Ma wife, aucune, non. Enfin pas plus que n'importe qui. Quand elle
met le nez dans un bouquin d'art elle ne fait *que* regarder les
images et je ne l'ai *jamais* vu lire une quelconque notice dans un
musée.
Et sa théorie sur l'art se résume en gros à "il faut que ça me
touche"
Et pourquoi n'aurait-elle pas raison ?
On peut d'abord s'interroger sur le sens du mot art : "Manière de
faire une chose selon les règles", "Moyen par lequel on réussit,
habileté", "Expression d'un idéal de beauté dans les oeuvres
humaines", "Ensemble des oeuvres artistiques d'un pays, d'une
époque", "Homme de l'art, personne qui a des connaissances pratiques
dans une disciplines". Ceci tiré d'un Larousse de 1972.
Le débat sur l'art qui nous préoccupe, c'est cette aptitude des
humains à réaliser des choses inutiles. Tous les êtres vivants de
cette planète sont capables de réaliser des choses merveilleuses et
parfois très sophistiquées, les toiles d'araignées par exemple, mais
tout cela à un but pratique très précis. L'art des hommes relève de
l'inutile, pratiquement parlant.
L'art fait partie de la nature humaine, cette pratique nous est
nécessaire, c'est par elle que l'on se sent vivant... avec l'amour
bien sûr. L'art est comme l'amour, nous ne sommes pas tous amoureux
des mêmes filles et nous n'apprécions pas le même art.
Avant tout, l'art est histoire de sensations, d'émotions, aussi bien
lors de la création que de la réception par un spectateur. Nous
vivons dans une époque où l'on met au placard l'émotionnel, c'est
peut-être le contre pied de l'époque romantique où les sentiments
étaient exacerbés et comme toujours, il faut trouver la juste mesure.
L'art nait de l'émotion ou alors c'est de la science, des techniques,
des choses exactes et ce sont des choses intéressantes, nécessaires,
mais qui laissent un vide dans nos coeurs.
Ma wife, aucune, non. Enfin pas plus que n'importe qui. Quand elle
met le nez dans un bouquin d'art elle ne fait *que* regarder les
images et je ne l'ai *jamais* vu lire une quelconque notice dans un
musée.
Et sa théorie sur l'art se résume en gros à "il faut que ça me
touche"
Et pourquoi n'aurait-elle pas raison ?
On peut d'abord s'interroger sur le sens du mot art : "Manière de
faire une chose selon les règles", "Moyen par lequel on réussit,
habileté", "Expression d'un idéal de beauté dans les oeuvres
humaines", "Ensemble des oeuvres artistiques d'un pays, d'une
époque", "Homme de l'art, personne qui a des connaissances pratiques
dans une disciplines". Ceci tiré d'un Larousse de 1972.
Le débat sur l'art qui nous préoccupe, c'est cette aptitude des
humains à réaliser des choses inutiles. Tous les êtres vivants de
cette planète sont capables de réaliser des choses merveilleuses et
parfois très sophistiquées, les toiles d'araignées par exemple, mais
tout cela à un but pratique très précis. L'art des hommes relève de
l'inutile, pratiquement parlant.
L'art fait partie de la nature humaine, cette pratique nous est
nécessaire, c'est par elle que l'on se sent vivant... avec l'amour
bien sûr. L'art est comme l'amour, nous ne sommes pas tous amoureux
des mêmes filles et nous n'apprécions pas le même art.
Avant tout, l'art est histoire de sensations, d'émotions, aussi bien
lors de la création que de la réception par un spectateur. Nous
vivons dans une époque où l'on met au placard l'émotionnel, c'est
peut-être le contre pied de l'époque romantique où les sentiments
étaient exacerbés et comme toujours, il faut trouver la juste mesure.
L'art nait de l'émotion ou alors c'est de la science, des techniques,
des choses exactes et ce sont des choses intéressantes, nécessaires,
mais qui laissent un vide dans nos coeurs.
Ma wife, aucune, non. Enfin pas plus que n'importe qui. Quand elle
met le nez dans un bouquin d'art elle ne fait *que* regarder les
images et je ne l'ai *jamais* vu lire une quelconque notice dans un
musée.
Et sa théorie sur l'art se résume en gros à "il faut que ça me
touche"
Et pourquoi n'aurait-elle pas raison ?
On peut d'abord s'interroger sur le sens du mot art : "Manière de
faire une chose selon les règles", "Moyen par lequel on réussit,
habileté", "Expression d'un idéal de beauté dans les oeuvres
humaines", "Ensemble des oeuvres artistiques d'un pays, d'une
époque", "Homme de l'art, personne qui a des connaissances pratiques
dans une disciplines". Ceci tiré d'un Larousse de 1972.
Le débat sur l'art qui nous préoccupe, c'est cette aptitude des
humains à réaliser des choses inutiles. Tous les êtres vivants de
cette planète sont capables de réaliser des choses merveilleuses et
parfois très sophistiquées, les toiles d'araignées par exemple, mais
tout cela à un but pratique très précis. L'art des hommes relève de
l'inutile, pratiquement parlant.
L'art fait partie de la nature humaine, cette pratique nous est
nécessaire, c'est par elle que l'on se sent vivant... avec l'amour
bien sûr. L'art est comme l'amour, nous ne sommes pas tous amoureux
des mêmes filles et nous n'apprécions pas le même art.
Avant tout, l'art est histoire de sensations, d'émotions, aussi bien
lors de la création que de la réception par un spectateur. Nous
vivons dans une époque où l'on met au placard l'émotionnel, c'est
peut-être le contre pied de l'époque romantique où les sentiments
étaient exacerbés et comme toujours, il faut trouver la juste mesure.
L'art nait de l'émotion ou alors c'est de la science, des techniques,
des choses exactes et ce sont des choses intéressantes, nécessaires,
mais qui laissent un vide dans nos coeurs.
"maintenant" <jcp"arrobase"jclaude.ch> wrote in message
news:...
Plutôt que d'être compris, il en est qui se contentent de donner à
comprendre, et alors je te rejoins :
Je reste, mais là c'est personnel, assez dubitatif quand à cette
"innocence" revendiquée de l'artiste
Par exemple, quand tu as compris le principe de la fiction
consolatoire, il y a un bon paquet de films et de livres que tu ne
peux plus apprécier "naïvement". Mais, de fait, tu ne les apprécies
plus parce que tu ne tombe plus dans le piège de la fiction
consolatoire, et "en échange" tu es à même d'apprécier des oeuvres
plus riches. Et ça n'empêche d'ailleurs pas de "débrancher le cerveau"
pour se complaire dans une fiction consolatoire à l'occasion
En général, sauf peut-être pour des oeuvres conçues expressément pour
cela, ce que l'on ressent devant une oeuvre c'est ce que l'auteur
voulait qu'on ressente, donc c'est un peu la même chose.
Et puis bon, la lecture de quelques monographies ou de la
correspondance de ces auteurs, voire des tentatives pour écrire
soi-même suffisent à comprendre que, oui, en effet, le prof avait
raison et le hasard joue un rôle minime ...
Voir aussi le remarquable film "Le mystère Picasso" de Clouzot, qui
m'a fait comprendre énormément de choses tout en étant parfaitement
accessible
Pas vu !
Et je crois que "tout ça", le spectateur le sent, puis le ressent.
Je pense surtout que le spectateur le *sait*
La légende de Van Gogh ne fait pas partie de l'oeuvre, mais elle fait
partie de notre culture, de notre "initiation", elle influe en effet
sur le regard qu'on porte à l'oeuvre.
"maintenant" <jcp"arrobase"jclaude.ch> wrote in message
news:<413ef9e8_3@news.bluewin.ch>...
Plutôt que d'être compris, il en est qui se contentent de donner à
comprendre, et alors je te rejoins :
Je reste, mais là c'est personnel, assez dubitatif quand à cette
"innocence" revendiquée de l'artiste
Par exemple, quand tu as compris le principe de la fiction
consolatoire, il y a un bon paquet de films et de livres que tu ne
peux plus apprécier "naïvement". Mais, de fait, tu ne les apprécies
plus parce que tu ne tombe plus dans le piège de la fiction
consolatoire, et "en échange" tu es à même d'apprécier des oeuvres
plus riches. Et ça n'empêche d'ailleurs pas de "débrancher le cerveau"
pour se complaire dans une fiction consolatoire à l'occasion
En général, sauf peut-être pour des oeuvres conçues expressément pour
cela, ce que l'on ressent devant une oeuvre c'est ce que l'auteur
voulait qu'on ressente, donc c'est un peu la même chose.
Et puis bon, la lecture de quelques monographies ou de la
correspondance de ces auteurs, voire des tentatives pour écrire
soi-même suffisent à comprendre que, oui, en effet, le prof avait
raison et le hasard joue un rôle minime ...
Voir aussi le remarquable film "Le mystère Picasso" de Clouzot, qui
m'a fait comprendre énormément de choses tout en étant parfaitement
accessible
Pas vu !
Et je crois que "tout ça", le spectateur le sent, puis le ressent.
Je pense surtout que le spectateur le *sait*
La légende de Van Gogh ne fait pas partie de l'oeuvre, mais elle fait
partie de notre culture, de notre "initiation", elle influe en effet
sur le regard qu'on porte à l'oeuvre.
"maintenant" <jcp"arrobase"jclaude.ch> wrote in message
news:...
Plutôt que d'être compris, il en est qui se contentent de donner à
comprendre, et alors je te rejoins :
Je reste, mais là c'est personnel, assez dubitatif quand à cette
"innocence" revendiquée de l'artiste
Par exemple, quand tu as compris le principe de la fiction
consolatoire, il y a un bon paquet de films et de livres que tu ne
peux plus apprécier "naïvement". Mais, de fait, tu ne les apprécies
plus parce que tu ne tombe plus dans le piège de la fiction
consolatoire, et "en échange" tu es à même d'apprécier des oeuvres
plus riches. Et ça n'empêche d'ailleurs pas de "débrancher le cerveau"
pour se complaire dans une fiction consolatoire à l'occasion
En général, sauf peut-être pour des oeuvres conçues expressément pour
cela, ce que l'on ressent devant une oeuvre c'est ce que l'auteur
voulait qu'on ressente, donc c'est un peu la même chose.
Et puis bon, la lecture de quelques monographies ou de la
correspondance de ces auteurs, voire des tentatives pour écrire
soi-même suffisent à comprendre que, oui, en effet, le prof avait
raison et le hasard joue un rôle minime ...
Voir aussi le remarquable film "Le mystère Picasso" de Clouzot, qui
m'a fait comprendre énormément de choses tout en étant parfaitement
accessible
Pas vu !
Et je crois que "tout ça", le spectateur le sent, puis le ressent.
Je pense surtout que le spectateur le *sait*
La légende de Van Gogh ne fait pas partie de l'oeuvre, mais elle fait
partie de notre culture, de notre "initiation", elle influe en effet
sur le regard qu'on porte à l'oeuvre.
"Florent Pessaud" a écrit dans le message de
news:"maintenant" <jcp"arrobase"jclaude.ch> wrote in message
news:...Plutôt que d'être compris, il en est qui se contentent de donner à
comprendre, et alors je te rejoins :
Je reste, mais là c'est personnel, assez dubitatif quand à cette
"innocence" revendiquée de l'artiste
Allez, je prends les guillemets... Non, plutôt que d'innoncence, je reste
acquis à l'idée que le processus de création artistique est d'abord une
pulsion, un besoin. A ce titre, et dans ce cas de création, on est dès le
départ dans l'émotionnel, et pour beaucoup dans le non-verbal. La lecture
sera aussi dans ce registre.
Ecrivant celà, je dis ce que je comprend de l'art, ce qui me touche. Et je
peux très bien admettre que des créateurs produisent plus "froidement". Ils
ne me touchent pas.
Je sens poindre sous ce propos, l'idée que la création personnelle doit se
préoccuper des critères de celui qui la reçoit... (peut me trompe-je, mais
c'est ce que je comprends) La je reviens sur la pulsion de crééer. Il s'agit
d'extirper quelque chose de soi. Combien d'artistes, tous arts confondus
avouent que pour eux, créer est une thérapie. Que celà plaise ou non, se
vende ou non, se passe en aval, échappe à la source créative.
Non, je crois que l'oeuvre contient la souffrance de l'ariste. La légende,
"Florent Pessaud" <florentpessaud@hotmail.com> a écrit dans le message de
news:4fa76c70.0409100233.1f8068bf@posting.google.com...
"maintenant" <jcp"arrobase"jclaude.ch> wrote in message
news:<413ef9e8_3@news.bluewin.ch>...
Plutôt que d'être compris, il en est qui se contentent de donner à
comprendre, et alors je te rejoins :
Je reste, mais là c'est personnel, assez dubitatif quand à cette
"innocence" revendiquée de l'artiste
Allez, je prends les guillemets... Non, plutôt que d'innoncence, je reste
acquis à l'idée que le processus de création artistique est d'abord une
pulsion, un besoin. A ce titre, et dans ce cas de création, on est dès le
départ dans l'émotionnel, et pour beaucoup dans le non-verbal. La lecture
sera aussi dans ce registre.
Ecrivant celà, je dis ce que je comprend de l'art, ce qui me touche. Et je
peux très bien admettre que des créateurs produisent plus "froidement". Ils
ne me touchent pas.
Je sens poindre sous ce propos, l'idée que la création personnelle doit se
préoccuper des critères de celui qui la reçoit... (peut me trompe-je, mais
c'est ce que je comprends) La je reviens sur la pulsion de crééer. Il s'agit
d'extirper quelque chose de soi. Combien d'artistes, tous arts confondus
avouent que pour eux, créer est une thérapie. Que celà plaise ou non, se
vende ou non, se passe en aval, échappe à la source créative.
Non, je crois que l'oeuvre contient la souffrance de l'ariste. La légende,
"Florent Pessaud" a écrit dans le message de
news:"maintenant" <jcp"arrobase"jclaude.ch> wrote in message
news:...Plutôt que d'être compris, il en est qui se contentent de donner à
comprendre, et alors je te rejoins :
Je reste, mais là c'est personnel, assez dubitatif quand à cette
"innocence" revendiquée de l'artiste
Allez, je prends les guillemets... Non, plutôt que d'innoncence, je reste
acquis à l'idée que le processus de création artistique est d'abord une
pulsion, un besoin. A ce titre, et dans ce cas de création, on est dès le
départ dans l'émotionnel, et pour beaucoup dans le non-verbal. La lecture
sera aussi dans ce registre.
Ecrivant celà, je dis ce que je comprend de l'art, ce qui me touche. Et je
peux très bien admettre que des créateurs produisent plus "froidement". Ils
ne me touchent pas.
Je sens poindre sous ce propos, l'idée que la création personnelle doit se
préoccuper des critères de celui qui la reçoit... (peut me trompe-je, mais
c'est ce que je comprends) La je reviens sur la pulsion de crééer. Il s'agit
d'extirper quelque chose de soi. Combien d'artistes, tous arts confondus
avouent que pour eux, créer est une thérapie. Que celà plaise ou non, se
vende ou non, se passe en aval, échappe à la source créative.
Non, je crois que l'oeuvre contient la souffrance de l'ariste. La légende,
Non cette conclusion est fausse. Le résultat d'un raisonnement correct
n'est pas une opinion.
Non cette conclusion est fausse. Le résultat d'un raisonnement correct
n'est pas une opinion.
Non cette conclusion est fausse. Le résultat d'un raisonnement correct
n'est pas une opinion.
Un art de bonne qualité est à l'intesection des deux. La seule bonne
intention ne produit rien de bon, le pur calcul non plus.
Une des pièces musicales qui m'a le plus touché est la facone des
partita pour violon seul de Bach, avec cette cruelle interrogation :
comment il a fait pour faire chialer avec des arpèges !
Pas des critères de celui qui la recoit, mais au moins du fait qu'il y a
un récepteur, que ce ne soit pas une création autiste. On produit un
objet pour autrui.
L'idée d'un art thérapeutique est extrêmement récent,
et je n'en suis
pas trop partisan, même si je ne nie pas que le travail artistique est
un travail sur la personne. Si je peux me risquer dans une image, il me
semble que ce serait réduire un voyage en voiture à « brûler de
l'essence et faire bouger les pistons du moteur ».
Non, je crois que l'oeuvre contient la souffrance de l'ariste. La
légende,
Argh, les ravages du Pin des landes. Il aurait fallu pendre Théophile
avant qu'il écrive ce truc.
Allez tiens une autre image foireuse : la balade en montagne c'est super
jouissif, et faut abuser pour dire que le plaisir provient des ampoules
au pied !
Un art de bonne qualité est à l'intesection des deux. La seule bonne
intention ne produit rien de bon, le pur calcul non plus.
Une des pièces musicales qui m'a le plus touché est la facone des
partita pour violon seul de Bach, avec cette cruelle interrogation :
comment il a fait pour faire chialer avec des arpèges !
Pas des critères de celui qui la recoit, mais au moins du fait qu'il y a
un récepteur, que ce ne soit pas une création autiste. On produit un
objet pour autrui.
L'idée d'un art thérapeutique est extrêmement récent,
et je n'en suis
pas trop partisan, même si je ne nie pas que le travail artistique est
un travail sur la personne. Si je peux me risquer dans une image, il me
semble que ce serait réduire un voyage en voiture à « brûler de
l'essence et faire bouger les pistons du moteur ».
Non, je crois que l'oeuvre contient la souffrance de l'ariste. La
légende,
Argh, les ravages du Pin des landes. Il aurait fallu pendre Théophile
avant qu'il écrive ce truc.
Allez tiens une autre image foireuse : la balade en montagne c'est super
jouissif, et faut abuser pour dire que le plaisir provient des ampoules
au pied !
Un art de bonne qualité est à l'intesection des deux. La seule bonne
intention ne produit rien de bon, le pur calcul non plus.
Une des pièces musicales qui m'a le plus touché est la facone des
partita pour violon seul de Bach, avec cette cruelle interrogation :
comment il a fait pour faire chialer avec des arpèges !
Pas des critères de celui qui la recoit, mais au moins du fait qu'il y a
un récepteur, que ce ne soit pas une création autiste. On produit un
objet pour autrui.
L'idée d'un art thérapeutique est extrêmement récent,
et je n'en suis
pas trop partisan, même si je ne nie pas que le travail artistique est
un travail sur la personne. Si je peux me risquer dans une image, il me
semble que ce serait réduire un voyage en voiture à « brûler de
l'essence et faire bouger les pistons du moteur ».
Non, je crois que l'oeuvre contient la souffrance de l'ariste. La
légende,
Argh, les ravages du Pin des landes. Il aurait fallu pendre Théophile
avant qu'il écrive ce truc.
Allez tiens une autre image foireuse : la balade en montagne c'est super
jouissif, et faut abuser pour dire que le plaisir provient des ampoules
au pied !
"FiLH" a écrit dans le message de
news:1gjy259.1r1zovp1g07bbnN%Un art de bonne qualité est à l'intesection des deux. La seule bonne
intention ne produit rien de bon, le pur calcul non plus.
On serait pas des fois en train de tourner en rond ?
Qui définit la qualité de l'art.....
Une des pièces musicales qui m'a le plus touché est la facone des
partita pour violon seul de Bach, avec cette cruelle interrogation :
comment il a fait pour faire chialer avec des arpèges !
Bach y est pour quelque chose, Nigel Kennedy ou Yehudi Menuhin aussi.
En musique j'ai toujours considéré que c'est l'interprétation qui est
capable de me faire vibrer.
et je n'en suis
pas trop partisan, même si je ne nie pas que le travail artistique est
un travail sur la personne. Si je peux me risquer dans une image, il me
semble que ce serait réduire un voyage en voiture à « brûler de
l'essence et faire bouger les pistons du moteur ».
???
Non, je crois que l'oeuvre contient la souffrance de l'ariste. La
légende,
Argh, les ravages du Pin des landes. Il aurait fallu pendre Théophile
avant qu'il écrive ce truc.
Je ne vois pas de quel Théophile tu parles.
Je sais qu'il y en avait un
autour de VanGogh, mais je ne le situe pas. Ca m'est égal. L'empreinte du
vécu, surtout s'il est douloureux, dans la création est quand même une idée
partagée assez largement, me semble-t-il.
Peut être a-t-elle plus court dans les milieux psy.
En tous cas, je suis convaincu de sa réalité.
Allez tiens une autre image foireuse : la balade en montagne c'est super
jouissif, et faut abuser pour dire que le plaisir provient des ampoules
au pied !
Non, c'est pas si foireux. La souffrance est une composante de la
jouissance.
"FiLH" <filh@filh.orgie> a écrit dans le message de
news:1gjy259.1r1zovp1g07bbnN%filh@filh.orgie...
Un art de bonne qualité est à l'intesection des deux. La seule bonne
intention ne produit rien de bon, le pur calcul non plus.
On serait pas des fois en train de tourner en rond ?
Qui définit la qualité de l'art.....
Une des pièces musicales qui m'a le plus touché est la facone des
partita pour violon seul de Bach, avec cette cruelle interrogation :
comment il a fait pour faire chialer avec des arpèges !
Bach y est pour quelque chose, Nigel Kennedy ou Yehudi Menuhin aussi.
En musique j'ai toujours considéré que c'est l'interprétation qui est
capable de me faire vibrer.
et je n'en suis
pas trop partisan, même si je ne nie pas que le travail artistique est
un travail sur la personne. Si je peux me risquer dans une image, il me
semble que ce serait réduire un voyage en voiture à « brûler de
l'essence et faire bouger les pistons du moteur ».
???
Non, je crois que l'oeuvre contient la souffrance de l'ariste. La
légende,
Argh, les ravages du Pin des landes. Il aurait fallu pendre Théophile
avant qu'il écrive ce truc.
Je ne vois pas de quel Théophile tu parles.
Je sais qu'il y en avait un
autour de VanGogh, mais je ne le situe pas. Ca m'est égal. L'empreinte du
vécu, surtout s'il est douloureux, dans la création est quand même une idée
partagée assez largement, me semble-t-il.
Peut être a-t-elle plus court dans les milieux psy.
En tous cas, je suis convaincu de sa réalité.
Allez tiens une autre image foireuse : la balade en montagne c'est super
jouissif, et faut abuser pour dire que le plaisir provient des ampoules
au pied !
Non, c'est pas si foireux. La souffrance est une composante de la
jouissance.
"FiLH" a écrit dans le message de
news:1gjy259.1r1zovp1g07bbnN%Un art de bonne qualité est à l'intesection des deux. La seule bonne
intention ne produit rien de bon, le pur calcul non plus.
On serait pas des fois en train de tourner en rond ?
Qui définit la qualité de l'art.....
Une des pièces musicales qui m'a le plus touché est la facone des
partita pour violon seul de Bach, avec cette cruelle interrogation :
comment il a fait pour faire chialer avec des arpèges !
Bach y est pour quelque chose, Nigel Kennedy ou Yehudi Menuhin aussi.
En musique j'ai toujours considéré que c'est l'interprétation qui est
capable de me faire vibrer.
et je n'en suis
pas trop partisan, même si je ne nie pas que le travail artistique est
un travail sur la personne. Si je peux me risquer dans une image, il me
semble que ce serait réduire un voyage en voiture à « brûler de
l'essence et faire bouger les pistons du moteur ».
???
Non, je crois que l'oeuvre contient la souffrance de l'ariste. La
légende,
Argh, les ravages du Pin des landes. Il aurait fallu pendre Théophile
avant qu'il écrive ce truc.
Je ne vois pas de quel Théophile tu parles.
Je sais qu'il y en avait un
autour de VanGogh, mais je ne le situe pas. Ca m'est égal. L'empreinte du
vécu, surtout s'il est douloureux, dans la création est quand même une idée
partagée assez largement, me semble-t-il.
Peut être a-t-elle plus court dans les milieux psy.
En tous cas, je suis convaincu de sa réalité.
Allez tiens une autre image foireuse : la balade en montagne c'est super
jouissif, et faut abuser pour dire que le plaisir provient des ampoules
au pied !
Non, c'est pas si foireux. La souffrance est une composante de la
jouissance.
En gros si je comprend bien la chose il faut jeter l'art contemporain
pour la simple et bonne raison que certains en profiteraient pour
mystifier le bourgeois.
En gros si je comprend bien la chose il faut jeter l'art contemporain
pour la simple et bonne raison que certains en profiteraient pour
mystifier le bourgeois.
En gros si je comprend bien la chose il faut jeter l'art contemporain
pour la simple et bonne raison que certains en profiteraient pour
mystifier le bourgeois.