Une "opinion", ça ne se discute pas.
Une "opinion", ça ne se discute pas.
Une "opinion", ça ne se discute pas.
Moui... je ne suis toujours pas sûr qu'il s'agisse d'un éloignement sur
les deux derniers siècles. Je crois tout simplement que voir trois cent
tableaux renaissance à la suite, ben ça emmerde la majorité des gens.
Non 150 ans. T'as la mémoire qui flanche
Ce qui indiquerait que ce n'est pas tant l'objet qui intéresse, l'objet
authentique dans sa vérité que sa version spectaculaire. Et que le grand
public se fout tout autant de la culture classique que de la culture
contemporaine. Ce qui est quand même plus proche du point que je défend
(classique contemporain, même combat) que d'autre chose.
Il faudra un jour vraiment arrêter de parle de l'art conceptuel,
mouvement qui occupe une dizaine d'artistes pendant quelques années, une
sorte d'épiphénomène pour parler soit d'art modenre, soit d'art
contemporain.
Pourquoi plus ?
Tu contestes le téléphone portable ? Tu conteste la conquète de la lune
? Tu conteste la voiture ?
C'est une réalité advenue, et t'auras beau raler contre, ben c'est comme
ça et on n'y peut rien.
C'est curieux cette fixations sur les mauvais.
Moui... je ne suis toujours pas sûr qu'il s'agisse d'un éloignement sur
les deux derniers siècles. Je crois tout simplement que voir trois cent
tableaux renaissance à la suite, ben ça emmerde la majorité des gens.
Non 150 ans. T'as la mémoire qui flanche
Ce qui indiquerait que ce n'est pas tant l'objet qui intéresse, l'objet
authentique dans sa vérité que sa version spectaculaire. Et que le grand
public se fout tout autant de la culture classique que de la culture
contemporaine. Ce qui est quand même plus proche du point que je défend
(classique contemporain, même combat) que d'autre chose.
Il faudra un jour vraiment arrêter de parle de l'art conceptuel,
mouvement qui occupe une dizaine d'artistes pendant quelques années, une
sorte d'épiphénomène pour parler soit d'art modenre, soit d'art
contemporain.
Pourquoi plus ?
Tu contestes le téléphone portable ? Tu conteste la conquète de la lune
? Tu conteste la voiture ?
C'est une réalité advenue, et t'auras beau raler contre, ben c'est comme
ça et on n'y peut rien.
C'est curieux cette fixations sur les mauvais.
Moui... je ne suis toujours pas sûr qu'il s'agisse d'un éloignement sur
les deux derniers siècles. Je crois tout simplement que voir trois cent
tableaux renaissance à la suite, ben ça emmerde la majorité des gens.
Non 150 ans. T'as la mémoire qui flanche
Ce qui indiquerait que ce n'est pas tant l'objet qui intéresse, l'objet
authentique dans sa vérité que sa version spectaculaire. Et que le grand
public se fout tout autant de la culture classique que de la culture
contemporaine. Ce qui est quand même plus proche du point que je défend
(classique contemporain, même combat) que d'autre chose.
Il faudra un jour vraiment arrêter de parle de l'art conceptuel,
mouvement qui occupe une dizaine d'artistes pendant quelques années, une
sorte d'épiphénomène pour parler soit d'art modenre, soit d'art
contemporain.
Pourquoi plus ?
Tu contestes le téléphone portable ? Tu conteste la conquète de la lune
? Tu conteste la voiture ?
C'est une réalité advenue, et t'auras beau raler contre, ben c'est comme
ça et on n'y peut rien.
C'est curieux cette fixations sur les mauvais.
P.S. C'est vrai que personne n'a abordé les laborieuses années d'école
où l'on enseigne soigneusement les bases d'un académisme plastiqe.
Tu as raison. Il faut aller à l'école pour pouvoir regarder une peinture
figurative ou une affiche de cinéma.
Tu cherches le ridicule, comme d'habitude.
Mais c'est toi qui le trouve comme d'habitude.
L'apprentissage du c'est plus réaliste donc c'est plus beau se fait à
l'école entre autre (ou se faisait car bon ça évolue), et donc
l'établissement du jugement de valeur.
P.S. C'est vrai que personne n'a abordé les laborieuses années d'école
où l'on enseigne soigneusement les bases d'un académisme plastiqe.
Tu as raison. Il faut aller à l'école pour pouvoir regarder une peinture
figurative ou une affiche de cinéma.
Tu cherches le ridicule, comme d'habitude.
Mais c'est toi qui le trouve comme d'habitude.
L'apprentissage du c'est plus réaliste donc c'est plus beau se fait à
l'école entre autre (ou se faisait car bon ça évolue), et donc
l'établissement du jugement de valeur.
P.S. C'est vrai que personne n'a abordé les laborieuses années d'école
où l'on enseigne soigneusement les bases d'un académisme plastiqe.
Tu as raison. Il faut aller à l'école pour pouvoir regarder une peinture
figurative ou une affiche de cinéma.
Tu cherches le ridicule, comme d'habitude.
Mais c'est toi qui le trouve comme d'habitude.
L'apprentissage du c'est plus réaliste donc c'est plus beau se fait à
l'école entre autre (ou se faisait car bon ça évolue), et donc
l'établissement du jugement de valeur.
Il ne s'agit pas de la comprendre mais de l'écouter. On se fout de
l'analyse de l'oeuvre.
Certes. Et je persiste. Entre un format de 3'30" ultra-calibré avec
voix et orchestration neutre s'appuyant sur une suite de 4 accords
faciles, avec refrain entraînant et /Le Requiem/ excuses moi de te
décevoir mais ce qui est facile à écouter, ce qui peut s'apprécier
sans initiation, c'est la pop, *pas* Mozart.
Y'a qu'à comparer le nombre de spectateurs pour un concert pop et pour
un concert classique (alors que les places sont *moins* chères pour un
concert classique), ou les ventes de disques.
Mozart n'a *rien* d'évident ou d'immédiatement accessible. C'est très
complexe harmoniquement, c'est riche, ce n'est pas de la musique qui
fait spontanément remuer la tête...
Les oeuvres de Raphaël sont plus figuratives et celles de Mirò plus
conceptuelle.
Abstraites, pas conceptuelles.
Raphaël est, /à priori/ beaucoup plus conceptuel que Mirò.
A confirmer
par des historiens de l'art plus pointus que moi mais entre la
démarche surréaliste pour exprimer l'inconscient et la démarche
ultra-formaliste et codifiée de la Renaissance
Voir est plus facile et direct que raisonner voire
imaginer sans le moindre indice ou référent. Bref, les oeuvres des deux
artistes ne s'appréhendent pas de la même façon. Celles de Mirò sont
tout de même moins adaptées pour éveiller un quelconque plaisir
spontané.
Réponse 1 : Ben non. Pas du tout. C'est un préjugé comme je cherche à
te le démontrer...
Réponse 2 : Le but de l'art n'est pas "d'éveiller un plaisir
spontané".
Je ne connais pas ce que fais Reich. Je ne pourrai donc répondre à ton
argument.
De la musique répétitive. Comment peut-on connaître Eno sans connaître
Reich ?
Non. Parce que la représentation est figurative tandis que la
calligraphie fait appel au verbe et au signe (logos). La calligraphie
allie esthétique et sens.
Certainement pas. Je ne parle ni chinois ni arabe et j'apprécie la
calligraphie quand même.
Le sens n'intervient pas dans la calligraphie. Ce n'est pas une jolie
mise en forme de poème c'est un travail sur la forme.
Autant une vierge à l'enfant pourra être appréciée en tant que jolie
image, autant une calligraphie soulèvera toujours une part
d'interrogation si l'on ne sait la décrypter.
Tu as l'air très convaincu de cela, et je trouve cela un peu
inquiétant quelque part...
Si l'on enlève la dimension kitsch de la chose, une Pietà me paraît
même un sujet eminemment plus complexe qu'un motif géométrique.
Tu verses dans l'analyse d'oeuvre. C'est de l'histoire de l'art. C'est
un autre débat.
Non, basiquement, qu'est ce qui (toute référence culturelle mise à
part) *peut* émouvoir dans une Pietà ?
Les liens de tendresse filiaux et maternels ?
Alors
1) déjà là c'est de la pure tarte à la crème, c'est du pompier dans
toute sa splendeur, de réduire l'art à cela
2) En plus, les liens mère-enfant, ça n'est pas du tout une notion
universelle dans l'humanité.
Donc y'a plein de civilisations qui vont
trouver cela vaguement grotesque ou répugnant mais pas émouvant.
3) Alors qu'il y a aussi plein de civilisations qui vont admirer
l'ordre et la perfection de la nature et qui seront par conséquence
fascinés, par exemple, par des oeuvres fractales.
Un motif géométrique, c'est un truc tellement simple, demandant
tellement peu d'initiation que même mon chat peut être fasciné.
Non. Même un chat ne peut appréhender un carré, un cercle ou un autre
polygone.
Un motif géométrique, pas une *forme*
Je t'assure que tu mets une moquette façon Tomasello avec un éclairage
rasant, mon chat va la kiffer grave.
Vachement plus qu'une pietà -quoique, à la réflexion, si c'est une
statue de taille respectable il est probable qu'il ira volontiers se
nicher dans les bras de Marie et contre le petit Jesus, c'est un
endroit confortable
Il faut faire un effort d'interprétation car la forme
géométrique est une simplification de la réalité.
C'est tellement beau que je le laisse...
C'est une simplification donc c'est plus compliqué, ça méritait d'être
dit
Sans parler de la notion de "forme géométrique simplification de la
réalité" qui est mignon aussi
A contrario, résumer la Pietà de Michel-Ange à "une femme sereine
tenant en ses bras un enfant" c'est passer à côté de 98 % de l'oeuvre,
lui enlever sa dimension artistique pour la réduire à son kitsch.
Oui et alors ? Combien de clampins s'émeuvent d'oeuvres en ne s'en
tenant qu'au "kitsch" ?
Plein.
Justement, là, on parle d'art.
Avoir une démarche artistique ce n'est *pas* d'empiler les clichés
vendeurs, il y a même une tendance assez forte (chez les "classiques"
comme chez les "modernes") à définir la démarche artistique comme
étant le contraire de cela
Par contre pour s'émouvoir tout seul d'un Malevitch il faudra que tu
m'expliques le processus. Sans initiation ou connaissance des arts celà
va être difficile.
Meet my wife.
Et elle est loin d'être unique dans le monde, en plus. Y'a aussi
Claude Berri. Ca en fait déjà deux.
Si tu n'as jamais vu quelqu'un être ému au bord des larmes devant un
tableau blanc et profondément ennuyée devant un Raphael, tu n'as rien
vu du monde, petit.
Non que je juge cela *plus* pertinent que d'être ému devant un Raphaël
et ennuyé devant un Malevitch, juste j'essaies de faire comprendre que
ça existe *aussi* et que si ça ne se voit pas plus c'est
essentiellement en raison d'un formatage culturel
Carrément non. Car on peut seulement s'en tenir à leur contenu. Un gosse
qui joue, une femme qui rit, un père qui travaille ça peut s'apprécier
juste par contemplation et par "affec" puisque tu y tiens.
Oui, et si on s'en tient là, c'est de la merde.
Et là sans ironie et en choisissant le mot avec soin, c'est
précisément *ces* raisons qui me font mépriser, en particulier,
Doisneau.
C'est 100% démagogie, c'est tout sauf de l'art, c'est, c'est le même
ressort que la StarAcademy.
Tu considères la StarAc comme de l'art ?
J'ajouterais même que
3) C'est *précisément* le fait que nous soyons par acculturation
"initié" aux oeuvres classiques qui crée ce sentiment de plus grande
accessibilité
La culture est certes une introduction à certaines oeuvres. Mais les
oeuvres que tu appelles "classiques" sont généralement universelles car
faisant appelle aux cinq sens universels plutôt qu'à un raisonnement.
*Mais c'est faux* cela. Et tu n'as pas le début d'une queue d'argument
pour défendre cela en plus à part ton "impression".
C'est même un énorme contre-sens que tu énonces là :
Des types comme Kandinsky ou Mondrian ont justement passé leur vie à
essayer de tendre vers des oeuvres faisant appel aux sens et non au
raisonnement
Quand une oeuvre ne *représente* rien d'autre que des formes et des
couleurs, ce qui te reste pour l'apprécier c'est _précisément_ tes
seuls sens, sans le soutien de béquilles culturelles comme dans une
oeuvre figurative.
La disparition du figuratif, c'est précisément un appel à
l'universalité par opposition à une peinture figée dans une culture.
Cela dit, un Dali, dérangeant mais "joli" dans l'exécution technique,
genre "la persistance de la mémoire" peut très bien selon *tes*
critères plaire plus qu'un Rubens, avec ces gens tous gros et pas très
jolis.
Je n'ai, fourbement, pas choisi la musique au hasard. Mais
précisément, parce que c'est un art codifié, structuré, ou il est très
facile justement de mettre en évidence les spécificités culturelles et
leur influence sur la perception des oeuvres.
La musique est-elle destinée aux oreilles ou à l'intellect ?
La fonction de la musique varie beaucoup selon les cultures.
Dans toutes celles ou elle est à la base de phénomènes de transes, je
t'assures qu'elle ne s'adresse pas aux oreilles.
Et je t'assures, à contrario, que la musique de Bach, la musique
religieuse occidentale en général, s'adresse essentiellement à
l'intellect.
Tu introduits encore une interprétation basé sur l'analyse.
Pour commenter, ce que nous faisons là, on est bien obligés
d'analyser.
C'est faux, on n'utilise pas les mêmes gammes selon les cultures et
il
s'ensuit que ce qui constitue d'atroces canards chez nous est
mélodieux chez les chinois.
Des "dissonances" chez certains pourront être appréciées pourvu qu'il y
ait une logique dans leur organisation et leur émission.
Non, parce que c'est "faux", et que justement c'est faux parce que
c'est une organisation qui n'entre pas dans *notre* logique.
La culture
n'est pas une obligation dans l'appréhension de la musique selon mes
expériences personnelles.
Va discuter de tes expériences personnelles avec des
ethnomusicologues, tu vas révolutionner leur profession.
Parce que pour toi l'allemagne et la france ce sont des cultures,
des civilisations différentes ?
Il y a des différences culturelles non négligeable, notamment dans les
siècles passés.
Aujourd'hui celà est moins vrai, certes.
Oula... Bon, d'accord. Tu as surement raison. :)
Ben, là tu nous cite des artistes "hermétiques et incompréhensibles",
pourtant.
Pourtant leur musique s'écoute aussi facilement que Lorie & consort.
Euh, "Music For Airports" et "C'est le weekend", c'est pas vraiment le
même niveau d'accessibilité.
Ou alors faudrait savoir, un coup pour la peinture tu défends le côté
on peint des petits anges et des jolis bébés c'est universel
un coup
pour la musique tu ne perçois pas en quoi des morceaux monotonaux de
20 minutes peuvent être difficiles à écouter.
Difficilement abordable car il est trop conceptuel.
Ben je sais pas, Buren, c'est abordable, c'est même à la limite du
"purement décoratif", et pourtant c'est carrément conceptuel...
Je n'ai jamais affirmer que tout l'art contemporain était conceptuel.
Mais il l'est majoritairement et par comparaison aux Beaux-Arts.
L'art est conceptuel. Par essence.
Bon, une fois que cela est dit, les artistes "uniquement" conceptuels,
dont l'oeuvre se résume au concept, y'en a quand même très peu.
Oui, Buren, dont la postérité retiendra probablement plus son contrat
de cession d'une oeuvre que son oeuvre même, quelques rigolos dans les
années 60, et basta.
Après, des types comme Vinci ou Bach, pour en prendre deux au génie
reconnu, ont poussé la conceptualisation très très loin... Vinci, par
moments, c'est l'Oulipo appliquée à la peinture, quand à Bach, le
nombre d'oeuvre écrites uniquement pour voir si quelqu'un arriverait à
les jouer est quand même important.. Et ce sont ses oeuvres majeures
Il ne s'agit pas de la comprendre mais de l'écouter. On se fout de
l'analyse de l'oeuvre.
Certes. Et je persiste. Entre un format de 3'30" ultra-calibré avec
voix et orchestration neutre s'appuyant sur une suite de 4 accords
faciles, avec refrain entraînant et /Le Requiem/ excuses moi de te
décevoir mais ce qui est facile à écouter, ce qui peut s'apprécier
sans initiation, c'est la pop, *pas* Mozart.
Y'a qu'à comparer le nombre de spectateurs pour un concert pop et pour
un concert classique (alors que les places sont *moins* chères pour un
concert classique), ou les ventes de disques.
Mozart n'a *rien* d'évident ou d'immédiatement accessible. C'est très
complexe harmoniquement, c'est riche, ce n'est pas de la musique qui
fait spontanément remuer la tête...
Les oeuvres de Raphaël sont plus figuratives et celles de Mirò plus
conceptuelle.
Abstraites, pas conceptuelles.
Raphaël est, /à priori/ beaucoup plus conceptuel que Mirò.
A confirmer
par des historiens de l'art plus pointus que moi mais entre la
démarche surréaliste pour exprimer l'inconscient et la démarche
ultra-formaliste et codifiée de la Renaissance
Voir est plus facile et direct que raisonner voire
imaginer sans le moindre indice ou référent. Bref, les oeuvres des deux
artistes ne s'appréhendent pas de la même façon. Celles de Mirò sont
tout de même moins adaptées pour éveiller un quelconque plaisir
spontané.
Réponse 1 : Ben non. Pas du tout. C'est un préjugé comme je cherche à
te le démontrer...
Réponse 2 : Le but de l'art n'est pas "d'éveiller un plaisir
spontané".
Je ne connais pas ce que fais Reich. Je ne pourrai donc répondre à ton
argument.
De la musique répétitive. Comment peut-on connaître Eno sans connaître
Reich ?
Non. Parce que la représentation est figurative tandis que la
calligraphie fait appel au verbe et au signe (logos). La calligraphie
allie esthétique et sens.
Certainement pas. Je ne parle ni chinois ni arabe et j'apprécie la
calligraphie quand même.
Le sens n'intervient pas dans la calligraphie. Ce n'est pas une jolie
mise en forme de poème c'est un travail sur la forme.
Autant une vierge à l'enfant pourra être appréciée en tant que jolie
image, autant une calligraphie soulèvera toujours une part
d'interrogation si l'on ne sait la décrypter.
Tu as l'air très convaincu de cela, et je trouve cela un peu
inquiétant quelque part...
Si l'on enlève la dimension kitsch de la chose, une Pietà me paraît
même un sujet eminemment plus complexe qu'un motif géométrique.
Tu verses dans l'analyse d'oeuvre. C'est de l'histoire de l'art. C'est
un autre débat.
Non, basiquement, qu'est ce qui (toute référence culturelle mise à
part) *peut* émouvoir dans une Pietà ?
Les liens de tendresse filiaux et maternels ?
Alors
1) déjà là c'est de la pure tarte à la crème, c'est du pompier dans
toute sa splendeur, de réduire l'art à cela
2) En plus, les liens mère-enfant, ça n'est pas du tout une notion
universelle dans l'humanité.
Donc y'a plein de civilisations qui vont
trouver cela vaguement grotesque ou répugnant mais pas émouvant.
3) Alors qu'il y a aussi plein de civilisations qui vont admirer
l'ordre et la perfection de la nature et qui seront par conséquence
fascinés, par exemple, par des oeuvres fractales.
Un motif géométrique, c'est un truc tellement simple, demandant
tellement peu d'initiation que même mon chat peut être fasciné.
Non. Même un chat ne peut appréhender un carré, un cercle ou un autre
polygone.
Un motif géométrique, pas une *forme*
Je t'assure que tu mets une moquette façon Tomasello avec un éclairage
rasant, mon chat va la kiffer grave.
Vachement plus qu'une pietà -quoique, à la réflexion, si c'est une
statue de taille respectable il est probable qu'il ira volontiers se
nicher dans les bras de Marie et contre le petit Jesus, c'est un
endroit confortable
Il faut faire un effort d'interprétation car la forme
géométrique est une simplification de la réalité.
C'est tellement beau que je le laisse...
C'est une simplification donc c'est plus compliqué, ça méritait d'être
dit
Sans parler de la notion de "forme géométrique simplification de la
réalité" qui est mignon aussi
A contrario, résumer la Pietà de Michel-Ange à "une femme sereine
tenant en ses bras un enfant" c'est passer à côté de 98 % de l'oeuvre,
lui enlever sa dimension artistique pour la réduire à son kitsch.
Oui et alors ? Combien de clampins s'émeuvent d'oeuvres en ne s'en
tenant qu'au "kitsch" ?
Plein.
Justement, là, on parle d'art.
Avoir une démarche artistique ce n'est *pas* d'empiler les clichés
vendeurs, il y a même une tendance assez forte (chez les "classiques"
comme chez les "modernes") à définir la démarche artistique comme
étant le contraire de cela
Par contre pour s'émouvoir tout seul d'un Malevitch il faudra que tu
m'expliques le processus. Sans initiation ou connaissance des arts celà
va être difficile.
Meet my wife.
Et elle est loin d'être unique dans le monde, en plus. Y'a aussi
Claude Berri. Ca en fait déjà deux.
Si tu n'as jamais vu quelqu'un être ému au bord des larmes devant un
tableau blanc et profondément ennuyée devant un Raphael, tu n'as rien
vu du monde, petit.
Non que je juge cela *plus* pertinent que d'être ému devant un Raphaël
et ennuyé devant un Malevitch, juste j'essaies de faire comprendre que
ça existe *aussi* et que si ça ne se voit pas plus c'est
essentiellement en raison d'un formatage culturel
Carrément non. Car on peut seulement s'en tenir à leur contenu. Un gosse
qui joue, une femme qui rit, un père qui travaille ça peut s'apprécier
juste par contemplation et par "affec" puisque tu y tiens.
Oui, et si on s'en tient là, c'est de la merde.
Et là sans ironie et en choisissant le mot avec soin, c'est
précisément *ces* raisons qui me font mépriser, en particulier,
Doisneau.
C'est 100% démagogie, c'est tout sauf de l'art, c'est, c'est le même
ressort que la StarAcademy.
Tu considères la StarAc comme de l'art ?
J'ajouterais même que
3) C'est *précisément* le fait que nous soyons par acculturation
"initié" aux oeuvres classiques qui crée ce sentiment de plus grande
accessibilité
La culture est certes une introduction à certaines oeuvres. Mais les
oeuvres que tu appelles "classiques" sont généralement universelles car
faisant appelle aux cinq sens universels plutôt qu'à un raisonnement.
*Mais c'est faux* cela. Et tu n'as pas le début d'une queue d'argument
pour défendre cela en plus à part ton "impression".
C'est même un énorme contre-sens que tu énonces là :
Des types comme Kandinsky ou Mondrian ont justement passé leur vie à
essayer de tendre vers des oeuvres faisant appel aux sens et non au
raisonnement
Quand une oeuvre ne *représente* rien d'autre que des formes et des
couleurs, ce qui te reste pour l'apprécier c'est _précisément_ tes
seuls sens, sans le soutien de béquilles culturelles comme dans une
oeuvre figurative.
La disparition du figuratif, c'est précisément un appel à
l'universalité par opposition à une peinture figée dans une culture.
Cela dit, un Dali, dérangeant mais "joli" dans l'exécution technique,
genre "la persistance de la mémoire" peut très bien selon *tes*
critères plaire plus qu'un Rubens, avec ces gens tous gros et pas très
jolis.
Je n'ai, fourbement, pas choisi la musique au hasard. Mais
précisément, parce que c'est un art codifié, structuré, ou il est très
facile justement de mettre en évidence les spécificités culturelles et
leur influence sur la perception des oeuvres.
La musique est-elle destinée aux oreilles ou à l'intellect ?
La fonction de la musique varie beaucoup selon les cultures.
Dans toutes celles ou elle est à la base de phénomènes de transes, je
t'assures qu'elle ne s'adresse pas aux oreilles.
Et je t'assures, à contrario, que la musique de Bach, la musique
religieuse occidentale en général, s'adresse essentiellement à
l'intellect.
Tu introduits encore une interprétation basé sur l'analyse.
Pour commenter, ce que nous faisons là, on est bien obligés
d'analyser.
C'est faux, on n'utilise pas les mêmes gammes selon les cultures et
il
s'ensuit que ce qui constitue d'atroces canards chez nous est
mélodieux chez les chinois.
Des "dissonances" chez certains pourront être appréciées pourvu qu'il y
ait une logique dans leur organisation et leur émission.
Non, parce que c'est "faux", et que justement c'est faux parce que
c'est une organisation qui n'entre pas dans *notre* logique.
La culture
n'est pas une obligation dans l'appréhension de la musique selon mes
expériences personnelles.
Va discuter de tes expériences personnelles avec des
ethnomusicologues, tu vas révolutionner leur profession.
Parce que pour toi l'allemagne et la france ce sont des cultures,
des civilisations différentes ?
Il y a des différences culturelles non négligeable, notamment dans les
siècles passés.
Aujourd'hui celà est moins vrai, certes.
Oula... Bon, d'accord. Tu as surement raison. :)
Ben, là tu nous cite des artistes "hermétiques et incompréhensibles",
pourtant.
Pourtant leur musique s'écoute aussi facilement que Lorie & consort.
Euh, "Music For Airports" et "C'est le weekend", c'est pas vraiment le
même niveau d'accessibilité.
Ou alors faudrait savoir, un coup pour la peinture tu défends le côté
on peint des petits anges et des jolis bébés c'est universel
un coup
pour la musique tu ne perçois pas en quoi des morceaux monotonaux de
20 minutes peuvent être difficiles à écouter.
Difficilement abordable car il est trop conceptuel.
Ben je sais pas, Buren, c'est abordable, c'est même à la limite du
"purement décoratif", et pourtant c'est carrément conceptuel...
Je n'ai jamais affirmer que tout l'art contemporain était conceptuel.
Mais il l'est majoritairement et par comparaison aux Beaux-Arts.
L'art est conceptuel. Par essence.
Bon, une fois que cela est dit, les artistes "uniquement" conceptuels,
dont l'oeuvre se résume au concept, y'en a quand même très peu.
Oui, Buren, dont la postérité retiendra probablement plus son contrat
de cession d'une oeuvre que son oeuvre même, quelques rigolos dans les
années 60, et basta.
Après, des types comme Vinci ou Bach, pour en prendre deux au génie
reconnu, ont poussé la conceptualisation très très loin... Vinci, par
moments, c'est l'Oulipo appliquée à la peinture, quand à Bach, le
nombre d'oeuvre écrites uniquement pour voir si quelqu'un arriverait à
les jouer est quand même important.. Et ce sont ses oeuvres majeures
Il ne s'agit pas de la comprendre mais de l'écouter. On se fout de
l'analyse de l'oeuvre.
Certes. Et je persiste. Entre un format de 3'30" ultra-calibré avec
voix et orchestration neutre s'appuyant sur une suite de 4 accords
faciles, avec refrain entraînant et /Le Requiem/ excuses moi de te
décevoir mais ce qui est facile à écouter, ce qui peut s'apprécier
sans initiation, c'est la pop, *pas* Mozart.
Y'a qu'à comparer le nombre de spectateurs pour un concert pop et pour
un concert classique (alors que les places sont *moins* chères pour un
concert classique), ou les ventes de disques.
Mozart n'a *rien* d'évident ou d'immédiatement accessible. C'est très
complexe harmoniquement, c'est riche, ce n'est pas de la musique qui
fait spontanément remuer la tête...
Les oeuvres de Raphaël sont plus figuratives et celles de Mirò plus
conceptuelle.
Abstraites, pas conceptuelles.
Raphaël est, /à priori/ beaucoup plus conceptuel que Mirò.
A confirmer
par des historiens de l'art plus pointus que moi mais entre la
démarche surréaliste pour exprimer l'inconscient et la démarche
ultra-formaliste et codifiée de la Renaissance
Voir est plus facile et direct que raisonner voire
imaginer sans le moindre indice ou référent. Bref, les oeuvres des deux
artistes ne s'appréhendent pas de la même façon. Celles de Mirò sont
tout de même moins adaptées pour éveiller un quelconque plaisir
spontané.
Réponse 1 : Ben non. Pas du tout. C'est un préjugé comme je cherche à
te le démontrer...
Réponse 2 : Le but de l'art n'est pas "d'éveiller un plaisir
spontané".
Je ne connais pas ce que fais Reich. Je ne pourrai donc répondre à ton
argument.
De la musique répétitive. Comment peut-on connaître Eno sans connaître
Reich ?
Non. Parce que la représentation est figurative tandis que la
calligraphie fait appel au verbe et au signe (logos). La calligraphie
allie esthétique et sens.
Certainement pas. Je ne parle ni chinois ni arabe et j'apprécie la
calligraphie quand même.
Le sens n'intervient pas dans la calligraphie. Ce n'est pas une jolie
mise en forme de poème c'est un travail sur la forme.
Autant une vierge à l'enfant pourra être appréciée en tant que jolie
image, autant une calligraphie soulèvera toujours une part
d'interrogation si l'on ne sait la décrypter.
Tu as l'air très convaincu de cela, et je trouve cela un peu
inquiétant quelque part...
Si l'on enlève la dimension kitsch de la chose, une Pietà me paraît
même un sujet eminemment plus complexe qu'un motif géométrique.
Tu verses dans l'analyse d'oeuvre. C'est de l'histoire de l'art. C'est
un autre débat.
Non, basiquement, qu'est ce qui (toute référence culturelle mise à
part) *peut* émouvoir dans une Pietà ?
Les liens de tendresse filiaux et maternels ?
Alors
1) déjà là c'est de la pure tarte à la crème, c'est du pompier dans
toute sa splendeur, de réduire l'art à cela
2) En plus, les liens mère-enfant, ça n'est pas du tout une notion
universelle dans l'humanité.
Donc y'a plein de civilisations qui vont
trouver cela vaguement grotesque ou répugnant mais pas émouvant.
3) Alors qu'il y a aussi plein de civilisations qui vont admirer
l'ordre et la perfection de la nature et qui seront par conséquence
fascinés, par exemple, par des oeuvres fractales.
Un motif géométrique, c'est un truc tellement simple, demandant
tellement peu d'initiation que même mon chat peut être fasciné.
Non. Même un chat ne peut appréhender un carré, un cercle ou un autre
polygone.
Un motif géométrique, pas une *forme*
Je t'assure que tu mets une moquette façon Tomasello avec un éclairage
rasant, mon chat va la kiffer grave.
Vachement plus qu'une pietà -quoique, à la réflexion, si c'est une
statue de taille respectable il est probable qu'il ira volontiers se
nicher dans les bras de Marie et contre le petit Jesus, c'est un
endroit confortable
Il faut faire un effort d'interprétation car la forme
géométrique est une simplification de la réalité.
C'est tellement beau que je le laisse...
C'est une simplification donc c'est plus compliqué, ça méritait d'être
dit
Sans parler de la notion de "forme géométrique simplification de la
réalité" qui est mignon aussi
A contrario, résumer la Pietà de Michel-Ange à "une femme sereine
tenant en ses bras un enfant" c'est passer à côté de 98 % de l'oeuvre,
lui enlever sa dimension artistique pour la réduire à son kitsch.
Oui et alors ? Combien de clampins s'émeuvent d'oeuvres en ne s'en
tenant qu'au "kitsch" ?
Plein.
Justement, là, on parle d'art.
Avoir une démarche artistique ce n'est *pas* d'empiler les clichés
vendeurs, il y a même une tendance assez forte (chez les "classiques"
comme chez les "modernes") à définir la démarche artistique comme
étant le contraire de cela
Par contre pour s'émouvoir tout seul d'un Malevitch il faudra que tu
m'expliques le processus. Sans initiation ou connaissance des arts celà
va être difficile.
Meet my wife.
Et elle est loin d'être unique dans le monde, en plus. Y'a aussi
Claude Berri. Ca en fait déjà deux.
Si tu n'as jamais vu quelqu'un être ému au bord des larmes devant un
tableau blanc et profondément ennuyée devant un Raphael, tu n'as rien
vu du monde, petit.
Non que je juge cela *plus* pertinent que d'être ému devant un Raphaël
et ennuyé devant un Malevitch, juste j'essaies de faire comprendre que
ça existe *aussi* et que si ça ne se voit pas plus c'est
essentiellement en raison d'un formatage culturel
Carrément non. Car on peut seulement s'en tenir à leur contenu. Un gosse
qui joue, une femme qui rit, un père qui travaille ça peut s'apprécier
juste par contemplation et par "affec" puisque tu y tiens.
Oui, et si on s'en tient là, c'est de la merde.
Et là sans ironie et en choisissant le mot avec soin, c'est
précisément *ces* raisons qui me font mépriser, en particulier,
Doisneau.
C'est 100% démagogie, c'est tout sauf de l'art, c'est, c'est le même
ressort que la StarAcademy.
Tu considères la StarAc comme de l'art ?
J'ajouterais même que
3) C'est *précisément* le fait que nous soyons par acculturation
"initié" aux oeuvres classiques qui crée ce sentiment de plus grande
accessibilité
La culture est certes une introduction à certaines oeuvres. Mais les
oeuvres que tu appelles "classiques" sont généralement universelles car
faisant appelle aux cinq sens universels plutôt qu'à un raisonnement.
*Mais c'est faux* cela. Et tu n'as pas le début d'une queue d'argument
pour défendre cela en plus à part ton "impression".
C'est même un énorme contre-sens que tu énonces là :
Des types comme Kandinsky ou Mondrian ont justement passé leur vie à
essayer de tendre vers des oeuvres faisant appel aux sens et non au
raisonnement
Quand une oeuvre ne *représente* rien d'autre que des formes et des
couleurs, ce qui te reste pour l'apprécier c'est _précisément_ tes
seuls sens, sans le soutien de béquilles culturelles comme dans une
oeuvre figurative.
La disparition du figuratif, c'est précisément un appel à
l'universalité par opposition à une peinture figée dans une culture.
Cela dit, un Dali, dérangeant mais "joli" dans l'exécution technique,
genre "la persistance de la mémoire" peut très bien selon *tes*
critères plaire plus qu'un Rubens, avec ces gens tous gros et pas très
jolis.
Je n'ai, fourbement, pas choisi la musique au hasard. Mais
précisément, parce que c'est un art codifié, structuré, ou il est très
facile justement de mettre en évidence les spécificités culturelles et
leur influence sur la perception des oeuvres.
La musique est-elle destinée aux oreilles ou à l'intellect ?
La fonction de la musique varie beaucoup selon les cultures.
Dans toutes celles ou elle est à la base de phénomènes de transes, je
t'assures qu'elle ne s'adresse pas aux oreilles.
Et je t'assures, à contrario, que la musique de Bach, la musique
religieuse occidentale en général, s'adresse essentiellement à
l'intellect.
Tu introduits encore une interprétation basé sur l'analyse.
Pour commenter, ce que nous faisons là, on est bien obligés
d'analyser.
C'est faux, on n'utilise pas les mêmes gammes selon les cultures et
il
s'ensuit que ce qui constitue d'atroces canards chez nous est
mélodieux chez les chinois.
Des "dissonances" chez certains pourront être appréciées pourvu qu'il y
ait une logique dans leur organisation et leur émission.
Non, parce que c'est "faux", et que justement c'est faux parce que
c'est une organisation qui n'entre pas dans *notre* logique.
La culture
n'est pas une obligation dans l'appréhension de la musique selon mes
expériences personnelles.
Va discuter de tes expériences personnelles avec des
ethnomusicologues, tu vas révolutionner leur profession.
Parce que pour toi l'allemagne et la france ce sont des cultures,
des civilisations différentes ?
Il y a des différences culturelles non négligeable, notamment dans les
siècles passés.
Aujourd'hui celà est moins vrai, certes.
Oula... Bon, d'accord. Tu as surement raison. :)
Ben, là tu nous cite des artistes "hermétiques et incompréhensibles",
pourtant.
Pourtant leur musique s'écoute aussi facilement que Lorie & consort.
Euh, "Music For Airports" et "C'est le weekend", c'est pas vraiment le
même niveau d'accessibilité.
Ou alors faudrait savoir, un coup pour la peinture tu défends le côté
on peint des petits anges et des jolis bébés c'est universel
un coup
pour la musique tu ne perçois pas en quoi des morceaux monotonaux de
20 minutes peuvent être difficiles à écouter.
Difficilement abordable car il est trop conceptuel.
Ben je sais pas, Buren, c'est abordable, c'est même à la limite du
"purement décoratif", et pourtant c'est carrément conceptuel...
Je n'ai jamais affirmer que tout l'art contemporain était conceptuel.
Mais il l'est majoritairement et par comparaison aux Beaux-Arts.
L'art est conceptuel. Par essence.
Bon, une fois que cela est dit, les artistes "uniquement" conceptuels,
dont l'oeuvre se résume au concept, y'en a quand même très peu.
Oui, Buren, dont la postérité retiendra probablement plus son contrat
de cession d'une oeuvre que son oeuvre même, quelques rigolos dans les
années 60, et basta.
Après, des types comme Vinci ou Bach, pour en prendre deux au génie
reconnu, ont poussé la conceptualisation très très loin... Vinci, par
moments, c'est l'Oulipo appliquée à la peinture, quand à Bach, le
nombre d'oeuvre écrites uniquement pour voir si quelqu'un arriverait à
les jouer est quand même important.. Et ce sont ses oeuvres majeures
Il n'y a pas de frontières. Juste une constatation par comparaison de
mes références en art classique et en art contemporain. D'ailleurs dans
les analyses d'art, celles d'oeuvres classiques m'épargnent bien souvent
de sortir dictionnaire de français et d'histoire de l'art.
Bon pour résumer, parce que ça commence à me titiller tout ça, l'art
[snip]
Il n'y a pas de frontières. Juste une constatation par comparaison de
mes références en art classique et en art contemporain. D'ailleurs dans
les analyses d'art, celles d'oeuvres classiques m'épargnent bien souvent
de sortir dictionnaire de français et d'histoire de l'art.
Bon pour résumer, parce que ça commence à me titiller tout ça, l'art
[snip]
Il n'y a pas de frontières. Juste une constatation par comparaison de
mes références en art classique et en art contemporain. D'ailleurs dans
les analyses d'art, celles d'oeuvres classiques m'épargnent bien souvent
de sortir dictionnaire de français et d'histoire de l'art.
Bon pour résumer, parce que ça commence à me titiller tout ça, l'art
[snip]
Une "opinion", ça ne se discute pas.
Puisque tu discours un moment sur ce terme, sa valeur socratique est
péjorative, au sens où elle est ennemie de la vérité.
Y a-t-il une vérité en matière d'art ?
A la lecture du fil, notamment, j'en doute... et j'espère que personne ici n'a
la prétention de vouloir exprimer LA vérité ! Nous exposons donc nos opinions,
qu'elles soient étayées ou pas ;-)
Une "opinion", ça ne se discute pas.
Puisque tu discours un moment sur ce terme, sa valeur socratique est
péjorative, au sens où elle est ennemie de la vérité.
Y a-t-il une vérité en matière d'art ?
A la lecture du fil, notamment, j'en doute... et j'espère que personne ici n'a
la prétention de vouloir exprimer LA vérité ! Nous exposons donc nos opinions,
qu'elles soient étayées ou pas ;-)
Une "opinion", ça ne se discute pas.
Puisque tu discours un moment sur ce terme, sa valeur socratique est
péjorative, au sens où elle est ennemie de la vérité.
Y a-t-il une vérité en matière d'art ?
A la lecture du fil, notamment, j'en doute... et j'espère que personne ici n'a
la prétention de vouloir exprimer LA vérité ! Nous exposons donc nos opinions,
qu'elles soient étayées ou pas ;-)
Moui... je ne suis toujours pas sûr qu'il s'agisse d'un éloignement sur
les deux derniers siècles. Je crois tout simplement que voir trois cent
tableaux renaissance à la suite, ben ça emmerde la majorité des gens.
Possible.
Mais crois-tu que l'effet de lassitude n'aura pas lieu après la
vision de 300 oeuvres contemporaines ?
Non 150 ans. T'as la mémoire qui flanche
Bah non : 19è pour 21è siècle. Ce qui revient un peu au même, en terme
d'échelle de temps : tout ça s'éloigne à grand pas, tout ça est loin pour les
générations récentes. Je suppose que mes enfants parleront de Picasso commeCe qui indiquerait que ce n'est pas tant l'objet qui intéresse, l'objet
authentique dans sa vérité que sa version spectaculaire. Et que le grand
public se fout tout autant de la culture classique que de la culture
contemporaine. Ce qui est quand même plus proche du point que je défend
(classique contemporain, même combat) que d'autre chose.
'Pas sûr de comprendre le point que tu défends !
Il faudra un jour vraiment arrêter de parle de l'art conceptuel,
mouvement qui occupe une dizaine d'artistes pendant quelques années, une
sorte d'épiphénomène pour parler soit d'art modenre, soit d'art
contemporain.
Tu parles du mouvement, moi du principe : l'art conceptuel en tant que façon
de [ne pas] voir les choses. C'est encore très actuel et les principaux
détracteurs du texte cité s'élèvent, je crois, contre l'art sans objet,
uniquement pensé.
Parce que plus de vecteurs de communication, plus de facilité à les utiliser.Tu contestes le téléphone portable ? Tu conteste la conquète de la lune
? Tu conteste la voiture ?
Je ne vois pas le rapport avec "ce qui fait qu'un objet est une oeuvre d'art
ne repose absolument pas sur ses caractéristiques physiques". Je ne conteste
pas le progrès, notion à mon avis incompatible avec l'art mais je pointe, avec
quelques uns ici, le caractère fumeux des termes que tu as relayé
pécher et cette discussion montre bien qu'il y a une dissension sur ce que
devrait être ou ne pas être l'art. Force est de constater que bon nombre des
intervenants ne sont pas d'ac' avec la citation de Paris-Art.com ; si tant est
que nous la comprenons !
C'est une réalité advenue, et t'auras beau raler contre, ben c'est comme
ça et on n'y peut rien.
Je ne râle pas,
l'insaisissable - pas seulement sortir du cadre mais détruire ce dernier - est
propice à la mauvaise foi, donc au n'importe quoi.
C'est curieux cette fixations sur les mauvais.
Si tu vas par là, plus exactement sur ceux que je considère mauvais. Car nous
ne serions pas tous d'accord sur ceux que chacun qualifie de bons.
Moui... je ne suis toujours pas sûr qu'il s'agisse d'un éloignement sur
les deux derniers siècles. Je crois tout simplement que voir trois cent
tableaux renaissance à la suite, ben ça emmerde la majorité des gens.
Possible.
Mais crois-tu que l'effet de lassitude n'aura pas lieu après la
vision de 300 oeuvres contemporaines ?
Non 150 ans. T'as la mémoire qui flanche
Bah non : 19è pour 21è siècle. Ce qui revient un peu au même, en terme
d'échelle de temps : tout ça s'éloigne à grand pas, tout ça est loin pour les
générations récentes. Je suppose que mes enfants parleront de Picasso comme
Ce qui indiquerait que ce n'est pas tant l'objet qui intéresse, l'objet
authentique dans sa vérité que sa version spectaculaire. Et que le grand
public se fout tout autant de la culture classique que de la culture
contemporaine. Ce qui est quand même plus proche du point que je défend
(classique contemporain, même combat) que d'autre chose.
'Pas sûr de comprendre le point que tu défends !
Il faudra un jour vraiment arrêter de parle de l'art conceptuel,
mouvement qui occupe une dizaine d'artistes pendant quelques années, une
sorte d'épiphénomène pour parler soit d'art modenre, soit d'art
contemporain.
Tu parles du mouvement, moi du principe : l'art conceptuel en tant que façon
de [ne pas] voir les choses. C'est encore très actuel et les principaux
détracteurs du texte cité s'élèvent, je crois, contre l'art sans objet,
uniquement pensé.
Parce que plus de vecteurs de communication, plus de facilité à les utiliser.
Tu contestes le téléphone portable ? Tu conteste la conquète de la lune
? Tu conteste la voiture ?
Je ne vois pas le rapport avec "ce qui fait qu'un objet est une oeuvre d'art
ne repose absolument pas sur ses caractéristiques physiques". Je ne conteste
pas le progrès, notion à mon avis incompatible avec l'art mais je pointe, avec
quelques uns ici, le caractère fumeux des termes que tu as relayé
pécher et cette discussion montre bien qu'il y a une dissension sur ce que
devrait être ou ne pas être l'art. Force est de constater que bon nombre des
intervenants ne sont pas d'ac' avec la citation de Paris-Art.com ; si tant est
que nous la comprenons !
C'est une réalité advenue, et t'auras beau raler contre, ben c'est comme
ça et on n'y peut rien.
Je ne râle pas,
l'insaisissable - pas seulement sortir du cadre mais détruire ce dernier - est
propice à la mauvaise foi, donc au n'importe quoi.
C'est curieux cette fixations sur les mauvais.
Si tu vas par là, plus exactement sur ceux que je considère mauvais. Car nous
ne serions pas tous d'accord sur ceux que chacun qualifie de bons.
Moui... je ne suis toujours pas sûr qu'il s'agisse d'un éloignement sur
les deux derniers siècles. Je crois tout simplement que voir trois cent
tableaux renaissance à la suite, ben ça emmerde la majorité des gens.
Possible.
Mais crois-tu que l'effet de lassitude n'aura pas lieu après la
vision de 300 oeuvres contemporaines ?
Non 150 ans. T'as la mémoire qui flanche
Bah non : 19è pour 21è siècle. Ce qui revient un peu au même, en terme
d'échelle de temps : tout ça s'éloigne à grand pas, tout ça est loin pour les
générations récentes. Je suppose que mes enfants parleront de Picasso commeCe qui indiquerait que ce n'est pas tant l'objet qui intéresse, l'objet
authentique dans sa vérité que sa version spectaculaire. Et que le grand
public se fout tout autant de la culture classique que de la culture
contemporaine. Ce qui est quand même plus proche du point que je défend
(classique contemporain, même combat) que d'autre chose.
'Pas sûr de comprendre le point que tu défends !
Il faudra un jour vraiment arrêter de parle de l'art conceptuel,
mouvement qui occupe une dizaine d'artistes pendant quelques années, une
sorte d'épiphénomène pour parler soit d'art modenre, soit d'art
contemporain.
Tu parles du mouvement, moi du principe : l'art conceptuel en tant que façon
de [ne pas] voir les choses. C'est encore très actuel et les principaux
détracteurs du texte cité s'élèvent, je crois, contre l'art sans objet,
uniquement pensé.
Parce que plus de vecteurs de communication, plus de facilité à les utiliser.Tu contestes le téléphone portable ? Tu conteste la conquète de la lune
? Tu conteste la voiture ?
Je ne vois pas le rapport avec "ce qui fait qu'un objet est une oeuvre d'art
ne repose absolument pas sur ses caractéristiques physiques". Je ne conteste
pas le progrès, notion à mon avis incompatible avec l'art mais je pointe, avec
quelques uns ici, le caractère fumeux des termes que tu as relayé
pécher et cette discussion montre bien qu'il y a une dissension sur ce que
devrait être ou ne pas être l'art. Force est de constater que bon nombre des
intervenants ne sont pas d'ac' avec la citation de Paris-Art.com ; si tant est
que nous la comprenons !
C'est une réalité advenue, et t'auras beau raler contre, ben c'est comme
ça et on n'y peut rien.
Je ne râle pas,
l'insaisissable - pas seulement sortir du cadre mais détruire ce dernier - est
propice à la mauvaise foi, donc au n'importe quoi.
C'est curieux cette fixations sur les mauvais.
Si tu vas par là, plus exactement sur ceux que je considère mauvais. Car nous
ne serions pas tous d'accord sur ceux que chacun qualifie de bons.
FiLH wrote:P.S. C'est vrai que personne n'a abordé les laborieuses années d'école
où l'on enseigne soigneusement les bases d'un académisme plastiqe.
Tu as raison. Il faut aller à l'école pour pouvoir regarder une peinture
figurative ou une affiche de cinéma.
Tu cherches le ridicule, comme d'habitude.
Mais c'est toi qui le trouve comme d'habitude.
Ah ? En es-tu certain ?
L'apprentissage du c'est plus réaliste donc c'est plus beau se fait à
l'école entre autre (ou se faisait car bon ça évolue), et donc
l'établissement du jugement de valeur.
C'est quoi le beau ?
Et le réaliste ?
FiLH <filh@filh.org> wrote:
P.S. C'est vrai que personne n'a abordé les laborieuses années d'école
où l'on enseigne soigneusement les bases d'un académisme plastiqe.
Tu as raison. Il faut aller à l'école pour pouvoir regarder une peinture
figurative ou une affiche de cinéma.
Tu cherches le ridicule, comme d'habitude.
Mais c'est toi qui le trouve comme d'habitude.
Ah ? En es-tu certain ?
L'apprentissage du c'est plus réaliste donc c'est plus beau se fait à
l'école entre autre (ou se faisait car bon ça évolue), et donc
l'établissement du jugement de valeur.
C'est quoi le beau ?
Et le réaliste ?
FiLH wrote:P.S. C'est vrai que personne n'a abordé les laborieuses années d'école
où l'on enseigne soigneusement les bases d'un académisme plastiqe.
Tu as raison. Il faut aller à l'école pour pouvoir regarder une peinture
figurative ou une affiche de cinéma.
Tu cherches le ridicule, comme d'habitude.
Mais c'est toi qui le trouve comme d'habitude.
Ah ? En es-tu certain ?
L'apprentissage du c'est plus réaliste donc c'est plus beau se fait à
l'école entre autre (ou se faisait car bon ça évolue), et donc
l'établissement du jugement de valeur.
C'est quoi le beau ?
Et le réaliste ?
Florent Pessaud wrote:
Bon pour résumer, parce que ça commence à me titiller tout ça, l'art
[snip]
Bravo, tu te donnes beaucoup de mal.
Mais je ne fais pas une généralité de cas particuliers.
Expose plutôt clairement ton point de vue sur l'Art, l'art
contemprorain, les beaux-arts et la citation de Paris-Machin.com.
Ça épargnera du temps précieux à tous les deux.
Florent Pessaud <florentpessaud@hotmail.com> wrote:
Bon pour résumer, parce que ça commence à me titiller tout ça, l'art
[snip]
Bravo, tu te donnes beaucoup de mal.
Mais je ne fais pas une généralité de cas particuliers.
Expose plutôt clairement ton point de vue sur l'Art, l'art
contemprorain, les beaux-arts et la citation de Paris-Machin.com.
Ça épargnera du temps précieux à tous les deux.
Florent Pessaud wrote:
Bon pour résumer, parce que ça commence à me titiller tout ça, l'art
[snip]
Bravo, tu te donnes beaucoup de mal.
Mais je ne fais pas une généralité de cas particuliers.
Expose plutôt clairement ton point de vue sur l'Art, l'art
contemprorain, les beaux-arts et la citation de Paris-Machin.com.
Ça épargnera du temps précieux à tous les deux.
Il n'y a pas de frontières. Juste une constatation par comparaison de
mes références en art classique et en art contemporain. D'ailleurs dans
les analyses d'art, celles d'oeuvres classiques m'épargnent bien souvent
de sortir dictionnaire de français et d'histoire de l'art.
Ce qui signifie essentiellement que tu es plus familier de l'un que de
l'autre.
À moins que tu ne te prennes comme la référence absolue de ce que doit
savoir quelqu'un ?
Il n'y a pas de frontières. Juste une constatation par comparaison de
mes références en art classique et en art contemporain. D'ailleurs dans
les analyses d'art, celles d'oeuvres classiques m'épargnent bien souvent
de sortir dictionnaire de français et d'histoire de l'art.
Ce qui signifie essentiellement que tu es plus familier de l'un que de
l'autre.
À moins que tu ne te prennes comme la référence absolue de ce que doit
savoir quelqu'un ?
Il n'y a pas de frontières. Juste une constatation par comparaison de
mes références en art classique et en art contemporain. D'ailleurs dans
les analyses d'art, celles d'oeuvres classiques m'épargnent bien souvent
de sortir dictionnaire de français et d'histoire de l'art.
Ce qui signifie essentiellement que tu es plus familier de l'un que de
l'autre.
À moins que tu ne te prennes comme la référence absolue de ce que doit
savoir quelqu'un ?