"Albert ARIBAUD" a écrit dans le message de
news:49be59ce$0$7379$Mais encore une fois, le nom n'est pas un indice -- surtout si,
justement, les "faux noms" se multiplient, d'ailleurs, puisqu'il sera
alors de notoriété publique que le nom d'un fichier peut ne pas
correspondre à son contenu.
Je vais sur le site officiel (tout au moins je suis fondé à le croire)
d'un logiciel, je le télécharge, et hop, c'est une daube de Wihlem. Il
n'y a *aucun autre* indice que le titre et l'extension pour connaître le
contenu d'un fichier *avant de l'avoir téléchargé*, et c'est le
téléchargement qui est illégal. Tu ne vas pas acheter une montre volée
en pensant que c'est une cafetière parce que c'est marqué "cafetière"
dessus, mais ça ne s'applique pas du tout à Internet.
En cas de notoriété publique, c'est encore pire. Ça revient à interdire
purement et simplement tout téléchargement, donc toute consultation
d'une page web.Ergo, on ne peut se voir reprocher d'avoir volontairement enfreint le
droit de l'auteur -- surtout si l'acte était motivé par la volonté de
télécharger un fichier libre de droit et homonyme.
Je ne comprends pas trop ce que tu veux dire.
Il ne s'agit nullement d'homonymie, le nom d'un fichier est totalement
arbitraire et peut n'avoir rien à voir avec le titre. (exemple:
chanson_sur_le_site_de_ninon_je_se_pa_tro_comment_kel_sapel.tmp Est-ce
un fichier protégé ou pas?)
Le nom du lien peut même être différent de celui du fichier, voire être
une image, un bouton JavaScript etc.
"Albert ARIBAUD" <albert.aribaud@free.fr> a écrit dans le message de
news:49be59ce$0$7379$426a34cc@news.free.fr...
Mais encore une fois, le nom n'est pas un indice -- surtout si,
justement, les "faux noms" se multiplient, d'ailleurs, puisqu'il sera
alors de notoriété publique que le nom d'un fichier peut ne pas
correspondre à son contenu.
Je vais sur le site officiel (tout au moins je suis fondé à le croire)
d'un logiciel, je le télécharge, et hop, c'est une daube de Wihlem. Il
n'y a *aucun autre* indice que le titre et l'extension pour connaître le
contenu d'un fichier *avant de l'avoir téléchargé*, et c'est le
téléchargement qui est illégal. Tu ne vas pas acheter une montre volée
en pensant que c'est une cafetière parce que c'est marqué "cafetière"
dessus, mais ça ne s'applique pas du tout à Internet.
En cas de notoriété publique, c'est encore pire. Ça revient à interdire
purement et simplement tout téléchargement, donc toute consultation
d'une page web.
Ergo, on ne peut se voir reprocher d'avoir volontairement enfreint le
droit de l'auteur -- surtout si l'acte était motivé par la volonté de
télécharger un fichier libre de droit et homonyme.
Je ne comprends pas trop ce que tu veux dire.
Il ne s'agit nullement d'homonymie, le nom d'un fichier est totalement
arbitraire et peut n'avoir rien à voir avec le titre. (exemple:
chanson_sur_le_site_de_ninon_je_se_pa_tro_comment_kel_sapel.tmp Est-ce
un fichier protégé ou pas?)
Le nom du lien peut même être différent de celui du fichier, voire être
une image, un bouton JavaScript etc.
"Albert ARIBAUD" a écrit dans le message de
news:49be59ce$0$7379$Mais encore une fois, le nom n'est pas un indice -- surtout si,
justement, les "faux noms" se multiplient, d'ailleurs, puisqu'il sera
alors de notoriété publique que le nom d'un fichier peut ne pas
correspondre à son contenu.
Je vais sur le site officiel (tout au moins je suis fondé à le croire)
d'un logiciel, je le télécharge, et hop, c'est une daube de Wihlem. Il
n'y a *aucun autre* indice que le titre et l'extension pour connaître le
contenu d'un fichier *avant de l'avoir téléchargé*, et c'est le
téléchargement qui est illégal. Tu ne vas pas acheter une montre volée
en pensant que c'est une cafetière parce que c'est marqué "cafetière"
dessus, mais ça ne s'applique pas du tout à Internet.
En cas de notoriété publique, c'est encore pire. Ça revient à interdire
purement et simplement tout téléchargement, donc toute consultation
d'une page web.Ergo, on ne peut se voir reprocher d'avoir volontairement enfreint le
droit de l'auteur -- surtout si l'acte était motivé par la volonté de
télécharger un fichier libre de droit et homonyme.
Je ne comprends pas trop ce que tu veux dire.
Il ne s'agit nullement d'homonymie, le nom d'un fichier est totalement
arbitraire et peut n'avoir rien à voir avec le titre. (exemple:
chanson_sur_le_site_de_ninon_je_se_pa_tro_comment_kel_sapel.tmp Est-ce
un fichier protégé ou pas?)
Le nom du lien peut même être différent de celui du fichier, voire être
une image, un bouton JavaScript etc.
"Albert ARIBAUD" a écrit dans le message de
news:49be5c06$0$7379$Bon, je n'y crois pas trop mais on peut aussi essayer la diffamation,
qui n'est pas nécessairement publique ; par exemple, la maisonnée,
voire l'entourage, pourrait avoir pris connaissance du courrier.
Non, ça ne tient pas. Le courrier électronique est strictement
personnel (mot de passe, compte...) La faute en incomberait au
destinataire.
"Albert ARIBAUD" <albert.aribaud@free.fr> a écrit dans le message de
news:49be5c06$0$7379$426a34cc@news.free.fr...
Bon, je n'y crois pas trop mais on peut aussi essayer la diffamation,
qui n'est pas nécessairement publique ; par exemple, la maisonnée,
voire l'entourage, pourrait avoir pris connaissance du courrier.
Non, ça ne tient pas. Le courrier électronique est strictement
personnel (mot de passe, compte...) La faute en incomberait au
destinataire.
"Albert ARIBAUD" a écrit dans le message de
news:49be5c06$0$7379$Bon, je n'y crois pas trop mais on peut aussi essayer la diffamation,
qui n'est pas nécessairement publique ; par exemple, la maisonnée,
voire l'entourage, pourrait avoir pris connaissance du courrier.
Non, ça ne tient pas. Le courrier électronique est strictement
personnel (mot de passe, compte...) La faute en incomberait au
destinataire.
"Albert ARIBAUD" a écrit dans le message de
news:49be59ce$0$7379$Mais encore une fois, le nom n'est pas un indice -- surtout si,
justement, les "faux noms" se multiplient, d'ailleurs, puisqu'il sera
alors de notoriété publique que le nom d'un fichier peut ne pas
correspondre à son contenu.
Je vais sur le site officiel (tout au moins je suis fondé à le croire)
d'un logiciel, je le télécharge, et hop, c'est une daube de Wihlem. Il
n'y a *aucun autre* indice que le titre et l'extension pour connaître le
contenu d'un fichier *avant de l'avoir téléchargé*, et c'est le
téléchargement qui est illégal. Tu ne vas pas acheter une montre volée
en pensant que c'est une cafetière parce que c'est marqué "cafetière"
dessus, mais ça ne s'applique pas du tout à Internet.
En cas de notoriété publique, c'est encore pire. Ça revient à interdire
purement et simplement tout téléchargement, donc toute consultation
d'une page web.Ergo, on ne peut se voir reprocher d'avoir volontairement enfreint le
droit de l'auteur -- surtout si l'acte était motivé par la volonté de
télécharger un fichier libre de droit et homonyme.
Je ne comprends pas trop ce que tu veux dire.
Il ne s'agit nullement d'homonymie, le nom d'un fichier est totalement
arbitraire et peut n'avoir rien à voir avec le titre. (exemple:
chanson_sur_le_site_de_ninon_je_se_pa_tro_comment_kel_sapel.tmp Est-ce
un fichier protégé ou pas?)
Le nom du lien peut même être différent de celui du fichier, voire être
une image, un bouton JavaScript etc.
"Albert ARIBAUD" <albert.aribaud@free.fr> a écrit dans le message de
news:49be59ce$0$7379$426a34cc@news.free.fr...
Mais encore une fois, le nom n'est pas un indice -- surtout si,
justement, les "faux noms" se multiplient, d'ailleurs, puisqu'il sera
alors de notoriété publique que le nom d'un fichier peut ne pas
correspondre à son contenu.
Je vais sur le site officiel (tout au moins je suis fondé à le croire)
d'un logiciel, je le télécharge, et hop, c'est une daube de Wihlem. Il
n'y a *aucun autre* indice que le titre et l'extension pour connaître le
contenu d'un fichier *avant de l'avoir téléchargé*, et c'est le
téléchargement qui est illégal. Tu ne vas pas acheter une montre volée
en pensant que c'est une cafetière parce que c'est marqué "cafetière"
dessus, mais ça ne s'applique pas du tout à Internet.
En cas de notoriété publique, c'est encore pire. Ça revient à interdire
purement et simplement tout téléchargement, donc toute consultation
d'une page web.
Ergo, on ne peut se voir reprocher d'avoir volontairement enfreint le
droit de l'auteur -- surtout si l'acte était motivé par la volonté de
télécharger un fichier libre de droit et homonyme.
Je ne comprends pas trop ce que tu veux dire.
Il ne s'agit nullement d'homonymie, le nom d'un fichier est totalement
arbitraire et peut n'avoir rien à voir avec le titre. (exemple:
chanson_sur_le_site_de_ninon_je_se_pa_tro_comment_kel_sapel.tmp Est-ce
un fichier protégé ou pas?)
Le nom du lien peut même être différent de celui du fichier, voire être
une image, un bouton JavaScript etc.
"Albert ARIBAUD" a écrit dans le message de
news:49be59ce$0$7379$Mais encore une fois, le nom n'est pas un indice -- surtout si,
justement, les "faux noms" se multiplient, d'ailleurs, puisqu'il sera
alors de notoriété publique que le nom d'un fichier peut ne pas
correspondre à son contenu.
Je vais sur le site officiel (tout au moins je suis fondé à le croire)
d'un logiciel, je le télécharge, et hop, c'est une daube de Wihlem. Il
n'y a *aucun autre* indice que le titre et l'extension pour connaître le
contenu d'un fichier *avant de l'avoir téléchargé*, et c'est le
téléchargement qui est illégal. Tu ne vas pas acheter une montre volée
en pensant que c'est une cafetière parce que c'est marqué "cafetière"
dessus, mais ça ne s'applique pas du tout à Internet.
En cas de notoriété publique, c'est encore pire. Ça revient à interdire
purement et simplement tout téléchargement, donc toute consultation
d'une page web.Ergo, on ne peut se voir reprocher d'avoir volontairement enfreint le
droit de l'auteur -- surtout si l'acte était motivé par la volonté de
télécharger un fichier libre de droit et homonyme.
Je ne comprends pas trop ce que tu veux dire.
Il ne s'agit nullement d'homonymie, le nom d'un fichier est totalement
arbitraire et peut n'avoir rien à voir avec le titre. (exemple:
chanson_sur_le_site_de_ninon_je_se_pa_tro_comment_kel_sapel.tmp Est-ce
un fichier protégé ou pas?)
Le nom du lien peut même être différent de celui du fichier, voire être
une image, un bouton JavaScript etc.
Ce projet de loi dit quoi exactement? Comment ils vont faire
concrètement pour couper la ligne et sur quelles bases?
Ce projet de loi dit quoi exactement? Comment ils vont faire
concrètement pour couper la ligne et sur quelles bases?
Ce projet de loi dit quoi exactement? Comment ils vont faire
concrètement pour couper la ligne et sur quelles bases?
Albert ARIBAUD a écrit :Le Mon, 16 Mar 2009 15:48:57 +0100, Cl.Massé a écrit :"Albert ARIBAUD" a écrit dans le message de
news:49be59ce$0$7379$
[...]
Il ne s'agit nullement d'homonymie, le nom d'un fichier est totalement
arbitraire et peut n'avoir rien à voir avec le titre. (exemple:
chanson_sur_le_site_de_ninon_je_se_pa_tro_comment_kel_sapel.tmp Est-ce
un fichier protégé ou pas?)
Le nom du lien peut même être différent de celui du fichier, voire
être une image, un bouton JavaScript etc.
Précisément.
Donc : on ne peut pas condamner quelqu'un pour avoir téléchargé un
fichier qu'il estimait licite au vu de toutes les informations dont il
disposait, notamment le nom du fichier et qui a constaté in fine que le
fichier était illicite -- ce d'autant plus s'il a supprimé le dit
fichier de son disque une fois la méprise réalisée.
Oui mais comment on prouve la bonne foi et l'effacement ?
Les principaux problèmes (à mon sens) c'est : - tout est prévu pour
charger sauf que les preuves n'en sont pas et ne sont pas fiables
- il est impossible de prouver sa bonne foi, en aucune façon
Après, je me demande toujours comment ils vont trouver les emails.
L'adresse, je peux comprendre mais rien ne nous oblige à utiliser les
emails ridicules fournis par les FAI pour nous inciter à ne pas passer à
la concurrence pour ne pas perdre nos contacts.
Albert ARIBAUD a écrit :
Le Mon, 16 Mar 2009 15:48:57 +0100, Cl.Massé a écrit :
"Albert ARIBAUD" <albert.aribaud@free.fr> a écrit dans le message de
news:49be59ce$0$7379$426a34cc@news.free.fr...
[...]
Il ne s'agit nullement d'homonymie, le nom d'un fichier est totalement
arbitraire et peut n'avoir rien à voir avec le titre. (exemple:
chanson_sur_le_site_de_ninon_je_se_pa_tro_comment_kel_sapel.tmp Est-ce
un fichier protégé ou pas?)
Le nom du lien peut même être différent de celui du fichier, voire
être une image, un bouton JavaScript etc.
Précisément.
Donc : on ne peut pas condamner quelqu'un pour avoir téléchargé un
fichier qu'il estimait licite au vu de toutes les informations dont il
disposait, notamment le nom du fichier et qui a constaté in fine que le
fichier était illicite -- ce d'autant plus s'il a supprimé le dit
fichier de son disque une fois la méprise réalisée.
Oui mais comment on prouve la bonne foi et l'effacement ?
Les principaux problèmes (à mon sens) c'est : - tout est prévu pour
charger sauf que les preuves n'en sont pas et ne sont pas fiables
- il est impossible de prouver sa bonne foi, en aucune façon
Après, je me demande toujours comment ils vont trouver les emails.
L'adresse, je peux comprendre mais rien ne nous oblige à utiliser les
emails ridicules fournis par les FAI pour nous inciter à ne pas passer à
la concurrence pour ne pas perdre nos contacts.
Albert ARIBAUD a écrit :Le Mon, 16 Mar 2009 15:48:57 +0100, Cl.Massé a écrit :"Albert ARIBAUD" a écrit dans le message de
news:49be59ce$0$7379$
[...]
Il ne s'agit nullement d'homonymie, le nom d'un fichier est totalement
arbitraire et peut n'avoir rien à voir avec le titre. (exemple:
chanson_sur_le_site_de_ninon_je_se_pa_tro_comment_kel_sapel.tmp Est-ce
un fichier protégé ou pas?)
Le nom du lien peut même être différent de celui du fichier, voire
être une image, un bouton JavaScript etc.
Précisément.
Donc : on ne peut pas condamner quelqu'un pour avoir téléchargé un
fichier qu'il estimait licite au vu de toutes les informations dont il
disposait, notamment le nom du fichier et qui a constaté in fine que le
fichier était illicite -- ce d'autant plus s'il a supprimé le dit
fichier de son disque une fois la méprise réalisée.
Oui mais comment on prouve la bonne foi et l'effacement ?
Les principaux problèmes (à mon sens) c'est : - tout est prévu pour
charger sauf que les preuves n'en sont pas et ne sont pas fiables
- il est impossible de prouver sa bonne foi, en aucune façon
Après, je me demande toujours comment ils vont trouver les emails.
L'adresse, je peux comprendre mais rien ne nous oblige à utiliser les
emails ridicules fournis par les FAI pour nous inciter à ne pas passer à
la concurrence pour ne pas perdre nos contacts.
"Albert ARIBAUD" a écrit dans le message de
news:49be6b12$0$2693$Donc : on ne peut pas condamner quelqu'un pour avoir téléchargé un
fichier qu'il estimait licite au vu de toutes les informations dont il
disposait, notamment le nom du fichier et qui a constaté in fine que le
fichier était illicite -- ce d'autant plus s'il a supprimé le dit
fichier de son disque une fois la méprise réalisée.
C'est plus clair, finalement nous sommes d'accord: le nom du fichier
doit être pris en compte pour juger de la matérialité de l'infraction.
Sauf que supprimer un fichier ne l'efface pas, il faut utiliser un
logiciel spécial ou reformatter le disque (ce qui n'est encore pas
suffisant)
"Albert ARIBAUD" <albert.aribaud@free.fr> a écrit dans le message de
news:49be6b12$0$2693$426a74cc@news.free.fr...
Donc : on ne peut pas condamner quelqu'un pour avoir téléchargé un
fichier qu'il estimait licite au vu de toutes les informations dont il
disposait, notamment le nom du fichier et qui a constaté in fine que le
fichier était illicite -- ce d'autant plus s'il a supprimé le dit
fichier de son disque une fois la méprise réalisée.
C'est plus clair, finalement nous sommes d'accord: le nom du fichier
doit être pris en compte pour juger de la matérialité de l'infraction.
Sauf que supprimer un fichier ne l'efface pas, il faut utiliser un
logiciel spécial ou reformatter le disque (ce qui n'est encore pas
suffisant)
"Albert ARIBAUD" a écrit dans le message de
news:49be6b12$0$2693$Donc : on ne peut pas condamner quelqu'un pour avoir téléchargé un
fichier qu'il estimait licite au vu de toutes les informations dont il
disposait, notamment le nom du fichier et qui a constaté in fine que le
fichier était illicite -- ce d'autant plus s'il a supprimé le dit
fichier de son disque une fois la méprise réalisée.
C'est plus clair, finalement nous sommes d'accord: le nom du fichier
doit être pris en compte pour juger de la matérialité de l'infraction.
Sauf que supprimer un fichier ne l'efface pas, il faut utiliser un
logiciel spécial ou reformatter le disque (ce qui n'est encore pas
suffisant)
"Albert ARIBAUD" a écrit dans le message de
news: 49be6b12$0$2693$
Certes le téléchargement d'une oeuvre non autorisé est illégal, mais il
ne peut être puni que si l'acte est commis en conscience. On pourrait
encore dire qu'il l'est si le téléchargeur avait choisi son fichier au
hasard ; mais s'il avait l'intention de télécharger une oeuvre
autorisée et constate in fine que ce n'est pas le cas, alors
l'infraction n'est pas constituée.
Le projet de loi est défini dans ce sens?
Donc : on ne peut pas condamner quelqu'un pour avoir téléchargé un
fichier qu'il estimait licite au vu de toutes les informations dont il
disposait, notamment le nom du fichier et qui a constaté in fine que le
fichier était illicite -- ce d'autant plus s'il a supprimé le dit
fichier de son disque une fois la méprise réalisée.
Et comment il sait le pauvre consomateur que le fichier est
effectivement légal ou illégal?
"Albert ARIBAUD" <albert.aribaud@free.fr> a écrit dans le message de
news: 49be6b12$0$2693$426a74cc@news.free.fr...
Certes le téléchargement d'une oeuvre non autorisé est illégal, mais il
ne peut être puni que si l'acte est commis en conscience. On pourrait
encore dire qu'il l'est si le téléchargeur avait choisi son fichier au
hasard ; mais s'il avait l'intention de télécharger une oeuvre
autorisée et constate in fine que ce n'est pas le cas, alors
l'infraction n'est pas constituée.
Le projet de loi est défini dans ce sens?
Donc : on ne peut pas condamner quelqu'un pour avoir téléchargé un
fichier qu'il estimait licite au vu de toutes les informations dont il
disposait, notamment le nom du fichier et qui a constaté in fine que le
fichier était illicite -- ce d'autant plus s'il a supprimé le dit
fichier de son disque une fois la méprise réalisée.
Et comment il sait le pauvre consomateur que le fichier est
effectivement légal ou illégal?
"Albert ARIBAUD" a écrit dans le message de
news: 49be6b12$0$2693$
Certes le téléchargement d'une oeuvre non autorisé est illégal, mais il
ne peut être puni que si l'acte est commis en conscience. On pourrait
encore dire qu'il l'est si le téléchargeur avait choisi son fichier au
hasard ; mais s'il avait l'intention de télécharger une oeuvre
autorisée et constate in fine que ce n'est pas le cas, alors
l'infraction n'est pas constituée.
Le projet de loi est défini dans ce sens?
Donc : on ne peut pas condamner quelqu'un pour avoir téléchargé un
fichier qu'il estimait licite au vu de toutes les informations dont il
disposait, notamment le nom du fichier et qui a constaté in fine que le
fichier était illicite -- ce d'autant plus s'il a supprimé le dit
fichier de son disque une fois la méprise réalisée.
Et comment il sait le pauvre consomateur que le fichier est
effectivement légal ou illégal?
Bonjour
Que faire si on recoit ce mail alors qu'on a rien fait d'illegal ?
Bonjour
Que faire si on recoit ce mail alors qu'on a rien fait d'illegal ?
Bonjour
Que faire si on recoit ce mail alors qu'on a rien fait d'illegal ?
En ce qui concerne l'effacement, comment faire la différence entre un
fichier effacé hier et un fichier effacé il y a un mois ?
Simple : ils vont demander à chaque FAI de nous demander un e-mail de
contact -- ce que font déjà la plupart ce me semble, et sans
nécessairement imposer que cet e-mail soit "chez eux".
OK pour ça. Même si je trouve très discutable qu'une loi ne fonctionne
que grâce aux services d'une entreprise. Surtout si on lui demande de
changer l'email de contact et qu'ils oublient de le faire.
Les impôts pratiquent déjà avec les adresses. A une époque, ils avaient
2 adresses et quelques années de retard...
Bref, même à supposer une bonne foi dans l'esprit de la loi (ce dont je
doute quand même), ça me semble difficile à appliquer en toute équité.
En ce qui concerne l'effacement, comment faire la différence entre un
fichier effacé hier et un fichier effacé il y a un mois ?
Simple : ils vont demander à chaque FAI de nous demander un e-mail de
contact -- ce que font déjà la plupart ce me semble, et sans
nécessairement imposer que cet e-mail soit "chez eux".
OK pour ça. Même si je trouve très discutable qu'une loi ne fonctionne
que grâce aux services d'une entreprise. Surtout si on lui demande de
changer l'email de contact et qu'ils oublient de le faire.
Les impôts pratiquent déjà avec les adresses. A une époque, ils avaient
2 adresses et quelques années de retard...
Bref, même à supposer une bonne foi dans l'esprit de la loi (ce dont je
doute quand même), ça me semble difficile à appliquer en toute équité.
En ce qui concerne l'effacement, comment faire la différence entre un
fichier effacé hier et un fichier effacé il y a un mois ?
Simple : ils vont demander à chaque FAI de nous demander un e-mail de
contact -- ce que font déjà la plupart ce me semble, et sans
nécessairement imposer que cet e-mail soit "chez eux".
OK pour ça. Même si je trouve très discutable qu'une loi ne fonctionne
que grâce aux services d'une entreprise. Surtout si on lui demande de
changer l'email de contact et qu'ils oublient de le faire.
Les impôts pratiquent déjà avec les adresses. A une époque, ils avaient
2 adresses et quelques années de retard...
Bref, même à supposer une bonne foi dans l'esprit de la loi (ce dont je
doute quand même), ça me semble difficile à appliquer en toute équité.
Albert ARIBAUD a écrit :Le Mon, 16 Mar 2009 18:10:17 +0100, rg a écrit :En ce qui concerne l'effacement, comment faire la différence entre un
fichier effacé hier et un fichier effacé il y a un mois ?
Un expert judiciaire est censé savoir le faire ou bien dire au juge
qu'il n'y a pas moyen de le faire, ce qui rend l'ancienneté de
l'effacement sans objet.
Pour moi c'est impossible. Je répondais ça à l'argument qui proposait
l'effacement comme preuve de bonne foi. Parce que je mentiens qu'il est
concrètement impossible de la prouver.
C'est la motivation du FAI d'être à jour dont je doute.
Cette loi est de toute façon difficile à appliquer, comme l'était
DADVSI.
Hummm... J'ai peur qu'elle ne soit pas si dur à appliquer par les
majors... Au moins jusqu'à ce que les juges comprennent à quel point ça
peut dériver.
Albert ARIBAUD a écrit :
Le Mon, 16 Mar 2009 18:10:17 +0100, rg a écrit :
En ce qui concerne l'effacement, comment faire la différence entre un
fichier effacé hier et un fichier effacé il y a un mois ?
Un expert judiciaire est censé savoir le faire ou bien dire au juge
qu'il n'y a pas moyen de le faire, ce qui rend l'ancienneté de
l'effacement sans objet.
Pour moi c'est impossible. Je répondais ça à l'argument qui proposait
l'effacement comme preuve de bonne foi. Parce que je mentiens qu'il est
concrètement impossible de la prouver.
C'est la motivation du FAI d'être à jour dont je doute.
Cette loi est de toute façon difficile à appliquer, comme l'était
DADVSI.
Hummm... J'ai peur qu'elle ne soit pas si dur à appliquer par les
majors... Au moins jusqu'à ce que les juges comprennent à quel point ça
peut dériver.
Albert ARIBAUD a écrit :Le Mon, 16 Mar 2009 18:10:17 +0100, rg a écrit :En ce qui concerne l'effacement, comment faire la différence entre un
fichier effacé hier et un fichier effacé il y a un mois ?
Un expert judiciaire est censé savoir le faire ou bien dire au juge
qu'il n'y a pas moyen de le faire, ce qui rend l'ancienneté de
l'effacement sans objet.
Pour moi c'est impossible. Je répondais ça à l'argument qui proposait
l'effacement comme preuve de bonne foi. Parce que je mentiens qu'il est
concrètement impossible de la prouver.
C'est la motivation du FAI d'être à jour dont je doute.
Cette loi est de toute façon difficile à appliquer, comme l'était
DADVSI.
Hummm... J'ai peur qu'elle ne soit pas si dur à appliquer par les
majors... Au moins jusqu'à ce que les juges comprennent à quel point ça
peut dériver.