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In vinasse verito...

63 réponses
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Alexandre Garcia
A lire, pour rire:

http://www.liberation.fr/page.php?Article=325181

Puis remplacer "vin" par n'importe quel grigri audiophile ultra-tendance.
Vraiment pas sûr que les conclusions soit très différentes :-P

10 réponses

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Stephane Dupille
"baboulin" écrit :
[ tests blancs et rouges ]
Test fait à maintes reprises en club, sans erreur,



Hum. J'ai des trucs píégeux.

mais j'ai de l'entraînement il faut dire ;-)



Poivroit, aussi ? ;-)

C'est encore une fois plus compliqué que ça. Pour juger de ses sens
il faut utiliser tous les indices possibles. Quoi qu'on en dise, la
couleur ou l'étiquette sont des indices, comme les autres.


En dégustation aveugle, la bouteille est placée dans un tube en
carton qui masque la partie inférieure (étiquette) et on a aussi
enlevé la partie entourant le goulot.



Oui, bien sûr, mais quand j'achète une bouteille chez mon caviste,
il n'a pas intérêt à la cacher l'étiquette. Tout est affaire de
contexte.

La couleur est un élément d'appréciation (notamment pour le
millésime ou l'état de conservation) : on l'observe en général avec
grand soin.



Bof. Enfin pour moi : la couleur du vin, je m'en tape complètement :
je suis daltonien. ;-)

Maintenant, en HiFi, on recherche *la* vérité (enfin, certains). La
vraie fidélité. Chose qu'on ne retrouve pas dans le vin : ce n'est pas
la vérité qu'on y recherche, mais le plaisir.


La fidélité à un terroir ça existe !



La typicité ? Oui, mais bof. Mais la typicité, c'est quoi ? Une
moyenne que l'on juge typique ? Alors qu'en HiFi, la référence existe.
On peut pas hisser un chablis comme référence auquelle les autres
doivent s'identifier, et donc forcément ressembler. On a plein de
chablis différents, pas tous faits pareils, c'est comme ça. On n'a pas
de référence fixe et immuable.

En HiFi, on l'a cette référence, c'est les instruments acoustiques
(voix comprise).

Hélas, la manipulation aussi (passage injustifié sous bois,
notamment). Impossible en principe de confondre au nez un cabernet
d'un pinot noir...Ensuite ce que chacun y perçoit dépend des
expériences personnelles : qui n'a jamais senti d'aubépine ne pourra
jamais retrouver une senteur approchante dans un blanc....et c'est
pas pour ça que son jugement sera à jeter aux orties.



D'accord. Mais on n'a pas de référence en vin.

En hifi je pense que la vérité (même son) est impossible à obtenir.
Je n'ai jamais entendu un enregistrement de voix m'ayant fait croire
qu'une personne était réellement dans la pièce.



J'ai pas dit qu'on avait réussi, j'ai juste dit que c'était un
objectif. En vin, l'objectif c'est de faire du plaisir.

--
Je cherche un site qui propose des cours de langues en ligne mais sur
MACINTOSH, ce que je n'ai pas encore trouvé. Quelqu'un peut-il me
renseigner ?
-+-CLG in : <http://www.le-gnu.net> - Neuneu découvre le web -+-
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baboulin
"François Yves Le Gal" a écrit dans le message de
news:
On Fri, 23 Sep 2005 14:16:42 +0200, "baboulin"
wrote:

>Si on fait entendre A et B seulement à 2 sourds, la réponse
>sera A = B et c'est pas pour cela qu'on pourra en conclure
>que A = B.

On pourra en conclure que deux sourds ne font pas la différence...



On ne pourra rien conclure du tout, même pas qu'ils sont
sourds !
On ne pourra se faire une idée que si on soumet A et B
à un grand nombre d'individus. Si 99,9% ne fait aucune
différence, on pourra conclure que A = B.
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baboulin
"Stephane Dupille" <sdupille+ a écrit

Hum. J'ai des trucs píégeux.



... moi aussi, mais il ne s'agit pas de tendre un piège.

> mais j'ai de l'entraînement il faut dire ;-)

Poivroit, aussi ? ;-)



Hélas non, des fois avant de goûter (puis recracher) on
passe 15 min à regarder, sentir et donner son avis...

>> C'est encore une fois plus compliqué que ça. Pour juger de ses sens
>> il faut utiliser tous les indices possibles. Quoi qu'on en dise, la
>> couleur ou l'étiquette sont des indices, comme les autres.
> En dégustation aveugle, la bouteille est placée dans un tube en
> carton qui masque la partie inférieure (étiquette) et on a aussi
> enlevé la partie entourant le goulot.

Oui, bien sûr, mais quand j'achète une bouteille chez mon caviste,
il n'a pas intérêt à la cacher l'étiquette. Tout est affaire de
contexte.





> La couleur est un élément d'appréciation (notamment pour le
> millésime ou l'état de conservation) : on l'observe en général avec
> grand soin.

Bof. Enfin pour moi : la couleur du vin, je m'en tape complètement :
je suis daltonien. ;-)

>> Maintenant, en HiFi, on recherche *la* vérité (enfin, certains). La
>> vraie fidélité. Chose qu'on ne retrouve pas dans le vin : ce n'est pas
>> la vérité qu'on y recherche, mais le plaisir.
> La fidélité à un terroir ça existe !

La typicité ? Oui, mais bof. Mais la typicité, c'est quoi ? Une
moyenne que l'on juge typique ?


Non... un bordeaux ne ressemblera jamais à un vin de Loire.
Il suffit d'avoir gratté le sol et de l'avoir examiné pour s'en
convaincre.

Alors qu'en HiFi, la référence existe.
On peut pas hisser un chablis comme référence auquelle les autres
doivent s'identifier, et donc forcément ressembler. On a plein de
chablis différents, pas tous faits pareils, c'est comme ça. On n'a pas
de référence fixe et immuable.



Oui mais tout chablis (qui se respecte) sera treeees différent d'un
meursault (c'est un exemple) alors qu'ils sont faits avec le
même cépage.

En HiFi, on l'a cette référence, c'est les instruments acoustiques
(voix comprise).



Même les instruments non acoustiques...en fait tout ce
qu'on peut entendre. Mais là aussi c'est très relatif.
Jouer d'un instrument acoustique de mauvaise qualité produira
des sons qui donneront, à la limite, l'impression de sortir d'une chaîne
hifi.
Et ne parlons pas des caractéristiques du local: le son de la même guitare
émis dans un couloir ou dans un grande pièce.....
Et je ne parle pas non plus des conditions du concert selon la place à
laquelle on se trouve...
Donc pour moi il n'y a pas de référence non plus en hifi.
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baboulin
"François Yves Le Gal" a écrit dans le message de
news:
On Fri, 23 Sep 2005 16:05:26 +0200, "baboulin"
wrote:

>> On pourra en conclure que deux sourds ne font pas la différence...
>
>On ne pourra rien conclure du tout, même pas qu'ils sont
>sourds !

Le fait qu'il soient sourds n'est pas une conclusion : cette donnée figure
dans l'énoncé.



Disons alors que si 2 individus qu'on ne connaît pas trouvent
que A = B, on ne pourra rien en conclure simplement parce que rien
ne dira qu'ils ne sont pas sourds (pas entièrement, hein!) tous deux.
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Alexandre Garcia
On Fri, 23 Sep 2005 12:00:52 +0200, Nicolas wrote:

"double aveugle" n'est meme pas necessaire et meme un non sens si
l'operateur est une machine, ce qui est, ou devrait, etre le cas ds 100%
des cas.



Bah une machine ca se programme. En théorie, rien n'empêche un gros méchant
à poil verts de bidouiller la bécane de manière à ce que les samples de
tests soient ordonnés de manière très intéressée...

Mon experience, ce que je lis, ce que je vois et ce que je pratique est
que le test de MUSHRA est quasiment utilise a 100% ds tout ce qui est
evaluation de codec et ce peut importe de debit. Une bonne raison pour
le faire est que qd on a commence un test comparatif avec une methode au
bas debit, si on veut pouvoir comparer les resultats avec des debits
plus eleve, il faut garder la meme methode de comparaison. Du coup
presque 100% des tests sont en MUSHRA.



Oui, mais lorsque les différences sont quasi-transparentes, le coup
curseurs sur des échelles d'évaluation, perso, j'y crois moins.

L'avantage du MUSHRA c'est sa polyvalence. Du coup, bien adapté pour le cas
général, il montre ses limites pour des cas (très?) particuliers.
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Alexandre Garcia
On Fri, 23 Sep 2005 16:26:04 +0200, baboulin wrote:

Disons alors que si 2 individus qu'on ne connaît pas trouvent
que A = B, on ne pourra rien en conclure simplement parce que rien
ne dira qu'ils ne sont pas sourds (pas entièrement, hein!) tous deux.



Quand on fait un test, l'étape 1 c'est le test audiométrique, cela évite
des prises de tête pas possibles et inutiles (la machine à deconné, le gars
finissait sa nuit...) sur certains résultats bizarres au moment du
dépouillement.
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Stephane Dupille
"baboulin" écrit :
La typicité ? Oui, mais bof. Mais la typicité, c'est quoi ? Une
moyenne que l'on juge typique ?


Non... un bordeaux ne ressemblera jamais à un vin de Loire.
Il suffit d'avoir gratté le sol et de l'avoir examiné pour s'en
convaincre.



D'accord, mais un Bordeau, ça doit ressembler à quoi ? exactement ?
C'est quoi *le* bordeau ?

Oui mais tout chablis (qui se respecte) sera treeees différent d'un
meursault (c'est un exemple) alors qu'ils sont faits avec le
même cépage.



Même question que pour le bordeau : c'est quoi *le* chablis ? C'est
quoi *le* Meursault ? La référence à la quelle on peut comparer tous
les autres ? ou dit autrement, le seul bon, les autres ne tentant que
de s'en approcher ?

En HiFi, on l'a cette référence, c'est les instruments acoustiques
(voix comprise).


Même les instruments non acoustiques...en fait tout ce
qu'on peut entendre. Mais là aussi c'est très relatif.



Non, ça ne l'est pas tant que ça justement.

Jouer d'un instrument acoustique de mauvaise qualité produira
des sons qui donneront, à la limite, l'impression de sortir d'une chaîne
hifi.
Et ne parlons pas des caractéristiques du local: le son de la même guitare
émis dans un couloir ou dans un grande pièce.....
Et je ne parle pas non plus des conditions du concert selon la place à
laquelle on se trouve...
Donc pour moi il n'y a pas de référence non plus en hifi.



Si, il y a une référence : un instrument donné doit fournir le même
son, qu'il soit entendu en direct ou à travers une chaîne HiFi. Dit
autrement, la chaîne doit être le plus neutre possible.
L'enregistrement d'un instrument doit rendre exactement le son de
l'instrument. C'est ça, la référence.

--
C'est vrai peut t'on renconter quelqu'un sur internet?
Car moi je cherche l'ame soeur
-+- SR in: <http://www.le-gnu.net> - Neuneu a-t-il une âme ? -+-
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baboulin
"Stephane Dupille" <sdupille+ a écrit

D'accord, mais un Bordeau, ça doit ressembler à quoi ? exactement ?
C'est quoi *le* bordeau ?



..ça je ne peux le dire, c'est pas de la philo dont il s'agit ici...
tout ce que je sais c'est que je reconnais un bordeaux
quel que soit le lieu de production, quel que soit le millésime

>> En HiFi, on l'a cette référence, c'est les instruments acoustiques
>> (voix comprise).
> Même les instruments non acoustiques...en fait tout ce
> qu'on peut entendre. Mais là aussi c'est très relatif.



Si, il y a une référence : un instrument donné doit fournir le même
son, qu'il soit entendu en direct ou à travers une chaîne HiFi. Dit
autrement, la chaîne doit être le plus neutre possible.



...pour un instrument donné, joué et enregistré dans un lieu donné et écouté
à travers un chaîne hifi placée au même lieu.
S'il est enregistré dans un lieu différent de celui où on l'a entendu
(avec ses oreilles) alors ce n'est plus que du relatif.
Si la hifi qui le passe n'est pas placée au même endroit, là aussi
ça devient du relatif.

L'enregistrement d'un instrument doit rendre exactement le son de
l'instrument. C'est ça, la référence.



Alors les 2 sons captés par le même instrument de mesure (peu importe
lequel, je ne suis pas technicien...disons le plus approprié) donneraient
des
traces sur cet instrument (audiochose, oscillotruc, courbe en tout genre,
peu importe...)
indiscernables. C'est la condition sine qua non pour qu'on puisse parler
de référence. Mais j'en doute...
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Gilles Morellini
Alexandre Garcia a écrit :


Quand on fait un test, l'étape 1 c'est le test audiométrique, cela évite
des prises de tête pas possibles et inutiles (la machine à deconné, le gars
finissait sa nuit...) sur certains résultats bizarres au moment du
dépouillement.



Alors là ça m'intéresse, ben oui forcément ! :-)

Quels sont donc les critères audiométriques nécessaires et suffisants
pour devenir un échantillon dans un protocole de test ?
Y'a-t-il des références d'age (presbyacousie) ou définit-on une
audiométrie "à partir de laquelle" le candidat est refusé ?
Fait-on des test de seuils d'inconfort ?

--
Gilles.
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baboulin
"MELMOTH" a écrit

.....une des plus grande mystifications de siècle dernier, la
psychanalyse...que seuls deux pays au monde vénèrent au plus haut point :
l'Argentine et, avant tou, la France...



On peut, à l'inverse de la psychanalyse, considérer que TOUT ce qui
existe résulte d'interactions entre particules élémentaires, régies pas des
lois complexes que l'on connaît finalement peu.
Ce qu'on croit savoir (l'un des postulats de base de la mécanique quantique)
c'est que le simple fait de vouloir obtenir une information sur un système
quel qu'il soit le modifie, de sorte qu'on ne peut obtenir l'information que
l'on avait souhaité AVANT de faire la mesure. C'est un paradoxe connu :
est-ce la mesure (par un appareil) ou l'observation (par nos sens) qui
décide de ce qui est la réalité ? Souvent la mesure prévoit qu'il peut y
avoir 2 réalités simultanément (càd avec la même probabilité) alors que nos
sens ne nous en montrent qu'une (exemple la vie ou la mort).
La psychanalyse prévoit l'existence de quelque chose de non mesurable
mais qui existe (l'inconscient): par définition non démontrable. C'est comme
la foi, je pense que ça ne se discute pas, chacun ayant sa croyance (ou son
absence de croyance).

MC