Il semble que les pagesjaunes.fr et pagesblanches.fr soient injoignables
à partir d'une connexion free.fr (le traceroute est éloquent).
Alors c'est juste pour prévenir les abonnés free qui ne sont pas encore
au courant : free vient de communiquer son fichier de téléphonie complet
à France télécom. Y compris les abonnés sur "liste rouge". Donc pour
tous les abonnés free avec téléphonie, votre numéro de freebox et
probableent votre email sont maintenant dans les pages blanches.
patpro, qui prend son élan pour leur rentrer dans la tronche.
ats qu'à nos actionnaires et nos clients ne sont pas des actionnaires. Ben oui, les 15 % aux actionnaires qui n'existaient pas avant,
Personne n'a oublié la concussion fantastique des directeurs régionaux du temps du ministère, ni comment les clients payaient plusieurs fois le réseau cuivré parce que l'État se servait dans les caisses du téléphone pour financer sans augmenter l'impôt. Ça vaut bien plus cher que des actionnaires, qui n'ont jamais décidé de la valeur du coupon que daigne leur accorder le CA.
-- F. Jacquemin
Michèle <michele@alussinan.org> wrote:
ats qu'à nos
actionnaires et nos clients ne sont pas des actionnaires. Ben oui, les
15 % aux actionnaires qui n'existaient pas avant,
Personne n'a oublié la concussion fantastique des directeurs régionaux
du temps du ministère, ni comment les clients payaient plusieurs fois le
réseau cuivré parce que l'État se servait dans les caisses du téléphone
pour financer sans augmenter l'impôt. Ça vaut bien plus cher que des
actionnaires, qui n'ont jamais décidé de la valeur du coupon que daigne
leur accorder le CA.
ats qu'à nos actionnaires et nos clients ne sont pas des actionnaires. Ben oui, les 15 % aux actionnaires qui n'existaient pas avant,
Personne n'a oublié la concussion fantastique des directeurs régionaux du temps du ministère, ni comment les clients payaient plusieurs fois le réseau cuivré parce que l'État se servait dans les caisses du téléphone pour financer sans augmenter l'impôt. Ça vaut bien plus cher que des actionnaires, qui n'ont jamais décidé de la valeur du coupon que daigne leur accorder le CA.
-- F. Jacquemin
francois.jacquemin
Michèle wrote:
Il faut une service public ET des concurrents privés. PAS L'UN SANS L'AUTRE. Perso, j'ai gardé mon abo FT.
Faut-il le redire ? FT n'est plus public ! C'est incroyable que seuls les fonctionnaires qui y travaillent, de moins en moins nombreux, semblent s'en être rendus compte. -- F. Jacquemin
Michèle <michele@alussinan.org> wrote:
Il faut une service public ET des concurrents privés.
PAS L'UN SANS L'AUTRE.
Perso, j'ai gardé mon abo FT.
Faut-il le redire ? FT n'est plus public ! C'est incroyable que seuls
les fonctionnaires qui y travaillent, de moins en moins nombreux,
semblent s'en être rendus compte.
--
F. Jacquemin
Il faut une service public ET des concurrents privés. PAS L'UN SANS L'AUTRE. Perso, j'ai gardé mon abo FT.
Faut-il le redire ? FT n'est plus public ! C'est incroyable que seuls les fonctionnaires qui y travaillent, de moins en moins nombreux, semblent s'en être rendus compte. -- F. Jacquemin
francois.jacquemin
FiLH wrote:
C'est ce qu'on dit après pour justifier...
Penses-tu ! Ça justifie quelque chose, à tes yeux ? On peut par contre se demander si ce n'est pas la raison de les vendre : pas rentable, coûteux, mais peut encore rapporter le prix de la concession. Et hop ! Le tour est joué. Comment veux-tu aller ensuite vérifier s'ils respectent le cahier des charges ? Si tu insistes trop, le nouveau propriétaire privé va avoir envie de contester le prix d'achat et réclamer une renégociation pour cause de surévaluation de la valeur au moment de la vente, ou de charges cachées. C'est un peu plus complexe que le schéma de l'actionnaire précipitant les accidents au nom de ses dividendes et de l'argent roi. -- F. Jacquemin
FiLH <filh@filh.org> wrote:
C'est ce qu'on dit après pour justifier...
Penses-tu ! Ça justifie quelque chose, à tes yeux ? On peut par contre
se demander si ce n'est pas la raison de les vendre : pas rentable,
coûteux, mais peut encore rapporter le prix de la concession. Et hop !
Le tour est joué. Comment veux-tu aller ensuite vérifier s'ils
respectent le cahier des charges ? Si tu insistes trop, le nouveau
propriétaire privé va avoir envie de contester le prix d'achat et
réclamer une renégociation pour cause de surévaluation de la valeur au
moment de la vente, ou de charges cachées. C'est un peu plus complexe
que le schéma de l'actionnaire précipitant les accidents au nom de ses
dividendes et de l'argent roi.
--
F. Jacquemin
Penses-tu ! Ça justifie quelque chose, à tes yeux ? On peut par contre se demander si ce n'est pas la raison de les vendre : pas rentable, coûteux, mais peut encore rapporter le prix de la concession. Et hop ! Le tour est joué. Comment veux-tu aller ensuite vérifier s'ils respectent le cahier des charges ? Si tu insistes trop, le nouveau propriétaire privé va avoir envie de contester le prix d'achat et réclamer une renégociation pour cause de surévaluation de la valeur au moment de la vente, ou de charges cachées. C'est un peu plus complexe que le schéma de l'actionnaire précipitant les accidents au nom de ses dividendes et de l'argent roi. -- F. Jacquemin
filh
François Jacquemin wrote:
FiLH wrote:
C'est ce qu'on dit après pour justifier...
Penses-tu ! Ça justifie quelque chose, à tes yeux ? On peut par contre se demander si ce n'est pas la raison de les vendre : pas rentable, coûteux, mais peut encore rapporter le prix de la concession. Et hop !
Ça c'est une vision proche de l'idéal libéral... Celle qu'on nous sert pour nous convaincre d'adhérer...Mais l'idéal libéral ne se trouve que dans les comptes de fées....
Dans la vraie vie ça ne se passe pas comme ça
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
François Jacquemin <francois.jacquemin@free.fr> wrote:
FiLH <filh@filh.org> wrote:
C'est ce qu'on dit après pour justifier...
Penses-tu ! Ça justifie quelque chose, à tes yeux ? On peut par contre
se demander si ce n'est pas la raison de les vendre : pas rentable,
coûteux, mais peut encore rapporter le prix de la concession. Et hop !
Ça c'est une vision proche de l'idéal libéral... Celle qu'on nous sert
pour nous convaincre d'adhérer...Mais l'idéal libéral ne se trouve que
dans les comptes de fées....
Dans la vraie vie ça ne se passe pas comme ça
FiLH
--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org
Penses-tu ! Ça justifie quelque chose, à tes yeux ? On peut par contre se demander si ce n'est pas la raison de les vendre : pas rentable, coûteux, mais peut encore rapporter le prix de la concession. Et hop !
Ça c'est une vision proche de l'idéal libéral... Celle qu'on nous sert pour nous convaincre d'adhérer...Mais l'idéal libéral ne se trouve que dans les comptes de fées....
Dans la vraie vie ça ne se passe pas comme ça
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
nospam
JPaul wrote:
Il n'est pas trop tard pour la supprimer ou la changer...
Il est un peu tard, il faut juste espérer que les pagesblanches n'ont pas été aspirée pendant le laps de temps critique.
Toutefois, comme je connais free, j'ai en effet retiré mon adresse email de mes coordonnées.
-- Jacques
JPaul <blanc@empty.org> wrote:
Il n'est pas trop tard pour la supprimer ou la changer...
Il est un peu tard, il faut juste espérer que les pagesblanches n'ont
pas été aspirée pendant le laps de temps critique.
Toutefois, comme je connais free, j'ai en effet retiré mon adresse email
de mes coordonnées.
Il n'est pas trop tard pour la supprimer ou la changer...
Il est un peu tard, il faut juste espérer que les pagesblanches n'ont pas été aspirée pendant le laps de temps critique.
Toutefois, comme je connais free, j'ai en effet retiré mon adresse email de mes coordonnées.
-- Jacques
francois.jacquemin
FiLH wrote:
François Jacquemin wrote:
FiLH wrote:
C'est ce qu'on dit après pour justifier...
Penses-tu ! Ça justifie quelque chose, à tes yeux ? On peut par contre se demander si ce n'est pas la raison de les vendre : pas rentable, coûteux, mais peut encore rapporter le prix de la concession. Et hop !
Ça c'est une vision proche de l'idéal libéral... Celle qu'on nous sert pour nous convaincre d'adhérer...Mais l'idéal libéral ne se trouve que dans les comptes de fées....
Je ne voyais pas ça comme un idéal, moi. L'explication d'une décision difficile à prendre, et peu glorieuse, peut-être, mais un idéal ? Bon. Évidemment, présenté comme l'illustration d'un idéal, ça devient improbable. On peut en dire autant de tous les idéaux, d'ailleurs, n'est-il pas vrai ? Le seul problème est que c'est spécieux : les gens qui font acte de libéralisme en font davantage un recours parfois obligé qu'un idéal, à quoi le libéralisme n'a d'ailleurs jamais prétendu.
Dans la vraie vie ça ne se passe pas comme ça
C'est bien vrai que les idéaux, les autres, dans la vraie vie, ça ne se
passe pas comme ils le promettent.
FiLH
Mais au fond, hors charte, que nous importe ? Ça ne vaut pas la peine de la polémique, surtout ici. Pas vrai ?
-- F. Jacquemin
FiLH <filh@filh.orgie> wrote:
François Jacquemin <francois.jacquemin@free.fr> wrote:
FiLH <filh@filh.org> wrote:
C'est ce qu'on dit après pour justifier...
Penses-tu ! Ça justifie quelque chose, à tes yeux ? On peut par contre
se demander si ce n'est pas la raison de les vendre : pas rentable,
coûteux, mais peut encore rapporter le prix de la concession. Et hop !
Ça c'est une vision proche de l'idéal libéral... Celle qu'on nous sert
pour nous convaincre d'adhérer...Mais l'idéal libéral ne se trouve que
dans les comptes de fées....
Je ne voyais pas ça comme un idéal, moi. L'explication d'une décision
difficile à prendre, et peu glorieuse, peut-être, mais un idéal ? Bon.
Évidemment, présenté comme l'illustration d'un idéal, ça devient
improbable. On peut en dire autant de tous les idéaux, d'ailleurs,
n'est-il pas vrai ? Le seul problème est que c'est spécieux : les gens
qui font acte de libéralisme en font davantage un recours parfois obligé
qu'un idéal, à quoi le libéralisme n'a d'ailleurs jamais prétendu.
Dans la vraie vie ça ne se passe pas comme ça
C'est bien vrai que les idéaux, les autres, dans la vraie vie, ça ne se
passe pas comme ils le promettent.
FiLH
Mais au fond, hors charte, que nous importe ? Ça ne vaut pas la peine de
la polémique, surtout ici. Pas vrai ?
Penses-tu ! Ça justifie quelque chose, à tes yeux ? On peut par contre se demander si ce n'est pas la raison de les vendre : pas rentable, coûteux, mais peut encore rapporter le prix de la concession. Et hop !
Ça c'est une vision proche de l'idéal libéral... Celle qu'on nous sert pour nous convaincre d'adhérer...Mais l'idéal libéral ne se trouve que dans les comptes de fées....
Je ne voyais pas ça comme un idéal, moi. L'explication d'une décision difficile à prendre, et peu glorieuse, peut-être, mais un idéal ? Bon. Évidemment, présenté comme l'illustration d'un idéal, ça devient improbable. On peut en dire autant de tous les idéaux, d'ailleurs, n'est-il pas vrai ? Le seul problème est que c'est spécieux : les gens qui font acte de libéralisme en font davantage un recours parfois obligé qu'un idéal, à quoi le libéralisme n'a d'ailleurs jamais prétendu.
Dans la vraie vie ça ne se passe pas comme ça
C'est bien vrai que les idéaux, les autres, dans la vraie vie, ça ne se
passe pas comme ils le promettent.
FiLH
Mais au fond, hors charte, que nous importe ? Ça ne vaut pas la peine de la polémique, surtout ici. Pas vrai ?
-- F. Jacquemin
michele
JFoucry : Mon adresse email n'est justement pas chez mon FAI.
Mais alors pourquoi l'as-tu communiquée à Free ! A quoi sert d'organiser cette sécurité afin de se protéger du Fai et lui communiquer le fameux sésame, comprends pas. J'ai créé une adresse chez Free à l'usage unique de Free et surtout je ne leur ai pas donné la véritable adresse perso, voyons.
Ceci dit, par sécurité supplémentaire, même si j'ai une confiance très relative dans l'application réelle des directives, j'avais coché que je ne voulais pas que cette adresse inutile faîte à l'usage unique de Free soit communiquée. Ce qui, à mon grand étonnement, fut respecté.
-- Michèle RedShirt from Paris
JFoucry : Mon adresse email n'est justement pas chez mon FAI.
Mais alors pourquoi l'as-tu communiquée à Free !
A quoi sert d'organiser cette sécurité afin de se protéger du Fai et lui
communiquer le fameux sésame, comprends pas.
J'ai créé une adresse chez Free à l'usage unique de Free
et surtout je ne leur ai pas donné la véritable adresse perso, voyons.
Ceci dit, par sécurité supplémentaire, même si j'ai une confiance très
relative dans l'application réelle des directives, j'avais coché que je
ne voulais pas que cette adresse inutile faîte à l'usage unique de Free
soit communiquée. Ce qui, à mon grand étonnement, fut respecté.
--
Michèle RedShirt from Paris
michele@alussinan.org
JFoucry : Mon adresse email n'est justement pas chez mon FAI.
Mais alors pourquoi l'as-tu communiquée à Free ! A quoi sert d'organiser cette sécurité afin de se protéger du Fai et lui communiquer le fameux sésame, comprends pas. J'ai créé une adresse chez Free à l'usage unique de Free et surtout je ne leur ai pas donné la véritable adresse perso, voyons.
Ceci dit, par sécurité supplémentaire, même si j'ai une confiance très relative dans l'application réelle des directives, j'avais coché que je ne voulais pas que cette adresse inutile faîte à l'usage unique de Free soit communiquée. Ce qui, à mon grand étonnement, fut respecté.
-- Michèle RedShirt from Paris
michele
Alain : Ils étaient déjà pourris au moment du transfert au privé.
Je suis fille de cheminot, alors j'ai un peu suivi cette histoire là.
Ce qu'on pouvait leur reprocher à l'époque du public, et qui n'est pas mortel, c'est qu'ils n'étaient peut-être pas toujours tous à l'heure (bon, c'était pas l'Italie non plus, faut pas charrier). Mais concernant la sécurité, il n'y avait pas les accrochages (ceux dont on ne parle pas à la télé étrangère parce qu'il n'y a pas de morts) qu'il y a aujourd'hui.
Juste un exemple parmi d'autres : Les effectifs réservés à ce qu'on appelle "la visite" (ces techniciens étant des "visiteurs") sont, par exemple, devenus fantomatiques. Chaque train (c'est à dire les wagons + 1 ou 2 motrices - suivant la longueur et la charge d'icelui - pensez aussi aux trains de marchandises qui peuvent être très lourds) est normalement "visité", c'est à dire entièrement vérifié, avant chaque départ. Pourquoi ? Parce si les éléments séparés subissent bien des vérifications régulières en atelier, un train entier est une nouvelle unité représentant une somme de risques particuliers. Si chaque morceau du train, wagon par wagon et motrice par motrice va bien, lorsqu'on a lié tous les éléments pour constituer le train, il faut, entr'autre, vérifier ses "connections"... Depuis la privatisation, par dégraissage des effectifs, cette dernière vérification est faîte à la vitesse de la lumière. Quand elle est faîte... Je laisse imaginer les effets sur l'ensemble du trafic annuel d'un tel dégraissage.
Un autre indice qui fait vraiment peur (sans parler du dégoût qua ça inspire) : depuis la privatisation, ce qui a augmenté de façon exponentielle, ce sont les accidents des cheminots anglais. Les règles de sécurité ayant fondu comme neige au soleil, il est devenu extrêmement risqué de travailler sur les voies et dans les gares de triage.
Il fallait bien prendre quelque part les 15% à payer aux actionnaires...
Bref, j'aime mieux arrêter là.
-- Michèle RedShirt from Paris
Alain : Ils étaient déjà pourris au moment du transfert au privé.
Je suis fille de cheminot, alors j'ai un peu suivi cette histoire là.
Ce qu'on pouvait leur reprocher à l'époque du public, et qui n'est pas
mortel, c'est qu'ils n'étaient peut-être pas toujours tous à l'heure
(bon, c'était pas l'Italie non plus, faut pas charrier).
Mais concernant la sécurité, il n'y avait pas les accrochages (ceux
dont on ne parle pas à la télé étrangère parce qu'il n'y a pas de morts)
qu'il y a aujourd'hui.
Juste un exemple parmi d'autres :
Les effectifs réservés à ce qu'on appelle "la visite" (ces techniciens
étant des "visiteurs") sont, par exemple, devenus fantomatiques. Chaque
train (c'est à dire les wagons + 1 ou 2 motrices - suivant la longueur
et la charge d'icelui - pensez aussi aux trains de marchandises qui
peuvent être très lourds) est normalement "visité", c'est à dire
entièrement vérifié, avant chaque départ. Pourquoi ? Parce si les
éléments séparés subissent bien des vérifications régulières en atelier,
un train entier est une nouvelle unité représentant une somme de risques
particuliers. Si chaque morceau du train, wagon par wagon et motrice par
motrice va bien, lorsqu'on a lié tous les éléments pour constituer le
train, il faut, entr'autre, vérifier ses "connections"...
Depuis la privatisation, par dégraissage des effectifs, cette dernière
vérification est faîte à la vitesse de la lumière. Quand elle est
faîte... Je laisse imaginer les effets sur l'ensemble du trafic annuel
d'un tel dégraissage.
Un autre indice qui fait vraiment peur (sans parler du dégoût qua ça
inspire) : depuis la privatisation, ce qui a augmenté de façon
exponentielle, ce sont les accidents des cheminots anglais. Les règles
de sécurité ayant fondu comme neige au soleil, il est devenu extrêmement
risqué de travailler sur les voies et dans les gares de triage.
Il fallait bien prendre quelque part les 15% à payer aux actionnaires...
Bref, j'aime mieux arrêter là.
--
Michèle RedShirt from Paris
michele@alussinan.org
Alain : Ils étaient déjà pourris au moment du transfert au privé.
Je suis fille de cheminot, alors j'ai un peu suivi cette histoire là.
Ce qu'on pouvait leur reprocher à l'époque du public, et qui n'est pas mortel, c'est qu'ils n'étaient peut-être pas toujours tous à l'heure (bon, c'était pas l'Italie non plus, faut pas charrier). Mais concernant la sécurité, il n'y avait pas les accrochages (ceux dont on ne parle pas à la télé étrangère parce qu'il n'y a pas de morts) qu'il y a aujourd'hui.
Juste un exemple parmi d'autres : Les effectifs réservés à ce qu'on appelle "la visite" (ces techniciens étant des "visiteurs") sont, par exemple, devenus fantomatiques. Chaque train (c'est à dire les wagons + 1 ou 2 motrices - suivant la longueur et la charge d'icelui - pensez aussi aux trains de marchandises qui peuvent être très lourds) est normalement "visité", c'est à dire entièrement vérifié, avant chaque départ. Pourquoi ? Parce si les éléments séparés subissent bien des vérifications régulières en atelier, un train entier est une nouvelle unité représentant une somme de risques particuliers. Si chaque morceau du train, wagon par wagon et motrice par motrice va bien, lorsqu'on a lié tous les éléments pour constituer le train, il faut, entr'autre, vérifier ses "connections"... Depuis la privatisation, par dégraissage des effectifs, cette dernière vérification est faîte à la vitesse de la lumière. Quand elle est faîte... Je laisse imaginer les effets sur l'ensemble du trafic annuel d'un tel dégraissage.
Un autre indice qui fait vraiment peur (sans parler du dégoût qua ça inspire) : depuis la privatisation, ce qui a augmenté de façon exponentielle, ce sont les accidents des cheminots anglais. Les règles de sécurité ayant fondu comme neige au soleil, il est devenu extrêmement risqué de travailler sur les voies et dans les gares de triage.
Il fallait bien prendre quelque part les 15% à payer aux actionnaires...
Bref, j'aime mieux arrêter là.
-- Michèle RedShirt from Paris
michele
FJacquemin : Il n'y a plus de public ...
A intervention identique, réponse identique à consulter plus bas.
-- Michèle RedShirt from Paris
FJacquemin : Il n'y a plus de public ...
A intervention identique, réponse identique à consulter plus bas.
--
Michèle RedShirt from Paris
michele@alussinan.org
A intervention identique, réponse identique à consulter plus bas.
-- Michèle RedShirt from Paris
michele
Tu me fais bien rire. Tu râles sur FT sûrement parce que tu as bobo quelque part mais pour les autres services publics, tu t'énerves pour un rien. Pourtant, ailleurs, tu sembles comprendre quels sont les risques de la dérive "tout libéral à fond la caisse". Et pourquoi un service public n'aurait-il pas une partie (limitée, faut pas non plus délirer) de son capital possédé par le privé. Ne serait-ce pas précisemment le moyen de réguler les excès du public.
-- Michèle RedShirt from Paris
Tu me fais bien rire. Tu râles sur FT sûrement parce que tu as bobo
quelque part mais pour les autres services publics, tu t'énerves pour un
rien. Pourtant, ailleurs, tu sembles comprendre quels sont les risques
de la dérive "tout libéral à fond la caisse".
Et pourquoi un service public n'aurait-il pas une partie (limitée, faut
pas non plus délirer) de son capital possédé par le privé.
Ne serait-ce pas précisemment le moyen de réguler les excès du public.
--
Michèle RedShirt from Paris
michele@alussinan.org
Tu me fais bien rire. Tu râles sur FT sûrement parce que tu as bobo quelque part mais pour les autres services publics, tu t'énerves pour un rien. Pourtant, ailleurs, tu sembles comprendre quels sont les risques de la dérive "tout libéral à fond la caisse". Et pourquoi un service public n'aurait-il pas une partie (limitée, faut pas non plus délirer) de son capital possédé par le privé. Ne serait-ce pas précisemment le moyen de réguler les excès du public.