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Quel GPS routier compatible avec Linux ?

73 réponses
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JPEC
Bonjour,

Je souhaite acqu=E9rir un GPS pour ma voiture et je cherche un mod=E8le
pouvant =EAtre mis =E0 jour depuis un PC sous Linux=85 Avant je poss=E9dait=
un
Garmin Nuvi mais je ne pouvais pas faire les mises =E0 jour de cartes.

Que me conseillez vous ? Un Tomtom ?

Merci

Julien

10 réponses

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Nicolas George
Yliur , dans le message , a écrit :
Il me semble bien au contraire que si ton programme dépend d'un autre
composant et que celui-ci est sous GPL, tu es obligé d'utiliser cette
licence également.



Ça dépend du type de dépendance.

Y compris s'il n'est pas lié statiquement mais que
ton programme ne peut pas vivre sans



C'est ce que certains prétendent, mais sans plus de précision, ça n'a pas de
fondement légal.
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Yliur
Le 20 Nov 2011 23:22:11 GMT
Nicolas George <nicolas$ a écrit :

Yliur , dans le message , a
écrit :
> Il me semble bien au contraire que si ton programme dépend d'un
> autre composant et que celui-ci est sous GPL, tu es obligé
> d'utiliser cette licence également.

Ça dépend du type de dépendance.

> Y compris s'il n'est pas lié statiquement mais
> que
> ton programme ne peut pas vivre sans

C'est ce que certains prétendent, mais sans plus de précision, ça n'a
pas de fondement légal.



Le texte de la licence (traduit en français) :
<http://org.rodage.com/gpl-3.0.fr.html>

Ce n'est pas écrit directement comme ça mais dans l'article 5, qui
précise les conditions dans lesquelles il est possible de redistribuer
les sources modifiées, le point c) dit que l'oeuvre doit être licenciée
et fournie comme un tout avec le code source correspondant,
indépendemment de la manière dont les éléments sont empaquetés.

Le paragraphe qui suit les 4 points de l'article 5 indique dans quelles
conditions ça peut être considéré comme un agrégat plutôt qu'un
ensemble : si les morceaux sont indépendants et ne sont pas par nature
des extensions de l'oeuvre.

L'article 1 précise ce que sont les "interfaces standards",
"bibliothèques système" et le "source correspondant" [à l'oeuvre]. Le
"source correspondant" exclut les "bibliothèques système" et inclut
explicitement "les fichiers de définition d’interfaces associés aux
fichiers sources de l’œuvre, et le code source des bibliothèques
partagées et des sous-routines liées dynamiquement, pour lesquelles
l’œuvre est spécifiquement conçue pour les requérir via, par exemple,
des communications de données ou contrôles de flux internes entre ces
sous-programmes et d’autres parties de l’œuvre".

Ce n'est donc pas juste "ce que certains prétendent" mais ce qui est
écrit dans la licence. Reste évidemment à évaluer au cas par cas ce qui
peut faire partie :
- des "bibliothèques systèmes" (par exemple gtk pourrait sans doute
en partie entrer dans cette définition, mais sans doute pas toutes
ses fonctionnalités, d'où probablement la licence LGPL qui permet
quand même de l'utiliser avec du code non libre)
- des bibliothèques et sous-routines liées dynamiquement et pour
lesquelles l'oeuvre est spécifiquement conçue pour les requérir

Le monde ne peut pas être intégralement défini formellement et
mathématiquement, donc il reste nécessairement une part
d'interprétation (c'est aussi à ça que servent les juges), mais
le principe exprimé dans la licence est très clair je trouve.

Le texte expliquant les principaux points de la licence GPLv3 par
rapport à la licence GPLv2, qui n'a pas de valeur légale mais permet
parfois de s'y retrouver un peu plus facilement :
<http://www.gnu.org/licenses/quick-guide-gplv3.fr.html>
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nshag
On 20 nov, 23:22, Nicolas George <nicolas$ wrote:
Yliur , dans le message , a écrit  :

> Il me semble bien au contraire que si ton programme dépend d'un autre
> composant et que celui-ci est sous GPL, tu es obligé d'utiliser cette
> licence également.

Ça dépend du type de dépendance.



Dans le cadre des bibliothèques cela a déjà été largement
discuté en long en large et en travers, la GPL est virale
quasiment dans tout les cas de dépendances (aussi bien au
runtime qu'en static).

>                 Y compris s'il n'est pas lié statique ment mais que
> ton programme ne peut pas vivre sans
C'est ce que certains prétendent, mais sans plus de précision, ça n 'a pas de
fondement légal.



Les fondements légaux se trouve chez les équipes d'avocats de redhat,
ubuntu
& co ainsi qu’auprès de la FSF et finalement dans les chroniques des
diverses
actions en justice ayant déjà au lieu pour ces genres de problèmes.

L'argument de leeed est exacte au détail prés qu'il s'applique a la
LGPL comme a
nombres d'autres licences, en particulier les double licences prévues
spécifiquement
pour cela, et non la GPL, l'exemple de gtk2 étant sous LGPL,
Tout comme Yliur a raison si l'on se limite a la GPL.

Ceci dit l'explosion de linux sur l'embarqué est aussi l'explosion de
la diffusion
de code proprio sous le même nunux et il n'y a finalement que très peu
(aucune)
bibliothèques sous GPL s'imposant dans ce domaine, En d'autres termes
linux est
une excellente plateforme de dev pour de l'embarqué proprio et c'est
aussi ce qui
fait son succès :)
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leeed
Le 20-11-2011, Yliur a écrit :
Le 20 Nov 2011 20:15:16 GMT
leeed a écrit :

Rien ne t'empêchera par contre
de te servir de bibliothèques de fonctions (ex: qt ou gtk pour
l'interface graphique) sous GPL, même si ton programme n'est pas sous
GPL (ex: nvidia-settings, proprio à souhait, utilise GTK2). Par
contre, si dans *ton* code tu utilises du code GPL d'un autre projet,
alors, en accord avec la licence, tu dois fournir le source de ton
programme. Rien ne t'empêche de le vendre bien sûr.



Il me semble bien au contraire que si ton programme dépend d'un autre
composant et que celui-ci est sous GPL, tu es obligé d'utiliser cette
licence également. Y compris s'il n'est pas lié statiquement mais que
ton programme ne peut pas vivre sans (c'est ce qui représente le lien
de "dépendance" de ton programme à ce composant, qui le rend
"contaminé" par la GPL).




Oui, mais par contre rien ne t'empêche de distribuer un logiciel en
"closed-source" (allez hop, un anglicisme) qui utilise, non pas des
bouts de code intégré dans le logiciel, mais des appels à des libs qui
elles sont sous lGPL (et pas GPL, donc, merci de la correction :) )

Et d'après Pacman gtk2 est sous licence LGPL. Comme la glibc. Justement
parce que sinon il serait très difficile de développer des logiciels
sous d'autres licences que la GPL sous GNU/Linux.




Tout à fait d'accord.

Ces questions sont abordées dans ce document :
<http://www.gnu.org/licenses/why-not-lgpl.fr.html>





Merci de l'info, je connaissais un peu la différence entre les deux
licences, mais je n'y avais jamais vraiment prêté trop d'attention.

Il n'y a donc aucune raison pour un fabricant de GPS d'être dans
l'incapacité de fournir une solution propriétaire sous GNU/Linux de
ses utilitaires de navigation/gestion/etc… et s'il veut la faire
payer, rien ne l'y empêche.



Oui, mais il est censé faire attention aux bibliothèques qu'il utilise
quand même...




Oui. Je comprends mieux le problème, et donc aussi la position de Jo
Kerr - au temps pour moi. Par contre, m'est avis qu'un bon paquet de
devs n'y font pas vraiment plus gaffe que ça :/
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leeed
Le 21-11-2011, nshag a écrit :
On 20 nov, 23:22, Nicolas George <nicolas$ wrote:
Yliur , dans le message , a écrit :

> Il me semble bien au contraire que si ton programme dépend d'un autre
> composant et que celui-ci est sous GPL, tu es obligé d'utiliser cette
> licence également.

Ça dépend du type de dépendance.



Dans le cadre des bibliothèques cela a déjà été largement
discuté en long en large et en travers, la GPL est virale
quasiment dans tout les cas de dépendances (aussi bien au
runtime qu'en static).

>                 Y compris s'il n'est pas lié statiquement mais que
> ton programme ne peut pas vivre sans
C'est ce que certains prétendent, mais sans plus de précision, ça n'a pas de
fondement légal.



Les fondements légaux se trouve chez les équipes d'avocats de redhat,
ubuntu & co ainsi qu’auprès de la FSF et finalement dans les
chroniques des diverses actions en justice ayant déjà au lieu pour ces
genres de problèmes.

L'argument de leeed est exacte au détail prés qu'il s'applique a la
LGPL comme a nombres d'autres licences, en particulier les double
licences prévues spécifiquement pour cela, et non la GPL, l'exemple de
gtk2 étant sous LGPL, Tout comme Yliur a raison si l'on se limite a la
GPL.




Tout à fait d'accord, mais la précision d'Yliur était utile en ce qui me
concerne: je ne suis pas un grand fana de littérature… mmmh, comment
dire, "juridique". Et j'aurai dû me renseigner un peu plus au niveau de
la viralité de la GPL, ainsi que les différences avec la lGPL.
Donc merci à vous deux :)
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Yliur
Le 21 Nov 2011 01:28:16 GMT
leeed a écrit :

Le 20-11-2011, Yliur a écrit :
> Le 20 Nov 2011 20:15:16 GMT
> leeed a écrit :
>
>> Rien ne t'empêchera par contre
>> de te servir de bibliothèques de fonctions (ex: qt ou gtk pour
>> l'interface graphique) sous GPL, même si ton programme n'est pas
>> sous GPL (ex: nvidia-settings, proprio à souhait, utilise GTK2).
>> Par contre, si dans *ton* code tu utilises du code GPL d'un autre
>> projet, alors, en accord avec la licence, tu dois fournir le
>> source de ton programme. Rien ne t'empêche de le vendre bien sûr.
>
> Il me semble bien au contraire que si ton programme dépend d'un
> autre composant et que celui-ci est sous GPL, tu es obligé
> d'utiliser cette licence également. Y compris s'il n'est pas lié
> statiquement mais que ton programme ne peut pas vivre sans (c'est
> ce qui représente le lien de "dépendance" de ton programme à ce
> composant, qui le rend "contaminé" par la GPL).
>

Oui, mais par contre rien ne t'empêche de distribuer un logiciel en
"closed-source" (allez hop, un anglicisme) qui utilise, non pas des
bouts de code intégré dans le logiciel, mais des appels à des libs qui
elles sont sous lGPL (et pas GPL, donc, merci de la correction :) )

> Et d'après Pacman gtk2 est sous licence LGPL. Comme la glibc.
> Justement parce que sinon il serait très difficile de développer
> des logiciels sous d'autres licences que la GPL sous GNU/Linux.
>

Tout à fait d'accord.

> Ces questions sont abordées dans ce document :
> <http://www.gnu.org/licenses/why-not-lgpl.fr.html>
>
>

Merci de l'info, je connaissais un peu la différence entre les deux
licences, mais je n'y avais jamais vraiment prêté trop d'attention.

>> Il n'y a donc aucune raison pour un fabricant de GPS d'être dans
>> l'incapacité de fournir une solution propriétaire sous GNU/Linux de
>> ses utilitaires de navigation/gestion/etc… et s'il veut la faire
>> payer, rien ne l'y empêche.
>
> Oui, mais il est censé faire attention aux bibliothèques qu'il
> utilise quand même...
>

Oui. Je comprends mieux le problème, et donc aussi la position de Jo
Kerr - au temps pour moi. Par contre, m'est avis qu'un bon paquet de
devs n'y font pas vraiment plus gaffe que ça :/



S'ils publient du code sous licence GPL ils sont assez tranquilles :
le code sous LGPL ou BSD peut être redistribué sous une autre licence
(essentiellement sous GPL dans le premier cas, sous à peu près n'importe
quoi dans le second). Voir le schéma de compatibilité sur cette page
(vers le milieu) :
<http://www.gnu.org/licenses/quick-guide-gplv3.fr.html>
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Jo Kerr
Le 20/11/2011, Nicolas George a supposé :
Jo Kerr , dans le message , a
écrit :
Justement je t'ai donné l'occasion de raconter autre chose que du
paranoïaque et tu te gardes bien de le faire.



Je ne vais pas perdre du temps à poster un message fleuve à chaque fois que
quelqu'un a tort sur Internet. Tu as prétendu quelque chose de factuellement
faux, tu n'as pas été capable de le justifier (forcément), ça s'arrête là.



Tu as toujours été très bref et concis dans tes réponses. Mais là tu
évites de répondre.
Si tu ne fais que le releveur de torts sur Usenet, il faut le préciser.
Maintenant je pensais que tu avis non paranoïaque sur les raisons qui
font qu'un constructeur de GPS tournant sous Linux, ne fournit pas de
programme associé sur PC, sous Linux également.

--
In gold we trust (c)
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Nicolas George
Jo Kerr , dans le message , a
écrit :
Tu as toujours été très bref et concis dans tes réponses. Mais là tu
évites de répondre.



Tu n'as pas posé de question.
Avatar
Nicolas George
nshag , dans le message
, a
écrit :
Les fondements légaux se trouve chez les équipes d'avocats de redhat,


<snip>

Non, les fondements légaux se trouvent dans la loi. Et la loi dit à ce sujet
une chose et une seule : on ne peut distribuer une oeuvre de l'esprit
qu'avec l'autorisation de l'auteur, qui peut poser les conditions qu'il veut
pour la donner. Tout le reste, ce sont les limites et restrictions à cette
règle.
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Nicolas George
Yliur , dans le message , a écrit :
Ce n'est pas écrit directement comme ça mais dans l'article 5, qui
précise les conditions dans lesquelles il est possible de redistribuer
les sources modifiées,



Il n'est pas question de distribuer des sources modifiées, il est question
de distribuer un programme qui « dépend ».

Le paragraphe qui suit les 4 points de l'article 5 indique dans quelles
conditions ça peut être considéré comme un agrégat plutôt qu'un
ensemble : si les morceaux sont indépendants et ne sont pas par nature
des extensions de l'oeuvre.



Oui, c'est bien joli, mais tout ça ne peut s'appliquer que dans la mesure où
la loi lui permet de s'appliquer. Cf. mon autre message :

Et la loi dit à ce sujet une chose et une seule : on ne peut distribuer une
oeuvre de l'esprit qu'avec l'autorisation de l'auteur, qui peut poser les
conditions qu'il veut pour accorder son autorisation.

Si ce que tu distribues ne contient absolument rien que des choses dont tu
es l'auteur, personne ne peut t'imposer quoi que ce soit. Plus précisément :

- La loi qui sous-tend les licences est celle de la propriété littéraire et
artistique, elle n'évoque pas le fait qu'un programme marche ou pas, pas
plus qu'elle n'évoque le fait qu'un roman ou un tableau marche ou pas,
parce que ça n'a pas de sens. Heureusement pour certains éditeurs, soit
dit en passant.

Donc le fait que ton programme ne puisse pas marcher en l'absence de tel
ou tel autre composant additionnel n'est pas pertinent : tu as le droit de
distribuer un programme dont la seule fonction est d'afficher une erreur
de liaison dynamique.

- Lorsqu'on compile un programme dépendant d'une bibliothèque, même chargée
dynamiquement, on embarque dans le binaire de petits bouts de la
bibliothèque : les définitions dans les entêtes, bien sûr, mais aussi
quelques bouts qui sont lus statiquement depuis l'objet partagé.

C'est sur ce point, et uniquement sur ce point, que repose, juridiquement,
l'aspect viral de la GPL : tu embarques des bouts de la bibliothèque dans
ton binaire, donc pour le redistribuer tu as besoin de l'autorisation de
l'auteur, qui te l'accorde si tu publies également tes sources sous GPL.

Conséquences :

- Tu as parfaitement le droit de distribuer avec une licence fermée les
sources d'un programme qui dépend d'une bibliothèque sous GPL. Tu n'auras
pas le droit de distribuer de binaire de ce programme sous cette licence,
mais les gens qui le reçoivent peuvent produire ce binaire sous leur
propre responsabilité.

- Si tu produis un binaire sur un système où telle bibliothèque n'est pas
installée, alors la licence de cette bibliothèque ne peut pas contraindre
la licence de ton programme.

Dans le cas de la GPL, ça peut se produire ainsi : tu développes ton
programme avec la bibliothèque. En interne, donc pas de restriction sur la
redistribution. Puis tu développes une nouvelle implémentation de la
bibliothèque, avec la même interface, que tu mets sous la licence que tu
veux. Cette implémentation peut être toute pourrie, voire ne pas marcher
du tout, ce n'est pas grave. Tu produis le binaire que tu vas distribuer
en utilisant cette nouvelle implémentation : ce binaire n'est pas concerné
par la GPL. Pour finir, tu produis ton CD d'installation avec le binaire à
toi et l'objet partagé de la bibliothèque sous GPL, plus les sources de
celles-ci, telles que tu les as récupérées sur le web. Si tu veux être
absolument sûr, tu mets sur ton CD l'objet partagé de ta version de la
bibliothèque, et la version GPL dans un autre répertoire, et tu fais faire
le boulot de mélange par le programme d'installation.

Il y a une difficulté dans ce qui précède : produire une bibliothèque
ayant la même interface sans copier l'interface. Pour ça, il est possible
de procéder ainsi : supposons que la bibliothèque à copier s'appelle liba.
Tu écris une bibliothèque liba-simple qui emballe les fonction de liba
dans une interface légèrement plus simple et adaptée à ton programme. Tu
devras distribuer liba-simple sous GPL, mais c'est du code trivial, donc
ce n'est pas un gros coût. Ensuite, tu réimplémentes liba-simple : cette
fois-ci, tu as le droit de copier l'interface, puisque tu en es l'auteur.

Évidemment, tout ceci n'est pas écrit dans la licence, ni sur les sites qui
recommandent son usage : on ne veut certainement pas que trop de monde sache
qu'il est si facile de contourner les restrictions.