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La fusion entre la radio et le multimédia

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Zeldus
Bonjour,

Un article du Figaro daté d'hier présente les nouvelles applications mobiles
offertes par les terminaux nouvelle génération (essentiellement smartphones
et PDA).

http://www.lefigaro.fr/medias/2009/08/25/04002-20090825ARTFIG00295-applications-mobiles-les-radios-anticipent-l-avenir-.php

A priori, tout le monde s'y est mis, que ce soit Radio France, Nova, NRJ,
Fun Radio, RTL, et j'en passe... Les smartphones permettent d'offrir des
services à valeur ajoutée et de l'interactivité, grâce à une connexion en
temps réel à Internet et la possibilité de développer des logiciels
spécifiques évolués de type iphone ou android.

Déjà en place, les informations complémentaires qui s'affichent à l'écran en
fonction du programme diffusé à la radio (météo, news, photos, loto et
résultats sportifs, etc) ainsi que des services de géolocalisation grâce au
GPS intégré au téléphone. A venir, des jeux ou des visites virtuelles de
lieux qui accompagneront des programmes audios diffusés sur les ondes (on
n'en parle pas dans l'article mais des tests ont été faits à l'étranger dans
ce domaine). Egalement des systèmes de tchat et de messages entre les
auditeurs, les animateurs selont les thèmes des émissions parlées à la radio
(ah, si le Doc et DiFool avaient eu accès à ces techniques avant !)

Et si l'avenir de la radio passait plutot par là que par la RNT ? Car le
nombre de personnes équipées de smartphones multimédia est en train
d'augmenter de manière exponentielle tous les ans, et la plupart des jeunes
adultes sont déjà pratiquement tous équipés. NRJ n'aurait il pas eu raison
trop tôt en voulant créer un opérateur mobile virtuel qui à l'époque,
n'avait pas de quoi se différencier de ses concurrents ? (ce qui ne serait
plus le cas aujourd'hui).

Pierre

10 réponses

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Zeldus
"Thierry VIGNAUD" a écrit dans le
message de news:
On Wed, 26 Aug 2009 15:42:33 +0200, "Zeldus" wrote:


Et si l'avenir de la radio passait plutot par là que par la RNT ?



Le problème c'est une question d'argent.

Combien coûte l'utilisation (après achat) d'un récepteur analogique ou RNT
en
terme d'abonnement, forfait, etc... Et bien rien.





Il faut raisonner en terme d'usage global. Combien de français sont équipés
de téléphones mobile et de récepteurs radio analogique, d'appareil photo, de
console de jeux portable et de micro-ordinateur ? Ces gens là retrouveront 5
appareils en un seul et même si je suis bien d'accord, un appareil photo de
téléphone portable ne vaut pas un reflex en qualité, il est suffisant pour
80 / 90% du grand public. Idem pour les jeux, combien coute une console de
type Playstation Portable avec sa collection de jeux ? Combien coûte un GPS
indépendant ?

Et bien pour environ 100 ou 150 euros, le public dispose de tout cela dans
un seul appareil, que ce soit iPhone, HTC Android ou autres... Oui, il faut
payer pour écouter la radio sur le mobile (une somme forfaitaire, pas à la
minute), mais de toute façon, 92% des gens payent déjà pour avoir un
téléphone portable, donc, ça ne changera pas grand chose pour eux, il se
diront, autant prendre un téléphone qui fait tout à la fois que tout acheter
séparemment, c'est plus pratique. La radio sur téléphone mobile offre
l'interactivité, la réactivité immédiate, la possibilité d'acheter en ligne
de la musique, des services et autres, bref, elle est une énorme opportunité
pour les acteurs du marché.

Pour info, les smartphones sont équipés de processeurs qu'ont trouvait sur
les PC et les Macs il y a moins de 8 ans (environ 600 Mhz avec 256 Mo de RAM
et puce 3D intégrée) donc oui, on peut faire pas mal de chose avec un
smartphone en terme de logiciels et d'applications.

Et comme le coeur de cible de NRJ, Fun et autre Skyrock sont des gens qui
sont tous en âge de jouer, tchater, prendre des photos, sortir, les
applications mobiles dédiées à la radio prennent tous leur sens. Se le
refuser, c'est tout simplement prendre le risque de se retrouver à
contre-courant du marché, ce qui est fatal pour une entreprise privée. A ton
avis, pourquoi toutes les radios se mettent aux applications mobiles sur les
téléphones ? Le font-elles pour dépenser de l'argent dans du vent ou pour
parier sur un avenir plus que probable ?

Par ailleurs, la musique sur iphone ou htc ne s'écoute pas sur les
haut-parleurs intégrés mais avec un casque et le son ne souffre d'aucun
défaut en AAC 128 Kbps/sec (en tout cas, bien meilleur qu'en FM). Après,
ceux qui s'amusent à écouter de la musique en public sur haut parleur ne le
font pas pour leur plaisir mais plutot pour emmerder les autres, c'est un
autre débat mais ça reste une large minorité des utilisateurs de mobiles.

Par ailleurs, quand il faut 128 kbpts/sec par utilisateurs pour la radio
dans des cellules de quelques centaines de mètres ou quelques kms ou l'on
est capable de proposer 28 Mbits/sec en global, ça ne pose aucun problème de
ressource. Enfin, l'IPv6 intègre la diffusion multicast et les évolutions
des mobiles intègrent déjà ces évolutions...

Je pense que si NRJ a été prêt à se risquer comme MVNO (opérateur mobile),
ce n'est pas pour rien... Simplement, cette entreprise est arrivée bien trop
tôt sur le marché, à une époque ou la 3G n'était pas développée et ou les
téléphones n'avaient pas la puissance suffisante. Tout est en train de
changer actuellement, la convergence numérique, ce n'est pas que des mots,
ca se traduit aussi sur le marché.

Reste à savoir quelle place trouvera la RNT face aux jeunes et jeunes
adultes (les plus gros consommateurs de musique et de services à valeurs
ajoutés) face à une évolution du marché qui n'était même pas imaginable il y
a quelques années... Pour moi, elle est clairement compromise, je parle de
la France, pas du marché de la radio numérique hertzienne dans le monde qui
a un potentiel bien plus important, le pouvoir d'achat des populations
n'étant pas forcément le même qu'en Europe (100 euros, c'est le salaire
mensuel dans bcp de pays).

Pierre
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Zeldus
"mpx958" a écrit dans le message de
news:

Pourquoi vouloir opposer RNT et Smartphones/PDA ?



Les gens n'ont pas tous les mêmes usages de la technologie, et pour
une même personne, les usages peuvent varier en fonction de l'heure ou
du lieu où elle se trouve.



Les jeunes qui ont un budget limité préfèrent avoir un appareil qui en
fait le maximum, même si au final c'est un mauvais téléphone, un
mauvais appareil photo, une mauvaise caméra vidéo et un mauvais
lecteur multimédia. Un automobiliste ne trouvera pas forcément
pratique d'avoir le GPS intégré dans son téléphone. Quelqu'un qui
écoute la radio dans sa cuisine n'a pas forcément envie d'avoir un
casque relié à un téléphone portable. A l'inverse, quelqu'un qui veut
"voyager léger" appréciera d'avoir tout dans un petit appareil
compact.




Et pourtant, les fabricants d'appareil photo grand public voient leur part
de marché baisser au profit des photophones. Je parle des appareils bas de
gamme, aisément remplacé par n'importe quel photophone de 2 ou 3 Mpixels...
Le marché des appareils amateurs bridge et reflex n'est bien entendu par
concerné par ce phénomène. Le problème, c'est que la partie grand public est
un très gros marché pour le fabricants... Idem pour les GPS de voitures
jugés pas assez polyvalents par rapport à un téléphone qu'on peut emporter
partout avec soi, en randonnée, en balade à pied, etc. Bien sur le routier
ou chauffeur de taxi - livreur preferera avoir un appareil dédié mais c'est
loin d'être une majorité du marché, ce serait même une grande minorité. Le
marché va clairement vers des appareils multifonctions pour le grand public
et des appareils dédidiés pour les plus exigeants (pros, amateurs). La radio
étant un service grand public avant tout, elle semble bien suivre le
mouvement en cours...


- Aucune radio ne souhaite devenir dépendante des caprices (et
ententes) des 3 opérateurs de téléphonie mobile en matière de filtrage
des contenus ou de coûts de bande passante. L'existence de plusieurs
supports de diffusion constitue une sécurité contre les éventuelles
volontés de ces opérateurs de favoriser certains éditeurs de
contenus.




Il y a le même problème avec les chaînes de télévision présentes sur l'ADSL
et le câble. Les opérateurs ADSL n'ont pas intérêt à faire fuir les
fournisseur de contenu car ce sont eux, en partie, qui motivent leurs
abonnés à venir chez eux. Chacun y gagne, les chaines de télévision et les
opérateurs télécoms. Par ailleurs, l'ADSL et le câble permettent à de
nombreuses chaînes d'être diffusées massivement alors qu'elles sont absentes
de la TNT, ce sera la même chose pour la radio.



- Le modèle "broadcast" permet de s'affranchir du nombre d'auditeurs.
Ce n'est pas le cas du streaming. Le multicast permettrait de résoudre
en grande partie ce problème, mais il n'est pas forcément dans
l'intérêt des FAI ou des grossistes de rendre ce genre de chose
possible (ou plus exactement, il n'est pas de leur intérêt que leurs
clients - coté serveurs de stream - puissent en profiter).
Aujourd'hui, le streaming coûte cher aux radios.




L'IPv6 et le multicast permettent de resoudre tous ces problèmes et sont
inéluctables pour les opérateurs. Tous les coeurs de réseaux IP des
opérateurs mobile en Europe sont en train d'être migrés progressivement en
IPv6 et intègrent donc le multicast. La plupart des smartphones récents sont
déjà compatibles ou le seront avec une MAJ de firmware. Avec l'explosion du
traffic IP et du nombre d'adresses nécessaires, plus personne n'aura le
choix dans les années qui suivent. Donc, le problème que tu évoques n'est
que très temporaire, sans parler de l'augmentation des débits inéluctables,
comme la puissance de calcul des processeurs, ça fait 30 ans que ça dure et
y a pas de raison que ça s'arrête... Par ailleurs, tu sembles oublier que la
totalité des nouveaux appareils sont compatibles wifi b/g et que le problème
de ressource 3G à domicile ou en centre urbain sera largement compensé par
la présence de très nombreux hotspots wifi. (SFR, Free et Orange ouvrent
tous à leurs abonnés des accès wifi sécurisés situés chez d'autres abonnés
du même opérateur)


- Le modèle économique d'un marché illimité est pour le moins
incertain. Le broadcast hertzien, de part la limitation de l'offre,
permet pour l'instant à de nombreuses radios de conserver des parts de
marchés significatives. Un morcellement à l'extrême de l'offre, tel
que l'on peut l'observer chez les webradios, rend celles-ci fragiles
par manque de modèle économique pérenne, et les empêche de disposer de
ressources permettant la création de contenus (autre que des robinets
à musique) sur du long terme (le service publique serait alors le seul
modèle envisageable).




Les grandes radios ont réagit de la même manière avec l'apaprition de la
bande FM qui semblait une menace... Ou les télés avec le satellite. La
différence ici vient que les radios touchent ici un marché mondial avec un
coût sans commune mesure avec une diffusion satellite ou OM. La différence
viendra par la valeur ajoutée, les USA dans les années 70 et 80 ont été un
exemple pour nombre de radios FM francaises avec les libres antennes, les
dédicaces, les talks avec spécialistes, etc, etc Les radios qui ont le mieux
réussi sont celles qui ont su innover au bon moment en proposant des choses
différentes à leurs auditeurs. Aujourd'hui, l'offre à la demande,
l'interactivité et le software (les applis dédiées) semblent être bien les
évolutions majeurs des médias numériques. Or, je constate juste qu'elles
sont absentes de la RNT.

Pierre
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Zeldus
"F1TAY" a écrit dans le
message de news:
J'ai comme l'impression que les décideurs ne savent pas comment les gens
écoutent la radio !
Les auditeurs qui écoutent la radio en prenant leur douche, ceux qui se
rasent ou se lavent les dents en écoutants les nouvelles matinales...
auront du mal avec le casque de leur téléphone sur la tête !
Les ouvriers qui écoutent la radio à leur poste de travail... si leur
maîtrise tolère le transistor en sourdine ne sera peut être pas prête a
accepter un salarié travaillant avec le casque du téléphone sur la tête...
Le café, le salon de coiffure qui met la radio en fond sonore... va mettre
des écouteurs à disposition des clients ?
A mon humble avis, la radio (sans écran !) n'est pas prête de disparaître
et une grande part de l'auditoire se fout complètement des plus apporter
par la TNT... conduire, travailler, se raser, prendre une douche; ont peut
le faire en écoutant la radio... pas en regardant un écran. Je me demande
qu'elle intérêt peut avoir la T-DMB sur un autoradio ?
Daniel




En même temps, dans les transports en commun ou dans la rue, le nombre de
gens qui écoutaient la radio / musique il y a 30 ans n'avaient rien à voir
avec celui d'aujourd'hui. Les transports en commun et les gens dans la rue.
Et dans les voitures, il est possible de brancher le système audio du
véhicule avec le téléphone, donc, là encore, le nombre d'utilisateurs
potentiels me semblent largement plus élevés que celui qui écoute dans la
radio dans sa cuisine ou sous sa douche. C'est simplement une évolution des
usages... Par ailleurs, la présence d'un écran sur un appareil n'oblige pas
à le regarder en permancence, ce n'est pas une télévision... Tout évolue
dans une société, avec le temps rien n'est figé, et je crains que la radio
n'échappe pas à la règle...

Pierre
Avatar
Zeldus
"Thierry VIGNAUD" a écrit dans le
message de news:
On Wed, 26 Aug 2009 19:48:28 +0200, F1TAY
wrote:

J'ai comme l'impression que les décideurs ne savent pas comment les
gens écoutent la radio !



Une intéressante enquête Médiamétrie publiée dans la lettre du CSA de juin
(voir pages 2 à 4) donnent de bons enseignements sur une base de 6 années
:
qui écoute la radio, combien de temps, sur quel type d'appareils, où,
etc...

On y apprend que le jeune auditoire (notamment 13/24 ans) est le plus
"faible"
auditeur en durée d'écoute, que les radios généralistes montent tandis que
les
musicales baissent, que 50,2 % de l'écoute de la radio se fait à la
maison,
26,2 % en voiture, 19,5 % au travail, et 4,1 % dans d'autres endroits non
définis.




Tout à fait normal, les jeunes se sont detournés de la radio pour
télécharger à la place... Mais pourtant, les ventes de disques (matériel ou
immatériels) sont réalisés en majorité auprès des jeunes. Les radios
musicales ne se sont jamais remises en cause et reposent sur leurs acquis
des années 80, NRJ en est le plus bel exemple... Une radio qui ne fait que
reculer à mesure que son auditoire vieillit, lequel change pour d'autres
programmes. Les jeunes par contre, vont plutot voir Skyrock qui a justement
mis en place des systèmes interractifs de skyblogs et de libre antenne avec
une liaison sur Internet. Ca montre bien que la radio est un média dont
l'auditoire général vieillit et dont les jeunes se détournent en partie.
D'ou les évolutions d'applications mobiles susceptibles de faire bouger les
choses.

Quant à écouter à la maison, il faut voir si c'est sur un ordinateur, un
téléphone mobile, une radio dans la salle de bain ou cuisine car les usages
ne sont pas du tout les mêmes ! Pour moi, maison est loin de vouloir dire
vieille radio posée sur une étagère poussiéreuse de la cuisine, bien au
contraire...

Pierre
Avatar
Nicolas Croiset
"Zeldus" wrote :


"F1TAY" a écrit dans le
message de news:
J'ai comme l'impression que les décideurs ne savent pas comment les gens
écoutent la radio !
Les auditeurs qui écoutent la radio en prenant leur douche, ceux qui se
rasent ou se lavent les dents en écoutants les nouvelles matinales...
auront du mal avec le casque de leur téléphone sur la tête !
Les ouvriers qui écoutent la radio à leur poste de travail... si leur
maîtrise tolère le transistor en sourdine ne sera peut être pas prête a
accepter un salarié travaillant avec le casque du téléphone sur la tête...
Le café, le salon de coiffure qui met la radio en fond sonore... va mettre
des écouteurs à disposition des clients ?
A mon humble avis, la radio (sans écran !) n'est pas prête de disparaître
et une grande part de l'auditoire se fout complètement des plus apporter
par la TNT... conduire, travailler, se raser, prendre une douche; ont peut
le faire en écoutant la radio... pas en regardant un écran. Je me demande
qu'elle intérêt peut avoir la T-DMB sur un autoradio ?
Daniel




En même temps, dans les transports en commun ou dans la rue, le nombre de
gens qui écoutaient la radio / musique il y a 30 ans n'avaient rien à voir
avec celui d'aujourd'hui. Les transports en commun et les gens dans la rue.
Et dans les voitures, il est possible de brancher le système audio du
véhicule avec le téléphone, donc, là encore, le nombre d'utilisateurs
potentiels me semblent largement plus élevés que celui qui écoute dans la
radio dans sa cuisine ou sous sa douche. C'est simplement une évolution des
usages... Par ailleurs, la présence d'un écran sur un appareil n'oblige pas
à le regarder en permancence, ce n'est pas une télévision... Tout évolue
dans une société, avec le temps rien n'est figé, et je crains que la radio
n'échappe pas à la règle...




Euh j'imagine très mal le radio réveil dans le téléphone ;-) Même si le
téléphone à la fonction réveil...

Détrompes toi l'écoute de la radio se fait énormément dans la cuisine et
la salle de bain, les récepteurs sont répartis dans toutes les pièces de
la maison et sont allumés ou éteint au gré des déplacements voir tous
allumés pour pouvoir suivre un même programme. Le deuxième lieu d'écoute
c'est dans la voiture durant les déplacements domicile travail. chez moi
le téléphone mobile ne fonctionne qu'à côté de la fenêtre alors que la
radio est reçue correctement dans l'ensemble des pièces. personnellement
il me serait impossible d'écouter la radio par ce mode chez moi.

La connexion d'un téléphone au système audio de la voiture est assez
complexe et je me rappelle m'être débattu récemment pendant près d'une
demie journée à cause d'un système récalcitrant... Bref ce n'est pas
encore à la portée de n'importe qui.

A+
+------------------------------------------------------------+
| E-mail : |
| Annuaire des radios AM/FM/DMB : http://www.annuradio.fr/ |
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Nicolas Croiset
"Zeldus" wrote :


- Aucune radio ne souhaite devenir dépendante des caprices (et
ententes) des 3 opérateurs de téléphonie mobile en matière de filtrage
des contenus ou de coûts de bande passante. L'existence de plusieurs
supports de diffusion constitue une sécurité contre les éventuelles
volontés de ces opérateurs de favoriser certains éditeurs de
contenus.




Il y a le même problème avec les chaînes de télévision présentes sur l'ADSL
et le câble. Les opérateurs ADSL n'ont pas intérêt à faire fuir les
fournisseur de contenu car ce sont eux, en partie, qui motivent leurs
abonnés à venir chez eux. Chacun y gagne, les chaines de télévision et les
opérateurs télécoms. Par ailleurs, l'ADSL et le câble permettent à de
nombreuses chaînes d'être diffusées massivement alors qu'elles sont absentes
de la TNT, ce sera la même chose pour la radio.



C'est pour cela que pendant près de 1 an les principaux réseaux
nationaux on boycottés canal sat qui avait modifié leurs contrats de
diffusion pour demander des sommes astronomiques. Résultat Csat a baissé
ces tarifs et les radios sont revenues. Faire le choix d'un seul moyen
de diffusion est suicidaire pour les radios. imagines si ils avaient eu
que ce mode de diffusion !!!


- Le modèle "broadcast" permet de s'affranchir du nombre d'auditeurs.
Ce n'est pas le cas du streaming. Le multicast permettrait de résoudre
en grande partie ce problème, mais il n'est pas forcément dans
l'intérêt des FAI ou des grossistes de rendre ce genre de chose
possible (ou plus exactement, il n'est pas de leur intérêt que leurs
clients - coté serveurs de stream - puissent en profiter).
Aujourd'hui, le streaming coûte cher aux radios.




L'IPv6 et le multicast permettent de resoudre tous ces problèmes et sont
inéluctables pour les opérateurs. Tous les coeurs de réseaux IP des
opérateurs mobile en Europe sont en train d'être migrés progressivement en
IPv6 et intègrent donc le multicast. La plupart des smartphones récents sont
déjà compatibles ou le seront avec une MAJ de firmware. Avec l'explosion du
traffic IP et du nombre d'adresses nécessaires, plus personne n'aura le
choix dans les années qui suivent. Donc, le problème que tu évoques n'est
que très temporaire, sans parler de l'augmentation des débits inéluctables,
comme la puissance de calcul des processeurs, ça fait 30 ans que ça dure et
y a pas de raison que ça s'arrête... Par ailleurs, tu sembles oublier que la
totalité des nouveaux appareils sont compatibles wifi b/g et que le problème
de ressource 3G à domicile ou en centre urbain sera largement compensé par
la présence de très nombreux hotspots wifi. (SFR, Free et Orange ouvrent
tous à leurs abonnés des accès wifi sécurisés situés chez d'autres abonnés
du même opérateur)



Le multicast a des limites liés aux troncs commun. Je prends un exemlpe
bvien simple avec une BTS alimentée en 34mbit/s si nous avons 500
usagers qui veulent chacun écouter une radio en multicast différente
utilisant chacune 128kbit/s, le tuyau final est saturé, pourtant on est
en multicast.

Le streaming reste du streaming et des limites seront toujours présentes
contrairement à un vrais sytème broadcast qui aura toujours la même
limite physique quel que soit le nombre d'auditeurs.



- Le modèle économique d'un marché illimité est pour le moins
incertain. Le broadcast hertzien, de part la limitation de l'offre,
permet pour l'instant à de nombreuses radios de conserver des parts de
marchés significatives. Un morcellement à l'extrême de l'offre, tel
que l'on peut l'observer chez les webradios, rend celles-ci fragiles
par manque de modèle économique pérenne, et les empêche de disposer de
ressources permettant la création de contenus (autre que des robinets
à musique) sur du long terme (le service publique serait alors le seul
modèle envisageable).




Les grandes radios ont réagit de la même manière avec l'apaprition de la
bande FM qui semblait une menace... Ou les télés avec le satellite. La
différence ici vient que les radios touchent ici un marché mondial avec un
coût sans commune mesure avec une diffusion satellite ou OM. La différence
viendra par la valeur ajoutée, les USA dans les années 70 et 80 ont été un
exemple pour nombre de radios FM francaises avec les libres antennes, les
dédicaces, les talks avec spécialistes, etc, etc Les radios qui ont le mieux
réussi sont celles qui ont su innover au bon moment en proposant des choses
différentes à leurs auditeurs. Aujourd'hui, l'offre à la demande,
l'interactivité et le software (les applis dédiées) semblent être bien les
évolutions majeurs des médias numériques. Or, je constate juste qu'elles
sont absentes de la RNT.




Je pense que tu as aucune notion des coûts de diffusion en steaming, la
BBC est un excellent exemple, voici la topologie de son réseau pour
simplement diffuser ces programmes sur internet :
http://support.bbc.co.uk/support/network/

Et encore heureusement que la BBC fait de l'IP multicast vers tous les
concitoyens britaniques !!!

A+
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mpx958
On 26 août, 19:43, "Zeldus" wrote:
"mpx958" a écrit dans le message denews:1c63d472-a

>Pourquoi vouloir opposer RNT et Smartphones/PDA ?
>Les gens n'ont pas tous les mêmes usages de la technologie, et pour
>une même personne, les usages peuvent varier en fonction de l'heure ou
>du lieu où elle se trouve.
>Les jeunes qui ont un budget limité préfèrent avoir un appareil qu i en
>fait le maximum, même si au final c'est un mauvais téléphone, un
>mauvais appareil photo, une mauvaise caméra vidéo et un mauvais
>lecteur multimédia. Un automobiliste ne trouvera pas forcément
>pratique d'avoir le GPS intégré dans son téléphone. Quelqu'un qu i
>écoute la radio dans sa cuisine n'a pas forcément envie d'avoir un
>casque relié à un téléphone portable. A l'inverse, quelqu'un qui veut
>"voyager léger" appréciera d'avoir tout dans un petit appareil
>compact.

Et pourtant, les fabricants d'appareil photo grand public voient leur par t
de marché baisser au profit des photophones. Je parle des appareils bas de
gamme, aisément remplacé par n'importe quel photophone de 2 ou 3 Mpix els...
Le marché des appareils amateurs bridge et reflex n'est bien entendu pa r
concerné par ce phénomène. Le problème, c'est que la partie grand public est
un très gros marché pour le fabricants... Idem pour les GPS de voitur es
jugés pas assez polyvalents par rapport à un téléphone qu'on peut emporter
partout avec soi, en randonnée, en balade à pied, etc. Bien sur le ro utier
ou chauffeur de taxi - livreur preferera avoir un appareil dédié mais c'est
loin d'être une majorité du marché, ce serait même une grande min orité. Le
marché va clairement vers des appareils multifonctions pour le grand pu blic
et des appareils dédidiés pour les plus exigeants (pros, amateurs). L a radio
étant un service grand public avant tout, elle semble bien suivre le
mouvement en cours...




Vous n'apportez rien de neuf au débat. Je le répète, il me semble
idiot d'opposer des technologies complémentaires... Vous parlez de la
majorité du marché, mais sachez que c'est la fonction "téléphone" e t
le fait que les terminaux soient "sponsorisés" par les opérateurs qui
génèrent ce marché, et assez peu les gadgets qui y sont rajoutés (j e
parle de l'ensemble de la population, pas du public spécifique des
moins de 18 ans aux budgets limités).


>- Aucune radio ne souhaite devenir dépendante des caprices (et
>ententes) des 3 opérateurs de téléphonie mobile en matière de fi ltrage
>des contenus ou de coûts de bande passante. L'existence de plusieurs
>supports de diffusion constitue une sécurité contre les éventuelle s
>volontés de ces opérateurs de favoriser certains éditeurs de
>contenus.

Il y a le même problème avec les chaînes de télévision présen tes sur l'ADSL
et le câble. Les opérateurs ADSL n'ont pas intérêt à faire fuir les
fournisseur de contenu car ce sont eux, en partie, qui motivent leurs
abonnés à venir chez eux. Chacun y gagne, les chaines de télévisi on et les
opérateurs télécoms. Par ailleurs, l'ADSL et le câble permettent à de
nombreuses chaînes d'être diffusées massivement alors qu'elles sont absentes
de la TNT, ce sera la même chose pour la radio.




Sauf que si vous creusez un peu, vous vous rendrez compte que certains
sont à la fois opérateurs de bouquets et éditeurs de chaînes, ce qu i
n'est pas forcément une garantie de traitement équitable pour les
chaînes indépendantes. Et dans le cas des bouquets payants, se pose la
question des reversements...

Aujourd'hui les opérateurs ADSL ont intérêt à avoir des fournisseur s
de contenus capables d'attirer les abonnés. Ce qui attire les abonnés,
c'est aussi la notoriété de ces éditeurs. Seulement ces éditeurs on t
du construire leur image, imposer leur marque, et ils l'ont fait dans
d'autres cadres que les bouquets ADSL (hertzien, sat, tnt). Dans un
monde ou seuls les bouquets ADSL existeraient pour diffuser la TV, le
rapport de force serait totalement modifié, et les FAI seraient en
position de force pour imposer leurs conditions, on a pu constater ce
problème avec les bouquets satellitaires.


>- Le modèle "broadcast" permet de s'affranchir du nombre d'auditeurs.
>Ce n'est pas le cas du streaming. Le multicast permettrait de résoudre
>en grande partie ce problème, mais il n'est pas forcément dans
>l'intérêt des FAI ou des grossistes de rendre ce genre de chose
>possible (ou plus exactement, il n'est pas de leur intérêt que leurs
>clients - coté serveurs de stream - puissent en profiter).
>Aujourd'hui, le streaming coûte cher aux radios.

L'IPv6 et le multicast permettent de resoudre tous ces problèmes et son t
inéluctables pour les opérateurs. Tous les coeurs de réseaux IP des
opérateurs mobile en Europe sont en train d'être migrés progressive ment en
IPv6 et intègrent donc le multicast. La plupart des smartphones récen ts sont
déjà compatibles ou le seront avec une MAJ de firmware. Avec l'explos ion du
traffic IP et du nombre d'adresses nécessaires, plus personne n'aura le
choix dans les années qui suivent. Donc, le problème que tu évoques n'est
que très temporaire, sans parler de l'augmentation des débits inélu ctables,
comme la puissance de calcul des processeurs, ça fait 30 ans que ça d ure et
y a pas de raison que ça s'arrête... Par ailleurs, tu sembles oublier que la
totalité des nouveaux appareils sont compatibles wifi b/g et que le pro blème
de ressource 3G à domicile ou en centre urbain sera largement compens é par
la présence de très nombreux hotspots wifi. (SFR, Free et Orange ouvr ent
tous à leurs abonnés des accès wifi sécurisés situés chez d'a utres abonnés
du même opérateur)




Il y a toujours un décalage entre la technologie et le réalisme
économique. IPV6 est inéluctable, cela n'empêchera pas un FAI de
filtrer ce que bon lui semble, en fonction de ses propres intérêts.
Les tailles des cellules sont déjà extrêmement réduites dans les
grands centres urbains, et le spectre déjà bien rempli, difficile
d'espérer augmenter la capacité dans ces zones là.

La puissance de calcul n'est pas un problème, lire un flux ne demande
pratiquement aucune ressource, cela fait partie des cahiers des
charges des algorithmes de compression (s'il y a besoin de puissance
de calcul dans la chaîne, elle doit de préférence se situer à
l'encodage, et non au décodage).

Le wifi est effectivement une des solutions pour l'écoute domestique.
Mais chez soi, on peut avoir envie d'écouter sur autre chose qu'un
téléphone portable, il existe des chaînes capables de décoder des
flux. Aller, je radote une fois de plus: les technologies sont
complémentaires, à chacun de trouver celle(s) qui lui convient.



>- Le modèle économique d'un marché illimité est pour le moins
>incertain. Le broadcast hertzien, de part la limitation de l'offre,
>permet pour l'instant à de nombreuses radios de conserver des parts de
>marchés significatives. Un morcellement à l'extrême de l'offre, te l
>que l'on peut l'observer chez les webradios, rend celles-ci fragiles
>par manque de modèle économique pérenne, et les empêche de dispo ser de
>ressources permettant la création de contenus (autre que des robinets
>à musique) sur du long terme (le service publique serait alors le seul
>modèle envisageable).

Les grandes radios ont réagit de la même manière avec l'apaprition de la
bande FM qui semblait une menace... Ou les télés avec le satellite. L a
différence ici vient que les radios touchent ici un marché mondial av ec un
coût sans commune mesure avec une diffusion satellite ou OM. La diffé rence
viendra par la valeur ajoutée, les USA dans les années 70 et 80 ont été un
exemple pour nombre de radios FM francaises avec les libres antennes, les
dédicaces, les talks avec spécialistes, etc, etc Les radios qui ont l e mieux
réussi sont celles qui ont su innover au bon moment en proposant des ch oses
différentes à leurs auditeurs.  Aujourd'hui, l'offre à la demande ,
l'interactivité et le software (les applis dédiées) semblent être bien les
évolutions majeurs des médias numériques. Or, je constate juste qu' elles
sont absentes de la RNT.




Mauvaise connaissance de l'histoire, en 81 les grandes radios
rigolaient en regardant la FM, et ont réagi avec un métro de retard
quand elles ont vu comment la FM se developpait. C'est à ce moment
qu'elles ont fait pression pour que soit libéré le haut de la bande...

C'est le contenu qui fera succès de tout medium. Mais produire un
contenu suppose d'en avoir les moyens. Il ne s'agit pas de balancer
des grands mots genre "interactivité", "software", etc. (je peux vous
dire qu'on y a eu droit à chaque réunion ou débat où il était que stion
de radio numérique), encore faut-il que le modèle économique existe.
Rien ne dit que la RNT sera un succès, ni que la norme ne changera
pas, ni que l'offre n'évoluera pas (la planification de la bande FM ne
s'est pas faite en 15 jours). Et rien ne dit que les myriades de
webradios qui se créent tous les jours dureront plus de 6 mois.

Enfin, n'oubliez pas ce qu'est l'une des caractéristiques majeure de
la radio: c'est un médium dit "secondaire". Une grande majorité de
gens qui écoutent la radio font autre chose en même temps (conduire,
faire la cuisine, bosser, etc.). L'interaction au sens ou vous
l'entendez n'est pas le moteur de l'audience radiophonique, les gens
qui souhaitent de l'interaction, ou ne pas rester "passif" (souvent
les plus jeunes) ne sont souvent pas auditeurs de radio dans ces
moment là. La radio est le support d'une offre à l'auditeur, qui doit
correspondre l'attente de l'instant. Et là aussi, on peut trouver une
bonne complémentarité (et non une opposition) avec le podcasting et
autres systèmes "on demand"...
Avatar
mpx958
On 26 août, 22:52, Nicolas Croiset wrote:

Détrompes toi l'écoute de la radio se fait énormément dans la cui sine et
la salle de bain, les récepteurs sont répartis dans toutes les pièc es de
la maison et sont allumés ou éteint au gré des déplacements voir tous
allumés pour pouvoir suivre un même programme.



En streaming, il faudra bien régler les buffers des différents
terminaux, pour bien suivre le programme :P
(pas évident quand on voit la difficulté à alimenter en IP des
émetteurs FM de telle sorte que la commutation par AF soit
transparente, et le reste sur la durée !).


Le deuxième lieu d'écoute
c'est dans la voiture durant les déplacements domicile travail. chez mo i
le téléphone mobile ne fonctionne qu'à côté de la fenêtre alo rs que la
radio est reçue correctement dans l'ensemble des pièces. personnellem ent
il me serait impossible d'écouter la radio par ce mode chez moi.




Idem, la téléphonie mobile ne passe que près des fenêtres chez moi. ..
Mais la radio numérique aussi... L'AM, je n'ai que des parasites...
Ah, il reste la FM...
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Jil S
Il se trouve que Zeldus a formulé :


Tout à fait normal, les jeunes se sont detournés de la radio pour télécharger
à la place... Mais pourtant, les ventes de disques (matériel ou immatériels)
sont réalisés en majorité auprès des jeunes. Les radios musicales ne se sont
jamais remises en cause et reposent sur leurs acquis des années 80, NRJ en
est le plus bel exemple... Une radio qui ne fait que reculer à mesure que son
auditoire vieillit, lequel change pour d'autres programmes. Les jeunes par
contre, vont plutot voir Skyrock qui a justement mis en place des systèmes
interractifs de skyblogs et de libre antenne avec une liaison sur Internet.
Ca montre bien que la radio est un média dont l'auditoire général vieillit et
dont les jeunes se détournent en partie.



+1 et même les "toujours jeunes"

D'ou les évolutions d'applications
mobiles susceptibles de faire bouger les choses.

Quant à écouter à la maison, il faut voir si c'est sur un ordinateur, un
téléphone mobile, une radio dans la salle de bain ou cuisine car les usages
ne sont pas du tout les mêmes ! Pour moi, maison est loin de vouloir dire
vieille radio posée sur une étagère poussiéreuse de la cuisine, bien au
contraire...




mes vieux Marantz sont magnifiques, je les regarde mais ne les utilise
plus pour les radios, ça craint trop, mais pour un probleme de contenu
plutot que de technologie:
soit les chaînes classiques ne se sont pas mises à la musique baroque
et répètent inlassablement les grands classiques standard en
compressé-écrêté
soit les éternels braillards ne se sont pas rendus compte qu'ils sont
insuportables, pubs encore plus
et FIP s'est franchouillardisé en grande partie, me décourageant de les
écouter pour connaitre de nouveaux artistes, contemporains mondiaux ou
musique du monde, bref l'ex Arte de la radio me gonfle

finalement rien ne vaut le streaming, surtout avec des palettes très
larges de genre, et surtout sans commentaire d'animateurs c....

ceci dit je pense que les fans de Johnny ou autres nostalgies peuvent
constituer un marché de repli
Avatar
Nicolas Croiset
"Zeldus" wrote :


"Thierry VIGNAUD" a écrit dans le
message de news:
On Wed, 26 Aug 2009 19:48:28 +0200, F1TAY
wrote:

J'ai comme l'impression que les décideurs ne savent pas comment les
gens écoutent la radio !



Une intéressante enquête Médiamétrie publiée dans la lettre du CSA de juin
(voir pages 2 à 4) donnent de bons enseignements sur une base de 6 années
:
qui écoute la radio, combien de temps, sur quel type d'appareils, où,
etc...

On y apprend que le jeune auditoire (notamment 13/24 ans) est le plus
"faible"
auditeur en durée d'écoute, que les radios généralistes montent tandis que
les
musicales baissent, que 50,2 % de l'écoute de la radio se fait à la
maison,
26,2 % en voiture, 19,5 % au travail, et 4,1 % dans d'autres endroits non
définis.




Tout à fait normal, les jeunes se sont detournés de la radio pour
télécharger à la place... Mais pourtant, les ventes de disques (matériel ou
immatériels) sont réalisés en majorité auprès des jeunes. Les radios
musicales ne se sont jamais remises en cause et reposent sur leurs acquis
des années 80, NRJ en est le plus bel exemple... Une radio qui ne fait que
reculer à mesure que son auditoire vieillit, lequel change pour d'autres
programmes. Les jeunes par contre, vont plutot voir Skyrock qui a justement
mis en place des systèmes interractifs de skyblogs et de libre antenne avec
une liaison sur Internet. Ca montre bien que la radio est un média dont
l'auditoire général vieillit et dont les jeunes se détournent en partie.
D'ou les évolutions d'applications mobiles susceptibles de faire bouger les
choses.



Ce n'est pas la technologie qui est en cause mais le programme qui est
diffusé, les radios françaises n'osent plus inover dans leur
programmation de peur de perdre des auditeurs en plus grand nombre. Ce
qui avait fait le succès de la bande FM c'était justement cette
inovation en terme de programmes. Reste aux éditeurs de service d'inover
à nouveau pour récupérer ces auditeurs qui se sont détournés. Tout
système de transport nouveau peut y aider car la bande FM ne peux plus
accepter la mise en oeuvre de nouveaux réseaux (services) de grande
ampleur.

L'échange de musique a toujours existé à plus ou moins grande échelle
chez les jeunes mais sous des formes différentes. Lorsque j'étais au
collège ou au lycée je me rappelle acheter les K7 vierges par paquet de
100 et s'échanger les contenus qui étaient dessus et à quasiment tous
àvoir un double lecteur de K7 pour faire les duplications. aujourd'hui
grâce au numérique les duplications sont plus rapides, mais l'usage en
est le même avec le walkman de l'époque ;-)

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