépenseront
elles aussi moins).
Le troisième point a un effet indirect, explicatif en particulier du
précédent : on peut réduire les déficits à court terme soit en réduisant les
dépenses, soit en augmentant les ressources : donc ici M. Heyer _écarte_
cette seconde voie pour se limiter au cas d'une réduction d'ensemble du
budget, déficit, dépenses et ressources.
Et là, il faut lire le reste (que j'ai coupé) et inférer : la position de M.
Heyer est que cette politique (l'austérité, pour faire simple) a un effet
déprimant sur les ménages, alors même que l'effet (différentiel) sur leurs
portefeuilles est positif. Et les "homini ½conomici" ont (d'après le
raisonnement) tendance à baisser la consommation (quitte à épargner plus) en
temps de déprime.
<APARTÉ>
Là où j'ai quand même un gros doute sur le propos, c'est qu'il met de côté
le calendrier. En effet, la pratique montre que quelques mois avant une
élection importante, les gouvernements n'ont pas tendance à réduire les
budgets (déficit et dépenses, notament), c'est même tout le contraire.
Quitte à augmenter les prélèvements pour revenir à un certain équilibre
juste après l'élection (en imputant la faute au « passif »).
Autrement dit, si une telle politique est mise en ½uvre dans les faits, ce
ne sera pas avant un petit bout de temps.
</APARTÉ>
" Vouloir flexibiliser en période de croissance molle tout en diminuant les allocations-chômage, les déficits budgétaires et les prélèvements obligatoires conduirait à un affaiblissement de la demande intérieure, [...]
C'est quand meme vachement au raz des paquerette comme raisonnement,
Possible.
sans compter que c'est globalement faux.
Source ?
Je continue a rechercher, par exemple,
Allons-y pour les exemples (plutôt que globalement)...
la liaison de cause a effet entre la diminution des prelevements obligatoires et l'affaiblissement de la demande interieur et franchement je trouve pas.
Note que ce n'est pas ce qui est dit non plus.
Il (M. Heyer) considère (affirme, assène) que c'est la combinaison de trois facteurs (moins d'indemnités aux chômeurs, moins de dépenses de l'État et moins de ressources de l'État, dans cet ordre) qui aurait pour conséquence une baisse de la demande intérieure en l'absence de croissance. Le premier point est clairement corrélé (les chômeurs ne consomment pas plus lorsqu'on baisse leurs allocations) ; le second doit avoir aussi un bon indice de corrélation à court terme (si l'État dépense moins, cela fait autant de chiffres d'affaire en moins pour les entrepreneurs, et autant de ressources en moins pour les fonctionnaires ; et donc ces deux catégories dépenseront elles aussi moins).
Le troisième point a un effet indirect, explicatif en particulier du précédent : on peut réduire les déficits à court terme soit en réduisant les dépenses, soit en augmentant les ressources : donc ici M. Heyer _écarte_ cette seconde voie pour se limiter au cas d'une réduction d'ensemble du budget, déficit, dépenses et ressources. Et là, il faut lire le reste (que j'ai coupé) et inférer : la position de M. Heyer est que cette politique (l'austérité, pour faire simple) a un effet déprimant sur les ménages, alors même que l'effet (différentiel) sur leurs portefeuilles est positif. Et les "homini ½conomici" ont (d'après le raisonnement) tendance à baisser la consommation (quitte à épargner plus) en temps de déprime.
<APARTÉ> Là où j'ai quand même un gros doute sur le propos, c'est qu'il met de côté le calendrier. En effet, la pratique montre que quelques mois avant une élection importante, les gouvernements n'ont pas tendance à réduire les budgets (déficit et dépenses, notament), c'est même tout le contraire. Quitte à augmenter les prélèvements pour revenir à un certain équilibre juste après l'élection (en imputant la faute au « passif »). Autrement dit, si une telle politique est mise en ½uvre dans les faits, ce ne sera pas avant un petit bout de temps. </APARTÉ>
Antoine
Antoine Leca
En news:, stephane va escriure:
On 2006-04-14, Emmanuel Florac wrote:
Depuis 25 ans, la fiche de paye n'a de cesse de s'allonger, les prelevements obligatoires des independants n'ont de cesse d'augmenter.
Oui mais la création d'allègements de charges sélectives est un sport national (au lieu d'allèger globalement une bonne fois, ou de ne pas alléger et utiliser le pognon intelligemment, on crée des usines à gaz qui coûtent cher et ne créent aucun emploi).
Parce que seul les grands groupes ont les moyens de suivre les dites usines a gaz
Taratata. Les PME (pas les TPE) sont parfaitement à même d'en faire autant. Certes, elles ne le font pas toutes, mais aujourd'hui, technicien de paye en PME, ce n'est pas vraiment une sinécure ; de plus, les logiciels de paye ont grandement facilité cette gestion (ce qui fait qu'une partie importante de cette complexité a été empochée par les sociétés qui éditent ces logiciels ; qui elles créent des emplois, d'ailleurs :^)).
Par ailleurs, dans les (très) grands groupes tu peux rencontrer des responsables de la politique salariale qui, pour des motifs politiques, se privent de la possibilité de « jouer » avec les dispositifs « proposés » par le gouvernement. Une petite entreprise n'aura pas ce genre de principes.
et la politique n'est pas d'embaucher plus mais d'embaucher moins cher.
Pas de différence ici non plus : cela fait un bon bout de temps en France que les entreprises qui avaient pour objectif d'embaucher plus à n'importe quel prix ont été réduites à la portion congrue (les derniers bastions me semble plutôt avoir été du côté des grands groupes, d'ailleurs, où sont implantés les « syndicats forts »).
Les PME/TPE qui pourraient etre createurs d'emplois n'ont pas les capacites de suivre ces usines a gaz et pourtant, elles ont la volonte d'embaucher plus.
Uniquement et exclusivement lorsque elles ont de la visibilité (des carnets de commande bien remplis, notamment) ; et à ce moment-là (pour une ME), cela vaut largement la peine de se payer un bon technicien de paye, qui est capable de trouver les meilleurs « gisements de gaz ».
Si au contraire l'avenir est bouché, n'importe quel entrepreneur va chercher à diminuer les charges : si tu baisses les charges sociales, c'est toujours autant de pris, mais cela ne le fera pas changer d'avis sur la conjoncture pour autant. Par contre, cela pourrait /par ailleurs/ lui permettre d'investir plus facilement, lui comme ses clients, et c'est la boule de neige qui pourrait /par rebond/ le faire changer d'avis au final. En théorie du moins.
Et la différence des PME sur les grands groupes dans cette affaire, c'est qu'elles ont une bien plus grande réactivité, donc dès qu'elles ont « de la visibilité », elles peuvent se mettre à embaucher ; alors qu'un grand groupe peut facilement mettre deux ans à s'apercevoir de l'existence de la boule de neige puis en tirer les conséquences sur sa politique d'embauche !
Ce qui signifie bien qu'une baisse generalisee des charges sociales et une simplification drastique de la fiche de paye serait bel et bien generateur d'emploi.
Les raisonnements aussi simplistes sont forcément faux, la pratique se charge de le démontrer avec constance.
Attention : je n'ai pas dis qu'une simplification drastique ne pourrait pas créer des emplois à moyen terme ; je dis seulement que poser brutalement l'équation en ces termes est trop réducteur.
Antoine
En news:5794h3-ku6.ln1@macos.unices.org, stephane va escriure:
On 2006-04-14, Emmanuel Florac <eflorac@imaginet.fr> wrote:
Depuis 25 ans, la fiche de paye n'a de cesse de s'allonger, les
prelevements obligatoires des independants n'ont de cesse
d'augmenter.
Oui mais la création d'allègements de charges sélectives est un sport
national (au lieu d'allèger globalement une bonne fois, ou de ne pas
alléger et utiliser le pognon intelligemment, on crée des usines à
gaz qui coûtent cher et ne créent aucun emploi).
Parce que seul les grands groupes ont les moyens de suivre les dites
usines a gaz
Taratata. Les PME (pas les TPE) sont parfaitement à même d'en faire autant.
Certes, elles ne le font pas toutes, mais aujourd'hui, technicien de paye en
PME, ce n'est pas vraiment une sinécure ; de plus, les logiciels de paye ont
grandement facilité cette gestion (ce qui fait qu'une partie importante de
cette complexité a été empochée par les sociétés qui éditent ces logiciels ;
qui elles créent des emplois, d'ailleurs :^)).
Par ailleurs, dans les (très) grands groupes tu peux rencontrer des
responsables de la politique salariale qui, pour des motifs politiques, se
privent de la possibilité de « jouer » avec les dispositifs « proposés » par
le gouvernement. Une petite entreprise n'aura pas ce genre de principes.
et la politique n'est pas d'embaucher plus mais d'embaucher moins cher.
Pas de différence ici non plus : cela fait un bon bout de temps en France
que les entreprises qui avaient pour objectif d'embaucher plus à n'importe
quel prix ont été réduites à la portion congrue (les derniers bastions me
semble plutôt avoir été du côté des grands groupes, d'ailleurs, où sont
implantés les « syndicats forts »).
Les PME/TPE qui pourraient etre createurs d'emplois n'ont pas les
capacites de suivre ces usines a gaz et pourtant, elles ont la volonte
d'embaucher plus.
Uniquement et exclusivement lorsque elles ont de la visibilité (des carnets
de commande bien remplis, notamment) ; et à ce moment-là (pour une ME), cela
vaut largement la peine de se payer un bon technicien de paye, qui est
capable de trouver les meilleurs « gisements de gaz ».
Si au contraire l'avenir est bouché, n'importe quel entrepreneur va chercher
à diminuer les charges : si tu baisses les charges sociales, c'est toujours
autant de pris, mais cela ne le fera pas changer d'avis sur la conjoncture
pour autant.
Par contre, cela pourrait /par ailleurs/ lui permettre d'investir plus
facilement, lui comme ses clients, et c'est la boule de neige qui pourrait
/par rebond/ le faire changer d'avis au final. En théorie du moins.
Et la différence des PME sur les grands groupes dans cette affaire, c'est
qu'elles ont une bien plus grande réactivité, donc dès qu'elles ont « de la
visibilité », elles peuvent se mettre à embaucher ; alors qu'un grand groupe
peut facilement mettre deux ans à s'apercevoir de l'existence de la boule de
neige puis en tirer les conséquences sur sa politique d'embauche !
Ce qui signifie bien qu'une baisse generalisee des charges sociales et
une simplification drastique de la fiche de paye serait bel et bien
generateur d'emploi.
Les raisonnements aussi simplistes sont forcément faux, la pratique se
charge de le démontrer avec constance.
Attention : je n'ai pas dis qu'une simplification drastique ne pourrait pas
créer des emplois à moyen terme ; je dis seulement que poser brutalement
l'équation en ces termes est trop réducteur.
Depuis 25 ans, la fiche de paye n'a de cesse de s'allonger, les prelevements obligatoires des independants n'ont de cesse d'augmenter.
Oui mais la création d'allègements de charges sélectives est un sport national (au lieu d'allèger globalement une bonne fois, ou de ne pas alléger et utiliser le pognon intelligemment, on crée des usines à gaz qui coûtent cher et ne créent aucun emploi).
Parce que seul les grands groupes ont les moyens de suivre les dites usines a gaz
Taratata. Les PME (pas les TPE) sont parfaitement à même d'en faire autant. Certes, elles ne le font pas toutes, mais aujourd'hui, technicien de paye en PME, ce n'est pas vraiment une sinécure ; de plus, les logiciels de paye ont grandement facilité cette gestion (ce qui fait qu'une partie importante de cette complexité a été empochée par les sociétés qui éditent ces logiciels ; qui elles créent des emplois, d'ailleurs :^)).
Par ailleurs, dans les (très) grands groupes tu peux rencontrer des responsables de la politique salariale qui, pour des motifs politiques, se privent de la possibilité de « jouer » avec les dispositifs « proposés » par le gouvernement. Une petite entreprise n'aura pas ce genre de principes.
et la politique n'est pas d'embaucher plus mais d'embaucher moins cher.
Pas de différence ici non plus : cela fait un bon bout de temps en France que les entreprises qui avaient pour objectif d'embaucher plus à n'importe quel prix ont été réduites à la portion congrue (les derniers bastions me semble plutôt avoir été du côté des grands groupes, d'ailleurs, où sont implantés les « syndicats forts »).
Les PME/TPE qui pourraient etre createurs d'emplois n'ont pas les capacites de suivre ces usines a gaz et pourtant, elles ont la volonte d'embaucher plus.
Uniquement et exclusivement lorsque elles ont de la visibilité (des carnets de commande bien remplis, notamment) ; et à ce moment-là (pour une ME), cela vaut largement la peine de se payer un bon technicien de paye, qui est capable de trouver les meilleurs « gisements de gaz ».
Si au contraire l'avenir est bouché, n'importe quel entrepreneur va chercher à diminuer les charges : si tu baisses les charges sociales, c'est toujours autant de pris, mais cela ne le fera pas changer d'avis sur la conjoncture pour autant. Par contre, cela pourrait /par ailleurs/ lui permettre d'investir plus facilement, lui comme ses clients, et c'est la boule de neige qui pourrait /par rebond/ le faire changer d'avis au final. En théorie du moins.
Et la différence des PME sur les grands groupes dans cette affaire, c'est qu'elles ont une bien plus grande réactivité, donc dès qu'elles ont « de la visibilité », elles peuvent se mettre à embaucher ; alors qu'un grand groupe peut facilement mettre deux ans à s'apercevoir de l'existence de la boule de neige puis en tirer les conséquences sur sa politique d'embauche !
Ce qui signifie bien qu'une baisse generalisee des charges sociales et une simplification drastique de la fiche de paye serait bel et bien generateur d'emploi.
Les raisonnements aussi simplistes sont forcément faux, la pratique se charge de le démontrer avec constance.
Attention : je n'ai pas dis qu'une simplification drastique ne pourrait pas créer des emplois à moyen terme ; je dis seulement que poser brutalement l'équation en ces termes est trop réducteur.
Antoine
Michel Billaud
olive writes:
Patrice Karatchentzeff écrivait :
Même pas... cela fait belle lurette que l'or n'a plus vraiment la cotte...
L'or est au plus haut depuis 25 ans, et a pris 25% en deux ans. La tendance pourrait se poursuivre.
Oui mais la descente commence quand on est au sommet. J'dis ça, j'dis rien.
MB -- Michel BILLAUD LABRI-Université Bordeaux I tel 05 4000 6922 / 05 5684 5792 351, cours de la Libération http://www.labri.fr/~billaud 33405 Talence (FRANCE)
olive <oloc@alussinan.org> writes:
Patrice Karatchentzeff écrivait :
Même pas... cela fait belle lurette que l'or n'a plus vraiment la
cotte...
L'or est au plus haut depuis 25 ans, et a pris 25% en deux ans. La
tendance pourrait se poursuivre.
Oui mais la descente commence quand on est au sommet.
J'dis ça, j'dis rien.
MB
--
Michel BILLAUD billaud@labri.fr
LABRI-Université Bordeaux I tel 05 4000 6922 / 05 5684 5792
351, cours de la Libération http://www.labri.fr/~billaud
33405 Talence (FRANCE)
Même pas... cela fait belle lurette que l'or n'a plus vraiment la cotte...
L'or est au plus haut depuis 25 ans, et a pris 25% en deux ans. La tendance pourrait se poursuivre.
Oui mais la descente commence quand on est au sommet. J'dis ça, j'dis rien.
MB -- Michel BILLAUD LABRI-Université Bordeaux I tel 05 4000 6922 / 05 5684 5792 351, cours de la Libération http://www.labri.fr/~billaud 33405 Talence (FRANCE)
Michel Billaud
JKB writes:
Si. Parce que c'est les gens du privé qui finance les retraites du public avec la richesse qu'ils créent.
Si on considère le public comme des parasites qui se nourrissent de l'argent du privé, il faut aussi considérer que le privé exploite les travailleurs et tire ses richesses de l'argent qu'il réussit à voler à ses clients.
Faut être désagréable avec tout le monde, ou avec personne :-)
MB -- Michel BILLAUD LABRI-Université Bordeaux I tel 05 4000 6922 / 05 5684 5792 351, cours de la Libération http://www.labri.fr/~billaud 33405 Talence (FRANCE)
JKB <knatschke@koenigsberg.fr> writes:
Si. Parce que c'est les gens du privé qui finance les retraites du
public avec la richesse qu'ils créent.
Si on considère le public comme des parasites qui se nourrissent de
l'argent du privé, il faut aussi considérer que le privé exploite les
travailleurs et tire ses richesses de l'argent qu'il réussit à voler à
ses clients.
Faut être désagréable avec tout le monde, ou avec personne :-)
MB
--
Michel BILLAUD billaud@labri.fr
LABRI-Université Bordeaux I tel 05 4000 6922 / 05 5684 5792
351, cours de la Libération http://www.labri.fr/~billaud
33405 Talence (FRANCE)
Si. Parce que c'est les gens du privé qui finance les retraites du public avec la richesse qu'ils créent.
Si on considère le public comme des parasites qui se nourrissent de l'argent du privé, il faut aussi considérer que le privé exploite les travailleurs et tire ses richesses de l'argent qu'il réussit à voler à ses clients.
Faut être désagréable avec tout le monde, ou avec personne :-)
MB -- Michel BILLAUD LABRI-Université Bordeaux I tel 05 4000 6922 / 05 5684 5792 351, cours de la Libération http://www.labri.fr/~billaud 33405 Talence (FRANCE)
Michel Billaud
"" writes:
On 2006-04-17, Emmanuel Florac wrote:
Ce débat a déjà eu lieu : il y a quelques siècles en arrière, les états ont monté des services postaux parce que les services privés ne fonctionnaient pas correctement.
Il y a quelques siecles, oui.
C'est ce qui s'est passé avec les chemins de fer, aussi.
MB -- Michel BILLAUD LABRI-Université Bordeaux I tel 05 4000 6922 / 05 5684 5792 351, cours de la Libération http://www.labri.fr/~billaud 33405 Talence (FRANCE)
On 2006-04-17, Emmanuel Florac <eflorac@imaginet.fr> wrote:
Ce débat a déjà eu lieu : il y a quelques siècles en arrière, les
états ont monté des services postaux parce que les services privés ne
fonctionnaient pas correctement.
Il y a quelques siecles, oui.
C'est ce qui s'est passé avec les chemins de fer, aussi.
MB
--
Michel BILLAUD billaud@labri.fr
LABRI-Université Bordeaux I tel 05 4000 6922 / 05 5684 5792
351, cours de la Libération http://www.labri.fr/~billaud
33405 Talence (FRANCE)
Ce débat a déjà eu lieu : il y a quelques siècles en arrière, les états ont monté des services postaux parce que les services privés ne fonctionnaient pas correctement.
Il y a quelques siecles, oui.
C'est ce qui s'est passé avec les chemins de fer, aussi.
MB -- Michel BILLAUD LABRI-Université Bordeaux I tel 05 4000 6922 / 05 5684 5792 351, cours de la Libération http://www.labri.fr/~billaud 33405 Talence (FRANCE)
Michel Billaud
JKB writes:
m'explique: la poste par exemple engloutit des sommes considérables dans le maintien de bureaux de campagne (souvent ouverts toute la journée ou avec des heures d'ouvertures baroques et changeant d'un jour sur l'autre). Très bien. Mais pourquoi ne pas avoir des horaires identiques tous les jours ? C'est idiot, mais la grand-mère de mon village ne sait pas quand ce bureau est ouvert ou non et du coup n'y va plus.
Me semble que la question, c'est de mettre du personnel derrière le guichet alors pour éviter de créer un poste ou demi-poste supplémentaire et partiellement surnuméraie, on rabiote sur les horaires.
Idem pour l'université : on forme en ce moment en France une partie des élites qui vont bosser à l'étranger ou une bonne partie des futurs chômeurs
C'est du délire complet cette histoire de "bonne partie des futurs chomeurs". Globalement le taux de chomage decroit avec le niveau de formation. Certes on peut toujours trouver un thésard de lettres anciennes qui passe la serpillère pour le 20 heures de TF1, mais de là à généraliser...
(je n'ai rien contre les historiens, ceux qui font des thèses de lettres modernes, mais ce n'est pas ce qui apporte de la richesse à un pays).
Parait que les DRH en font une certaine consommation, et par ailleurs je connais plusieurs histoire de l'art qui sévissent comme webmaster/trices editorialistes. On cherche aussi des gens qui savent écrire.
MB
-- Michel BILLAUD LABRI-Université Bordeaux I tel 05 4000 6922 / 05 5684 5792 351, cours de la Libération http://www.labri.fr/~billaud 33405 Talence (FRANCE)
JKB <knatschke@koenigsberg.fr> writes:
m'explique: la poste par exemple engloutit des sommes considérables
dans le maintien de bureaux de campagne (souvent ouverts toute la
journée ou avec des heures d'ouvertures baroques et changeant d'un
jour sur l'autre). Très bien. Mais pourquoi ne pas avoir des
horaires identiques tous les jours ? C'est idiot, mais la grand-mère
de mon village ne sait pas quand ce bureau est ouvert ou non et du
coup n'y va plus.
Me semble que la question, c'est de mettre du personnel derrière le
guichet alors pour éviter de créer un poste ou demi-poste supplémentaire
et partiellement surnuméraie, on rabiote sur les horaires.
Idem pour l'université : on forme en ce moment en
France une partie des élites qui vont bosser à l'étranger ou une
bonne partie des futurs chômeurs
C'est du délire complet cette histoire de "bonne partie des futurs
chomeurs". Globalement le taux de chomage decroit avec le niveau de
formation. Certes on peut toujours trouver un thésard de lettres
anciennes qui passe la serpillère pour le 20 heures de TF1, mais de là
à généraliser...
(je n'ai rien contre les
historiens, ceux qui font des thèses de lettres modernes, mais ce
n'est pas ce qui apporte de la richesse à un pays).
Parait que les DRH en font une certaine consommation, et par ailleurs
je connais plusieurs histoire de l'art qui sévissent comme
webmaster/trices editorialistes. On cherche aussi des gens qui savent
écrire.
MB
--
Michel BILLAUD billaud@labri.fr
LABRI-Université Bordeaux I tel 05 4000 6922 / 05 5684 5792
351, cours de la Libération http://www.labri.fr/~billaud
33405 Talence (FRANCE)
m'explique: la poste par exemple engloutit des sommes considérables dans le maintien de bureaux de campagne (souvent ouverts toute la journée ou avec des heures d'ouvertures baroques et changeant d'un jour sur l'autre). Très bien. Mais pourquoi ne pas avoir des horaires identiques tous les jours ? C'est idiot, mais la grand-mère de mon village ne sait pas quand ce bureau est ouvert ou non et du coup n'y va plus.
Me semble que la question, c'est de mettre du personnel derrière le guichet alors pour éviter de créer un poste ou demi-poste supplémentaire et partiellement surnuméraie, on rabiote sur les horaires.
Idem pour l'université : on forme en ce moment en France une partie des élites qui vont bosser à l'étranger ou une bonne partie des futurs chômeurs
C'est du délire complet cette histoire de "bonne partie des futurs chomeurs". Globalement le taux de chomage decroit avec le niveau de formation. Certes on peut toujours trouver un thésard de lettres anciennes qui passe la serpillère pour le 20 heures de TF1, mais de là à généraliser...
(je n'ai rien contre les historiens, ceux qui font des thèses de lettres modernes, mais ce n'est pas ce qui apporte de la richesse à un pays).
Parait que les DRH en font une certaine consommation, et par ailleurs je connais plusieurs histoire de l'art qui sévissent comme webmaster/trices editorialistes. On cherche aussi des gens qui savent écrire.
MB
-- Michel BILLAUD LABRI-Université Bordeaux I tel 05 4000 6922 / 05 5684 5792 351, cours de la Libération http://www.labri.fr/~billaud 33405 Talence (FRANCE)
Michel Billaud
sansflotusspam writes:
Pour mémoire, SEULES les ENTREPRISES sont productives de TOUTE la valeur ajoutée et donc payent TOUT, directement et indirectement ; les dépenses de l'État et autres, c'est la consommation / redistribution des prélèvements sur la valeur ajoutée.
Oui mais ça c'est des conneries d'économistes avec leur vision étriquée. Il y a du pognon qui circule, et ils ne voient que ça.
A propos, qui produit les entreprises ? Qui produit les travailleurs qui produisent la valeur ajoutée ?
MB
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Pour mémoire, SEULES les ENTREPRISES sont productives de TOUTE la valeur
ajoutée et donc payent TOUT, directement et indirectement ; les dépenses de
l'État et autres, c'est la consommation / redistribution des prélèvements
sur la valeur ajoutée.
Oui mais ça c'est des conneries d'économistes avec leur vision
étriquée. Il y a du pognon qui circule, et ils ne voient que ça.
A propos, qui produit les entreprises ? Qui produit les travailleurs
qui produisent la valeur ajoutée ?
MB
--
Michel BILLAUD billaud@labri.fr
LABRI-Université Bordeaux I tel 05 4000 6922 / 05 5684 5792
351, cours de la Libération http://www.labri.fr/~billaud
33405 Talence (FRANCE)
Pour mémoire, SEULES les ENTREPRISES sont productives de TOUTE la valeur ajoutée et donc payent TOUT, directement et indirectement ; les dépenses de l'État et autres, c'est la consommation / redistribution des prélèvements sur la valeur ajoutée.
Oui mais ça c'est des conneries d'économistes avec leur vision étriquée. Il y a du pognon qui circule, et ils ne voient que ça.
A propos, qui produit les entreprises ? Qui produit les travailleurs qui produisent la valeur ajoutée ?
MB
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