Il ne me semble pas que Le Carravage ait été un grand peintre de son
vivant. Goya non plus me semble-t-il également.
On s'en fout un peu de leurs temps, on est au 21e et c'est maintenant
que ça compte.
Parfois les mouvements ne sont perceptibles que bien plus tard et on se
rend compte que des années après de l'importance de gens.
Tu sais comme une graine: pendant longtemps on ne voit rien puis un
jour t'as une fleur.
Qu'à son époque Géricault ait été ignoré n'a strictement aucune
influence sur le fait qu'il est ou pas un grand peintre, idem pour les
autres.
Il ne me semble pas que Le Carravage ait été un grand peintre de son
vivant. Goya non plus me semble-t-il également.
On s'en fout un peu de leurs temps, on est au 21e et c'est maintenant
que ça compte.
Parfois les mouvements ne sont perceptibles que bien plus tard et on se
rend compte que des années après de l'importance de gens.
Tu sais comme une graine: pendant longtemps on ne voit rien puis un
jour t'as une fleur.
Qu'à son époque Géricault ait été ignoré n'a strictement aucune
influence sur le fait qu'il est ou pas un grand peintre, idem pour les
autres.
Il ne me semble pas que Le Carravage ait été un grand peintre de son
vivant. Goya non plus me semble-t-il également.
On s'en fout un peu de leurs temps, on est au 21e et c'est maintenant
que ça compte.
Parfois les mouvements ne sont perceptibles que bien plus tard et on se
rend compte que des années après de l'importance de gens.
Tu sais comme une graine: pendant longtemps on ne voit rien puis un
jour t'as une fleur.
Qu'à son époque Géricault ait été ignoré n'a strictement aucune
influence sur le fait qu'il est ou pas un grand peintre, idem pour les
autres.
P.S. C'est vrai que personne n'a abordé les laborieuses années d'école
où l'on enseigne soigneusement les bases d'un académisme plastiqe.
P.S. C'est vrai que personne n'a abordé les laborieuses années d'école
où l'on enseigne soigneusement les bases d'un académisme plastiqe.
P.S. C'est vrai que personne n'a abordé les laborieuses années d'école
où l'on enseigne soigneusement les bases d'un académisme plastiqe.
Non. Tu as besoin de quelqu'un pour t'apprendre à écouter la musique
classique ? Quelle énormité !
Je ne vois pas en quoi c'est "énorme".
Si tu penses être capable de comprendre de manière profane une oeuvre
de Mozart ou de Bach, euh, tu es méga-fort, quand même.
C'est /un poil/ plus complexe qu'une chanson de Lorie, hein...
Il ne s'agit pas de la comprendre mais de l'écouter. On se fout de
l'analyse de l'oeuvre.
Lis bien ma proposition, juste au dessus :
On peut *SOIT* s'appuyer sur l'affect *SOIT* sur ce que tu appelles
une "initiation"
Deux approches différentes (et eventuellement complémentaires) d'une
oeuvre, et qui restent valables que l'on parle de Malevich ou de
David, de NTM ou de Bach ...
Ce que je conteste, justement, c'est que tu distingues entre les deux
Raphaël, "facile", Mirò, "difficile".
Les oeuvres de Raphaël sont plus figuratives et celles de Mirò plus
conceptuelle.
Voir est plus facile et direct que raisonner voire
imaginer sans le moindre indice ou référent. Bref, les oeuvres des deux
artistes ne s'appréhendent pas de la même façon. Celles de Mirò sont
tout de même moins adaptées pour éveiller un quelconque plaisir
spontané.
Je ne connais pas ce que fais Reich. Je ne pourrai donc répondre à ton
argument.
Une représentation d'une femme sereine tenant en ses bras un enfant
a-t-elle besoin d'initiés pour être apprécié ?
Oui. Autant qu'une calligraphie.
Non. Parce que la représentation est figurative tandis que la
calligraphie fait appel au verbe et au signe (logos). La calligraphie
allie esthétique et sens.
Autant une vierge à l'enfant pourra être appréciée en tant que jolie
image, autant une calligraphie soulèvera toujours une part
d'interrogation si l'on ne sait la décrypter.
Si l'on enlève la dimension kitsch de la chose, une Pietà me paraît
même un sujet eminemment plus complexe qu'un motif géométrique.
Tu verses dans l'analyse d'oeuvre. C'est de l'histoire de l'art. C'est
un autre débat.
Un motif géométrique, c'est un truc tellement simple, demandant
tellement peu d'initiation que même mon chat peut être fasciné.
Non. Même un chat ne peut appréhender un carré, un cercle ou un autre
polygone.
Il faut faire un effort d'interprétation car la forme
géométrique est une simplification de la réalité.
A contrario, résumer la Pietà de Michel-Ange à "une femme sereine
tenant en ses bras un enfant" c'est passer à côté de 98 % de l'oeuvre,
lui enlever sa dimension artistique pour la réduire à son kitsch.
Oui et alors ? Combien de clampins s'émeuvent d'oeuvres en ne s'en
tenant qu'au "kitsch" ?
Par contre pour s'émouvoir tout seul d'un Malevitch il faudra que tu
m'expliques le processus. Sans initiation ou connaissance des arts celà
va être difficile.
A-t-on
besoin d'être initié pour apprécier les photographies de HCB ou
Doisnaud?
Carrément oui. D'ailleurs j'attends encore l'initiation qui me
permettra de les apprécier :)
Carrément non. Car on peut seulement s'en tenir à leur contenu. Un gosse
qui joue, une femme qui rit, un père qui travaille ça peut s'apprécier
juste par contemplation et par "affec" puisque tu y tiens.
J'ajouterais même que
3) C'est *précisément* le fait que nous soyons par acculturation
"initié" aux oeuvres classiques qui crée ce sentiment de plus grande
accessibilité
La culture est certes une introduction à certaines oeuvres. Mais les
oeuvres que tu appelles "classiques" sont généralement universelles car
faisant appelle aux cinq sens universels plutôt qu'à un raisonnement.
Je pensais à la peinture abstraite cela me paraissait aller de soi
Ah ? Donc un Picasso ou un Dali sera plus "évident" à appréhender qu'un
Rubens. Là je ne peux rien ajouter de plus. Nos avis seront toujours
divergeant tant la différence de perception est grande.
Je n'ai, fourbement, pas choisi la musique au hasard. Mais
précisément, parce que c'est un art codifié, structuré, ou il est très
facile justement de mettre en évidence les spécificités culturelles et
leur influence sur la perception des oeuvres.
La musique est-elle destinée aux oreilles ou à l'intellect ?
Tu introduits encore une interprétation basé sur l'analyse.
C'est faux, on n'utilise pas les mêmes gammes selon les cultures et
il
s'ensuit que ce qui constitue d'atroces canards chez nous est
mélodieux chez les chinois.
Des "dissonances" chez certains pourront être appréciées pourvu qu'il y
ait une logique dans leur organisation et leur émission.
La culture
n'est pas une obligation dans l'appréhension de la musique selon mes
expériences personnelles.
Parce que pour toi l'allemagne et la france ce sont des cultures,
des
civilisations différentes ?
Il y a des différences culturelles non négligeable, notamment dans les
siècles passés.
Aujourd'hui celà est moins vrai, certes.
Ben, là tu nous cite des artistes "hermétiques et incompréhensibles",
pourtant.
Pourtant leur musique s'écoute aussi facilement que Lorie & consort.
Difficilement abordable car il est trop conceptuel.
Ben je sais pas, Buren, c'est abordable, c'est même à la limite du
"purement décoratif", et pourtant c'est carrément conceptuel...
Je n'ai jamais affirmer que tout l'art contemporain était conceptuel.
Mais il l'est majoritairement et par comparaison aux Beaux-Arts.
Non. Tu as besoin de quelqu'un pour t'apprendre à écouter la musique
classique ? Quelle énormité !
Je ne vois pas en quoi c'est "énorme".
Si tu penses être capable de comprendre de manière profane une oeuvre
de Mozart ou de Bach, euh, tu es méga-fort, quand même.
C'est /un poil/ plus complexe qu'une chanson de Lorie, hein...
Il ne s'agit pas de la comprendre mais de l'écouter. On se fout de
l'analyse de l'oeuvre.
Lis bien ma proposition, juste au dessus :
On peut *SOIT* s'appuyer sur l'affect *SOIT* sur ce que tu appelles
une "initiation"
Deux approches différentes (et eventuellement complémentaires) d'une
oeuvre, et qui restent valables que l'on parle de Malevich ou de
David, de NTM ou de Bach ...
Ce que je conteste, justement, c'est que tu distingues entre les deux
Raphaël, "facile", Mirò, "difficile".
Les oeuvres de Raphaël sont plus figuratives et celles de Mirò plus
conceptuelle.
Voir est plus facile et direct que raisonner voire
imaginer sans le moindre indice ou référent. Bref, les oeuvres des deux
artistes ne s'appréhendent pas de la même façon. Celles de Mirò sont
tout de même moins adaptées pour éveiller un quelconque plaisir
spontané.
Je ne connais pas ce que fais Reich. Je ne pourrai donc répondre à ton
argument.
Une représentation d'une femme sereine tenant en ses bras un enfant
a-t-elle besoin d'initiés pour être apprécié ?
Oui. Autant qu'une calligraphie.
Non. Parce que la représentation est figurative tandis que la
calligraphie fait appel au verbe et au signe (logos). La calligraphie
allie esthétique et sens.
Autant une vierge à l'enfant pourra être appréciée en tant que jolie
image, autant une calligraphie soulèvera toujours une part
d'interrogation si l'on ne sait la décrypter.
Si l'on enlève la dimension kitsch de la chose, une Pietà me paraît
même un sujet eminemment plus complexe qu'un motif géométrique.
Tu verses dans l'analyse d'oeuvre. C'est de l'histoire de l'art. C'est
un autre débat.
Un motif géométrique, c'est un truc tellement simple, demandant
tellement peu d'initiation que même mon chat peut être fasciné.
Non. Même un chat ne peut appréhender un carré, un cercle ou un autre
polygone.
Il faut faire un effort d'interprétation car la forme
géométrique est une simplification de la réalité.
A contrario, résumer la Pietà de Michel-Ange à "une femme sereine
tenant en ses bras un enfant" c'est passer à côté de 98 % de l'oeuvre,
lui enlever sa dimension artistique pour la réduire à son kitsch.
Oui et alors ? Combien de clampins s'émeuvent d'oeuvres en ne s'en
tenant qu'au "kitsch" ?
Par contre pour s'émouvoir tout seul d'un Malevitch il faudra que tu
m'expliques le processus. Sans initiation ou connaissance des arts celà
va être difficile.
A-t-on
besoin d'être initié pour apprécier les photographies de HCB ou
Doisnaud?
Carrément oui. D'ailleurs j'attends encore l'initiation qui me
permettra de les apprécier :)
Carrément non. Car on peut seulement s'en tenir à leur contenu. Un gosse
qui joue, une femme qui rit, un père qui travaille ça peut s'apprécier
juste par contemplation et par "affec" puisque tu y tiens.
J'ajouterais même que
3) C'est *précisément* le fait que nous soyons par acculturation
"initié" aux oeuvres classiques qui crée ce sentiment de plus grande
accessibilité
La culture est certes une introduction à certaines oeuvres. Mais les
oeuvres que tu appelles "classiques" sont généralement universelles car
faisant appelle aux cinq sens universels plutôt qu'à un raisonnement.
Je pensais à la peinture abstraite cela me paraissait aller de soi
Ah ? Donc un Picasso ou un Dali sera plus "évident" à appréhender qu'un
Rubens. Là je ne peux rien ajouter de plus. Nos avis seront toujours
divergeant tant la différence de perception est grande.
Je n'ai, fourbement, pas choisi la musique au hasard. Mais
précisément, parce que c'est un art codifié, structuré, ou il est très
facile justement de mettre en évidence les spécificités culturelles et
leur influence sur la perception des oeuvres.
La musique est-elle destinée aux oreilles ou à l'intellect ?
Tu introduits encore une interprétation basé sur l'analyse.
C'est faux, on n'utilise pas les mêmes gammes selon les cultures et
il
s'ensuit que ce qui constitue d'atroces canards chez nous est
mélodieux chez les chinois.
Des "dissonances" chez certains pourront être appréciées pourvu qu'il y
ait une logique dans leur organisation et leur émission.
La culture
n'est pas une obligation dans l'appréhension de la musique selon mes
expériences personnelles.
Parce que pour toi l'allemagne et la france ce sont des cultures,
des
civilisations différentes ?
Il y a des différences culturelles non négligeable, notamment dans les
siècles passés.
Aujourd'hui celà est moins vrai, certes.
Ben, là tu nous cite des artistes "hermétiques et incompréhensibles",
pourtant.
Pourtant leur musique s'écoute aussi facilement que Lorie & consort.
Difficilement abordable car il est trop conceptuel.
Ben je sais pas, Buren, c'est abordable, c'est même à la limite du
"purement décoratif", et pourtant c'est carrément conceptuel...
Je n'ai jamais affirmer que tout l'art contemporain était conceptuel.
Mais il l'est majoritairement et par comparaison aux Beaux-Arts.
Non. Tu as besoin de quelqu'un pour t'apprendre à écouter la musique
classique ? Quelle énormité !
Je ne vois pas en quoi c'est "énorme".
Si tu penses être capable de comprendre de manière profane une oeuvre
de Mozart ou de Bach, euh, tu es méga-fort, quand même.
C'est /un poil/ plus complexe qu'une chanson de Lorie, hein...
Il ne s'agit pas de la comprendre mais de l'écouter. On se fout de
l'analyse de l'oeuvre.
Lis bien ma proposition, juste au dessus :
On peut *SOIT* s'appuyer sur l'affect *SOIT* sur ce que tu appelles
une "initiation"
Deux approches différentes (et eventuellement complémentaires) d'une
oeuvre, et qui restent valables que l'on parle de Malevich ou de
David, de NTM ou de Bach ...
Ce que je conteste, justement, c'est que tu distingues entre les deux
Raphaël, "facile", Mirò, "difficile".
Les oeuvres de Raphaël sont plus figuratives et celles de Mirò plus
conceptuelle.
Voir est plus facile et direct que raisonner voire
imaginer sans le moindre indice ou référent. Bref, les oeuvres des deux
artistes ne s'appréhendent pas de la même façon. Celles de Mirò sont
tout de même moins adaptées pour éveiller un quelconque plaisir
spontané.
Je ne connais pas ce que fais Reich. Je ne pourrai donc répondre à ton
argument.
Une représentation d'une femme sereine tenant en ses bras un enfant
a-t-elle besoin d'initiés pour être apprécié ?
Oui. Autant qu'une calligraphie.
Non. Parce que la représentation est figurative tandis que la
calligraphie fait appel au verbe et au signe (logos). La calligraphie
allie esthétique et sens.
Autant une vierge à l'enfant pourra être appréciée en tant que jolie
image, autant une calligraphie soulèvera toujours une part
d'interrogation si l'on ne sait la décrypter.
Si l'on enlève la dimension kitsch de la chose, une Pietà me paraît
même un sujet eminemment plus complexe qu'un motif géométrique.
Tu verses dans l'analyse d'oeuvre. C'est de l'histoire de l'art. C'est
un autre débat.
Un motif géométrique, c'est un truc tellement simple, demandant
tellement peu d'initiation que même mon chat peut être fasciné.
Non. Même un chat ne peut appréhender un carré, un cercle ou un autre
polygone.
Il faut faire un effort d'interprétation car la forme
géométrique est une simplification de la réalité.
A contrario, résumer la Pietà de Michel-Ange à "une femme sereine
tenant en ses bras un enfant" c'est passer à côté de 98 % de l'oeuvre,
lui enlever sa dimension artistique pour la réduire à son kitsch.
Oui et alors ? Combien de clampins s'émeuvent d'oeuvres en ne s'en
tenant qu'au "kitsch" ?
Par contre pour s'émouvoir tout seul d'un Malevitch il faudra que tu
m'expliques le processus. Sans initiation ou connaissance des arts celà
va être difficile.
A-t-on
besoin d'être initié pour apprécier les photographies de HCB ou
Doisnaud?
Carrément oui. D'ailleurs j'attends encore l'initiation qui me
permettra de les apprécier :)
Carrément non. Car on peut seulement s'en tenir à leur contenu. Un gosse
qui joue, une femme qui rit, un père qui travaille ça peut s'apprécier
juste par contemplation et par "affec" puisque tu y tiens.
J'ajouterais même que
3) C'est *précisément* le fait que nous soyons par acculturation
"initié" aux oeuvres classiques qui crée ce sentiment de plus grande
accessibilité
La culture est certes une introduction à certaines oeuvres. Mais les
oeuvres que tu appelles "classiques" sont généralement universelles car
faisant appelle aux cinq sens universels plutôt qu'à un raisonnement.
Je pensais à la peinture abstraite cela me paraissait aller de soi
Ah ? Donc un Picasso ou un Dali sera plus "évident" à appréhender qu'un
Rubens. Là je ne peux rien ajouter de plus. Nos avis seront toujours
divergeant tant la différence de perception est grande.
Je n'ai, fourbement, pas choisi la musique au hasard. Mais
précisément, parce que c'est un art codifié, structuré, ou il est très
facile justement de mettre en évidence les spécificités culturelles et
leur influence sur la perception des oeuvres.
La musique est-elle destinée aux oreilles ou à l'intellect ?
Tu introduits encore une interprétation basé sur l'analyse.
C'est faux, on n'utilise pas les mêmes gammes selon les cultures et
il
s'ensuit que ce qui constitue d'atroces canards chez nous est
mélodieux chez les chinois.
Des "dissonances" chez certains pourront être appréciées pourvu qu'il y
ait une logique dans leur organisation et leur émission.
La culture
n'est pas une obligation dans l'appréhension de la musique selon mes
expériences personnelles.
Parce que pour toi l'allemagne et la france ce sont des cultures,
des
civilisations différentes ?
Il y a des différences culturelles non négligeable, notamment dans les
siècles passés.
Aujourd'hui celà est moins vrai, certes.
Ben, là tu nous cite des artistes "hermétiques et incompréhensibles",
pourtant.
Pourtant leur musique s'écoute aussi facilement que Lorie & consort.
Difficilement abordable car il est trop conceptuel.
Ben je sais pas, Buren, c'est abordable, c'est même à la limite du
"purement décoratif", et pourtant c'est carrément conceptuel...
Je n'ai jamais affirmer que tout l'art contemporain était conceptuel.
Mais il l'est majoritairement et par comparaison aux Beaux-Arts.
FiLH wrote:P.S. C'est vrai que personne n'a abordé les laborieuses années d'école
où l'on enseigne soigneusement les bases d'un académisme plastiqe.
Tu as raison. Il faut aller à l'école pour pouvoir regarder une peinture
figurative ou une affiche de cinéma.
Tu cherches le ridicule, comme d'habitude.
FiLH <filh@filh.org> wrote:
P.S. C'est vrai que personne n'a abordé les laborieuses années d'école
où l'on enseigne soigneusement les bases d'un académisme plastiqe.
Tu as raison. Il faut aller à l'école pour pouvoir regarder une peinture
figurative ou une affiche de cinéma.
Tu cherches le ridicule, comme d'habitude.
FiLH wrote:P.S. C'est vrai que personne n'a abordé les laborieuses années d'école
où l'on enseigne soigneusement les bases d'un académisme plastiqe.
Tu as raison. Il faut aller à l'école pour pouvoir regarder une peinture
figurative ou une affiche de cinéma.
Tu cherches le ridicule, comme d'habitude.
Il n'y a pas de frontières. Juste une constatation par comparaison de
mes références en art classique et en art contemporain. D'ailleurs dans
les analyses d'art, celles d'oeuvres classiques m'épargnent bien souvent
de sortir dictionnaire de français et d'histoire de l'art.
Il n'y a pas de frontières. Juste une constatation par comparaison de
mes références en art classique et en art contemporain. D'ailleurs dans
les analyses d'art, celles d'oeuvres classiques m'épargnent bien souvent
de sortir dictionnaire de français et d'histoire de l'art.
Il n'y a pas de frontières. Juste une constatation par comparaison de
mes références en art classique et en art contemporain. D'ailleurs dans
les analyses d'art, celles d'oeuvres classiques m'épargnent bien souvent
de sortir dictionnaire de français et d'histoire de l'art.
Il n'y a pas de frontières. Juste une constatation par comparaison de
mes références en art classique et en art contemporain. D'ailleurs dans
les analyses d'art, celles d'oeuvres classiques m'épargnent bien souvent
de sortir dictionnaire de français et d'histoire de l'art.
Il n'y a pas de frontières. Juste une constatation par comparaison de
mes références en art classique et en art contemporain. D'ailleurs dans
les analyses d'art, celles d'oeuvres classiques m'épargnent bien souvent
de sortir dictionnaire de français et d'histoire de l'art.
Il n'y a pas de frontières. Juste une constatation par comparaison de
mes références en art classique et en art contemporain. D'ailleurs dans
les analyses d'art, celles d'oeuvres classiques m'épargnent bien souvent
de sortir dictionnaire de français et d'histoire de l'art.
Pour prendre du plaisir à contempler une oeuvre, non, pas
nécessairement.
Comprendre ce que l'auteur a voulu exprimer, c'est plus le boulot du
critique que du spectateur, et on peut vouloir n'être "que"
spectateur.
La aussi, est-ce nécessaire de comprendre ce qu'a voulu exprimer l'auteur ?
J'ai des doutes. JCG (je crois, de mémoire) a mentionné plus haut l'artiste
qui écoute ses "spectateurs" sans donné son commentaire. J'aime cette image
et je pense que beaucoup d'artistes restent "en amont des mots" dans leur
expression, apprécient aussi que leur spectateurs gardent cette réseve.
Plutôt que d'être compris, il en est qui se contentent de donner à
comprendre, et alors je te rejoins :
Comprendre le travail de l'artiste, c'est surtout intéressant quand,
justement, on ne "comprend" pas intuitivement une oeuvre, quand elle
laisse indifférent,
là, je sens qu'on approche de la notion d'initiation...
Comprendre, ça n'enlève pas la magie.
Pour moi, oui.
Là il faut que je m'explique. Lorsqu'on a compris, (toujours dans le domaine
de l'art, hein, faut pas étendre ça aux math ;-) c'est un processus qui a
abouti, qui n'est plus en évolution. C'est peut-être un trait de mon
caractèpre, je me détourne que ce qui est achevé, et c'est celà qui m'avais
amené à.
En général, sauf peut-être pour des oeuvres conçues expressément pour
cela, ce que l'on ressent devant une oeuvre c'est ce que l'auteur
voulait qu'on ressente, donc c'est un peu la même chose.
Ces ressentis sont si personnels que j'ai des doutes.
Par exemple, les peintures rupestres de Lascaux, ont un retentissement
émotionnel (j'y reviens!) considérable chez moi. Je sais ne pas être le
seul.
Là, c'est un peu de la triche, parce que en plus de l'oeuvre en
elle-même il y a l'histoire.
C'est vrai, mais l'histoire, n'est-ce pas de l'art ?
Et cette légende, peut-on maintenant la considérer comme "appartenant
à l'oeuvre" ou comme un parasitage de celle-ci ?
La notion de temps écoulé revient. On ne sait rien de ce qui forge les
légendes de demain.
Je pense qu'un VanGogh, sa vie, sa souffrance, son oreille arrachée à défaut
de pouvoir couper la folie, sont en train de passer dans la légende. Et son
oeuvre, avant d'y être liée, porte tout ça.
Et je crois que "tout ça", le spectateur le sent, puis le ressent.
Pour prendre du plaisir à contempler une oeuvre, non, pas
nécessairement.
Comprendre ce que l'auteur a voulu exprimer, c'est plus le boulot du
critique que du spectateur, et on peut vouloir n'être "que"
spectateur.
La aussi, est-ce nécessaire de comprendre ce qu'a voulu exprimer l'auteur ?
J'ai des doutes. JCG (je crois, de mémoire) a mentionné plus haut l'artiste
qui écoute ses "spectateurs" sans donné son commentaire. J'aime cette image
et je pense que beaucoup d'artistes restent "en amont des mots" dans leur
expression, apprécient aussi que leur spectateurs gardent cette réseve.
Plutôt que d'être compris, il en est qui se contentent de donner à
comprendre, et alors je te rejoins :
Comprendre le travail de l'artiste, c'est surtout intéressant quand,
justement, on ne "comprend" pas intuitivement une oeuvre, quand elle
laisse indifférent,
là, je sens qu'on approche de la notion d'initiation...
Comprendre, ça n'enlève pas la magie.
Pour moi, oui.
Là il faut que je m'explique. Lorsqu'on a compris, (toujours dans le domaine
de l'art, hein, faut pas étendre ça aux math ;-) c'est un processus qui a
abouti, qui n'est plus en évolution. C'est peut-être un trait de mon
caractèpre, je me détourne que ce qui est achevé, et c'est celà qui m'avais
amené à.
En général, sauf peut-être pour des oeuvres conçues expressément pour
cela, ce que l'on ressent devant une oeuvre c'est ce que l'auteur
voulait qu'on ressente, donc c'est un peu la même chose.
Ces ressentis sont si personnels que j'ai des doutes.
Par exemple, les peintures rupestres de Lascaux, ont un retentissement
émotionnel (j'y reviens!) considérable chez moi. Je sais ne pas être le
seul.
Là, c'est un peu de la triche, parce que en plus de l'oeuvre en
elle-même il y a l'histoire.
C'est vrai, mais l'histoire, n'est-ce pas de l'art ?
Et cette légende, peut-on maintenant la considérer comme "appartenant
à l'oeuvre" ou comme un parasitage de celle-ci ?
La notion de temps écoulé revient. On ne sait rien de ce qui forge les
légendes de demain.
Je pense qu'un VanGogh, sa vie, sa souffrance, son oreille arrachée à défaut
de pouvoir couper la folie, sont en train de passer dans la légende. Et son
oeuvre, avant d'y être liée, porte tout ça.
Et je crois que "tout ça", le spectateur le sent, puis le ressent.
Pour prendre du plaisir à contempler une oeuvre, non, pas
nécessairement.
Comprendre ce que l'auteur a voulu exprimer, c'est plus le boulot du
critique que du spectateur, et on peut vouloir n'être "que"
spectateur.
La aussi, est-ce nécessaire de comprendre ce qu'a voulu exprimer l'auteur ?
J'ai des doutes. JCG (je crois, de mémoire) a mentionné plus haut l'artiste
qui écoute ses "spectateurs" sans donné son commentaire. J'aime cette image
et je pense que beaucoup d'artistes restent "en amont des mots" dans leur
expression, apprécient aussi que leur spectateurs gardent cette réseve.
Plutôt que d'être compris, il en est qui se contentent de donner à
comprendre, et alors je te rejoins :
Comprendre le travail de l'artiste, c'est surtout intéressant quand,
justement, on ne "comprend" pas intuitivement une oeuvre, quand elle
laisse indifférent,
là, je sens qu'on approche de la notion d'initiation...
Comprendre, ça n'enlève pas la magie.
Pour moi, oui.
Là il faut que je m'explique. Lorsqu'on a compris, (toujours dans le domaine
de l'art, hein, faut pas étendre ça aux math ;-) c'est un processus qui a
abouti, qui n'est plus en évolution. C'est peut-être un trait de mon
caractèpre, je me détourne que ce qui est achevé, et c'est celà qui m'avais
amené à.
En général, sauf peut-être pour des oeuvres conçues expressément pour
cela, ce que l'on ressent devant une oeuvre c'est ce que l'auteur
voulait qu'on ressente, donc c'est un peu la même chose.
Ces ressentis sont si personnels que j'ai des doutes.
Par exemple, les peintures rupestres de Lascaux, ont un retentissement
émotionnel (j'y reviens!) considérable chez moi. Je sais ne pas être le
seul.
Là, c'est un peu de la triche, parce que en plus de l'oeuvre en
elle-même il y a l'histoire.
C'est vrai, mais l'histoire, n'est-ce pas de l'art ?
Et cette légende, peut-on maintenant la considérer comme "appartenant
à l'oeuvre" ou comme un parasitage de celle-ci ?
La notion de temps écoulé revient. On ne sait rien de ce qui forge les
légendes de demain.
Je pense qu'un VanGogh, sa vie, sa souffrance, son oreille arrachée à défaut
de pouvoir couper la folie, sont en train de passer dans la légende. Et son
oeuvre, avant d'y être liée, porte tout ça.
Et je crois que "tout ça", le spectateur le sent, puis le ressent.
Florent Pessaud a écrit
( )Tu peux le prouver, ça, ou c'est juste un ressenti personnel ?
C'est impossible en la matière. Oh, on pourrait se lancer dans le jeu des
citations, de la reconstruction des débats de l'époque, mais «prouver»...
Les sciences humaines, ce n'est pas comme les sciences exactes. Pas
d'épistémologie, de théorie de la démonstration, de notion de preuve et de
réfutabilité, tout ça. Nous, ici, c'est la rhétorique, rien d'autre.
Ici j'expose une opinion, la mienne. J'essaie la plupart du temps de la
fonder sur un raisonnement ou des connaissances, j'essaie parfois de varier
le style pour animer les échanges, mais ça reste une opinion. Je crois
d'ailleurs l'avoir exposé suffisamment pour que chacun ait pu s'en faire une
idée.
Florent Pessaud a écrit
( 4fa76c70.0409090212.7de3708a@posting.google.com )
Tu peux le prouver, ça, ou c'est juste un ressenti personnel ?
C'est impossible en la matière. Oh, on pourrait se lancer dans le jeu des
citations, de la reconstruction des débats de l'époque, mais «prouver»...
Les sciences humaines, ce n'est pas comme les sciences exactes. Pas
d'épistémologie, de théorie de la démonstration, de notion de preuve et de
réfutabilité, tout ça. Nous, ici, c'est la rhétorique, rien d'autre.
Ici j'expose une opinion, la mienne. J'essaie la plupart du temps de la
fonder sur un raisonnement ou des connaissances, j'essaie parfois de varier
le style pour animer les échanges, mais ça reste une opinion. Je crois
d'ailleurs l'avoir exposé suffisamment pour que chacun ait pu s'en faire une
idée.
Florent Pessaud a écrit
( )Tu peux le prouver, ça, ou c'est juste un ressenti personnel ?
C'est impossible en la matière. Oh, on pourrait se lancer dans le jeu des
citations, de la reconstruction des débats de l'époque, mais «prouver»...
Les sciences humaines, ce n'est pas comme les sciences exactes. Pas
d'épistémologie, de théorie de la démonstration, de notion de preuve et de
réfutabilité, tout ça. Nous, ici, c'est la rhétorique, rien d'autre.
Ici j'expose une opinion, la mienne. J'essaie la plupart du temps de la
fonder sur un raisonnement ou des connaissances, j'essaie parfois de varier
le style pour animer les échanges, mais ça reste une opinion. Je crois
d'ailleurs l'avoir exposé suffisamment pour que chacun ait pu s'en faire une
idée.
"maintenant" <jcp"arrobase"jclaude.ch> wrote in message news:...Pour prendre du plaisir à contempler une oeuvre, non, pas
nécessairement.
Comprendre ce que l'auteur a voulu exprimer, c'est plus le boulot du
critique que du spectateur, et on peut vouloir n'être "que"
spectateur.
La aussi, est-ce nécessaire de comprendre ce qu'a voulu exprimer l'auteur ?
Nécessaire, non.
Mais bon, en général, soit l'auteur a voulu exprimer une chose
relativement précise, et alors la compréhension est évidente même sans
lire de notice, soit à contrario (et c'est une démarche assez récente
chez les artistes) l'auteur veut permettre à chacun de ressentir ce
qu'il veut, le regard du spectateur faisant pour ainsi dire partie de
l'oeuvre (démarche artistique très critiquée d'ailleurs par certains
sémiologues mais bon ...)
"maintenant" <jcp"arrobase"jclaude.ch> wrote in message news:<413ef9e8_3@news.bluewin.ch>...
Pour prendre du plaisir à contempler une oeuvre, non, pas
nécessairement.
Comprendre ce que l'auteur a voulu exprimer, c'est plus le boulot du
critique que du spectateur, et on peut vouloir n'être "que"
spectateur.
La aussi, est-ce nécessaire de comprendre ce qu'a voulu exprimer l'auteur ?
Nécessaire, non.
Mais bon, en général, soit l'auteur a voulu exprimer une chose
relativement précise, et alors la compréhension est évidente même sans
lire de notice, soit à contrario (et c'est une démarche assez récente
chez les artistes) l'auteur veut permettre à chacun de ressentir ce
qu'il veut, le regard du spectateur faisant pour ainsi dire partie de
l'oeuvre (démarche artistique très critiquée d'ailleurs par certains
sémiologues mais bon ...)
"maintenant" <jcp"arrobase"jclaude.ch> wrote in message news:...Pour prendre du plaisir à contempler une oeuvre, non, pas
nécessairement.
Comprendre ce que l'auteur a voulu exprimer, c'est plus le boulot du
critique que du spectateur, et on peut vouloir n'être "que"
spectateur.
La aussi, est-ce nécessaire de comprendre ce qu'a voulu exprimer l'auteur ?
Nécessaire, non.
Mais bon, en général, soit l'auteur a voulu exprimer une chose
relativement précise, et alors la compréhension est évidente même sans
lire de notice, soit à contrario (et c'est une démarche assez récente
chez les artistes) l'auteur veut permettre à chacun de ressentir ce
qu'il veut, le regard du spectateur faisant pour ainsi dire partie de
l'oeuvre (démarche artistique très critiquée d'ailleurs par certains
sémiologues mais bon ...)
Il peut y avoir une autre possibilité où finalement l'auteur a le
besoin d'expression sans finalement trop savoir ce qu'il veut dire.
J'imagine que l'on peut faire de la poésie, de la danse, de la musique
à partir de sensations, de sentiments...
Je crois aussi que même quand on a un message conscient, on est
souvent dépassé par son message (sinon c'est plus de l'art, mais de la
communication, quand le message est calibré, précis, univoque).
Il peut y avoir une autre possibilité où finalement l'auteur a le
besoin d'expression sans finalement trop savoir ce qu'il veut dire.
J'imagine que l'on peut faire de la poésie, de la danse, de la musique
à partir de sensations, de sentiments...
Je crois aussi que même quand on a un message conscient, on est
souvent dépassé par son message (sinon c'est plus de l'art, mais de la
communication, quand le message est calibré, précis, univoque).
Il peut y avoir une autre possibilité où finalement l'auteur a le
besoin d'expression sans finalement trop savoir ce qu'il veut dire.
J'imagine que l'on peut faire de la poésie, de la danse, de la musique
à partir de sensations, de sentiments...
Je crois aussi que même quand on a un message conscient, on est
souvent dépassé par son message (sinon c'est plus de l'art, mais de la
communication, quand le message est calibré, précis, univoque).