"JMG"
>
> je ne comprends pas ce déferlement de critiques à l'encontre de Igor et
> Grichka Bogdanov, traduit par des propos qui dépassent le stade de la
> courtoisie à laquelle les scientifiques sont habitués
Je suis docteur depuis 3 ans, et je ressens le fait que ces deux
rigolos soient docteurs aussi comme une insulte personnelle.
"JMG"
>
> je ne comprends pas ce déferlement de critiques à l'encontre de Igor et
> Grichka Bogdanov, traduit par des propos qui dépassent le stade de la
> courtoisie à laquelle les scientifiques sont habitués
Je suis docteur depuis 3 ans, et je ressens le fait que ces deux
rigolos soient docteurs aussi comme une insulte personnelle.
"JMG"
>
> je ne comprends pas ce déferlement de critiques à l'encontre de Igor et
> Grichka Bogdanov, traduit par des propos qui dépassent le stade de la
> courtoisie à laquelle les scientifiques sont habitués
Je suis docteur depuis 3 ans, et je ressens le fait que ces deux
rigolos soient docteurs aussi comme une insulte personnelle.
"Igor & Grichka" wrote in message
news:"Les nombres réels:
C'est la réunion des ensembles des nombres rationnels et
<coupe la suite>
Oui oui bon, je me suis trompé sur ce point et j'ai déjà reconnu mon
erreur et corrigé dans un autre post. Vous êtes quand même gonflés
d'y revenir et même d'enfoncer si lourdement le clou pour escamoter
totalement le problème de départ qui je rappelle était :
"Igor & Grichka" <igor.bogdanoff@phys-maths.edu.lv> wrote in message
news:a11529cb.0406281021.38d1da11@posting.google.com...
"Les nombres réels:
C'est la réunion des ensembles des nombres rationnels et
<coupe la suite>
Oui oui bon, je me suis trompé sur ce point et j'ai déjà reconnu mon
erreur et corrigé dans un autre post. Vous êtes quand même gonflés
d'y revenir et même d'enfoncer si lourdement le clou pour escamoter
totalement le problème de départ qui je rappelle était :
"Igor & Grichka" wrote in message
news:"Les nombres réels:
C'est la réunion des ensembles des nombres rationnels et
<coupe la suite>
Oui oui bon, je me suis trompé sur ce point et j'ai déjà reconnu mon
erreur et corrigé dans un autre post. Vous êtes quand même gonflés
d'y revenir et même d'enfoncer si lourdement le clou pour escamoter
totalement le problème de départ qui je rappelle était :
John Smith a écrit :Euh, moi on m'a appris que les irrationnels sont les nombres réels
non rationnels. La réunion de ces deux ensembles est bien l'ensemble
des nombres réels.
Erreur : la réunion de ces deux SOUS-ensembles.
Tu ne peux pas définir l'ensemble des irrationnels sans commencer par
leur accorder un super-statut de nombre. "super-" car agrandi depuis la
précédente définition (tacite) historique.
John Smith a écrit :
Euh, moi on m'a appris que les irrationnels sont les nombres réels
non rationnels. La réunion de ces deux ensembles est bien l'ensemble
des nombres réels.
Erreur : la réunion de ces deux SOUS-ensembles.
Tu ne peux pas définir l'ensemble des irrationnels sans commencer par
leur accorder un super-statut de nombre. "super-" car agrandi depuis la
précédente définition (tacite) historique.
John Smith a écrit :Euh, moi on m'a appris que les irrationnels sont les nombres réels
non rationnels. La réunion de ces deux ensembles est bien l'ensemble
des nombres réels.
Erreur : la réunion de ces deux SOUS-ensembles.
Tu ne peux pas définir l'ensemble des irrationnels sans commencer par
leur accorder un super-statut de nombre. "super-" car agrandi depuis la
précédente définition (tacite) historique.
Cher Vincent,
> 1/ pourriez vous VULGARISER les notions de signatures Lorentzienne et de
> condition KMS (en gros, c'est quoi, mais sans les détails)
>
2/ le temps imaginaire est "votre" (?) interprétation mathématique du
> résultat d'un ensemble de calculs (ou d'implications ou je ne sais quoi
> encore)
3 quels sens PHYSIQUE donnez vous à la notion de temps imaginaires ?
sens
> donner à la notion d'univers qui n'aurait pas de temps ?
Cher Vincent,
> 1/ pourriez vous VULGARISER les notions de signatures Lorentzienne et de
> condition KMS (en gros, c'est quoi, mais sans les détails)
>
2/ le temps imaginaire est "votre" (?) interprétation mathématique du
> résultat d'un ensemble de calculs (ou d'implications ou je ne sais quoi
> encore)
3 quels sens PHYSIQUE donnez vous à la notion de temps imaginaires ?
sens
> donner à la notion d'univers qui n'aurait pas de temps ?
Cher Vincent,
> 1/ pourriez vous VULGARISER les notions de signatures Lorentzienne et de
> condition KMS (en gros, c'est quoi, mais sans les détails)
>
2/ le temps imaginaire est "votre" (?) interprétation mathématique du
> résultat d'un ensemble de calculs (ou d'implications ou je ne sais quoi
> encore)
3 quels sens PHYSIQUE donnez vous à la notion de temps imaginaires ?
sens
> donner à la notion d'univers qui n'aurait pas de temps ?
C'est de l'information. Dans nos thèses, nous avons suggéré une
relation de dualité entre l'énergie et l'information. COmme tu le
sais, Einstein a mis en évidence une symétrie (une équivalence) entre
masse et énergie.
De la même manière, nous pensons qu'il existe une
équivalence entre énergie (évolution d'un système) et information
(état d'un système).
C'est de l'information. Dans nos thèses, nous avons suggéré une
relation de dualité entre l'énergie et l'information. COmme tu le
sais, Einstein a mis en évidence une symétrie (une équivalence) entre
masse et énergie.
De la même manière, nous pensons qu'il existe une
équivalence entre énergie (évolution d'un système) et information
(état d'un système).
C'est de l'information. Dans nos thèses, nous avons suggéré une
relation de dualité entre l'énergie et l'information. COmme tu le
sais, Einstein a mis en évidence une symétrie (une équivalence) entre
masse et énergie.
De la même manière, nous pensons qu'il existe une
équivalence entre énergie (évolution d'un système) et information
(état d'un système).
Jacques Lavau wrote:John Smith a écrit :Euh, moi on m'a appris que les irrationnels sont les nombres réels
non rationnels. La réunion de ces deux ensembles est bien l'ensemble
des nombres réels.
Erreur : la réunion de ces deux SOUS-ensembles.
non non, je persiste !
Tu ne peux pas définir l'ensemble des irrationnels sans commencer par
leur accorder un super-statut de nombre. "super-" car agrandi depuis
la précédente définition (tacite) historique.
Je ne comprends pas ton bla-bla (désolé d'être agressif, ça semble être
le ton de ce thread anti bogdanov).
A partir des rationnels, on peut construire un sur-ensemble de ce
dernier que l'on appelle : ensemble des nombres réels. Par définition,
les irrationnels sont les réels non rationnels. Et donc, les
reels sont bien la réunion des rationnels et des irrationnels. Peu
importe l'ordre dans lequel on définit les choses, ou si on les nomme
sous-ensemble ou ensemble.
Jacques Lavau wrote:
John Smith a écrit :
Euh, moi on m'a appris que les irrationnels sont les nombres réels
non rationnels. La réunion de ces deux ensembles est bien l'ensemble
des nombres réels.
Erreur : la réunion de ces deux SOUS-ensembles.
non non, je persiste !
Tu ne peux pas définir l'ensemble des irrationnels sans commencer par
leur accorder un super-statut de nombre. "super-" car agrandi depuis
la précédente définition (tacite) historique.
Je ne comprends pas ton bla-bla (désolé d'être agressif, ça semble être
le ton de ce thread anti bogdanov).
A partir des rationnels, on peut construire un sur-ensemble de ce
dernier que l'on appelle : ensemble des nombres réels. Par définition,
les irrationnels sont les réels non rationnels. Et donc, les
reels sont bien la réunion des rationnels et des irrationnels. Peu
importe l'ordre dans lequel on définit les choses, ou si on les nomme
sous-ensemble ou ensemble.
Jacques Lavau wrote:John Smith a écrit :Euh, moi on m'a appris que les irrationnels sont les nombres réels
non rationnels. La réunion de ces deux ensembles est bien l'ensemble
des nombres réels.
Erreur : la réunion de ces deux SOUS-ensembles.
non non, je persiste !
Tu ne peux pas définir l'ensemble des irrationnels sans commencer par
leur accorder un super-statut de nombre. "super-" car agrandi depuis
la précédente définition (tacite) historique.
Je ne comprends pas ton bla-bla (désolé d'être agressif, ça semble être
le ton de ce thread anti bogdanov).
A partir des rationnels, on peut construire un sur-ensemble de ce
dernier que l'on appelle : ensemble des nombres réels. Par définition,
les irrationnels sont les réels non rationnels. Et donc, les
reels sont bien la réunion des rationnels et des irrationnels. Peu
importe l'ordre dans lequel on définit les choses, ou si on les nomme
sous-ensemble ou ensemble.
Cette métrique de Lorentz ( dont le temps est réel) est valide à notre
échelle et (outre le fait que nous vivons tous dans cette métrique)
elle a permis de construire toute la relativité générale.
Or ce que nous avons montré dans nos thèses, c'est que lorsque l'on
remonte à l'échelle de Planck, cette métrique n'est tout simplement
plus valide : à cette échelle infinitésimale, la courbure devient
tellement élevée que la métrique est alors soumise à l'incertitude
quantique: dès lors elle est contrainte à une fluctuation de la
quatrième coordonnée : le temps devient "complexe" ("mélangé"), il
oscille entre métrique lorentzienne (temps réel) et métrique
euclidienne (temps imaginaire pur). Cette phase de fluctuations prend
place "en dessous" de l'échelle de Planck (entre l'échelle de Planck
et l'échelle 0) puis cesse à échelle 0 : sur ce point singulier, la
métrique cesse d'être complexe et devient euclidienne (le temps est
alors imaginaire pur).
Pour nous résumer, on peut dire que chaque échelle est définie sur une
métrique qui lui est propre. Depuis les très grandes échelles, celles
des galaxies, jusqu'à celle de Planck, bien en-dessous de l'atome, on
trouvera la métrique de Lorentz, qui distingue simplement le temps de
l'espace : dans ce monde, le notre, le temps est bien réel. En
dessous, entre l'échelle de Planck et l'échelle 0, on trouvera une
métrique "mélangée" (en mathématiques on dira : "complexe") qui
superpose le temps et l'espace sans plus vraiment les distinguer : le
temps devient à la fois réel et imaginaire. Enfin, à l'échelle zéro,
on trouvera une métrique "euclidienne", où le temps tel que nous le
connaissons n'existe plus : il est devenu imaginaire pur.
La condition KMS (du nom de trois scientifiques : Kubo, Martin
Schwinger) correspond à un état d'équilibre thermique. La métrique
de cette condition est "complexe" (une partie temps réel, une partie
temps imaginaire). Or nous avons eu l'idée d'appliquer la condition
KMS à l'espace temps lui-même considéré, au temps de Planck, à
l'équilibre thermique. La condition KMS s'applique donc entre
l'échelle de Planck et l'échelle 0 (d'où le temps "complexe" -ie
métrique complexe qui mélange la forme lorentzienne à la forme
euclidienne- qui domine dans cette région du pré espace-temps).
> >
> 2/ le temps imaginaire est "votre" (?) interprétation mathématique du
> > résultat d'un ensemble de calculs (ou d'implications ou je ne sais
> > encore)
oilà une vraie question. Ici, il faut d'abord rappeler que Poincaré a
été le premier à franchir le pas décisif : notre univers n'est autre
qu'une géométrie "à quatre dimensions". Qu'est-ce que celà signifie?
Intuitivement, lorsque nous nous représentons les quatres directions
possibles du monde qui nous entoure, nous distinguons de manière
naturelle les trois directions spatiales (longueur, largeur, hauteur,
qui nous semblent être d'un certain type) de la direction temporelle
(qui nous paraît être d'une autre nature). Or à ce stade, Poincaré se
pose cette question : comment exprimer *mathématiquement* une telle
différence ? La réponse, même si elle surprend par sa simplicité après
réflexion, requiert un peu de concentration. En effet, nous avons
l'habitude de calculer les distances dans l'espace (mais également
dans le temps) en utilisant tout naturellement des nombres réels,
c'est à dire des nombres dont le carré est positif. Toutefois, il
existe, d'un point de vue mathématique, des nombres non réels, dont le
carré est négatif : les nombres imaginaires. Les éléments de ce nouvel
ensemble, notés i, satisfont donc à l'étrange propriété i 2 = -1. A
présent, de tels nombre ont-ils une signification quelconque d'un
point de vue physique ? mais bien sûr, répond Poincaré : pour
comprendre la différence entre le temps et l'espace, il suffit de
mesurer les intervalles le long de la direction temporelle à l'aide
de nombres imaginaires, dont le carré est négatif. La notion
d'espace-temps hyperbolique est née. Il ne restait plus qu'à lui
donner un nom.
C'est de l'information. Dans nos thèses, nous avons suggéré une
relation de dualité entre l'énergie et l'information. COmme tu le
sais, Einstein a mis en évidence une symétrie (une équivalence) entre
masse et énergie. De la même manière, nous pensons qu'il existe une
équivalence entre énergie (évolution d'un système) et information
(état d'un système). Ceci nous a conduit vers la notion 'd'évolution
en temps imaginaire" (une autre manière de voir l'algèbre de
Heisenberg qui décrit l'évolution d'un système en temps réel).
Cette métrique de Lorentz ( dont le temps est réel) est valide à notre
échelle et (outre le fait que nous vivons tous dans cette métrique)
elle a permis de construire toute la relativité générale.
Or ce que nous avons montré dans nos thèses, c'est que lorsque l'on
remonte à l'échelle de Planck, cette métrique n'est tout simplement
plus valide : à cette échelle infinitésimale, la courbure devient
tellement élevée que la métrique est alors soumise à l'incertitude
quantique: dès lors elle est contrainte à une fluctuation de la
quatrième coordonnée : le temps devient "complexe" ("mélangé"), il
oscille entre métrique lorentzienne (temps réel) et métrique
euclidienne (temps imaginaire pur). Cette phase de fluctuations prend
place "en dessous" de l'échelle de Planck (entre l'échelle de Planck
et l'échelle 0) puis cesse à échelle 0 : sur ce point singulier, la
métrique cesse d'être complexe et devient euclidienne (le temps est
alors imaginaire pur).
Pour nous résumer, on peut dire que chaque échelle est définie sur une
métrique qui lui est propre. Depuis les très grandes échelles, celles
des galaxies, jusqu'à celle de Planck, bien en-dessous de l'atome, on
trouvera la métrique de Lorentz, qui distingue simplement le temps de
l'espace : dans ce monde, le notre, le temps est bien réel. En
dessous, entre l'échelle de Planck et l'échelle 0, on trouvera une
métrique "mélangée" (en mathématiques on dira : "complexe") qui
superpose le temps et l'espace sans plus vraiment les distinguer : le
temps devient à la fois réel et imaginaire. Enfin, à l'échelle zéro,
on trouvera une métrique "euclidienne", où le temps tel que nous le
connaissons n'existe plus : il est devenu imaginaire pur.
La condition KMS (du nom de trois scientifiques : Kubo, Martin
Schwinger) correspond à un état d'équilibre thermique. La métrique
de cette condition est "complexe" (une partie temps réel, une partie
temps imaginaire). Or nous avons eu l'idée d'appliquer la condition
KMS à l'espace temps lui-même considéré, au temps de Planck, à
l'équilibre thermique. La condition KMS s'applique donc entre
l'échelle de Planck et l'échelle 0 (d'où le temps "complexe" -ie
métrique complexe qui mélange la forme lorentzienne à la forme
euclidienne- qui domine dans cette région du pré espace-temps).
> >
> 2/ le temps imaginaire est "votre" (?) interprétation mathématique du
> > résultat d'un ensemble de calculs (ou d'implications ou je ne sais
> > encore)
oilà une vraie question. Ici, il faut d'abord rappeler que Poincaré a
été le premier à franchir le pas décisif : notre univers n'est autre
qu'une géométrie "à quatre dimensions". Qu'est-ce que celà signifie?
Intuitivement, lorsque nous nous représentons les quatres directions
possibles du monde qui nous entoure, nous distinguons de manière
naturelle les trois directions spatiales (longueur, largeur, hauteur,
qui nous semblent être d'un certain type) de la direction temporelle
(qui nous paraît être d'une autre nature). Or à ce stade, Poincaré se
pose cette question : comment exprimer *mathématiquement* une telle
différence ? La réponse, même si elle surprend par sa simplicité après
réflexion, requiert un peu de concentration. En effet, nous avons
l'habitude de calculer les distances dans l'espace (mais également
dans le temps) en utilisant tout naturellement des nombres réels,
c'est à dire des nombres dont le carré est positif. Toutefois, il
existe, d'un point de vue mathématique, des nombres non réels, dont le
carré est négatif : les nombres imaginaires. Les éléments de ce nouvel
ensemble, notés i, satisfont donc à l'étrange propriété i 2 = -1. A
présent, de tels nombre ont-ils une signification quelconque d'un
point de vue physique ? mais bien sûr, répond Poincaré : pour
comprendre la différence entre le temps et l'espace, il suffit de
mesurer les intervalles le long de la direction temporelle à l'aide
de nombres imaginaires, dont le carré est négatif. La notion
d'espace-temps hyperbolique est née. Il ne restait plus qu'à lui
donner un nom.
C'est de l'information. Dans nos thèses, nous avons suggéré une
relation de dualité entre l'énergie et l'information. COmme tu le
sais, Einstein a mis en évidence une symétrie (une équivalence) entre
masse et énergie. De la même manière, nous pensons qu'il existe une
équivalence entre énergie (évolution d'un système) et information
(état d'un système). Ceci nous a conduit vers la notion 'd'évolution
en temps imaginaire" (une autre manière de voir l'algèbre de
Heisenberg qui décrit l'évolution d'un système en temps réel).
Cette métrique de Lorentz ( dont le temps est réel) est valide à notre
échelle et (outre le fait que nous vivons tous dans cette métrique)
elle a permis de construire toute la relativité générale.
Or ce que nous avons montré dans nos thèses, c'est que lorsque l'on
remonte à l'échelle de Planck, cette métrique n'est tout simplement
plus valide : à cette échelle infinitésimale, la courbure devient
tellement élevée que la métrique est alors soumise à l'incertitude
quantique: dès lors elle est contrainte à une fluctuation de la
quatrième coordonnée : le temps devient "complexe" ("mélangé"), il
oscille entre métrique lorentzienne (temps réel) et métrique
euclidienne (temps imaginaire pur). Cette phase de fluctuations prend
place "en dessous" de l'échelle de Planck (entre l'échelle de Planck
et l'échelle 0) puis cesse à échelle 0 : sur ce point singulier, la
métrique cesse d'être complexe et devient euclidienne (le temps est
alors imaginaire pur).
Pour nous résumer, on peut dire que chaque échelle est définie sur une
métrique qui lui est propre. Depuis les très grandes échelles, celles
des galaxies, jusqu'à celle de Planck, bien en-dessous de l'atome, on
trouvera la métrique de Lorentz, qui distingue simplement le temps de
l'espace : dans ce monde, le notre, le temps est bien réel. En
dessous, entre l'échelle de Planck et l'échelle 0, on trouvera une
métrique "mélangée" (en mathématiques on dira : "complexe") qui
superpose le temps et l'espace sans plus vraiment les distinguer : le
temps devient à la fois réel et imaginaire. Enfin, à l'échelle zéro,
on trouvera une métrique "euclidienne", où le temps tel que nous le
connaissons n'existe plus : il est devenu imaginaire pur.
La condition KMS (du nom de trois scientifiques : Kubo, Martin
Schwinger) correspond à un état d'équilibre thermique. La métrique
de cette condition est "complexe" (une partie temps réel, une partie
temps imaginaire). Or nous avons eu l'idée d'appliquer la condition
KMS à l'espace temps lui-même considéré, au temps de Planck, à
l'équilibre thermique. La condition KMS s'applique donc entre
l'échelle de Planck et l'échelle 0 (d'où le temps "complexe" -ie
métrique complexe qui mélange la forme lorentzienne à la forme
euclidienne- qui domine dans cette région du pré espace-temps).
> >
> 2/ le temps imaginaire est "votre" (?) interprétation mathématique du
> > résultat d'un ensemble de calculs (ou d'implications ou je ne sais
> > encore)
oilà une vraie question. Ici, il faut d'abord rappeler que Poincaré a
été le premier à franchir le pas décisif : notre univers n'est autre
qu'une géométrie "à quatre dimensions". Qu'est-ce que celà signifie?
Intuitivement, lorsque nous nous représentons les quatres directions
possibles du monde qui nous entoure, nous distinguons de manière
naturelle les trois directions spatiales (longueur, largeur, hauteur,
qui nous semblent être d'un certain type) de la direction temporelle
(qui nous paraît être d'une autre nature). Or à ce stade, Poincaré se
pose cette question : comment exprimer *mathématiquement* une telle
différence ? La réponse, même si elle surprend par sa simplicité après
réflexion, requiert un peu de concentration. En effet, nous avons
l'habitude de calculer les distances dans l'espace (mais également
dans le temps) en utilisant tout naturellement des nombres réels,
c'est à dire des nombres dont le carré est positif. Toutefois, il
existe, d'un point de vue mathématique, des nombres non réels, dont le
carré est négatif : les nombres imaginaires. Les éléments de ce nouvel
ensemble, notés i, satisfont donc à l'étrange propriété i 2 = -1. A
présent, de tels nombre ont-ils une signification quelconque d'un
point de vue physique ? mais bien sûr, répond Poincaré : pour
comprendre la différence entre le temps et l'espace, il suffit de
mesurer les intervalles le long de la direction temporelle à l'aide
de nombres imaginaires, dont le carré est négatif. La notion
d'espace-temps hyperbolique est née. Il ne restait plus qu'à lui
donner un nom.
C'est de l'information. Dans nos thèses, nous avons suggéré une
relation de dualité entre l'énergie et l'information. COmme tu le
sais, Einstein a mis en évidence une symétrie (une équivalence) entre
masse et énergie. De la même manière, nous pensons qu'il existe une
équivalence entre énergie (évolution d'un système) et information
(état d'un système). Ceci nous a conduit vers la notion 'd'évolution
en temps imaginaire" (une autre manière de voir l'algèbre de
Heisenberg qui décrit l'évolution d'un système en temps réel).
Il n'existe aucun moyen de définir l'ensemble R-Q de façon autonome.
Il n'existe aucun moyen de définir l'ensemble R-Q de façon autonome.
Il n'existe aucun moyen de définir l'ensemble R-Q de façon autonome.
> Il n'existe aucun moyen de définir l'ensemble R-Q de façon autonome.
> Il n'existe aucun moyen de définir l'ensemble R-Q de façon autonome.
> Il n'existe aucun moyen de définir l'ensemble R-Q de façon autonome.
> > Il n'existe aucun moyen de définir l'ensemble R-Q de façon autonome.
ça veut dire quoi : définir un ensemble de façon autonome ?
Tu connais aucun moyen ou il n'en existe aucun ?
> > Il n'existe aucun moyen de définir l'ensemble R-Q de façon autonome.
ça veut dire quoi : définir un ensemble de façon autonome ?
Tu connais aucun moyen ou il n'en existe aucun ?
> > Il n'existe aucun moyen de définir l'ensemble R-Q de façon autonome.
ça veut dire quoi : définir un ensemble de façon autonome ?
Tu connais aucun moyen ou il n'en existe aucun ?