Simple test en double aveugle : si une différence existe, on doit la détecter. Ensuite reste à la quantifier.
Des tests comme ça, j'en fais souvent. Il faut en général beaucoup de mesures indépendantes pour déterminer si une différence statistique existe par rapport à un témoin approprié. En recherche expérimentale sur l'animal on considère que les populations à tester doivent comporter au moins 12 individus dans chaque groupe mais en pratique on en teste beaucoup plus. Donc le coup du Label 5 servi aux mêmes personnes n'est pas valable. J'ai essayé maintes fois moi aussi et il m'est souvent arrivé de voir la bouteille de Chivas rester non entamée.
"François Yves Le Gal"
Simple test en double aveugle : si une différence existe, on doit la
détecter. Ensuite reste à la quantifier.
Des tests comme ça, j'en fais souvent. Il faut en général beaucoup de
mesures
indépendantes pour déterminer si une différence statistique existe par
rapport à un témoin approprié. En recherche expérimentale sur l'animal
on considère que les populations à tester doivent comporter au moins
12 individus dans chaque groupe mais en pratique on en teste beaucoup plus.
Donc le coup du Label 5 servi aux mêmes personnes n'est pas valable.
J'ai essayé maintes fois moi aussi et il m'est souvent arrivé de voir
la bouteille de Chivas rester non entamée.
Simple test en double aveugle : si une différence existe, on doit la détecter. Ensuite reste à la quantifier.
Des tests comme ça, j'en fais souvent. Il faut en général beaucoup de mesures indépendantes pour déterminer si une différence statistique existe par rapport à un témoin approprié. En recherche expérimentale sur l'animal on considère que les populations à tester doivent comporter au moins 12 individus dans chaque groupe mais en pratique on en teste beaucoup plus. Donc le coup du Label 5 servi aux mêmes personnes n'est pas valable. J'ai essayé maintes fois moi aussi et il m'est souvent arrivé de voir la bouteille de Chivas rester non entamée.
baboulin
Yves-Laurent Allaert a écrit :
non, mais quand des appareils style analyseur spectre, gbf de la mort qui
tue
ou autre on des cables secteur a moin de 15 euros sur un prix qui est plus
de
1000 fois superieur a cela faut pas deconner: y'a un pbl avec les trucs idiophiles.
Pareil pour les cables de signal: annoncer le prix des cables hifi a un
pro de
la cem ou un chercheur en traitement du signal qu'on rigole. En plus, la
hifi
c'est du 20k maxi: on est loin de devoir utiliser des AO faible bruits a
plus
de 100 euros. En plus j'ai des amis qui manip avec ces trucs: le simple
fait
de brancher sa sonde sur une patte fait tout foirer c'est super drole.
Ce qui est drole c'est que j'ai pas encore vu qq blinder son ampli avec du cuivre pour eviter de choper de la HF. Par contre j'ai deja vu des porte doublée de cuivre sortir d'un labo en refection: dommage que j'ai pas pu
voir
la salle d'ou venait ce truc.
Alors j'en déduis que le principal grigri audiophile serait le(s) câble(s)....
Yves-Laurent Allaert a écrit :
non, mais quand des appareils style analyseur spectre, gbf de la mort qui
tue
ou autre on des cables secteur a moin de 15 euros sur un prix qui est plus
de
1000 fois superieur a cela faut pas deconner: y'a un pbl avec les trucs
idiophiles.
Pareil pour les cables de signal: annoncer le prix des cables hifi a un
pro de
la cem ou un chercheur en traitement du signal qu'on rigole. En plus, la
hifi
c'est du 20k maxi: on est loin de devoir utiliser des AO faible bruits a
plus
de 100 euros. En plus j'ai des amis qui manip avec ces trucs: le simple
fait
de brancher sa sonde sur une patte fait tout foirer c'est super drole.
Ce qui est drole c'est que j'ai pas encore vu qq blinder son ampli avec du
cuivre pour eviter de choper de la HF. Par contre j'ai deja vu des porte
doublée de cuivre sortir d'un labo en refection: dommage que j'ai pas pu
voir
la salle d'ou venait ce truc.
Alors j'en déduis que le principal grigri audiophile serait le(s)
câble(s)....
non, mais quand des appareils style analyseur spectre, gbf de la mort qui
tue
ou autre on des cables secteur a moin de 15 euros sur un prix qui est plus
de
1000 fois superieur a cela faut pas deconner: y'a un pbl avec les trucs idiophiles.
Pareil pour les cables de signal: annoncer le prix des cables hifi a un
pro de
la cem ou un chercheur en traitement du signal qu'on rigole. En plus, la
hifi
c'est du 20k maxi: on est loin de devoir utiliser des AO faible bruits a
plus
de 100 euros. En plus j'ai des amis qui manip avec ces trucs: le simple
fait
de brancher sa sonde sur une patte fait tout foirer c'est super drole.
Ce qui est drole c'est que j'ai pas encore vu qq blinder son ampli avec du cuivre pour eviter de choper de la HF. Par contre j'ai deja vu des porte doublée de cuivre sortir d'un labo en refection: dommage que j'ai pas pu
voir
la salle d'ou venait ce truc.
Alors j'en déduis que le principal grigri audiophile serait le(s) câble(s)....
Alexandre Garcia
On Fri, 23 Sep 2005 06:48:13 +0200, baboulin wrote:
Alors j'en déduis que le principal grigri audiophile serait le(s) câble(s)....
Allez faire un tour sur les fora de http://www.homecinema-fr.com , une vraie mine d'or.
On Fri, 23 Sep 2005 06:48:13 +0200, baboulin wrote:
Alors j'en déduis que le principal grigri audiophile serait le(s)
câble(s)....
Allez faire un tour sur les fora de http://www.homecinema-fr.com , une
vraie mine d'or.
Allez faire un tour sur les fora de http://www.homecinema-fr.com , une vraie mine d'or.
Merci pour le lien...très intéressant en effet.... Mais, pourquoi "fora" et pas "fori" ? J'avoue que j'en perds un peu mon latin ;-)
Stephane Dupille
"baboulin" écrit :
Quant aux "étudiants oenologues" dont il est question dans l'article, ils ont encore du boulot, car confondre un "nez" de vin blanc avec celui d'un vin rouge, faut le faire !!!!
Non, pas du tout, ce n'est pas aussi simple. Faites une dégustation à l'aveugle (en vrai aveugle avec les yeux bandés) et tentez simplement de déterminer si le vin que vous buvez est blanc, ou rouge. Rien de plus. Je n'ai jamais vu personne ne jamais faire d'erreur sur cet exercice.
Chez les passionnés de vin, on les appellerait des "buveurs d'étiquettes".
C'est encore une fois plus compliqué que ça. Pour juger de ses sens il faut utiliser tous les indices possibles. Quoi qu'on en dise, la couleur ou l'étiquette sont des indices, comme les autres.
Qui est absolument certain que tel ou tel "grigri audiophile" n'a aucun effet ? A partir de quelle observation se fait-on une telle opinion ?
Il existe des procédures de test (le double aveugle en fait partie) qui permettent d'atténuer (voir même de supprimer dans certains cas) l'affect. Cela peut être mis en ½uvre pour comparer du matériel audio, comme cela peut être mis en ½uvre pour juger des vins.
Maintenant, en HiFi, on recherche *la* vérité (enfin, certains). La vraie fidélité. Chose qu'on ne retrouve pas dans le vin : ce n'est pas la vérité qu'on y recherche, mais le plaisir. Donc à partir du moment que le vin plait, qu'il soit bon ou pas, complexe ou pas, framboisé ou pas, on s'en tape. On l'aime, c'est tout.
-- JR> Le progrès. Maintenant sur CD à dos de chameau. Quel protocole? La détection de collision. Si deux chameaux se téléscopent, on retransmet un kangourou. -+- JYB in <http://www.le-gnu.net> : C'est cha mot pout mot -+-
"baboulin" <baboulin@bienselaver.net> écrit :
Quant aux "étudiants oenologues" dont il est question dans l'article,
ils ont encore du boulot, car confondre un "nez" de vin blanc avec celui
d'un vin rouge, faut le faire !!!!
Non, pas du tout, ce n'est pas aussi simple. Faites une dégustation
à l'aveugle (en vrai aveugle avec les yeux bandés) et tentez simplement
de déterminer si le vin que vous buvez est blanc, ou rouge. Rien de
plus. Je n'ai jamais vu personne ne jamais faire d'erreur sur cet
exercice.
Chez les passionnés de vin, on les appellerait des "buveurs
d'étiquettes".
C'est encore une fois plus compliqué que ça. Pour juger de ses sens
il faut utiliser tous les indices possibles. Quoi qu'on en dise, la
couleur ou l'étiquette sont des indices, comme les autres.
Qui est absolument certain que tel ou tel "grigri audiophile" n'a aucun
effet ? A partir de quelle observation se fait-on une telle opinion ?
Il existe des procédures de test (le double aveugle en fait partie)
qui permettent d'atténuer (voir même de supprimer dans certains cas)
l'affect. Cela peut être mis en ½uvre pour comparer du matériel audio,
comme cela peut être mis en ½uvre pour juger des vins.
Maintenant, en HiFi, on recherche *la* vérité (enfin, certains). La
vraie fidélité. Chose qu'on ne retrouve pas dans le vin : ce n'est pas
la vérité qu'on y recherche, mais le plaisir. Donc à partir du moment
que le vin plait, qu'il soit bon ou pas, complexe ou pas, framboisé ou
pas, on s'en tape. On l'aime, c'est tout.
--
JR> Le progrès. Maintenant sur CD à dos de chameau. Quel protocole?
La détection de collision. Si deux chameaux se téléscopent, on
retransmet un kangourou.
-+- JYB in <http://www.le-gnu.net> : C'est cha mot pout mot -+-
Quant aux "étudiants oenologues" dont il est question dans l'article, ils ont encore du boulot, car confondre un "nez" de vin blanc avec celui d'un vin rouge, faut le faire !!!!
Non, pas du tout, ce n'est pas aussi simple. Faites une dégustation à l'aveugle (en vrai aveugle avec les yeux bandés) et tentez simplement de déterminer si le vin que vous buvez est blanc, ou rouge. Rien de plus. Je n'ai jamais vu personne ne jamais faire d'erreur sur cet exercice.
Chez les passionnés de vin, on les appellerait des "buveurs d'étiquettes".
C'est encore une fois plus compliqué que ça. Pour juger de ses sens il faut utiliser tous les indices possibles. Quoi qu'on en dise, la couleur ou l'étiquette sont des indices, comme les autres.
Qui est absolument certain que tel ou tel "grigri audiophile" n'a aucun effet ? A partir de quelle observation se fait-on une telle opinion ?
Il existe des procédures de test (le double aveugle en fait partie) qui permettent d'atténuer (voir même de supprimer dans certains cas) l'affect. Cela peut être mis en ½uvre pour comparer du matériel audio, comme cela peut être mis en ½uvre pour juger des vins.
Maintenant, en HiFi, on recherche *la* vérité (enfin, certains). La vraie fidélité. Chose qu'on ne retrouve pas dans le vin : ce n'est pas la vérité qu'on y recherche, mais le plaisir. Donc à partir du moment que le vin plait, qu'il soit bon ou pas, complexe ou pas, framboisé ou pas, on s'en tape. On l'aime, c'est tout.
-- JR> Le progrès. Maintenant sur CD à dos de chameau. Quel protocole? La détection de collision. Si deux chameaux se téléscopent, on retransmet un kangourou. -+- JYB in <http://www.le-gnu.net> : C'est cha mot pout mot -+-
Le Forgeron
François Yves Le Gal wrote:
On Thu, 22 Sep 2005 21:00:48 +0200, "baboulin" wrote:
Pourtant tous ont été réalisés par des "pro de l'enregistrement"....
Ce ne sont pas les ingés son qui décident des égalisations à la con et du taux de compression sur les glapissements de Céline Fion, mais les Producteurs - avec majuscule - et autres nuisibles de chez EMiUniverSonyBertelsAl, Inc.
Inc ? Je les aurais préféré anglais : Ltd, me semblerait de meilleur alloi...
-- Eifersucht ist die Leidenschaft, die mit Eifer sucht, was Leiden schafft.
François Yves Le Gal wrote:
On Thu, 22 Sep 2005 21:00:48 +0200, "baboulin" <baboulin@bienselaver.net>
wrote:
Pourtant tous ont été réalisés
par des "pro de l'enregistrement"....
Ce ne sont pas les ingés son qui décident des égalisations à la con et du
taux de compression sur les glapissements de Céline Fion, mais les
Producteurs - avec majuscule - et autres nuisibles de chez
EMiUniverSonyBertelsAl, Inc.
Inc ? Je les aurais préféré anglais : Ltd, me semblerait de meilleur
alloi...
--
Eifersucht ist die Leidenschaft, die mit Eifer sucht, was Leiden schafft.
On Thu, 22 Sep 2005 21:00:48 +0200, "baboulin" wrote:
Pourtant tous ont été réalisés par des "pro de l'enregistrement"....
Ce ne sont pas les ingés son qui décident des égalisations à la con et du taux de compression sur les glapissements de Céline Fion, mais les Producteurs - avec majuscule - et autres nuisibles de chez EMiUniverSonyBertelsAl, Inc.
Inc ? Je les aurais préféré anglais : Ltd, me semblerait de meilleur alloi...
-- Eifersucht ist die Leidenschaft, die mit Eifer sucht, was Leiden schafft.
Stephane Dupille
Le Forgeron écrit :
EMiUniverSonyBertelsAl, Inc.
Inc ? Je les aurais préféré anglais : Ltd, me semblerait de meilleur alloi...
Les anglois sont un peu moins pires.
-- JB> Si tu faisais un supersedes, ça éviterait de casser les threads. Ah, une typo, JB (qui me doit une bière) voulait écrire suicide et non supersedes, et non pas threads mais couilles. -+- FF in GNU : ce qui se conçoit bien s'énonce clairement -+-
Le Forgeron <jgrimbert@free.fr> écrit :
EMiUniverSonyBertelsAl, Inc.
Inc ? Je les aurais préféré anglais : Ltd, me semblerait de meilleur
alloi...
Les anglois sont un peu moins pires.
--
JB> Si tu faisais un supersedes, ça éviterait de casser les threads.
Ah, une typo, JB (qui me doit une bière) voulait écrire
suicide et non supersedes, et non pas threads mais couilles.
-+- FF in GNU : ce qui se conçoit bien s'énonce clairement -+-
Inc ? Je les aurais préféré anglais : Ltd, me semblerait de meilleur alloi...
Les anglois sont un peu moins pires.
-- JB> Si tu faisais un supersedes, ça éviterait de casser les threads. Ah, une typo, JB (qui me doit une bière) voulait écrire suicide et non supersedes, et non pas threads mais couilles. -+- FF in GNU : ce qui se conçoit bien s'énonce clairement -+-
Nicolas
François Yves Le Gal wrote:
Nan, nan, nan, dans ce contexte le double aveugle permet de très vite déterminer l'existence d'une différence, pas de la qualifier.
"double aveugle" n'est meme pas necessaire et meme un non sens si l'operateur est une machine, ce qui est, ou devrait, etre le cas ds 100% des cas. Serieusement l'idée que ce font les gens pour le double aveugle est un heritage du temps ou il fallait switcher a la main. Ou alors je vis trop de ma tour d'ivoire.
ITU ITU-R BS.1534 est une des méthodes de comparaison statistiques appliquées aux codecs perceptuels à très bas débit, dont les pertes sont significatives.
Le consortium MPEG les utilise pour tous les debits, du tres bas au tres haut, et c'est pas les seul.
Elle permet de qualifier des défauts par définition évidents et n'est pas adaptée - sauf aménagements - aux comparatifs entre éléments quasi transparents. On utilise dans ce cas ITU-R BS.1116, du double aveugle avec référence cachée.
"ITU-R Recommendation BS.1116-1, Methods for the Subjective Assessment of small Impairments in Audio Systems including Multichannel Sound Systems, 1997
Mon experience, ce que je lis, ce que je vois et ce que je pratique est que le test de MUSHRA est quasiment utilise a 100% ds tout ce qui est evaluation de codec et ce peut importe de debit. Une bonne raison pour le faire est que qd on a commence un test comparatif avec une methode au bas debit, si on veut pouvoir comparer les resultats avec des debits plus eleve, il faut garder la meme methode de comparaison. Du coup presque 100% des tests sont en MUSHRA. Pour les evaluations de type qualite sonore, la methode d'evalutation a se propre science.
nicolas -- Mes tofs: http://pbase.com/dishio
François Yves Le Gal wrote:
Nan, nan, nan, dans ce contexte le double aveugle permet de très vite
déterminer l'existence d'une différence, pas de la qualifier.
"double aveugle" n'est meme pas necessaire et meme un non sens si
l'operateur est une machine, ce qui est, ou devrait, etre le cas ds 100%
des cas. Serieusement l'idée que ce font les gens pour le double aveugle
est un heritage du temps ou il fallait switcher a la main. Ou alors je
vis trop de ma tour d'ivoire.
ITU ITU-R BS.1534 est une des méthodes de comparaison statistiques
appliquées aux codecs perceptuels à très bas débit, dont les pertes sont
significatives.
Le consortium MPEG les utilise pour tous les debits, du tres bas au tres
haut, et c'est pas les seul.
Elle permet de qualifier des défauts par définition évidents
et n'est pas adaptée - sauf aménagements - aux comparatifs entre éléments
quasi transparents. On utilise dans ce cas ITU-R BS.1116, du double aveugle
avec référence cachée.
"ITU-R Recommendation BS.1116-1, Methods for the Subjective Assessment of
small Impairments in Audio Systems including Multichannel Sound Systems,
1997
Mon experience, ce que je lis, ce que je vois et ce que je pratique est
que le test de MUSHRA est quasiment utilise a 100% ds tout ce qui est
evaluation de codec et ce peut importe de debit. Une bonne raison pour
le faire est que qd on a commence un test comparatif avec une methode au
bas debit, si on veut pouvoir comparer les resultats avec des debits
plus eleve, il faut garder la meme methode de comparaison. Du coup
presque 100% des tests sont en MUSHRA. Pour les evaluations de type
qualite sonore, la methode d'evalutation a se propre science.
Nan, nan, nan, dans ce contexte le double aveugle permet de très vite déterminer l'existence d'une différence, pas de la qualifier.
"double aveugle" n'est meme pas necessaire et meme un non sens si l'operateur est une machine, ce qui est, ou devrait, etre le cas ds 100% des cas. Serieusement l'idée que ce font les gens pour le double aveugle est un heritage du temps ou il fallait switcher a la main. Ou alors je vis trop de ma tour d'ivoire.
ITU ITU-R BS.1534 est une des méthodes de comparaison statistiques appliquées aux codecs perceptuels à très bas débit, dont les pertes sont significatives.
Le consortium MPEG les utilise pour tous les debits, du tres bas au tres haut, et c'est pas les seul.
Elle permet de qualifier des défauts par définition évidents et n'est pas adaptée - sauf aménagements - aux comparatifs entre éléments quasi transparents. On utilise dans ce cas ITU-R BS.1116, du double aveugle avec référence cachée.
"ITU-R Recommendation BS.1116-1, Methods for the Subjective Assessment of small Impairments in Audio Systems including Multichannel Sound Systems, 1997
Mon experience, ce que je lis, ce que je vois et ce que je pratique est que le test de MUSHRA est quasiment utilise a 100% ds tout ce qui est evaluation de codec et ce peut importe de debit. Une bonne raison pour le faire est que qd on a commence un test comparatif avec une methode au bas debit, si on veut pouvoir comparer les resultats avec des debits plus eleve, il faut garder la meme methode de comparaison. Du coup presque 100% des tests sont en MUSHRA. Pour les evaluations de type qualite sonore, la methode d'evalutation a se propre science.
nicolas -- Mes tofs: http://pbase.com/dishio
baboulin
"François Yves Le Gal" a écrit dans le message de news:
On Fri, 23 Sep 2005 06:44:12 +0200, "baboulin" wrote:
>Des tests comme ça, j'en fais souvent. Il faut en général beaucoup de >mesures
Une seule série suffit : est-ce que A peut être distingué de B ?
Une seule série avec A et B, oui, mais un grand nombre de personnes essayant de distinguer, donc beaucoup de mesures. Si on fait entendre A et B seulement à 2 sourds, la réponse sera A = B et c'est pas pour cela qu'on pourra en conclure que A = B.
"François Yves Le Gal" <flegal@aingeal.com> a écrit dans le message de
news:qbg7j15itrk7cjd0q2cfc4mip4ftupf1fl@4ax.com...
On Fri, 23 Sep 2005 06:44:12 +0200, "baboulin" <baboulin@bienselaver.net>
wrote:
>Des tests comme ça, j'en fais souvent. Il faut en général beaucoup de
>mesures
Une seule série suffit : est-ce que A peut être distingué de B ?
Une seule série avec A et B, oui, mais un grand nombre
de personnes essayant de distinguer, donc beaucoup de
mesures.
Si on fait entendre A et B seulement à 2 sourds, la réponse
sera A = B et c'est pas pour cela qu'on pourra en conclure
que A = B.
"François Yves Le Gal" a écrit dans le message de news:
On Fri, 23 Sep 2005 06:44:12 +0200, "baboulin" wrote:
>Des tests comme ça, j'en fais souvent. Il faut en général beaucoup de >mesures
Une seule série suffit : est-ce que A peut être distingué de B ?
Une seule série avec A et B, oui, mais un grand nombre de personnes essayant de distinguer, donc beaucoup de mesures. Si on fait entendre A et B seulement à 2 sourds, la réponse sera A = B et c'est pas pour cela qu'on pourra en conclure que A = B.
baboulin
"Stephane Dupille" <sdupille+ a écrit
Non, pas du tout, ce n'est pas aussi simple. Faites une dégustation à l'aveugle (en vrai aveugle avec les yeux bandés) et tentez simplement de déterminer si le vin que vous buvez est blanc, ou rouge. Rien de plus. Je n'ai jamais vu personne ne jamais faire d'erreur sur cet exercice.
Test fait à maintes reprises en club, sans erreur, mais j'ai de l'entraînement il faut dire ;-)
> Chez les passionnés de vin, on les appellerait des "buveurs > d'étiquettes".
C'est encore une fois plus compliqué que ça. Pour juger de ses sens il faut utiliser tous les indices possibles. Quoi qu'on en dise, la couleur ou l'étiquette sont des indices, comme les autres.
En dégustation aveugle, la bouteille est placée dans un tube en carton qui masque la partie inférieure (étiquette) et on a aussi enlevé la partie entourant le goulot. La couleur est un élément d'appréciation (notamment pour le millésime ou l'état de conservation) : on l'observe en général avec grand soin.
> Qui est absolument certain que tel ou tel "grigri audiophile" n'a aucun > effet ? A partir de quelle observation se fait-on une telle opinion ?
Il existe des procédures de test (le double aveugle en fait partie) qui permettent d'atténuer (voir même de supprimer dans certains cas) l'affect. Cela peut être mis en ½uvre pour comparer du matériel audio, comme cela peut être mis en ½uvre pour juger des vins.
Maintenant, en HiFi, on recherche *la* vérité (enfin, certains). La vraie fidélité. Chose qu'on ne retrouve pas dans le vin : ce n'est pas la vérité qu'on y recherche, mais le plaisir.
La fidélité à un terroir ça existe ! Hélas, la manipulation aussi (passage injustifié sous bois, notamment). Impossible en principe de confondre au nez un cabernet d'un pinot noir...Ensuite ce que chacun y perçoit dépend des expériences personnelles : qui n'a jamais senti d'aubépine ne pourra jamais retrouver une senteur approchante dans un blanc....et c'est pas pour ça que son jugement sera à jeter aux orties.
En hifi je pense que la vérité (même son) est impossible à obtenir. Je n'ai jamais entendu un enregistrement de voix m'ayant fait croire qu'une personne était réellement dans la pièce.
"Stephane Dupille" <sdupille+news@teaser.fr> a écrit
Non, pas du tout, ce n'est pas aussi simple. Faites une dégustation
à l'aveugle (en vrai aveugle avec les yeux bandés) et tentez simplement
de déterminer si le vin que vous buvez est blanc, ou rouge. Rien de
plus. Je n'ai jamais vu personne ne jamais faire d'erreur sur cet
exercice.
Test fait à maintes reprises en club, sans erreur, mais j'ai de
l'entraînement
il faut dire ;-)
> Chez les passionnés de vin, on les appellerait des "buveurs
> d'étiquettes".
C'est encore une fois plus compliqué que ça. Pour juger de ses sens
il faut utiliser tous les indices possibles. Quoi qu'on en dise, la
couleur ou l'étiquette sont des indices, comme les autres.
En dégustation aveugle, la bouteille est placée dans un tube en
carton qui masque la partie inférieure (étiquette) et on a aussi
enlevé la partie entourant le goulot. La couleur est un élément
d'appréciation (notamment pour le millésime ou l'état de
conservation) : on l'observe en général avec grand soin.
> Qui est absolument certain que tel ou tel "grigri audiophile" n'a aucun
> effet ? A partir de quelle observation se fait-on une telle opinion ?
Il existe des procédures de test (le double aveugle en fait partie)
qui permettent d'atténuer (voir même de supprimer dans certains cas)
l'affect. Cela peut être mis en ½uvre pour comparer du matériel audio,
comme cela peut être mis en ½uvre pour juger des vins.
Maintenant, en HiFi, on recherche *la* vérité (enfin, certains). La
vraie fidélité. Chose qu'on ne retrouve pas dans le vin : ce n'est pas
la vérité qu'on y recherche, mais le plaisir.
La fidélité à un terroir ça existe ! Hélas, la manipulation aussi (passage
injustifié sous bois, notamment). Impossible en principe de confondre au nez
un
cabernet d'un pinot noir...Ensuite ce que chacun y perçoit dépend des
expériences
personnelles : qui n'a jamais senti d'aubépine ne pourra jamais retrouver
une senteur approchante dans un blanc....et c'est pas pour ça que son
jugement sera à jeter aux orties.
En hifi je pense que la vérité (même son) est impossible à obtenir. Je n'ai
jamais entendu un enregistrement de voix m'ayant fait croire qu'une personne
était
réellement dans la pièce.
Non, pas du tout, ce n'est pas aussi simple. Faites une dégustation à l'aveugle (en vrai aveugle avec les yeux bandés) et tentez simplement de déterminer si le vin que vous buvez est blanc, ou rouge. Rien de plus. Je n'ai jamais vu personne ne jamais faire d'erreur sur cet exercice.
Test fait à maintes reprises en club, sans erreur, mais j'ai de l'entraînement il faut dire ;-)
> Chez les passionnés de vin, on les appellerait des "buveurs > d'étiquettes".
C'est encore une fois plus compliqué que ça. Pour juger de ses sens il faut utiliser tous les indices possibles. Quoi qu'on en dise, la couleur ou l'étiquette sont des indices, comme les autres.
En dégustation aveugle, la bouteille est placée dans un tube en carton qui masque la partie inférieure (étiquette) et on a aussi enlevé la partie entourant le goulot. La couleur est un élément d'appréciation (notamment pour le millésime ou l'état de conservation) : on l'observe en général avec grand soin.
> Qui est absolument certain que tel ou tel "grigri audiophile" n'a aucun > effet ? A partir de quelle observation se fait-on une telle opinion ?
Il existe des procédures de test (le double aveugle en fait partie) qui permettent d'atténuer (voir même de supprimer dans certains cas) l'affect. Cela peut être mis en ½uvre pour comparer du matériel audio, comme cela peut être mis en ½uvre pour juger des vins.
Maintenant, en HiFi, on recherche *la* vérité (enfin, certains). La vraie fidélité. Chose qu'on ne retrouve pas dans le vin : ce n'est pas la vérité qu'on y recherche, mais le plaisir.
La fidélité à un terroir ça existe ! Hélas, la manipulation aussi (passage injustifié sous bois, notamment). Impossible en principe de confondre au nez un cabernet d'un pinot noir...Ensuite ce que chacun y perçoit dépend des expériences personnelles : qui n'a jamais senti d'aubépine ne pourra jamais retrouver une senteur approchante dans un blanc....et c'est pas pour ça que son jugement sera à jeter aux orties.
En hifi je pense que la vérité (même son) est impossible à obtenir. Je n'ai jamais entendu un enregistrement de voix m'ayant fait croire qu'une personne était réellement dans la pièce.