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[HS] la vengeance du taureau

229 réponses
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delestaque
Je voyais une grande satisfaction un taureau qui franchissant tous les
obstacles a pénétré dans les gradins, le public en a eu pour son argent,
parfait, je n'avais jamais vu ça, j'aime quand le cheval désarçonne son
cavalier et que le lion bouffe le dresseur, je sais, c'est HS, mais bon, ça
me tient à coeur.

--
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Ricco

10 réponses

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Ghost-Rider
Le 26/08/2010 10:29, Ofnuts a écrit :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Animaux_d%C3%A9natur%C3%A9s



J'y pensais, mais je n'arrivais pas à retrouver le titre et l'auteur.
J'aime bien Vercors.

--
Ghost Rider

"Aimez-vous les uns les autres".
Jésus-Christ
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Azo4
ceci dit le taureau était toujours vivant ;o))

--

Serge CENCI
MVP MS Windows Desktop Experience
https://mvp.support.microsoft.com/profile/Serge.Cenci
http://www.communautes-numeriques.net/



"Ghost-Rider" a écrit dans le message de
news:4c763566$0$5433$
Le 26/08/2010 10:29, Ofnuts a écrit :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Animaux_d%C3%A9natur%C3%A9s



J'y pensais, mais je n'arrivais pas à retrouver le titre et l'auteur.
J'aime bien Vercors.

--
Ghost Rider

"Aimez-vous les uns les autres".
Jésus-Christ
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Dominique
Le 26/08/2010 11:34, Ghost-Rider a écrit :
Le 26/08/2010 10:29, Ofnuts a écrit :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Animaux_d%C3%A9natur%C3%A9s



J'y pensais, mais je n'arrivais pas à retrouver le titre et l'auteur.
J'aime bien Vercors.




Vercors est un grand parmi les grands. Je ne peux que conseiller la
lecture de ses ½uvres intégrales. Citons l'immense ouvrage : « Le
silence de la mer ».

L'intérêt du livre évoqué par Ofnuts, « Les animaux dénaturés », tient
justement dans la question que pose l'auteur : quelle est la définition
d'un homme ?

Par comparaisons successives, on y arrive assez bien : ce n'est pas un
poisson rouge, ce n'est pas un merle, ce n'est pas un chien... quoi que,
à l'occasion, il a une mémoire de poisson rouge, chante beau merle et
quel chien, ce type :-)

Mais, sans comparaison, comment définir _exactement_ un homme. Voilà la
question posée par Vercors.

Il l'a repose dans un autre ouvrage dont le titre m'a échappé mais le
bouquin est dans ma chambre. Un type revient d'un camp de concentration.
Il est incapable de se réadapter au monde « normal ». Que s'est-il passé
dans ce camp qui fait que le héros estime ne plus appartenir au monde
des hommes ? Nous sommes à nouveau dans le champs de la recherche de la
définition de l'homme.

Et cette question est loin d'être neutre à une époque où le racisme est
florissant et où l'opprobre est jetée sur des groupes (les roms, les
juifs, les gens du voyage, les squatters, les jeunes « issus de... »,
les fumeurs etc.)

Sur cette question « des » races humaines, il faut se lancer dans la
lecture ardue certes mais ô combien passionnante de « L'humanité au
pluriel : La génétique et la question des races » écrit par Bertrand
Jordan (ISBN-10: 2020966581)

Bonne journée,

--
Dominique
Courriel : dominique point sextant ate orange en France
Esto quod es
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Ghost-Rider
Le 27/08/2010 06:00, Dominique a écrit :
Le 26/08/2010 11:34, Ghost-Rider a écrit :

Vercors est un grand parmi les grands. Je ne peux que conseiller la
lecture de ses ½uvres intégrales. Citons l'immense ouvrage : « Le
silence de la mer ».



Oui, oeuvre admirable.
"L'Or" aussi.

L'intérêt du livre évoqué par Ofnuts, « Les animaux dénaturés », tient
justement dans la question que pose l'auteur : quelle est la définition
d'un homme ?



Et l'usage qu'on fait de cette définition.

Par comparaisons successives, on y arrive assez bien : ce n'est pas un
poisson rouge, ce n'est pas un merle, ce n'est pas un chien... quoi que,
à l'occasion, il a une mémoire de poisson rouge, chante beau merle et
quel chien, ce type :-)



C'est un aigle ! (Je l'entend souvent celle-là !) :-)

Mais, sans comparaison, comment définir _exactement_ un homme. Voilà la
question posée par Vercors.

Il l'a repose dans un autre ouvrage dont le titre m'a échappé mais le
bouquin est dans ma chambre. Un type revient d'un camp de concentration.
Il est incapable de se réadapter au monde « normal ». Que s'est-il passé
dans ce camp qui fait que le héros estime ne plus appartenir au monde
des hommes ? Nous sommes à nouveau dans le champs de la recherche de la
définition de l'homme.

Et cette question est loin d'être neutre à une époque où le racisme est
florissant et où l'opprobre est jetée sur des groupes (les roms, les
juifs, les gens du voyage, les squatters, les jeunes « issus de... »,
les fumeurs etc.)



Ah, je suis heureux que quelqu'un parle enfin de ces fumeurs qui, ne
pouvant plus fumer dans les cafés, fument dehors et empoisonnent
l'atmosphère de la rue.
Il faudra un jour régler cette question dé-fi-ni-ti-ve-ment.

Sur cette question « des » races humaines, il faut se lancer dans la
lecture ardue certes mais ô combien passionnante de « L'humanité au
pluriel : La génétique et la question des races » écrit par Bertrand
Jordan (ISBN-10: 2020966581)



Il me semble que la philosophie ne saura pas répondre à la question de
la définition de l'homme car c'est l'instrument qui se mesure lui-même.
C'est la biologie qui le fera.

--
Ghost Rider

"Aimez-vous les uns les autres".
Jésus-Christ
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Questsch

Il l'a repose dans un autre ouvrage dont le titre m'a échappé mais le
bouquin est dans ma chambre. Un type revient d'un camp de concentration.
Il est incapable de se réadapter au monde « normal ». Que s'est-il passé
dans ce camp qui fait que le héros estime ne plus appartenir au monde
des hommes ?





Parce que dans le camp, il ne pouvait pas se comporter en homme, dans le
sens de la défense de la veuve et de l'orphelin. Le plus fort allant au
secours du plus faible. Ca me rappelle un excellent docu passé sur Arte
il y a 10 ans et qui m'a profondément secouée : les casques bleus en
ex-Yougoslavie ... Un casque bleu n'est pas un guerrier dans le sens
"exterminateur", mais il signe pour la protection des populations
civiles dans les pays en guerre, le but est humanitaire et c'est
louable. En ex-Yougoslavie, ils ont été servis, les pauvres :
interdiction d'agir :( Ils ont assisté, totalement impuissants, à des
massacres, des tortures, sans ne rien pouvoir faire : ordres de la
hiérarchie, même pas châtier les oppresseurs, d'ailleurs
particulièrement cruels. Ils sont revenus en loque. On les a filmés dans
le civil, l'un d'eux, très jeune au demeurant, a mis une baffe à un
gamin dans un supermarché car celui-ci faisait un caprice pour des
bonbons ... C'est à jamais gravé dans mon esprit.

L'homme se doit d'avoir des valeurs morales, jadis, on l'inculquait dans
les écoles. Mais confrontés à la sinistre réalité, beaucoup pètent les
plombs. J'ai un enfant de 7 ans, particulièrement gentil, adorable, mais
j'ai peur pour lui. Quand il se rendra compte que l'on n'est pas au pays
des Bisounours, qu'adviendra-t-il de lui ? Comment lui forger un mental
qui lui permette de surmonter tout ça ? Et surtout de rester "humain" ?
Mon premier fils avait eut l'idée de faire Marin-Pompier, où de partir
en missions humanitaires, il a finalement choisit l'armée de métier. Je
suis anti-militariste, mais je ne me suis pas opposée. Pour
l'humanitaire, à force de voir des reportages, il avait perdu ses
illusions ...

On dit qu'il est plus "facile" d'élever des filles, vu par ce bout de la
lorgnette, c'est vrai ...

Et puis, il y a des "caractères". Le petit voisin (5 ans), est un
rebelle, je l'ai vu frapper ses parents. A qui la faute ? les gènes ?
les parents ? l'école ?, pour prendre un gros raccourci : la société ?

Ayant deux enfants particulièrement charmants pour des garçons, je pense
qu'il y a une part d'hérédité. Je suis moi-même très sensible et
respectueuse de la vie. Chez-moi, jamais d'insultes, de "gros mots", de
coups, mais du dialogue, c'est peut-être là la solution : mettre des
mots sur les maux ... Mais avec circonspection : à 7 ans, on vit encore
dans un monde où le réel côtoie l'imaginaire. Pour le préserver : pas de
télé à part Ludo sur la 3, jamais les informations en sa présence, car
il poserait des questions difficiles ... Il ne comprendrait pas pourquoi
la Russie brûle, pourquoi on ne porte pas secours aux sinistrés des
innondations, pourquoi on tue ... Lui répondre brut de décoffrage que
l'humain est pourri lui causerait un choc, lui aussi fait partie des
hommes en qualité de mâle.

Les femmes ont plus de "c.....". Soeur Thérésa s'est battue pour
alphabétiser les enfants qui vivaient sur des dépôts d'ordures, elle les
a aidé à bâtir leur village, avoir des diplômes, il y a maintenant des
pharmacies, des hôpitaux, des écoles ...

Bon, j'arrête, ça me prend trop les tripes :(

Nous sommes à nouveau dans le champs de la recherche de la
définition de l'homme.





Je pense qu'il n'y a pas qu'un homme, il y a des hommes ...

Et cette question est loin d'être neutre à une époque où le racisme est
florissant et où l'opprobre est jetée sur des groupes (les roms, les
juifs, les gens du voyage, les squatters, les jeunes « issus de... »,
les fumeurs etc.)



Ah, je suis heureux que quelqu'un parle enfin de ces fumeurs qui, ne
pouvant plus fumer dans les cafés, fument dehors et empoisonnent
l'atmosphère de la rue.
Il faudra un jour régler cette question dé-fi-ni-ti-ve-ment.

Sur cette question « des » races humaines, il faut se lancer dans la
lecture ardue certes mais ô combien passionnante de « L'humanité au
pluriel : La génétique et la question des races » écrit par Bertrand
Jordan (ISBN-10: 2020966581)





Je ne le lirai pas, je pressens une consonance eugéniste dans le titre ...

Il me semble que la philosophie ne saura pas répondre à la question de
la définition de l'homme car c'est l'instrument qui se mesure lui-même.
C'est la biologie qui le fera.



Bipède en station debout, au cerveau développé et encore perfectible par
l'apprentissage, obligé d'instaurer des lois pour prévenir et punir les
déviances et les atteintes à l'intégrité du groupe. Les primitifs sont
des hommes, ils respectent la vie. Ils remercient leur proie de s'être
laissée tuer pour nourrir la famille. Certains avaient fait le voyage à
Paris, ils étaient profondément choqués :(

Les japonais (avec qui j'ai travaillé jadis au sein de l'OCDE) sont des
gens exquis, polis (j'ai des anecdotes incroyables, comme ce haut cadre
qui ouvre une armoire, ne trouve pas ce qu'il cherche, referme la porte,
fait une courbette en disant à l'armoire : "Excuse me", véridique).
Quand ils débarquent dans la french culture idéalisée chez-eux, ils
développent des syndrômes psychiatriques et doivent être rappatriés
d'urgence. Ils n'imaginaient pas que l'on soit si impolis, voleurs (dans
le métro) et n'ont pas l'habitude de développer des stratégies de
défense de leur intégrité physique. Mais paradoxalement, ce sont de
valeureux guerriers, il a fallu deux bombes atomiques pour les mettre à
genoux ...

On pourrait discourir des heures, avec les expériences de chacun.

pat, qui préfère vraiment les chevaux :)
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YouDontNeedToKnowButItsNoëlle
Le 27/08/10 10:28, Questsch a écrit :
J'ai un enfant de 7 ans, particulièrement gentil, adorable, mais
j'ai peur pour lui. Quand il se rendra compte que l'on n'est pas au pays
des Bisounours, qu'adviendra-t-il de lui ?



Mais pourquoi diantre tu l'élèves au pays des bisounours, ça...
Déjà dans la cour de récré il a bien du constater par lui-même que ce
n'était pas ça la vérité. Si ça peut te rassurer je vis avec quelqu'un
qui était déjà particuliérement gentil et adorable petit ,
civilisé...-mais avec réalisme. Ça ne lui a pas trop mal réussi.

Comment lui forger un mental
qui lui permette de surmonter tout ça ? Et surtout de rester "humain" ?


Les valeurs qu'on a, on les transmet en les pratiquant, et en disant ce
qu'on fait aussi.
Un humain, ce n'est pas un homo sapiens qui nie son animalité, mais qui
l'a intégrée à ce qu'il est, par le langage, la transmission, les
notions abstraites de valeurs et de choix. Ces acquis qui nous font
hommes, toi et moi :).

Noëlle Adam
Avatar
Questsch

Mais pourquoi diantre tu l'élèves au pays des bisounours, ça...
Déjà dans la cour de récré il a bien du constater par lui-même que ce
n'était pas ça la vérité.



Parce que je n'ai pas la garde, et le père habite un bled de 900 âmes,
en comptant les poules, c'est loin des villes ...

Quand il vient ici, je le mets au Centre Aéré de temps-en-temps, pour le
confronter un peu à cette réalité. Mais dans la saisine du Juge pour
Enfants, le père, qui est pathologiquement fusionnel avec son fils,
prétend que je "m'en débarrasse" au Centre Aéré, alors que le but n'est
que pédagogique, justement, pour éviter de l'avoir collé dans mes jupes
:). Si ça ne tenait qu'à moi ... Mais un jour viendra ...

Si ça peut te rassurer je vis avec quelqu'un
qui était déjà particuliérement gentil et adorable petit ,
civilisé...-mais avec réalisme. Ça ne lui a pas trop mal réussi.

Comment lui forger un mental
qui lui permette de surmonter tout ça ? Et surtout de rester "humain" ?


Les valeurs qu'on a, on les transmet en les pratiquant, et en disant ce
qu'on fait aussi.
Un humain, ce n'est pas un homo sapiens qui nie son animalité, mais qui
l'a intégrée à ce qu'il est, par le langage, la transmission, les
notions abstraites de valeurs et de choix. Ces acquis qui nous font
hommes, toi et moi :).



Complètement d'accord.

Pat
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YouDontNeedToKnowButItsNoëlle
Le 27/08/10 11:36, Questsch a écrit :

Parce que je n'ai pas la garde, et le père habite un bled de 900 âmes,
en comptant les poules, c'est loin des villes ...



Beh faut pas croire, moi aussi je vis dans un bled paumé, et croire que
la campagne c'est un truc idyllique c'est l'illusion totale. Les gens
sont pareils, voire par rapport à la ville il manque une petite couche
de vernis sur les rancunes et querelles cultivées en vase clos depuis
des lustres.

Noëlle Adam
Avatar
Quetsh
On 27 août, 12:04, YouDontNeedToKnowButItsNoëlle
<"YoudontNeedThatNeither"@sol.earth> wrote:
Le 27/08/10 11:36, Questsch a écrit :

> Parce que je n'ai pas la garde, et le père habite un bled de 900 âm es,
> en comptant les poules, c'est loin des villes ...

Beh faut pas croire, moi aussi je vis dans un bled paumé, et croire que
la campagne c'est un truc idyllique c'est l'illusion totale. Les gens
sont pareils, voire par rapport à la ville il manque une petite couche
de vernis sur les rancunes et querelles cultivées en vase clos depuis
des lustres.

Noëlle Adam



Donc, c'est le père qui le couve trop. Quand il a su que je le mettait
derrière-moi sur mon scooter, il m'a menacée des flics, alors que
c'est en règle. Il a fait du poney, pareil : levée de bouclier : je
force mes gosses ! Là, il a son skate-board, le père est fou ... Il ne
le sort pas du jardin, lui évite de se faire mal, d'être un "garçon".
Il ne lui permet que peu de motricité. Le jour où Fiston a heurté un
poteau, avec la zolie bosse qui va bien, j'ai eus un mail, plus une
plainte : je le frappe ... Fiston, dans le conflit, dit à chaque
parent ce que celui-ci désire entendre : oui, Maman m'a frappé :
( Heureusement qu'une éducatrice suit tout ça et débriffe, sinon, le
père se serait enfuit plus loin encore. C'est lui qui devrait
consulter, mais l'adolescence viendra, ça, moi, je sais gérer :)

Par chance, sa compagne est enceinte, il va lâcher un peu de lest
j'espère. Je vois une psychologue régulièrement, qui elle, est
persuadée que ce couple ne tient que grâce au conflit avec moi. Quand
le conflit sera résorbé, le couple éclatera littéralement, car mada me
aide beaucoup dans tout ce qui se passe.

Patience ... pour le moment, je me reconstruis :)

Pat
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YouDontNeedToKnowButItsNoëlle
Le 27/08/10 12:48, Quetsh a écrit :

Donc, c'est le père qui le couve trop.



On dirait. Ce qui n'est pas une bonne idée, que cela vienne du père ou
de la mère, que cela s'adresse à une fille ou un garçon.
Certains gamins sont remuants, d'autres moins ; il y a manière de
raisonner les risques. Je n'ai jamais interdit à mes filles de monter
dans les arbres, mais je leur ai interdit les cerisiers (bois cassant)
en conseillant les frênes (bois souple et résistant). Maintenant, j'ai
une petite chèvre qui escalade la montagne à toute vitesse, l'autre qui
préfère rester en bas à attendre que ça se passe.
Bon courage

Noëlle Adam