Attention c'est une info zdnet, troll en perspective ...
Informatique
--> Microsoft s'attaque au format JPeg
Technologie - L'éditeur américain a mis au point le format Windows Media
Photo, pour détrôner le populaire JPeg. Pris en charge dans Vista, il sera
d'ici là disponible pour Windows XP et des systèmes d'exploitation tiers.
http://www.zdnet.fr/actualites/informatique/0,39040745,39352039,00.htm
Ce qui m'inquiète c'est "systèmes d'exploitation tiers". Ils en parle mais
aucune précision. Quelqu'un en aurait ?
Je ne suis pas technicien pointu, mais si m$ parvient à multiplier le taux
de conversion et qu'il partage, c'est bien non ? Ça cache quoi ?
En même temps, j'attends toujours de comprendre en quoi le travail des fondateurs de Google à un intérêt *scientifique*. En data mining, l'utilisation de graphes petits mondes n'était pas vraiment une nouveauté.
Mais on s'en fout de l'intérêt scientifique du travail des fondateurs de Google. Tu regardes ça vraiment par le bout microscopique de la lorgnette.
--
Michel TALON
SL <nospam@nospam.com> wrote:
En même temps, j'attends toujours de comprendre en quoi le travail des
fondateurs de Google à un intérêt *scientifique*. En data mining,
l'utilisation de graphes petits mondes n'était pas vraiment une
nouveauté.
Mais on s'en fout de l'intérêt scientifique du travail des fondateurs de
Google. Tu regardes ça vraiment par le bout microscopique de la lorgnette.
En même temps, j'attends toujours de comprendre en quoi le travail des fondateurs de Google à un intérêt *scientifique*. En data mining, l'utilisation de graphes petits mondes n'était pas vraiment une nouveauté.
Mais on s'en fout de l'intérêt scientifique du travail des fondateurs de Google. Tu regardes ça vraiment par le bout microscopique de la lorgnette.
--
Michel TALON
SL
SL wrote:
En même temps, j'attends toujours de comprendre en quoi le travail des fondateurs de Google à un intérêt *scientifique*. En data mining, l'utilisation de graphes petits mondes n'était pas vraiment une nouveauté.
Mais on s'en fout de l'intérêt scientifique du travail des fondateurs de Google. Tu regardes ça vraiment par le bout microscopique de la lorgnette.
D'accord, mais dans ce cas les universités américaines jouent d'une certaine façon le rôle de nos subventions : ce sont en partie des incubateurs d'entreprises. Mais ça doit être plus efficaces comme financement de la création d'entreprise.
SL <nospam@nospam.com> wrote:
En même temps, j'attends toujours de comprendre en quoi le travail
des fondateurs de Google à un intérêt *scientifique*. En data
mining, l'utilisation de graphes petits mondes n'était pas vraiment
une nouveauté.
Mais on s'en fout de l'intérêt scientifique du travail des
fondateurs de Google. Tu regardes ça vraiment par le bout
microscopique de la lorgnette.
D'accord, mais dans ce cas les universités américaines jouent d'une
certaine façon le rôle de nos subventions : ce sont en partie des
incubateurs d'entreprises. Mais ça doit être plus efficaces comme
financement de la création d'entreprise.
En même temps, j'attends toujours de comprendre en quoi le travail des fondateurs de Google à un intérêt *scientifique*. En data mining, l'utilisation de graphes petits mondes n'était pas vraiment une nouveauté.
Mais on s'en fout de l'intérêt scientifique du travail des fondateurs de Google. Tu regardes ça vraiment par le bout microscopique de la lorgnette.
D'accord, mais dans ce cas les universités américaines jouent d'une certaine façon le rôle de nos subventions : ce sont en partie des incubateurs d'entreprises. Mais ça doit être plus efficaces comme financement de la création d'entreprise.
Emmanuel Florac
Le Sat, 03 Jun 2006 17:18:36 +0200, SL a écrit :
D'accord, mais dans ce cas les universités américaines jouent d'une certaine façon le rôle de nos subventions : ce sont en partie des incubateurs d'entreprises.
Absolument. Et les universités américaines n'ont rien de comparable avec les notres : ce sont des entreprises privées en concurrence les unes avec les autres, alors qu'au contraire en Europe, dans un pays donné le diplôme X de la Sorbonne ou de Trifouilly-les-Oies est sensé être strictement équivalent. C'est une différence très fondamentale...
Mais ça doit être plus efficaces comme financement de la création d'entreprise.
La preuve.
-- Si ça a l'air facile, c'est difficile. Si ça a l'air difficile, c'est carrément impossible. Si ça a l'air impossible, c'est un compilateur Ada. Théorème de Stockmayer.
Le Sat, 03 Jun 2006 17:18:36 +0200, SL a écrit :
D'accord, mais dans ce cas les universités américaines jouent d'une
certaine façon le rôle de nos subventions : ce sont en partie des
incubateurs d'entreprises.
Absolument. Et les universités américaines n'ont rien de comparable avec
les notres : ce sont des entreprises privées en concurrence les unes avec
les autres, alors qu'au contraire en Europe, dans un pays donné le
diplôme X de la Sorbonne ou de Trifouilly-les-Oies est sensé être
strictement équivalent.
C'est une différence très fondamentale...
Mais ça doit être plus efficaces comme
financement de la création d'entreprise.
La preuve.
--
Si ça a l'air facile, c'est difficile. Si ça a l'air difficile, c'est
carrément impossible. Si ça a l'air impossible, c'est un compilateur
Ada.
Théorème de Stockmayer.
D'accord, mais dans ce cas les universités américaines jouent d'une certaine façon le rôle de nos subventions : ce sont en partie des incubateurs d'entreprises.
Absolument. Et les universités américaines n'ont rien de comparable avec les notres : ce sont des entreprises privées en concurrence les unes avec les autres, alors qu'au contraire en Europe, dans un pays donné le diplôme X de la Sorbonne ou de Trifouilly-les-Oies est sensé être strictement équivalent. C'est une différence très fondamentale...
Mais ça doit être plus efficaces comme financement de la création d'entreprise.
La preuve.
-- Si ça a l'air facile, c'est difficile. Si ça a l'air difficile, c'est carrément impossible. Si ça a l'air impossible, c'est un compilateur Ada. Théorème de Stockmayer.
talon
SL wrote:
Mais on s'en fout de l'intérêt scientifique du travail des fondateurs de Google. Tu regardes ça vraiment par le bout microscopique de la lorgnette.
D'accord, mais dans ce cas les universités américaines jouent d'une certaine façon le rôle de nos subventions : ce sont en partie des incubateurs d'entreprises. Mais ça doit être plus efficaces comme financement de la création d'entreprise.
Certaines évidemment, et Stanford en est un bel exemple. Il y a aussi le système des postdocs qui s'éternisent, des "tenure-tracks" etc. qui font que le système garde les chercheurs les plus productifs pour l'université, et pousse dehors dans l'industrie les autres vivement. Cet article explique trés bien les choses et de façon trés amusante: http://philip.greenspun.com/careers/women-in-science
The average trajectory for a successful scientist is the following:
1. age 18-22: paying high tuition fees at an undergraduate college 2. age 22-30: graduate school, possibly with a bit of work, living on a stipend of $1800 per month 3. age 30-35: working as a post-doc for $30,000 to $35,000 per year 4. age 36-43: professor at a good, but not great, university for $65,000 per year 5. age 44: with young children at home (if lucky), fired by the university ("denied tenure" is the more polite term for the folks that universities discard), begins searching for a job in a market where employers primarily wish to hire folks in their early 30s
This is how things are likely to go for the smartest kid you sat next to in college. He got into Stanford for graduate school. He got a postdoc at MIT. His experiment worked out and he was therefore fortunate to land a job at University of California, Irvine. But at the end of the day, his research wasn't quite interesting or topical enough that the university wanted to commit to paying him a salary for the rest of his life. He is now 44 years old, with a family to feed, and looking for job with a "second rate has-been" label on his forehead.
Et c'est un mec qui sait de quoi il parle, il a fait tout son curriculum au MIT jusqu'au PHD, il a créé 6 sociétés et en a enterré 3 comme il dit, dont la dernière lui a rapporté plusieurs millions de $ en 2 ans à partir de quasi 0. http://philip.greenspun.com/narcissism/resume
SL <nospam@nospam.com> wrote:
Mais on s'en fout de l'intérêt scientifique du travail des
fondateurs de Google. Tu regardes ça vraiment par le bout
microscopique de la lorgnette.
D'accord, mais dans ce cas les universités américaines jouent d'une
certaine façon le rôle de nos subventions : ce sont en partie des
incubateurs d'entreprises. Mais ça doit être plus efficaces comme
financement de la création d'entreprise.
Certaines évidemment, et Stanford en est un bel exemple. Il y a aussi le
système des postdocs qui s'éternisent, des "tenure-tracks" etc. qui font que
le système garde les chercheurs les plus productifs pour l'université, et
pousse dehors dans l'industrie les autres vivement.
Cet article explique trés bien les choses et de façon trés amusante:
http://philip.greenspun.com/careers/women-in-science
The average trajectory for a successful scientist is the following:
1. age 18-22: paying high tuition fees at an undergraduate college
2. age 22-30: graduate school, possibly with a bit of work, living on a
stipend of $1800 per month
3. age 30-35: working as a post-doc for $30,000 to $35,000 per year
4. age 36-43: professor at a good, but not great, university for $65,000
per year
5. age 44: with young children at home (if lucky), fired by the university
("denied tenure" is the more polite term for the folks that universities
discard), begins searching for a job in a market where employers primarily
wish to hire folks in their early 30s
This is how things are likely to go for the smartest kid you sat next to in
college. He got into Stanford for graduate school. He got a postdoc at MIT.
His experiment worked out and he was therefore fortunate to land a job at
University of California, Irvine. But at the end of the day, his research
wasn't quite interesting or topical enough that the university wanted to
commit to paying him a salary for the rest of his life. He is now 44 years
old, with a family to feed, and looking for job with a "second rate has-been"
label on his forehead.
Et c'est un mec qui sait de quoi il parle, il a fait tout son curriculum au
MIT jusqu'au PHD, il a créé 6 sociétés et en a enterré 3 comme il dit, dont la
dernière lui a rapporté plusieurs millions de $ en 2 ans à partir de quasi 0.
http://philip.greenspun.com/narcissism/resume
Mais on s'en fout de l'intérêt scientifique du travail des fondateurs de Google. Tu regardes ça vraiment par le bout microscopique de la lorgnette.
D'accord, mais dans ce cas les universités américaines jouent d'une certaine façon le rôle de nos subventions : ce sont en partie des incubateurs d'entreprises. Mais ça doit être plus efficaces comme financement de la création d'entreprise.
Certaines évidemment, et Stanford en est un bel exemple. Il y a aussi le système des postdocs qui s'éternisent, des "tenure-tracks" etc. qui font que le système garde les chercheurs les plus productifs pour l'université, et pousse dehors dans l'industrie les autres vivement. Cet article explique trés bien les choses et de façon trés amusante: http://philip.greenspun.com/careers/women-in-science
The average trajectory for a successful scientist is the following:
1. age 18-22: paying high tuition fees at an undergraduate college 2. age 22-30: graduate school, possibly with a bit of work, living on a stipend of $1800 per month 3. age 30-35: working as a post-doc for $30,000 to $35,000 per year 4. age 36-43: professor at a good, but not great, university for $65,000 per year 5. age 44: with young children at home (if lucky), fired by the university ("denied tenure" is the more polite term for the folks that universities discard), begins searching for a job in a market where employers primarily wish to hire folks in their early 30s
This is how things are likely to go for the smartest kid you sat next to in college. He got into Stanford for graduate school. He got a postdoc at MIT. His experiment worked out and he was therefore fortunate to land a job at University of California, Irvine. But at the end of the day, his research wasn't quite interesting or topical enough that the university wanted to commit to paying him a salary for the rest of his life. He is now 44 years old, with a family to feed, and looking for job with a "second rate has-been" label on his forehead.
Et c'est un mec qui sait de quoi il parle, il a fait tout son curriculum au MIT jusqu'au PHD, il a créé 6 sociétés et en a enterré 3 comme il dit, dont la dernière lui a rapporté plusieurs millions de $ en 2 ans à partir de quasi 0. http://philip.greenspun.com/narcissism/resume
Patrice Karatchentzeff
Emmanuel Florac writes:
[...]
les autres, alors qu'au contraire en Europe, dans un pays donné le diplôme X de la Sorbonne ou de Trifouilly-les-Oies est sensé être strictement équivalent.
les autres, alors qu'au contraire en Europe, dans un pays donné le
diplôme X de la Sorbonne ou de Trifouilly-les-Oies est sensé être
strictement équivalent.
les autres, alors qu'au contraire en Europe, dans un pays donné le diplôme X de la Sorbonne ou de Trifouilly-les-Oies est sensé être strictement équivalent.
Le Sat, 03 Jun 2006 19:38:13 +0200, Patrice Karatchentzeff a écrit :
les autres, alors qu'au contraire en Europe, dans un pays donné le diplôme X de la Sorbonne ou de Trifouilly-les-Oies est sensé être strictement équivalent.
Ce qui est notoirement faux ceci dit entre nous.
C'est faux, mais le but avoué c'est de niveler, alors qu'aux USA c'est le contraire.
-- Le commissaire : Comment vous appelez-vous? Garance : Moi je ne m'appelle jamais, je suis toujours là. J'ai pas besoin de m'appeler. Mais les autres m'appellent Garance, si ça peut vous intéresser. Prévert,"les enfants du Paradis".
Le Sat, 03 Jun 2006 19:38:13 +0200, Patrice Karatchentzeff a écrit :
les autres, alors qu'au contraire en Europe, dans un pays donné le
diplôme X de la Sorbonne ou de Trifouilly-les-Oies est sensé être
strictement équivalent.
Ce qui est notoirement faux ceci dit entre nous.
C'est faux, mais le but avoué c'est de niveler, alors qu'aux USA c'est le
contraire.
--
Le commissaire : Comment vous appelez-vous?
Garance : Moi je ne m'appelle jamais, je suis toujours là. J'ai pas
besoin de m'appeler. Mais les autres m'appellent Garance, si ça peut
vous intéresser.
Prévert,"les enfants du Paradis".
Le Sat, 03 Jun 2006 19:38:13 +0200, Patrice Karatchentzeff a écrit :
les autres, alors qu'au contraire en Europe, dans un pays donné le diplôme X de la Sorbonne ou de Trifouilly-les-Oies est sensé être strictement équivalent.
Ce qui est notoirement faux ceci dit entre nous.
C'est faux, mais le but avoué c'est de niveler, alors qu'aux USA c'est le contraire.
-- Le commissaire : Comment vous appelez-vous? Garance : Moi je ne m'appelle jamais, je suis toujours là. J'ai pas besoin de m'appeler. Mais les autres m'appellent Garance, si ça peut vous intéresser. Prévert,"les enfants du Paradis".
Patrice Karatchentzeff
Emmanuel Florac writes:
Le Sat, 03 Jun 2006 19:38:13 +0200, Patrice Karatchentzeff a écrit :
les autres, alors qu'au contraire en Europe, dans un pays donné le diplôme X de la Sorbonne ou de Trifouilly-les-Oies est sensé être strictement équivalent.
Ce qui est notoirement faux ceci dit entre nous.
C'est faux, mais le but avoué c'est de niveler, alors qu'aux USA c'est le contraire.
Ça a le mérite de la franchise au moins...
Notre chère (à tous les points de vue) EN est d'une hypocrisie sans fin. Je me souviens au milieu des années 90 une (n-ième) grève des Facs avec des profs (sic !) venir haranguer les étudiants dans leur cours pour qu'ils fassent grève et qu'ils soutiennent leur mouvement de façon à préserver l'élite des facs (c'était un prof très connu de PVII)...
Ce sont les mêmes qui t'explique que l'EN est faîte pour porter le plus grand nombre vers le haut. Ils sont d'accord mais pourvu que le plus grand nombre soit ailleurs, pas chez eux où ils se considèrent comme l'élite...
Et quand tu vois leurs cours...
PK
PS : Michel, tu peux rebondir, cela correspond justement à ta branche...
Le Sat, 03 Jun 2006 19:38:13 +0200, Patrice Karatchentzeff a écrit :
les autres, alors qu'au contraire en Europe, dans un pays donné le
diplôme X de la Sorbonne ou de Trifouilly-les-Oies est sensé être
strictement équivalent.
Ce qui est notoirement faux ceci dit entre nous.
C'est faux, mais le but avoué c'est de niveler, alors qu'aux USA c'est le
contraire.
Ça a le mérite de la franchise au moins...
Notre chère (à tous les points de vue) EN est d'une hypocrisie sans
fin. Je me souviens au milieu des années 90 une (n-ième) grève des
Facs avec des profs (sic !) venir haranguer les étudiants dans leur
cours pour qu'ils fassent grève et qu'ils soutiennent leur mouvement
de façon à préserver l'élite des facs (c'était un prof très connu de
PVII)...
Ce sont les mêmes qui t'explique que l'EN est faîte pour porter le
plus grand nombre vers le haut. Ils sont d'accord mais pourvu que le
plus grand nombre soit ailleurs, pas chez eux où ils se considèrent
comme l'élite...
Et quand tu vois leurs cours...
PK
PS : Michel, tu peux rebondir, cela correspond justement à ta
branche...
Le Sat, 03 Jun 2006 19:38:13 +0200, Patrice Karatchentzeff a écrit :
les autres, alors qu'au contraire en Europe, dans un pays donné le diplôme X de la Sorbonne ou de Trifouilly-les-Oies est sensé être strictement équivalent.
Ce qui est notoirement faux ceci dit entre nous.
C'est faux, mais le but avoué c'est de niveler, alors qu'aux USA c'est le contraire.
Ça a le mérite de la franchise au moins...
Notre chère (à tous les points de vue) EN est d'une hypocrisie sans fin. Je me souviens au milieu des années 90 une (n-ième) grève des Facs avec des profs (sic !) venir haranguer les étudiants dans leur cours pour qu'ils fassent grève et qu'ils soutiennent leur mouvement de façon à préserver l'élite des facs (c'était un prof très connu de PVII)...
Ce sont les mêmes qui t'explique que l'EN est faîte pour porter le plus grand nombre vers le haut. Ils sont d'accord mais pourvu que le plus grand nombre soit ailleurs, pas chez eux où ils se considèrent comme l'élite...
Et quand tu vois leurs cours...
PK
PS : Michel, tu peux rebondir, cela correspond justement à ta branche...
PS : Michel, tu peux rebondir, cela correspond justement à ta branche...
Je ne peux pas trop rebondir vu que je ne suis pas loin de penser comme toi. En fait les 80% d'une classe d'êge au bac ont été une erreur monumentale, déjà il n'y a en fait que 60% qui y arrive à l'heure actuelle, et la moitié de ces 60% se fait étendre en première année de fac. Si bien qu'il n'y aurait que 30% d'une classe d'age au bac ça ne changerait rien en pratique. C'est à dire ce qui se passait dans le bon vieux temps. Evidemment, c'était inspiré par les meilleurs sentiments, élever le niveau général de la population, mais de fait on ne peut pas transformer un âne en génie, ni faire rentrer quelque chose dans le crane de celui qui ne veut rien apprendre ou dont la famille considère que les études c'est des conneries, les profs des guignols, etc. Le résultat est que pour poursuivre ce mythe on a complètement effondré le niveau, qui est devenu désastreux. Un bachelier peut très bien faire un faute par mot, être incapable d'écrire deux lignes, ne pas savoir émettre une phrase d'anglais, pour ne parler que des choses les plus élémentaires et pas des maths de la physique ou de la philo. Evidemment personne n'en veut dans le privé, et ça fait encore des boulets à la fac. Bien entendu aprés toutes ces "études" il est hors de question de travailler de ses mains, comme disait Allègre l'autre jour. Donc on a créé toute une classe sociale de chevilles rondes dans un trou carré. En dépit de cette constatation que tout le monde fait, tu peux entendre les cris d'orfraie que pousse la gent enseignante quand le gouvernement essaye d'arrêter les frais en introduisant l'apprentissage à 14 ans. C'est que le beau motif d'élever le niveau général de la population en cache peut être un autre, plus pragmatique, avoir beaucoup d'élèves pour avoir beaucoup de postes aux concours de profs, façon de caser essentiellement la progéniture des profs.
PS : Michel, tu peux rebondir, cela correspond justement à ta
branche...
Je ne peux pas trop rebondir vu que je ne suis pas loin de penser comme toi.
En fait les 80% d'une classe d'êge au bac ont été une erreur monumentale, déjà
il n'y a en fait que 60% qui y arrive à l'heure actuelle, et la moitié de ces
60% se fait étendre en première année de fac. Si bien qu'il n'y aurait que 30%
d'une classe d'age au bac ça ne changerait rien en pratique. C'est à dire ce
qui se passait dans le bon vieux temps. Evidemment, c'était inspiré par les
meilleurs sentiments, élever le niveau général de la population, mais de fait
on ne peut pas transformer un âne en génie, ni faire rentrer quelque chose
dans le crane de celui qui ne veut rien apprendre ou dont la famille considère
que les études c'est des conneries, les profs des guignols, etc. Le résultat
est que pour poursuivre ce mythe on a complètement effondré le niveau, qui est
devenu désastreux. Un bachelier peut très bien faire un faute par mot, être
incapable d'écrire deux lignes, ne pas savoir émettre une phrase d'anglais,
pour ne parler que des choses les plus élémentaires et pas des maths de la
physique ou de la philo. Evidemment personne n'en veut dans le privé, et ça
fait encore des boulets à la fac. Bien entendu aprés toutes ces "études" il
est hors de question de travailler de ses mains, comme disait Allègre l'autre
jour. Donc on a créé toute une classe sociale de chevilles rondes dans un trou
carré. En dépit de cette constatation que tout le monde fait, tu peux entendre
les cris d'orfraie que pousse la gent enseignante quand le gouvernement essaye
d'arrêter les frais en introduisant l'apprentissage à 14 ans. C'est que le
beau motif d'élever le niveau général de la population en cache peut être un
autre, plus pragmatique, avoir beaucoup d'élèves pour avoir beaucoup de postes
aux concours de profs, façon de caser essentiellement la progéniture des
profs.
PS : Michel, tu peux rebondir, cela correspond justement à ta branche...
Je ne peux pas trop rebondir vu que je ne suis pas loin de penser comme toi. En fait les 80% d'une classe d'êge au bac ont été une erreur monumentale, déjà il n'y a en fait que 60% qui y arrive à l'heure actuelle, et la moitié de ces 60% se fait étendre en première année de fac. Si bien qu'il n'y aurait que 30% d'une classe d'age au bac ça ne changerait rien en pratique. C'est à dire ce qui se passait dans le bon vieux temps. Evidemment, c'était inspiré par les meilleurs sentiments, élever le niveau général de la population, mais de fait on ne peut pas transformer un âne en génie, ni faire rentrer quelque chose dans le crane de celui qui ne veut rien apprendre ou dont la famille considère que les études c'est des conneries, les profs des guignols, etc. Le résultat est que pour poursuivre ce mythe on a complètement effondré le niveau, qui est devenu désastreux. Un bachelier peut très bien faire un faute par mot, être incapable d'écrire deux lignes, ne pas savoir émettre une phrase d'anglais, pour ne parler que des choses les plus élémentaires et pas des maths de la physique ou de la philo. Evidemment personne n'en veut dans le privé, et ça fait encore des boulets à la fac. Bien entendu aprés toutes ces "études" il est hors de question de travailler de ses mains, comme disait Allègre l'autre jour. Donc on a créé toute une classe sociale de chevilles rondes dans un trou carré. En dépit de cette constatation que tout le monde fait, tu peux entendre les cris d'orfraie que pousse la gent enseignante quand le gouvernement essaye d'arrêter les frais en introduisant l'apprentissage à 14 ans. C'est que le beau motif d'élever le niveau général de la population en cache peut être un autre, plus pragmatique, avoir beaucoup d'élèves pour avoir beaucoup de postes aux concours de profs, façon de caser essentiellement la progéniture des profs.
--
Michel TALON
stephane
On 2006-06-04, Michel Talon wrote:
Je ne peux pas trop rebondir vu que je ne suis pas loin de penser comme toi. En fait les 80% d'une classe d'êge au bac ont été une erreur monumentale, déjà il n'y a en fait que 60% qui y arrive à l'heure actuelle, et la moitié de ces 60% se fait étendre en première année de fac. Si bien qu'il n'y aurait que 30% d'une classe d'age au bac ça ne changerait rien en pratique. C'est à dire ce qui se passait dans le bon vieux temps. Evidemment, c'était inspiré par les meilleurs sentiments, élever le niveau général de la population, mais de fait on ne peut pas transformer un âne en génie, ni faire rentrer quelque chose dans le crane de celui qui ne veut rien apprendre ou dont la famille considère que les études c'est des conneries, les profs des guignols, etc. Le résultat est que pour poursuivre ce mythe on a complètement effondré le niveau, qui est devenu désastreux. Un bachelier peut très bien faire un faute par mot, être incapable d'écrire deux lignes, ne pas savoir émettre une phrase d'anglais, pour ne parler que des choses les plus élémentaires et pas des maths de la physique ou de la philo. Evidemment personne n'en veut dans le privé, et ça fait encore des boulets à la fac. Bien entendu aprés toutes ces "études" il est hors de question de travailler de ses mains, comme disait Allègre l'autre jour. Donc on a créé toute une classe sociale de chevilles rondes dans un trou carré. En dépit de cette constatation que tout le monde fait, tu peux entendre les cris d'orfraie que pousse la gent enseignante quand le gouvernement essaye d'arrêter les frais en introduisant l'apprentissage à 14 ans. C'est que le beau motif d'élever le niveau général de la population en cache peut être un autre, plus pragmatique, avoir beaucoup d'élèves pour avoir beaucoup de postes aux concours de profs, façon de caser essentiellement la progéniture des profs.
Je serais plutot d'accord avec toi sauf sur un point, tu as l'air de considerer qu'un type qui ne va pas (ou ne devrait pas) faire des etudes est un ane fait pour les travaux manuels.
J'aurais plutot tendance a considerer que les etudes ont ete inventees pour qu'on puisse inculquer une culture aux anes qui sont incapables de se former par eux memes.
-- http://www.unices.org Photos, humour et autres blogueries http://www.pbase.com/stougard/ Pfff, encore des photos
On 2006-06-04, Michel Talon <talon@lpthe.jussieu.fr> wrote:
Je ne peux pas trop rebondir vu que je ne suis pas loin de penser comme toi.
En fait les 80% d'une classe d'êge au bac ont été une erreur monumentale, déjà
il n'y a en fait que 60% qui y arrive à l'heure actuelle, et la moitié de ces
60% se fait étendre en première année de fac. Si bien qu'il n'y aurait que 30%
d'une classe d'age au bac ça ne changerait rien en pratique. C'est à dire ce
qui se passait dans le bon vieux temps. Evidemment, c'était inspiré par les
meilleurs sentiments, élever le niveau général de la population, mais de fait
on ne peut pas transformer un âne en génie, ni faire rentrer quelque chose
dans le crane de celui qui ne veut rien apprendre ou dont la famille considère
que les études c'est des conneries, les profs des guignols, etc. Le résultat
est que pour poursuivre ce mythe on a complètement effondré le niveau, qui est
devenu désastreux. Un bachelier peut très bien faire un faute par mot, être
incapable d'écrire deux lignes, ne pas savoir émettre une phrase d'anglais,
pour ne parler que des choses les plus élémentaires et pas des maths de la
physique ou de la philo. Evidemment personne n'en veut dans le privé, et ça
fait encore des boulets à la fac. Bien entendu aprés toutes ces "études" il
est hors de question de travailler de ses mains, comme disait Allègre l'autre
jour. Donc on a créé toute une classe sociale de chevilles rondes dans un trou
carré. En dépit de cette constatation que tout le monde fait, tu peux entendre
les cris d'orfraie que pousse la gent enseignante quand le gouvernement essaye
d'arrêter les frais en introduisant l'apprentissage à 14 ans. C'est que le
beau motif d'élever le niveau général de la population en cache peut être un
autre, plus pragmatique, avoir beaucoup d'élèves pour avoir beaucoup de postes
aux concours de profs, façon de caser essentiellement la progéniture des
profs.
Je serais plutot d'accord avec toi sauf sur un point, tu as l'air de
considerer qu'un type qui ne va pas (ou ne devrait pas) faire des etudes
est un ane fait pour les travaux manuels.
J'aurais plutot tendance a considerer que les etudes ont ete inventees
pour qu'on puisse inculquer une culture aux anes qui sont incapables de
se former par eux memes.
--
http://www.unices.org Photos, humour et autres blogueries
http://www.pbase.com/stougard/ Pfff, encore des photos
Je ne peux pas trop rebondir vu que je ne suis pas loin de penser comme toi. En fait les 80% d'une classe d'êge au bac ont été une erreur monumentale, déjà il n'y a en fait que 60% qui y arrive à l'heure actuelle, et la moitié de ces 60% se fait étendre en première année de fac. Si bien qu'il n'y aurait que 30% d'une classe d'age au bac ça ne changerait rien en pratique. C'est à dire ce qui se passait dans le bon vieux temps. Evidemment, c'était inspiré par les meilleurs sentiments, élever le niveau général de la population, mais de fait on ne peut pas transformer un âne en génie, ni faire rentrer quelque chose dans le crane de celui qui ne veut rien apprendre ou dont la famille considère que les études c'est des conneries, les profs des guignols, etc. Le résultat est que pour poursuivre ce mythe on a complètement effondré le niveau, qui est devenu désastreux. Un bachelier peut très bien faire un faute par mot, être incapable d'écrire deux lignes, ne pas savoir émettre une phrase d'anglais, pour ne parler que des choses les plus élémentaires et pas des maths de la physique ou de la philo. Evidemment personne n'en veut dans le privé, et ça fait encore des boulets à la fac. Bien entendu aprés toutes ces "études" il est hors de question de travailler de ses mains, comme disait Allègre l'autre jour. Donc on a créé toute une classe sociale de chevilles rondes dans un trou carré. En dépit de cette constatation que tout le monde fait, tu peux entendre les cris d'orfraie que pousse la gent enseignante quand le gouvernement essaye d'arrêter les frais en introduisant l'apprentissage à 14 ans. C'est que le beau motif d'élever le niveau général de la population en cache peut être un autre, plus pragmatique, avoir beaucoup d'élèves pour avoir beaucoup de postes aux concours de profs, façon de caser essentiellement la progéniture des profs.
Je serais plutot d'accord avec toi sauf sur un point, tu as l'air de considerer qu'un type qui ne va pas (ou ne devrait pas) faire des etudes est un ane fait pour les travaux manuels.
J'aurais plutot tendance a considerer que les etudes ont ete inventees pour qu'on puisse inculquer une culture aux anes qui sont incapables de se former par eux memes.
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olive
Michel Talon écrivait :
Je ne peux pas trop rebondir vu que je ne suis pas loin de penser comme toi. En fait les 80% d'une classe d'êge au bac ont été une erreur monumentale,
Oui, sans aucun doute.
[Snip une partie où je suis assez d'accord, quoique je l'aurais formulé autrement]
En dépit de cette constatation que tout le monde fait, tu peux entendre les cris d'orfraie que pousse la gent enseignante quand le gouvernement essaye d'arrêter les frais en introduisant l'apprentissage à 14 ans.
Je constate au contraire que cette mesure a fait l'objet de très peu de récrimination chez les profs. Tu as vu l'esquisse d'une manif ou d'une grève à ce sujet, toi ? Non, elle est passée comme une lettre à la poste, et pour cause, pour eux, ça va constituer un amélioration singulière des conditions de travail.
-- Olivier
Michel Talon écrivait :
Je ne peux pas trop rebondir vu que je ne suis pas loin de penser comme
toi. En fait les 80% d'une classe d'êge au bac ont été une erreur
monumentale,
Oui, sans aucun doute.
[Snip une partie où je suis assez d'accord, quoique je l'aurais formulé
autrement]
En dépit de cette constatation que tout le monde fait, tu peux entendre
les cris d'orfraie que pousse la gent enseignante quand le gouvernement
essaye d'arrêter les frais en introduisant l'apprentissage à 14 ans.
Je constate au contraire que cette mesure a fait l'objet de très peu de
récrimination chez les profs. Tu as vu l'esquisse d'une manif ou d'une
grève à ce sujet, toi ? Non, elle est passée comme une lettre à la
poste, et pour cause, pour eux, ça va constituer un amélioration
singulière des conditions de travail.
Je ne peux pas trop rebondir vu que je ne suis pas loin de penser comme toi. En fait les 80% d'une classe d'êge au bac ont été une erreur monumentale,
Oui, sans aucun doute.
[Snip une partie où je suis assez d'accord, quoique je l'aurais formulé autrement]
En dépit de cette constatation que tout le monde fait, tu peux entendre les cris d'orfraie que pousse la gent enseignante quand le gouvernement essaye d'arrêter les frais en introduisant l'apprentissage à 14 ans.
Je constate au contraire que cette mesure a fait l'objet de très peu de récrimination chez les profs. Tu as vu l'esquisse d'une manif ou d'une grève à ce sujet, toi ? Non, elle est passée comme une lettre à la poste, et pour cause, pour eux, ça va constituer un amélioration singulière des conditions de travail.