La lecture de l'éditorial du dernier numéro de « Écran total », n° 494,
« l'hebdomadaire de tous les professionnels de l'audiovisuel », pour ceux
qui ne connaissent pas, m'a plongé dans la consternation la plus totale.
Cet édito, en page 3, de la plume de M. Serge Siritzky, commence par se
réjouir du succès récent du 3e épisode du « Seigneur des anneaux ».
Tout va bien... Puis ce monsieur commence à déraper sérieusement. Il
commence pas se faire le colporteur d'une rumeur selon laquelle, je le cite,
« il semblerait que les producteurs aient inondé le réseau de fausses copies
du film, contenant notamment des virus qui contaminent les ordinateurs de
ceux qui les téléchargent ». Fin de citation.
Et de terminer ce propos liminaire par un « Que ce fait soit exact ou non,
l'idée est géniale ». Et d'enchaîner par « ... si le cinéma généralise cette
pratique de dissuasion, les internautes y regrderont à deux fois avant de
télécharger... ». Et, pour conclure, de suggérer à l'Alpa, l'organisme
français qui lutte contre la piraterie (sic ! n'exagérons rien, c'est juste
une association largement subventionnée par les grands réseaux de
distribution français) de, je cite à nouveau, « dégager un budget pour
financer l'invention permanente de ces nouveaux virus qui seront installés
dans de fausses copies pirates... » !
Bon. Pardon d'avoir été si long.
Mes questions, car je ne suis pas un spécialiste.
Aller mettre un virus dans la machine de quelqu'un constitue un délit,
sévèrement réprimé, d'ailleurs. Mais inciter ou encourager à le faire est-il
aussi répréhensible ? Si oui, qui peut traîner cet olibrius et son journal
devant les tribunaux ? Et selon quel grief et quel motif ?
On Mon, 05 Jan 2004 12:59:45 +0100, Roland Garcia wrote:
Nicob a écrit :
Un texte sur le contournement des protections X-Box sera-t-il légal ? http://lists.netsys.com/pipermail/full-disclosure/2003-July/006217.html
Et si un outil que je diffuse et qui permet de contrôler une machine située sur un réseau interne (JAB) est utilisée pour faire un gros hack ayant pour conséquence la mort d'innocents, ne ferais-je pas partie des "irresponsables diffuseurs de code" et donc des "complices" de ces crimes ?
C'est *le problème* posé (et le seul) dans la rédaction de ce texte, il ne concerne que très peu de personnes.
En ce qui me concerne directement, c'est effectivement le seul problème de ce texte. Mais je n'héberge pas de forums où chacun peut exprimer son avis, et je m'épargne donc quelques soucis.
Quant au fait que cela ne concerne que peu de personnes, permettez moi d'en douter. Autour de moi, je vois des dizaines de personnes qui risquent de se retrouver dans l'illégalité, pas moins ...
Dans le principe la nécessité de travaux de recherche à caractère scientifique dans le domaine des codes malveillants et à des fins de protection est évidente (c'est le cas de JAB), reste encore à ce jour à trouver la bonne formulation.
Donc si le but n'est pas de protéger quoi que ce soit, mais juste une simple curiosité, cela ne passerait pas ?
Inversement il est aussi évident que mettre JAB à disposition de tous et en état de fonctionnement ne présente guère d'intérêt scientifique et des dangers réels d'utilisation malveillante.
Choix 1 : JAB est en téléchargement libre => Cela ne convient pas à certains car cela présente des "dangers réels d'utilisation malveillante"
Choix 2 : JAB n'est pas (pas du tout) en téléchargement => Cela empêche les autres (au niveau mondial) de profiter de ce travail et de s'en inspirer. Perso, ma tool-box serait bien maigre si elle ne contenait que les outils que j'ai écrit
Choix 3 : Je filtre les demandes de téléchargement afin de n'accepter que des personnes "de confiance" => Il suffit d'une personne malicieuse pour que le soft censé être à disponibilté réduite se retrouve sur du P2P ou sur des mailing-lists de black-hats => Le traitement des demandes m'impose un coup, que je répercuterai forcément (pub sur le site, licences payantes, ...)
Et encore faut-il garder à l'esprit que je travaille dans ce milieu, ce qui me permet de justifier de l'utilité de ces réalisations dans le cadre de mon travail. Mais pour des français ne travaillant pas dans le milieu comme ThreaT (http://www.chez.com/mvm/) ?
Pour moi, la meilleure solution reste la mise à disposition libre. Ainsi, les "gentils" comme les "méchants" disposent des mêmes informations.
Et au fait, le code n'est-il pas associé à un moyen d'expression, auquel cas une certaine liberté s'imposerait ?
Nicob
On Mon, 05 Jan 2004 12:59:45 +0100, Roland Garcia wrote:
Nicob a écrit :
Un texte sur le contournement des protections X-Box sera-t-il légal ?
http://lists.netsys.com/pipermail/full-disclosure/2003-July/006217.html
Et si un outil que je diffuse et qui permet de contrôler une machine
située sur un réseau interne (JAB) est utilisée pour faire un gros
hack ayant pour conséquence la mort d'innocents, ne ferais-je pas
partie des "irresponsables diffuseurs de code" et donc des "complices"
de ces crimes ?
C'est *le problème* posé (et le seul) dans la rédaction de ce texte, il
ne concerne que très peu de personnes.
En ce qui me concerne directement, c'est effectivement le seul problème
de ce texte. Mais je n'héberge pas de forums où chacun peut exprimer son
avis, et je m'épargne donc quelques soucis.
Quant au fait que cela ne concerne que peu de personnes, permettez moi
d'en douter. Autour de moi, je vois des dizaines de personnes qui risquent
de se retrouver dans l'illégalité, pas moins ...
Dans le principe la nécessité de travaux de recherche à caractère
scientifique dans le domaine des codes malveillants et à des fins de
protection est évidente (c'est le cas de JAB), reste encore à ce jour
à trouver la bonne formulation.
Donc si le but n'est pas de protéger quoi que ce soit, mais juste une
simple curiosité, cela ne passerait pas ?
Inversement il est aussi évident que mettre JAB à disposition de tous
et en état de fonctionnement ne présente guère d'intérêt
scientifique et des dangers réels d'utilisation malveillante.
Choix 1 : JAB est en téléchargement libre
=> Cela ne convient pas à certains car cela présente des "dangers réels
d'utilisation malveillante"
Choix 2 : JAB n'est pas (pas du tout) en téléchargement
=> Cela empêche les autres (au niveau mondial) de profiter de ce travail
et de s'en inspirer. Perso, ma tool-box serait bien maigre si elle ne
contenait que les outils que j'ai écrit
Choix 3 : Je filtre les demandes de téléchargement afin de n'accepter
que des personnes "de confiance"
=> Il suffit d'une personne malicieuse pour que le soft censé être à
disponibilté réduite se retrouve sur du P2P ou sur des mailing-lists de
black-hats
=> Le traitement des demandes m'impose un coup, que je répercuterai
forcément (pub sur le site, licences payantes, ...)
Et encore faut-il garder à l'esprit que je travaille dans ce milieu, ce
qui me permet de justifier de l'utilité de ces réalisations dans le
cadre de mon travail. Mais pour des français ne travaillant pas dans le
milieu comme ThreaT (http://www.chez.com/mvm/) ?
Pour moi, la meilleure solution reste la mise à disposition libre. Ainsi,
les "gentils" comme les "méchants" disposent des mêmes informations.
Et au fait, le code n'est-il pas associé à un moyen d'expression, auquel
cas une certaine liberté s'imposerait ?
On Mon, 05 Jan 2004 12:59:45 +0100, Roland Garcia wrote:
Nicob a écrit :
Un texte sur le contournement des protections X-Box sera-t-il légal ? http://lists.netsys.com/pipermail/full-disclosure/2003-July/006217.html
Et si un outil que je diffuse et qui permet de contrôler une machine située sur un réseau interne (JAB) est utilisée pour faire un gros hack ayant pour conséquence la mort d'innocents, ne ferais-je pas partie des "irresponsables diffuseurs de code" et donc des "complices" de ces crimes ?
C'est *le problème* posé (et le seul) dans la rédaction de ce texte, il ne concerne que très peu de personnes.
En ce qui me concerne directement, c'est effectivement le seul problème de ce texte. Mais je n'héberge pas de forums où chacun peut exprimer son avis, et je m'épargne donc quelques soucis.
Quant au fait que cela ne concerne que peu de personnes, permettez moi d'en douter. Autour de moi, je vois des dizaines de personnes qui risquent de se retrouver dans l'illégalité, pas moins ...
Dans le principe la nécessité de travaux de recherche à caractère scientifique dans le domaine des codes malveillants et à des fins de protection est évidente (c'est le cas de JAB), reste encore à ce jour à trouver la bonne formulation.
Donc si le but n'est pas de protéger quoi que ce soit, mais juste une simple curiosité, cela ne passerait pas ?
Inversement il est aussi évident que mettre JAB à disposition de tous et en état de fonctionnement ne présente guère d'intérêt scientifique et des dangers réels d'utilisation malveillante.
Choix 1 : JAB est en téléchargement libre => Cela ne convient pas à certains car cela présente des "dangers réels d'utilisation malveillante"
Choix 2 : JAB n'est pas (pas du tout) en téléchargement => Cela empêche les autres (au niveau mondial) de profiter de ce travail et de s'en inspirer. Perso, ma tool-box serait bien maigre si elle ne contenait que les outils que j'ai écrit
Choix 3 : Je filtre les demandes de téléchargement afin de n'accepter que des personnes "de confiance" => Il suffit d'une personne malicieuse pour que le soft censé être à disponibilté réduite se retrouve sur du P2P ou sur des mailing-lists de black-hats => Le traitement des demandes m'impose un coup, que je répercuterai forcément (pub sur le site, licences payantes, ...)
Et encore faut-il garder à l'esprit que je travaille dans ce milieu, ce qui me permet de justifier de l'utilité de ces réalisations dans le cadre de mon travail. Mais pour des français ne travaillant pas dans le milieu comme ThreaT (http://www.chez.com/mvm/) ?
Pour moi, la meilleure solution reste la mise à disposition libre. Ainsi, les "gentils" comme les "méchants" disposent des mêmes informations.
Et au fait, le code n'est-il pas associé à un moyen d'expression, auquel cas une certaine liberté s'imposerait ?
Le mercredi 7 janvier 2004 à 20:15:55, Nicob a écrit :
On Mon, 05 Jan 2004 12:59:45 +0100, Roland Garcia wrote:
Dans le principe la nécessité de travaux de recherche à caractère scientifique dans le domaine des codes malveillants et à des fins de protection est évidente (c'est le cas de JAB), reste encore à ce jour à trouver la bonne formulation.
Donc si le but n'est pas de protéger quoi que ce soit, mais juste une simple curiosité, cela ne passerait pas ?
Je comprends le texte aussi de cette manière. Les particuliers curieux sont mal barrés :-(
Inversement il est aussi évident que mettre JAB à disposition de tous et en état de fonctionnement ne présente guère d'intérêt scientifique et des dangers réels d'utilisation malveillante.
Choix 1 : JAB est en téléchargement libre
[...]
Choix 2 : JAB n'est pas (pas du tout) en téléchargement
[...]
Je lis et relis le texte et j'en tire la conclusion que la question ne se pose même pas, au moins pour les "organismes publiques ou privés" dûment déclarés qui sont autorisés à détenir et à procéder à *mise à disposition* des programmes. Donc à la mise en téléchargement libre.
Choix 3 : Je filtre les demandes de téléchargement afin de n'accepter que des personnes "de confiance"
Cela me rappelle un beau troll sur un autre forum ;-)
Ewcia
-- Niesz !
Le mercredi 7 janvier 2004 à 20:15:55, Nicob a écrit :
On Mon, 05 Jan 2004 12:59:45 +0100, Roland Garcia wrote:
Dans le principe la nécessité de travaux de recherche à caractère
scientifique dans le domaine des codes malveillants et à des fins de
protection est évidente (c'est le cas de JAB), reste encore à ce jour
à trouver la bonne formulation.
Donc si le but n'est pas de protéger quoi que ce soit, mais juste une
simple curiosité, cela ne passerait pas ?
Je comprends le texte aussi de cette manière. Les particuliers
curieux sont mal barrés :-(
Inversement il est aussi évident que mettre JAB à disposition de tous
et en état de fonctionnement ne présente guère d'intérêt
scientifique et des dangers réels d'utilisation malveillante.
Choix 1 : JAB est en téléchargement libre
[...]
Choix 2 : JAB n'est pas (pas du tout) en téléchargement
[...]
Je lis et relis le texte et j'en tire la conclusion que la question ne
se pose même pas, au moins pour les "organismes publiques ou privés" dûment
déclarés qui sont autorisés à détenir et à procéder à *mise à disposition*
des programmes. Donc à la mise en téléchargement libre.
Choix 3 : Je filtre les demandes de téléchargement afin de n'accepter
que des personnes "de confiance"
Cela me rappelle un beau troll sur un autre forum ;-)
Le mercredi 7 janvier 2004 à 20:15:55, Nicob a écrit :
On Mon, 05 Jan 2004 12:59:45 +0100, Roland Garcia wrote:
Dans le principe la nécessité de travaux de recherche à caractère scientifique dans le domaine des codes malveillants et à des fins de protection est évidente (c'est le cas de JAB), reste encore à ce jour à trouver la bonne formulation.
Donc si le but n'est pas de protéger quoi que ce soit, mais juste une simple curiosité, cela ne passerait pas ?
Je comprends le texte aussi de cette manière. Les particuliers curieux sont mal barrés :-(
Inversement il est aussi évident que mettre JAB à disposition de tous et en état de fonctionnement ne présente guère d'intérêt scientifique et des dangers réels d'utilisation malveillante.
Choix 1 : JAB est en téléchargement libre
[...]
Choix 2 : JAB n'est pas (pas du tout) en téléchargement
[...]
Je lis et relis le texte et j'en tire la conclusion que la question ne se pose même pas, au moins pour les "organismes publiques ou privés" dûment déclarés qui sont autorisés à détenir et à procéder à *mise à disposition* des programmes. Donc à la mise en téléchargement libre.
Choix 3 : Je filtre les demandes de téléchargement afin de n'accepter que des personnes "de confiance"
Cela me rappelle un beau troll sur un autre forum ;-)
Ewcia
-- Niesz !
Ewa (siostra Ani) N.
Le mercredi 7 janvier 2004 à 23:25:57, Nicob a écrit :
Je lis et relis le texte et j'en tire la conclusion que la question ne se pose même pas, au moins pour les "organismes publiques ou privés" dûment déclarés qui sont autorisés à détenir et à procéder à *mise à disposition* des programmes. Donc à la mise en téléchargement libre.
Donc je publie au nom de ma boite, qui est déclarée auprès de qui de droit. Et là, normalement, je suis tranquille ?
C'est comme ça je le comprends.
Cela me rappelle un beau troll sur un autre forum ;-)
Bof ... C'était pas un troll :)
Soit :-)
Ewcia
-- Niesz !
Le mercredi 7 janvier 2004 à 23:25:57, Nicob a écrit :
Je lis et relis le texte et j'en tire la conclusion que la question ne se
pose même pas, au moins pour les "organismes publiques ou privés"
dûment déclarés qui sont autorisés à détenir et à procéder à
*mise à disposition* des programmes. Donc à la mise en téléchargement
libre.
Donc je publie au nom de ma boite, qui est déclarée auprès de qui de
droit. Et là, normalement, je suis tranquille ?
C'est comme ça je le comprends.
Cela me rappelle un beau troll sur un autre forum ;-)
Le mercredi 7 janvier 2004 à 23:25:57, Nicob a écrit :
Je lis et relis le texte et j'en tire la conclusion que la question ne se pose même pas, au moins pour les "organismes publiques ou privés" dûment déclarés qui sont autorisés à détenir et à procéder à *mise à disposition* des programmes. Donc à la mise en téléchargement libre.
Donc je publie au nom de ma boite, qui est déclarée auprès de qui de droit. Et là, normalement, je suis tranquille ?
C'est comme ça je le comprends.
Cela me rappelle un beau troll sur un autre forum ;-)
Bof ... C'était pas un troll :)
Soit :-)
Ewcia
-- Niesz !
Roland Garcia
Ewa (siostra Ani) N. a écrit :
Le mercredi 7 janvier 2004 à 23:25:57, Nicob a écrit :
Je lis et relis le texte et j'en tire la conclusion que la question ne se pose même pas, au moins pour les "organismes publiques ou privés" dûment déclarés qui sont autorisés à détenir et à procéder à *mise à disposition* des programmes. Donc à la mise en téléchargement libre.
Donc je publie au nom de ma boite, qui est déclarée auprès de qui de droit. Et là, normalement, je suis tranquille ?
C'est comme ça je le comprends.
Que dit l'article ?
Les dispositions du présent article ne sont pas applicables lorsque .. la mise à disposition .. du programme informatique .. est justifiée par les besoins de la recherche.... *et* lorsqu'elles sont mises en ½uvre par des organismes publics ou privés ayant procédé à une déclaration préalable auprès du Premier ministre ....
Il faut les deux conditions.
Hors mettre publiquement un programme à *disposition* de personnes/organismes pour qui la *détention* est interdite ne peut en aucun cas justifier la première condition.
En pratique les éditeurs d'anti-virus et autres organismes/associations ont un réseau d'échange mais ne mettent jamais des virus à disposition du public.
Roland Garcia
Ewa (siostra Ani) N. a écrit :
Le mercredi 7 janvier 2004 à 23:25:57, Nicob a écrit :
Je lis et relis le texte et j'en tire la conclusion que la question ne se
pose même pas, au moins pour les "organismes publiques ou privés"
dûment déclarés qui sont autorisés à détenir et à procéder à
*mise à disposition* des programmes. Donc à la mise en téléchargement
libre.
Donc je publie au nom de ma boite, qui est déclarée auprès de qui de
droit. Et là, normalement, je suis tranquille ?
C'est comme ça je le comprends.
Que dit l'article ?
Les dispositions du présent article ne sont pas applicables lorsque
.. la mise à disposition .. du programme informatique .. est justifiée
par les besoins de la recherche.... *et* lorsqu'elles sont mises en
½uvre par des organismes publics ou privés ayant procédé à une
déclaration préalable auprès du Premier ministre ....
Il faut les deux conditions.
Hors mettre publiquement un programme à *disposition* de
personnes/organismes pour qui la *détention* est interdite ne peut en
aucun cas justifier la première condition.
En pratique les éditeurs d'anti-virus et autres organismes/associations
ont un réseau d'échange mais ne mettent jamais des virus à disposition
du public.
Le mercredi 7 janvier 2004 à 23:25:57, Nicob a écrit :
Je lis et relis le texte et j'en tire la conclusion que la question ne se pose même pas, au moins pour les "organismes publiques ou privés" dûment déclarés qui sont autorisés à détenir et à procéder à *mise à disposition* des programmes. Donc à la mise en téléchargement libre.
Donc je publie au nom de ma boite, qui est déclarée auprès de qui de droit. Et là, normalement, je suis tranquille ?
C'est comme ça je le comprends.
Que dit l'article ?
Les dispositions du présent article ne sont pas applicables lorsque .. la mise à disposition .. du programme informatique .. est justifiée par les besoins de la recherche.... *et* lorsqu'elles sont mises en ½uvre par des organismes publics ou privés ayant procédé à une déclaration préalable auprès du Premier ministre ....
Il faut les deux conditions.
Hors mettre publiquement un programme à *disposition* de personnes/organismes pour qui la *détention* est interdite ne peut en aucun cas justifier la première condition.
En pratique les éditeurs d'anti-virus et autres organismes/associations ont un réseau d'échange mais ne mettent jamais des virus à disposition du public.
Roland Garcia
Nicob
On Wed, 07 Jan 2004 21:46:24 +0100, Ewa (siostra Ani) N. wrote:
Choix 1 : JAB est en téléchargement libre
[...]
Choix 2 : JAB n'est pas (pas du tout) en téléchargement
[...]
Je lis et relis le texte et j'en tire la conclusion que la question ne se pose même pas, au moins pour les "organismes publiques ou privés" dûment déclarés qui sont autorisés à détenir et à procéder à *mise à disposition* des programmes. Donc à la mise en téléchargement libre.
Donc je publie au nom de ma boite, qui est déclarée auprès de qui de droit. Et là, normalement, je suis tranquille ?
Choix 3 : Je filtre les demandes de téléchargement afin de n'accepter que des personnes "de confiance"
Cela me rappelle un beau troll sur un autre forum ;-)
Bof ... C'était pas un troll :)
Nicob
On Wed, 07 Jan 2004 21:46:24 +0100, Ewa (siostra Ani) N. wrote:
Choix 1 : JAB est en téléchargement libre
[...]
Choix 2 : JAB n'est pas (pas du tout) en téléchargement
[...]
Je lis et relis le texte et j'en tire la conclusion que la question ne se
pose même pas, au moins pour les "organismes publiques ou privés"
dûment déclarés qui sont autorisés à détenir et à procéder à
*mise à disposition* des programmes. Donc à la mise en téléchargement
libre.
Donc je publie au nom de ma boite, qui est déclarée auprès de qui de
droit. Et là, normalement, je suis tranquille ?
Choix 3 : Je filtre les demandes de téléchargement afin de n'accepter
que des personnes "de confiance"
Cela me rappelle un beau troll sur un autre forum ;-)
On Wed, 07 Jan 2004 21:46:24 +0100, Ewa (siostra Ani) N. wrote:
Choix 1 : JAB est en téléchargement libre
[...]
Choix 2 : JAB n'est pas (pas du tout) en téléchargement
[...]
Je lis et relis le texte et j'en tire la conclusion que la question ne se pose même pas, au moins pour les "organismes publiques ou privés" dûment déclarés qui sont autorisés à détenir et à procéder à *mise à disposition* des programmes. Donc à la mise en téléchargement libre.
Donc je publie au nom de ma boite, qui est déclarée auprès de qui de droit. Et là, normalement, je suis tranquille ?
Choix 3 : Je filtre les demandes de téléchargement afin de n'accepter que des personnes "de confiance"
Cela me rappelle un beau troll sur un autre forum ;-)
Bof ... C'était pas un troll :)
Nicob
Ewa (siostra Ani) N.
Le mercredi 7 janvier 2004 à 23:08:11, Roland Garcia a écrit :
Il faut les deux conditions.
Hors mettre publiquement un programme à *disposition* de personnes/organismes pour qui la *détention* est interdite ne peut en aucun cas justifier la première condition.
Retour à la case départ donc
Ewcia
-- Niesz !
Le mercredi 7 janvier 2004 à 23:08:11, Roland Garcia a écrit :
Il faut les deux conditions.
Hors mettre publiquement un programme à *disposition* de
personnes/organismes pour qui la *détention* est interdite ne peut en
aucun cas justifier la première condition.
Le mercredi 7 janvier 2004 à 23:08:11, Roland Garcia a écrit :
Il faut les deux conditions.
Hors mettre publiquement un programme à *disposition* de personnes/organismes pour qui la *détention* est interdite ne peut en aucun cas justifier la première condition.
Retour à la case départ donc
Ewcia
-- Niesz !
Roland Garcia
Ewa (siostra Ani) N. a écrit :
Le mercredi 7 janvier 2004 à 23:08:11, Roland Garcia a écrit :
Il faut les deux conditions.
Hors mettre publiquement un programme à *disposition* de personnes/organismes pour qui la *détention* est interdite ne peut en aucun cas justifier la première condition.
Retour à la case départ donc
Pour les codes malveillants et la crypto, ça doit pouvoir tourner mais toute poésie semble exclue :-)
Roland Garcia
Ewa (siostra Ani) N. a écrit :
Le mercredi 7 janvier 2004 à 23:08:11, Roland Garcia a écrit :
Il faut les deux conditions.
Hors mettre publiquement un programme à *disposition* de
personnes/organismes pour qui la *détention* est interdite ne peut en
aucun cas justifier la première condition.
Retour à la case départ donc
Pour les codes malveillants et la crypto, ça doit pouvoir tourner mais
toute poésie semble exclue :-)
Le mercredi 7 janvier 2004 à 23:08:11, Roland Garcia a écrit :
Il faut les deux conditions.
Hors mettre publiquement un programme à *disposition* de personnes/organismes pour qui la *détention* est interdite ne peut en aucun cas justifier la première condition.
Retour à la case départ donc
Pour les codes malveillants et la crypto, ça doit pouvoir tourner mais toute poésie semble exclue :-)
Roland Garcia
Kurieux
"MarthaFocker" a écrit dans le message de news: 3ff4ae79$0$17142$
Michel Guillou wrote: > [Suite redirigée sur fmdi] > > > Aller mettre un virus dans la machine de quelqu'un constitue un délit, > sévèrement réprimé, d'ailleurs. Mais inciter ou encourager à le faire
est-il
> aussi répréhensible ? Si oui, qui peut traîner cet olibrius et son
journal
> devant les tribunaux ? Et selon quel grief et quel motif ? >
Installer un virus au travers le lecture d'un film est impossible.
Oh si, c'est possible ! Mais cela ne gênera que celui qui n'a pas d'anti-virus. C'est un peu comme la protection anti-copie des cd musicaux, qui n'a embêté que les utilisateurs lambda et absolument pas les pirates
"MarthaFocker" <martha@fccker.be> a écrit dans le message de news:
3ff4ae79$0$17142$626a54ce@news.free.fr...
Michel Guillou wrote:
> [Suite redirigée sur fmdi]
>
>
> Aller mettre un virus dans la machine de quelqu'un constitue un délit,
> sévèrement réprimé, d'ailleurs. Mais inciter ou encourager à le faire
est-il
> aussi répréhensible ? Si oui, qui peut traîner cet olibrius et son
journal
> devant les tribunaux ? Et selon quel grief et quel motif ?
>
Installer un virus au travers le lecture d'un film est impossible.
Oh si, c'est possible !
Mais cela ne gênera que celui qui n'a pas d'anti-virus.
C'est un peu comme la protection anti-copie des cd musicaux, qui n'a embêté
que les utilisateurs lambda et absolument pas les pirates
"MarthaFocker" a écrit dans le message de news: 3ff4ae79$0$17142$
Michel Guillou wrote: > [Suite redirigée sur fmdi] > > > Aller mettre un virus dans la machine de quelqu'un constitue un délit, > sévèrement réprimé, d'ailleurs. Mais inciter ou encourager à le faire
est-il
> aussi répréhensible ? Si oui, qui peut traîner cet olibrius et son
journal
> devant les tribunaux ? Et selon quel grief et quel motif ? >
Installer un virus au travers le lecture d'un film est impossible.
Oh si, c'est possible ! Mais cela ne gênera que celui qui n'a pas d'anti-virus. C'est un peu comme la protection anti-copie des cd musicaux, qui n'a embêté que les utilisateurs lambda et absolument pas les pirates
Kurieux
"Thierry Schollier" a écrit dans le message de news:
Henri Lemaire nous disait ici-même:
> A partir de quand la pose de tels pièges est-il > condamnable ?
Dès lors qu'on les pose sur la voie publique et pas à l'intérieur d'une propriété privée.
Il me semble pourtant qu'on ai déjà condamné des propriétaires ayant piégé leur jardin, non ?
"Thierry Schollier" <ts.usenet@wanadoo.be> a écrit dans le message de news:
3ffd566a.13192404@snabuun.be...
Henri Lemaire nous disait ici-même:
> A partir de quand la pose de tels pièges est-il
> condamnable ?
Dès lors qu'on les pose sur la voie publique et pas à l'intérieur d'une
propriété privée.
Il me semble pourtant qu'on ai déjà condamné des propriétaires ayant piégé
leur jardin, non ?